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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 13". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/1-samuel-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 13". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-23
Ch. 13 v. 1-5 � Action de l��nergie de la foi contre les ennemis
Ch. 13 v. 1-3 � Jonathan frappe l�ennemi et provoque son hostilit�
[13:1] Sa�l r�gne deux ans; [13:2] puis il choisit trois mille hommes : deux mille sont avec lui, et mille avec Jonathan. [13:3] Jonathan, homme de foi, agit avec �nergie sur les ennemis du peuple de Dieu, et il frappe les Philistins; mais l��nergie de la foi, agissant (ainsi qu�elle le fait toujours) l� o� l�ennemi maintient sa puissance, [13:5] provoque naturellement son hostilit�. [13:3] Les Philistins en entendent parler; Sa�l est pouss� � l�activit� et rassemble, non pas Isra�l, mais les
Ch. 13 v. 3 � Sa�l, image de la chair employ�e pour agir pour le peuple de Dieu
[13:3] Remarquons ici que la foi est en Jonathan. La chair, �tablie dans la position de conducteur du peuple de Dieu, suit, il est vrai, l�impulsion qu�a donn�e la foi, mais elle ne la poss�de pas; et ce mot
nom qu�un Philistin aurait donn� au peuple, indique que Sa�l compte sur le rassemblement de la nation comme corps constitu�, et ne reconna�t pas mieux la relation du peuple �lu avec Dieu, qu�un Philistin ne l�aurait fait. Et c�est l� la position qui nous est pr�sent�e dans l�histoire de Sa�l. Ce n�est pas une opposition pr�m�dit�e contre Dieu, mais la chair plac�e dans une position de t�moignage et employ�e � l�accomplissement de l��uvre de Dieu. On y voit quelqu�un, li� aux int�r�ts du vrai peuple de Dieu, faisant l��uvre de Dieu, selon ce que les exigences de ce peuple demandent d�apr�s leur pens�e; pens�e vraie quant � leurs besoins actuels, mais qui cherche ses ressources dans l��nergie de l�homme, �nergie � laquelle Dieu ne refuse pas son secours lorsqu�on suit sa volont�, car il aime son peuple, mais qui, d�elle-m�me, ne d�passe jamais en principe, en motif moral et int�rieur, la chair qui en est la source. Au milieu de tout cela, la foi peut agir et agir sinc�rement, et c�est le cas de Jonathan. Dieu la b�nira, et c�est ce qu�il fait toujours, parce qu�elle le reconna�t, et dans ce cas (et c�est son don), parce qu�elle cherche sinc�rement le bien du peuple de Dieu.Tableau de l��glise professante et de la foi qui peut se manifester en elle
Tout ceci est une esp�ce de tableau en principe de l��glise professante, qui anticipe sous ce point de vue le vrai r�gne de Christ, et dans cette position manque � sa fid�lit� � Dieu m�me. La vraie foi, au milieu d�un pareil syst�me, ne monte jamais � la hauteur de la gloire de Celui qui est � venir, mais elle l�aime et s�attache � lui. Si l��glise est seulement professante elle pers�cute Christ, mais ce qui en elle agit par la foi l�aime et le reconna�t, lors m�me qu�il est chass� comme une perdrix sur les montagnes [(26:20)].
Ch. 13 v. 6-14 � �preuve de Sa�l comme conducteur du peuple
Sa�l est �prouv� et manque � reconna�tre le lien avec Dieu par le proph�te
[13:3] Maintenant donc la foi de Jonathan ayant attaqu� les Philistins, Sa�l, qui ostensiblement conduit le peuple devant Dieu, est mis � l��preuve. Suffira-t-il � l�occasion qui se pr�sente ? Se souviendra-t-il du vrai principe sur lequel la b�n�diction du peuple repose ? [13:8] Agira-t-il en roi sacrificateur, ou reconna�tra-t-il dans le proph�te le vrai lien de foi entre le peuple et Dieu; lien dont il aurait d� reconna�tre l�importance et la n�cessit�, car c��tait au proph�te qu�il devait sa position actuelle et son pouvoir, et il lui avait donn� les preuves de sa mission et de son autorit� proph�tique, en �tablissant la sienne ? [13:9] Lorsque le moment critique est venu, Sa�l manque.
Manifestations de l�incr�dulit� de la chair dans toute l�action de Sa�l
Il vaut la peine de retracer ici les marques d�incr�dulit� de la chair.
[13:3] Les Philistins sont frapp�s. Cette nation active et �nergique en entend parler; rien de plus naturel. Sa�l n�a pas une ressource diff�rente de la leur; point d�appel � Dieu, point de cri � l��ternel, le Dieu d�Isra�l; Samuel ne se pr�sente pas � sa foi, [13:8] bien qu�il se souvienne de ce qu�il lui avait dit. [13:3] Si les Philistins ont entendu, il faut que les
entendent aussi. [13:7] Isra�l a peur; Dieu ne r�pond pas � l�incr�dulit�, quand son but est de mettre la foi � l��preuve. [13:4] Sa�l appelle tout le peuple � le suivre � Guilgal, [13:6-8] mais le peuple se disperse bient�t sur le bruit du rassemblement des Philistins. Sa�l est � Guilgal; [13:8] alors la pens�e de Samuel lui revient. Ce n��tait plus comme lorsque la royaut� avait �t� renouvel�e. Les circonstances m�mes �taient propres � lui sugg�rer la ressource de Samuel. Il l�attend les sept jours, selon ses paroles. Il l�attend assez longtemps pour satisfaire l�exigence de sa conscience. La nature peut marcher assez longtemps d�apr�s ce principe, mais elle n�a pas le sentiment de sa faiblesse; elle ne sent pas que tout d�pend de Dieu; elle ne s�attend pas � Lui comme le seul qui puisse agir, sa seule ressource. [13:9] Puis, comme Isra�l avait fait venir l�Arche dans le camp [(4:3-4)], Sa�l offre l�holocauste. Mais, s�il avait eu de la confiance en Dieu, il aurait compris que, quoi qu�il en f�t, il devait s�attendre � Lui, que c��tait inutile de faire quelque chose sans Lui et qu�il ne risquait rien � attendre. Un Dieu fid�le ne pouvait lui manquer. Il avait pens� � Samuel qui lui avait dit d�attendre, de sorte qu�il �tait sans excuse; il se souvenait que la direction et la b�n�diction de Dieu se trouvaient avec le proph�te. Mais il regarde aux circonstances; [13:8] le peuple se disperse [13:9] et Sa�l cherche � faire intervenir Dieu par un acte de d�votion sans foi. C��tait le moment d�cisif; [13:13] Dieu aurait affermi son r�gne sur Isra�l, �tabli sa dynastie. [13:14] Mais maintenant il en avait choisi un autre.Ch. 13 v. 15-23 � �tat du peuple face � l�ennemi
L�ennemi effraye et pille le peuple, qui a abandonn� le chemin de la foi
[13:14] Remarquez ici que ce n�est pas une d�faite par les Philistins qui a �t� le royaume � Sa�l. La faute n��tait qu�entre lui et Dieu. [13:16-18] Les Philistins ne l�attaquent pas. Il suffit � Satan de r�ussir � nous effrayer assez pour nous faire abandonner le chemin pur et simple de la foi. [13:15] Samuel s�en va apr�s avoir annonc� � Sa�l les pens�es de Dieu. [13:17] Les Philistins pillent le pays [13:22] qui est sans d�fense, car le peuple n�avait � ni �p�e, ni lance �.
Impuissance totale du peuple, sans arme contre l�ennemi
Quel tableau de l��tat du peuple de Dieu ! Que de fois nous trouvons que ceux qui font profession d��tre du peuple de Dieu, d��tre de la v�rit� et h�ritiers des promesses, sont sans armes contre les ennemis qui les butinent !