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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/1-peter-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-25
Ch. 2 v. 1-3 � D�sir de la nourriture venant de Dieu, apportant la gr�ce]
[2:1] Ainsi donc purifi�s et n�s de la Parole, les croyants ont � mettre de c�t� toute esp�ce de malice, de fraude, d�hypocrisie, d�envie, de m�disance, [2:2] et, comme des enfants nouveau-n�s, � chercher ce lait de l�intelligence, qui se trouve dans la Parole, [2:3] afin de cro�tre par son moyen, car la Parole est le lait de l�enfant, comme elle avait �t� la semence de sa vie, et nous avons � la recevoir comme de petits enfants en toute simplicit�, si de fait nous avons go�t� que le Seigneur est bon et plein de gr�ce. [H�b. 12:18-19] Ce n�est pas au Sina� que je suis venu ou duquel Dieu parle, l� o� l��ternel Dieu proclama sa loi du milieu du feu, de sorte que ceux qui �taient l� demandaient de ne plus entendre sa voix. [2:3] Si j�ai go�t� et compris que le Seigneur agit en gr�ce, qu�il est amour envers moi, et que sa Parole est l�expression de cette gr�ce, comme elle communique la vie, [2:2] je d�sirerai me nourrir de ce lait de l�intelligence dont le croyant jouit selon la mesure de sa simplicit�; je d�sirerai me nourrir de cette bonne Parole qui ne m�annonce rien que gr�ce et le Dieu dont j�ai besoin, comme tout gr�ce, plein de gr�ce, agissant en gr�ce, comme se r�v�lant � moi dans ce caract�re, caract�re qu�il ne saurait jamais cesser de maintenir � mon �gard, me rendant participant de sa saintet� [(H�b. 12:10)].
Ch. 2 v. 4-10 � B�n�dictions chr�tiennes, en contraste avec les Juifs]
2.2.1 - [�dification de l�Assembl�e comme maison fond�e sur Christ vivant]
[2:3] Je connais maintenant le Seigneur lui-m�me, j�ai go�t� ce qu�il est. Du reste, ce que l�ap�tre dit, met le christianisme toujours en contraste avec l��tat l�gal des Juifs, quoique ce soit l�accomplissement de ce que les Psaumes et les proph�tes avaient d�clar� : [1:3] la r�surrection ayant clairement r�v�l�, en outre, une esp�rance c�leste. [2:5] Ce sont les croyants eux-m�mes qui sont maintenant la maison spirituelle, la sainte sacrificature. [2:4] Ils viennent � cette pierre vivante, [2:7] rejet�e des hommes, il est vrai, mais choisie de Dieu et pr�cieuse, [2:5] et ils sont �difi�s sur elle � comme des pierres vivantes �. L�ap�tre aime ce mot de �
� C�est � lui que le P�re avait r�v�l� que J�sus �tait le Fils du Dieu [(Matt. 16:16-17)]. Nul autre que lui ne l�avait confess� tel; [Matt. 16:18] et le Seigneur lui avait dit que sur ce Roc, c�est-�-dire sur la personne du Fils de Dieu en puissance de vie (manifest�e dans la r�surrection o� il a �t� d�clar� tel), il b�tirait son Assembl�e. Pierre, par sa foi, participait � la nature de ce Roc vivant. [2:5] Ici donc (verset 5), Pierre �tend ce caract�re � tous les croyants, et montre la sainte maison �difi�e sur la pierre vivante [2:6] que Dieu lui-m�me a pos�e comme ma�tresse pierre du coin, choisie et pr�cieuse : celui qui croira en elle ne sera pas confus !11 Dans ce passage et dans celui-ci seul, Pierre parle de l�Assembl�e ayant le caract�re d�un �difice, et non celui d�un corps ou d�une �pouse; il parle de ce que Christ a �difi�, non de ce qui Lui est uni. Paul aussi nous pr�sente cela dans �ph. 2:20, 21. � ce point de vue, quoique se poursuivant sur la terre, c�est l��uvre de Christ se faisant d�une mani�re continue; il n�est pas question d�une action humaine : Je b�tirai, dit Christ [(Matt. 16:18)]; il cro�t, dit Paul [(�ph. 2:21)]; les pierres vivantes viennent, dit Pierre [(2:4-5)]. Il ne faut point confondre cela avec l��difice dans lequel les hommes peuvent �difier du bois, du foin, du chaume [(1 Cor. 3:12)]; cependant la chose ext�rieure que Dieu fit bonne, laiss�e � la responsabilit� de l�homme, s�est bient�t corrompue, comme toujours. Les individus sont �difi�s par la gr�ce [(2:5)], et l��difice cro�t pour �tre un temple saint [(�ph. 2:21)]. Tout cela se rapporte � Matthieu 16. La responsabilit� du service de l�homme � cet �gard se trouve dans 1 Cor. 3, o� l�Assembl�e nous est pr�sent�e � un autre point de vue. Le corps est une chose tout autre dont la doctrine est expos�e en �ph. 1-4, en 1 Cor. 12, et dans d�autres passages.
Christ, pierre pr�cieuse pour la foi, mais achoppement pour les Juifs incr�dules
[2:6] Or, ce n��tait pas aux yeux de Dieu seul que cette pierre �tait pr�cieuse, [2:7] mais aux yeux de la foi qui, quelque faibles que soient ceux qui la poss�dent, voient comme Dieu voit. [2:8] Pour les incr�dules, cette pierre �tait une pierre d�achoppement et de scandale. Ils s�achopp�rent � la Parole, �tant d�sob�issants, ce � quoi aussi ils �taient destin�s. L�ap�tre ne dit pas qu�ils �taient destin�s au p�ch�, ni � la condamnation; mais ces p�cheurs incr�dules et d�sob�issants � la race juive, longtemps rebelle et se soulevant continuellement contre Dieu � �taient destin�s � trouver dans le Seigneur de gr�ce lui-m�me une pierre d�achoppement, et � broncher, et � tomber sur ce qui �tait pour la foi la pierre pr�cieuse du salut. C��tait � cette chute particuli�re que leur incr�dulit� �tait destin�e.
Accomplissement des promesses sur les fid�les, avec un caract�re c�leste
[2:9] Les croyants, au contraire, entr�rent dans la puissance des promesses faites � Isra�l, et de la mani�re la plus excellente. La gr�ce et la fid�lit� m�me de Dieu, ont apport� l�accomplissement de la promesse dans la personne de J�sus [(voir Ex. 19:5-6)], ministre de la circoncision pour la v�rit� de Dieu, afin d�accomplir les promesses faites aux p�res [(Rom. 15:8)]. [2:7] Et quoique la nation l�ait rejet�, [2:9] Dieu n�a pas voulu priver de la b�n�diction ceux qui, en d�pit de toute cette difficult� pour la foi et pour le c�ur, se sont soumis � l�ob�issance de la foi et se sont attach�s � Celui qui �tait le m�pris� du peuple. Ils n�ont pu avoir la b�n�diction d�Isra�l avec la nation sur la terre, parce que la nation l�avait rejet�; mais ils ont �t� pleinement introduits dans les relations avec Dieu d�un peuple accept� de Lui. Le caract�re c�leste que rev�tait alors la b�n�diction ne d�truisait pas leur acceptation selon la promesse, seulement ils entraient dans la b�n�diction selon la gr�ce. [2:7-8] Car la nation, comme telle, l�avait perdue, non seulement de longue date par la d�sob�issance, mais maintenant en rejetant Celui qui venait en gr�ce lui faire part de l�effet de la promesse.
Ch. 2 v. 9-10 � Privil�ges des fid�les, en application des b�n�dictions d�Isra�l
Nation sainte, caract�re bas� sur l��uvre de Christ
[2:9] L�ap�tre, donc, applique le caract�re de � nation sainte � au r�sidu �lu, en rev�tant les croyants, pour le fonds, des titres accord�s par Dieu � Isra�l, au chapitre 19 de l�Exode [(v. 6)], sous condition d�ob�issance; mais, ici, en rapport avec le Messie, leur jouissance de ces titres �tant fond�e sur
ob�issance et sur les droits qu�ils ont acquis par leur foi en Lui.B�n�diction divine par gr�ce apr�s le manquement, illustr�e par Os. 1 et 2
Application des b�n�dictions d�Os�e sur le peuple r�tabli par la gr�ce
Or les privil�ges du r�sidu croyant �tant fond�s sur le Messie, l�ap�tre va plus loin et applique � ce r�sidu les d�clarations d�Os�e [(Os. 1 v. 10; 2 v. 23)], qui se rapportent � Isra�l et � Juda r�tablis dans la pl�nitude de la b�n�diction aux derniers jours, et jouissant de ces rapports avec Dieu, dans lesquels la gr�ce les introduira dans ce temps-l�.
Principes de la b�n�diction : ob�issance, ou gr�ce quand tout a manqu�
[2:9] � Vous �tes �, dit-il, � une race �lue, une sacrificature royale,� un peuple acquis �. Ce sont � peu pr�s les paroles de l�Exode, au chapitre 19 [(v. 6)]. [2:10] Puis il continue : � Vous, qui autrefois n��tiez pas un peuple, mais qui maintenant �tes le peuple de Dieu; vous, qui n�aviez pas obtenu mis�ricorde, mais qui maintenant avez obtenu mis�ricorde �. Ce sont les paroles d�Os�e, chap. 2 [(v. 23)]. Ceci nous pr�sente, de la mani�re la plus int�ressante, les principes sur lesquels la b�n�diction est fond�e. Dans l�Exode, le peuple devait avoir part � cette b�n�diction, s�il ob�issait exactement � la voix de Dieu. Or Isra�l n�avait pas ob�i; il avait �t� rebelle et rev�che; il avait suivi des dieux �trangers et rejet� le t�moignage de l�Esprit; cependant apr�s ses infid�lit�s, Dieu lui-m�me avait pos� une pierre en Sion, une ma�tresse pierre de coin; et quiconque croyait en Lui ne devait pas �tre confus [(2:6)] ! C�est la gr�ce. Lorsque Isra�l avait manqu� sous tous les rapports, et que, sur le terrain de l�ob�issance, il avait tout perdu, Dieu, en gr�ce par J�sus, lui donnait ce qui avait �t� promis au commencement sous condition de l�ob�issance. De cette mani�re, tout lui �tait assur�.
Gr�ce intervenant apr�s le jugement de la d�sob�issance, selon Os. 1 et 2
La question de l�ob�issance avait �t� r�solue � sur la d�sob�issance d�Isra�l � par gr�ce, et par l�ob�issance du Christ, fondement pos� par Dieu en Sion [(2:6)]. Mais ce principe de la gr�ce surabondant sur le p�ch� � par lequel se montre l�incapacit� de la d�sob�issance � frustrer les desseins de Dieu, car cette gr�ce venait apr�s l�accomplissement de la d�sob�issance � ce principe si glorieux et si consolant pour le p�cheur convaincu, est confirm� d�une mani�re frappante par la citation d�Os�e. Dans ce passage du proph�te, Isra�l est pr�sent�, non seulement comme coupable, mais comme ayant d�j� subi son jugement. [Os. 1:6] Dieu avait d�clar� qu�il n�aurait plus de mis�ricorde (quant � sa patience � l��gard des dix tribus), [Os. 1:9] et qu�Isra�l n��tait plus son peuple (dans son jugement sur l�infid�le Juda). [Os. 2:14] Mais ensuite, apr�s l�ex�cution du jugement, Dieu revient � ses desseins irr�vocables de gr�ce et attire Isra�l comme une femme d�laiss�e, [Os. 2:15] et lui donne la vall�e d�Acor � la vall�e de trouble, o� Acan avait �t� lapid�, premier jugement sur Isra�l infid�le, apr�s son entr�e dans la terre de la promesse [(Jos. 7:24-26)] � comme porte d�esp�rance. Le jugement est chang� en gr�ce, et Dieu recommence tout � neuf sur un nouveau principe. C��tait comme si Isra�l sortait d��gypte encore une fois, mais sur un principe tout nouveau. [Os. 2:19] J�hovah l��pouse pour toujours, en justice, en jugement, en gr�ce, en mis�ricorde; et tout est b�n�diction. [Os. 2:23] Alors il l�appelle � Rukhama � ou � objet de mis�ricorde �, et � Ammi, mon peuple ! �
Application de la b�n�diction promise aux croyants, par Christ
[2:10] L�ap�tre donc se sert de ces expressions du proph�te, en les appliquant au r�sidu qui croyait en J�sus, [2:8] la pierre d�achoppement pour la nation, [2:6] mais la ma�tresse pierre du coin de la part de Dieu pour le croyant. Ainsi, la condition est �t�e, et � la place d�une condition, nous avons la b�n�diction apr�s la d�sob�issance, et, apr�s le jugement, la pleine et assur�e gr�ce de Dieu, fond�e (dans son application aux croyants) sur la Personne, l�ob�issance et l��uvre de Christ.
Expression de la gr�ce dans le lieu du jugement
[Os. 2:15] Il est touchant de voir l�expression de cette gr�ce dans le terme de � Acor �. C��tait le premier jugement sur Isra�l dans la terre de la promesse, parce qu�il s��tait profan� par l�interdit [(Jos. 7)]. Et c�est l� que l�esp�rance est donn�e : tant il est vrai que la gr�ce triomphe compl�tement de la justice. Or ceci est arriv� de la mani�re la plus excellente en Christ. Le jugement de Dieu m�me est devenu, en Lui, la porte d�esp�rance, la culpabilit� et le jugement �tant �galement pass�s pour toujours.
Deux sacrificatures, r�sultant des deux parties de la vie chr�tienne
Ch. 2 v. 5 � Sainte sacrificature, louange spirituelle offerte � Dieu
Sacrificature au dedans du voile, comme Aaron, devant Dieu, par J�sus
Les deux parties de la vie chr�tienne, en tant que manifestation de la puissance spirituelle, en r�sultent, dans la double sacrificature, [2:5] dont l�une r�pond � la position actuelle de Christ en haut, [2:9] et l�autre, par anticipation, � la manifestation de sa gloire sur la terre. Ce sont les sacrificatures d�Aaron et de Melchis�dec. Car il est maintenant au dedans du voile selon le type d�Aaron [(H�b. 9)]; plus tard, il sera sacrificateur sur son tr�ne [(Zac. 6:13)], et ce sera la manifestation publique de sa gloire sur la terre. [2:5] Ainsi, les saints exercent � une sainte sacrificature � (verset 5), pour offrir des sacrifices spirituels de louanges et d�actions de gr�ce. Doux privil�ge du chr�tien, ainsi introduit aussi pr�s que possible de Dieu ! Il offre ses sacrifices � Dieu avec l�assurance qu�ils seront accept�s, car c�est par J�sus qu�il les offre.
Culte offert � Dieu par l�Esprit, en sacrifices spirituels
Cette partie de la vie chr�tienne est la premi�re, la plus excellente et la plus vitale, la source de l�autre qui en est l�expression ici-bas; la plus excellente, parce que, dans son exercice, nous sommes en relation imm�diate avec l�objet divin de nos affections. [2:5] Les sacrifices spirituels sont le reflet, par l�action du Saint Esprit, de la gr�ce dont on jouit; ce que le c�ur fait remonter vers Dieu, �tant m� par les dons excellents dont nous sommes les objets et par l�amour qui les a conf�r�s. Le c�ur refl�te (par la puissance du Saint Esprit) tout ce qui lui a �t� r�v�l� en gr�ce, en adorant l�auteur et le donateur de tout, selon la connaissance que nous avons de Lui-m�me par ce moyen; les fruits de la Canaan c�leste auxquels nous participons, pr�sent�s en offrande � Dieu; l��me entrant dans la pr�sence de Dieu pour le louer et l�adorer.
Sacrificature � l�image de celle d�Aaron et du temple
[2:5] C�est la sainte sacrificature selon l�analogie de la sacrificature d�Aaron et du temple � J�rusalem, o� Dieu habitait comme dans sa maison.
Ch. 2 v. 9 � Sacrificature royale, reproduction de Christ ici-bas
[2:9] La seconde sacrificature, dont parle l�ap�tre, a pour but d�annoncer les vertus de Celui qui nous a appel�s des t�n�bres � sa merveilleuse lumi�re. La description qui en est faite est tir�e de l�Exode, chapitre 19 [(v. 6)], ainsi que nous l�avons vu. C�est une g�n�ration �lue, une nation sainte, une sacrificature royale. Je ne fais allusion � la sacrificature de Melchis�dec que pour mettre en �vidence le caract�re d�une sacrificature royale. Les sacrificateurs, parmi les Juifs, s�approchaient de Dieu. Dieu avait form� le peuple pour Lui-m�me : il devait manifester toutes ses vertus, et publier ses louanges [(�s. 43:21)]. C�est ce que Christ fera parfaitement au jour de sa gloire. Le chr�tien est appel� � le faire maintenant dans ce monde. Il doit reproduire Christ dans ce monde. C�est la seconde partie de sa vie.
Caract�res des chap. 1 et 2
On remarquera que le premier chapitre pr�sente le chr�tien anim� par l�esp�rance, mais sous l��preuve � l��preuve pr�cieuse de la foi. Le second chapitre nous le pr�sente dans ses privil�ges, comme une sainte et royale sacrificature, par le moyen de la foi.
Ch. 2 v. 11-25 � Exhortations pour la marche des croyants
Ch. 2 v. 11-12 � Exhortation g�n�rale quant � la conduite
Ch. 2 v. 11 � Avertissement du p�lerin sur les sources int�rieures de corruption
Ensuite (chapitre 2:11), l�ap�tre commence ses exhortations. [2:11] Quels que soient les privil�ges du chr�tien dans cette position, il est toujours envisag� comme p�lerin sur la terre; et, ainsi que nous l�avons vu, le gouvernement constant de Dieu est l�objet qui se pr�sente � l�esprit de l�ap�tre. Mais, d�abord, il avertit les fid�les au sujet de ce qui est int�rieur, contre ces sources d�o� jaillit la corruption, qui (dans la sc�ne du gouvernement divin) d�shonorerait le nom de Dieu et m�me am�nerait le jugement.
Ch. 2 v. 12 � Fid�lit� des t�moins reconnue par ceux qui les calomnient
[2:12] La conduite des chr�tiens devait �tre honn�te parmi les gentils. Ils portaient le nom de Dieu. L�esprit des hommes, hostile � son nom, cherchait � jeter de l�opprobre sur Lui en attribuant aux chr�tiens la mauvaise conduite que ceux qui les bl�maient suivaient eux-m�mes sans remords, tout en se plaignant (chapitre 4:4) de ce que les chr�tiens ne voulaient pas aller avec eux dans le m�me d�sordre et les m�mes exc�s. Le chr�tien n�avait qu�� poursuivre le chemin de la fid�lit� envers Dieu. Au jour o� Dieu visiterait les hommes, ces calomniateurs, avec leur volont� bris�e et leur orgueil abattu par la visitation de Dieu, seraient amen�s � reconna�tre � par le moyen des bonnes �uvres qui, malgr� leurs calomnies, avaient toujours atteint leur conscience � que Dieu avait agi dans ces chr�tiens, et avait �t� au milieu d�eux.
Ch. 2 v. 13-25 � Marche du croyant en relation avec le monde autour de lui
Apr�s cette courte mais importante exhortation g�n�rale aux croyants, [2:13] l�ap�tre s�occupe de la marche des chr�tiens en relation avec ceux qui les entourent dans un monde o�, d�un c�t�, Dieu veille sur tout, et o�, [2:19] d�un autre, il permet que les siens souffrent, soit pour la justice, soit pour le nom de Christ, [2:20] mais o� ils ne devraient jamais souffrir pour avoir fait le mal. Le chemin du chr�tien donc est trac�. [2:13] Il est soumis aux ordonnances ou institutions humaines pour l�amour du Seigneur. [2:17] Il honore tous les hommes et chacun dans sa position, de sorte que personne n�a rien � lui reprocher. [2:18] Il est soumis � ses ma�tres, m�me s�ils sont m�chants, [2:19] et supporte les torts qu�ils peuvent lui faire. S�il n��tait soumis qu�aux ma�tres bons et aimables, un esclave mondain pourrait en faire autant; [2:20] mais si, ayant bien fait, le chr�tien souffre et le supporte avec patience, voil� ce qui est agr�able � Dieu, c�est la gr�ce ! [2:21] C�est ainsi que Christ a agi, et nous sommes appel�s � faire de m�me. [2:23] Christ a souffert de cette mani�re et n�a jamais r�pondu par des reproches ou des menaces � ceux qui le tourmentaient, mais il se remettait � Celui qui juge justement. [2:25] C�est � Lui que nous appartenons. [2:24] Il a souffert pour nos p�ch�s, afin qu�en ayant �t� d�livr�s, nous vivions � Dieu. [2:25] Les chr�tiens d�entre les Juifs avaient �t� comme des brebis errantes1; ils �taient ramen�s maintenant au berger et au surveillant de leurs �mes. Mais de quelle mani�re parfaite ces exhortations montrent que le chr�tien n�est pas de ce monde, mais qu�il y poursuit son chemin : cependant ce chemin y �tait celui de la paix.
1 Allusion, je suppose, au dernier verset du Ps. 119 [(v. 176)]. L�ap�tre place constamment les chr�tiens juifs sur le terrain du r�sidu b�ni, en en faisant une question de salut d��me.