Bible Commentaries
1 Samuel 21

versets 1-15

Chapitres 19 � 21

Ch. 19 v. 1-18 � Attitude de Sa�l envers David, avec qui Dieu est

Ch. 19 v. 1-8 � Changements de pens�e de Sa�l, qui ne peut supporter David vainqueur

[19:4-5] L�intercession de Jonathan [19:6] agit sur son p�re, [19:7] et pour le moment tout va bien. Mais Sa�l, abandonn� de Dieu, ne peut supporter que Dieu soit avec David. [19:8] La guerre �clate, et David, vrai instrument de Dieu en ce qu�il fait pour son peuple, bat les Philistins et les met en d�route.

Ch. 19 v. 8 � �preuve de la foi par les Philistins, manifestant son �nergie

[19:8] On remarquera ici que c�est des Philistins qu�il est question; c�est par eux que l��nergie de la foi est mise � l��preuve. C�est l� que se livre le combat de Dieu et de la foi; c�est l� que David r�ussit toujours et que Sa�l a manqu�.

Ch. 19 v. 9-18 � David �chappe encore � Sa�l qui veut le tuer

[19:9] De nouveau Sa�l est troubl�, et David qui cherche � le soulager, [19:10] faillit �tre tu�. [19:18] Il s��vade et va aupr�s de Samuel.

Ch. 19 v. 19-24 � David fuit Sa�l rejet� et va vers Samuel

David reconna�t la puissance de Dieu, alors que Sa�l la subit sans effet sur son c�ur

Remarquez ici comment le chagrin, produit par l��go�sme et par l�amour-propre, donne lieu � l�action du malin esprit sur l��me. [19:18] Ici repara�t la puissance qui, toute cach�e qu�elle f�t, r�gissait encore le sort d�Isra�l. David la reconna�t, et lorsqu�il ne peut plus se tenir aupr�s de Sa�l, il ne pr�tend nullement se glorifier en s��levant contre la forme ext�rieure que Dieu avait jug�e dans le fond, mais non d�truite. Au lieu de s�y opposer, il se borne � reconna�tre cette manifestation de la puissance de Dieu, qui avait plac� Sa�l dans sa position royale, et de laquelle il avait re�u lui-m�me le t�moignage et la communication de la force et de la volont� de Dieu; il se r�fugie aupr�s de Samuel. [19:20-23] L�, il est suivi de Sa�l et de ses messagers, qui subissent aussi bien que leur ma�tre une puissance, qui n�agit pas sur leurs c�urs et ne les dirige pas; puissance dont Sa�l avait perdu la b�n�diction. Quel tableau d�un vase inutile et perdu ! [18:10] tant�t proph�tisant par l��nergie de Satan, [19:24] tant�t par celle de Dieu, dont son c�ur est loin, dont il est abandonn� : sa conduite n�est pas d�r�gl�e ext�rieurement; il ne fait pas du mal, si ce n�est lorsque l�Oint de l��ternel excite sa jalousie et sa haine.

David devient errant, Sa�l ayant rejet� tout lien avec Dieu

David est maintenant chass� de la pr�sence de Sa�l, et devient vagabond sur la terre. Ce n�est plus l�enti�re soumission � Sa�l, tandis qu�il est lui-m�me le vase de l��nergie de Dieu. [19:18] Chass� par Sa�l, il est retourn� vers la source du t�moignage de Dieu, [19:20] et Sa�l a encore la hardiesse de chercher sa vie, m�me quand il est aupr�s de Samuel. Il a compl�tement secou� la derni�re contrainte, et oubli� tout ce qui aurait d� lui rappeler Dieu et arr�ter sa main. Se glorifiant lui-m�me et se pr�valant de sa position acquise, la pr�sence de Samuel n�a plus aucune prise sur sa conscience. Ce n�est plus m�me � honore-moi devant les anciens de mon peuple � [(15:30)]; il ne tient aucun compte du proph�te, il subit malgr� lui l�influence qu�il a m�pris�e. David est ainsi garanti de sa malice; il ne peut maintenant retourner aupr�s de lui. ǒaurait �t� se joindre au m�pris du t�moignage de Dieu. Car, que faire lorsqu�un homme proph�tise et agit n�anmoins contre la puissance qu�il ne saurait nier ? [20:1] David s�enfuit. Mais l��tat de Sa�l est encore mis � l��preuve sous ce rapport. [20:2] Jonathan ne peut gu�re croire � la mauvaise volont� de son p�re. Mais, avant de la constater, son d�vouement � David se manifeste d�une mani�re positive. Sa foi et son c�ur reconnaissent bien ce que Sa�l aveugl� ne veut pas accepter (20:13, 17).

Ch. 20 � Attachement de la foi de Jonathan � David

Jonathan aime David m�me rejet�, mais marche toujours dans l�ancien syst�me

Lors m�me que David est chass�, la foi de Jonathan n�est pas �branl�e; [18:1] son c�ur n�est pas d�tach� de celui qui �tait le bien-aim� de son �me, lorsque David, rayonnant de jeunesse et de sa victoire sur Goliath, r�pondait � Sa�l avec une modestie qui en relevait encore l��clat. Son c�ur l�aime lorsqu�il est d�shonor� et en fuite. [20:13] Il le reconna�t comme l��lu de Dieu, [20:15] et rattache l�espoir de sa maison � la gloire de celui qu�il aime (voyez 23:16-17). Mais ce que Jonathan proposait alors ne pouvait avoir lieu. Il s�agissait de relier l�ancien syst�me dans la chair avec la gr�ce et les conseils de Dieu. Jonathan, quoiqu�il aim�t David, marchait avec l�ancien syst�me que Dieu allait juger.

L�attachement au syst�me charnel fait tomber avec celui-ci

[23:18] Jonathan ne suit pas David [31:2] et il tombe avec Sa�l. Quel que soit le jugement que nous portions sur cette portion de son histoire, comme type, nous voyons en lui que tout ce qui est alli� � ce syst�me charnel, ext�rieurement rattach� aux int�r�ts du peuple et du nom de Dieu, tombe, pour ce qui concerne ce monde, avec le syst�me qui p�rit tout entier.

S�paration de David et Jonathan

[20:43] David, instruit par Jonathan de l�esprit dont Sa�l est anim�, s�en va, et Jonathan rentre dans la ville.

Ch. 21 � Fuite de David rejet� de devant Sa�l

Ch. 21 v. 1-6 � La gr�ce d�passe les ordonnances, quand Dieu est rejet�

Le roi �lu est maintenant rejet�. [21:1] Il se rend aupr�s du sacrificateur; [21:6] celui-ci lui donne le pain sacr�, selon la souveraine gr�ce de Dieu, qui s��l�ve au-dessus des ordonnances attach�es � la b�n�diction, lorsque cette b�n�diction a �t� rejet�e, lorsque Dieu lui-m�me a �t� rejet� dans son Oint et dans Son t�moignage. Quand il en est ainsi, la gr�ce souveraine de Dieu place la foi au-dessus des ordonnances. [21:5] Puisque Dieu lui-m�me et son t�moignage �taient m�connus, le pain de proposition �tait tenu pour commun. Dieu, en effet, faisait tout � neuf.

David image de Christ, plus grand que les ordonnances aux yeux de Dieu

C��tait pr�cis�ment le cas du Seigneur J�sus. La personne d�un Christ rejet� est au-dessus de toutes les ordonnances charnelles qui, l� o� Il se trouve, perdent toute leur signification. Il se soumettait, il est vrai, � toutes les ordonnances et aux autorit�s; mais le rejet du t�moignage de Dieu en lui, faisait distinguer peu � peu qu�en effet Il �tait quelqu�un de plus grand que les ordonnances, qu�il les mettait de c�t� pour les remplacer par la manifestation de la gr�ce efficace et �ternelle de Dieu. Il �tait bien plus important de nourrir David, que de garder ce qui �tait vieilli. Dieu tenait plus � lui qu�au pain du Tabernacle.

Ch. 20 v. 7-9 � Puissance de la mort comme arme, dans les mains du Seigneur

[20:9] David prend l��p�e de Goliath. C�est par la puissance de la mort, que le Seigneur a d�truit toute la force de celui qui en avait l�empire [(H�b. 2:14)]. Il n�y a pas d�armes comme la mort dans l�arsenal de Dieu, lorsqu�elle est dans les mains de la puissance de vie.

Ch. 20 v. 10-15 � David se r�fugie chez les Philistins, � sa honte

[20:10] David, pr�occup� de l�inimiti� de Sa�l, cherche un refuge chez les Philistins. Qu�avait-il affaire l� ? [20:15] Cette fois Dieu l�en chasse sans ch�timent, mais en lui montrant assez que ce n��tait pas l� sa place. [20:13] On �chappe � la sagesse qui nous conduit au milieu des ennemis de Dieu, par la honte de la folie qui nous en fera chasser.