Ch. 29 � 30 v. 6 � Triste �tat de David devant Akish, et ch�timent de Dieu
[29:4] Dieu, dans sa bont�, pourvoit � la d�livrance de David, par le moyen de la jalousie des chefs des Philistins. [29:8] Toutefois David, pour conserver son cr�dit aupr�s d�Akish, tombe encore plus bas, il me semble, et proteste qu�il est plein de bonne volont� pour aller combattre contre les ennemis du roi, c�est-�-dire contre le peuple de Dieu. C�est, il me semble, ce qu�il y a de plus mis�rable dans la vie de David. Dieu le lui fait sentir; [30:1] car, pendant qu�il est l�, les Amal�kites lui enl�vent tout, mettent le feu � Tsiklag, [30:6] et ceux qui suivent David parlent de le lapider.
Ch. 30 v. 6-20 � L��preuve ram�ne David � Dieu
Ch. 30 v. 6-8 � Soins de la gr�ce de Dieu pour relever les siens, apr�s le ch�timent
Tout ceci est bien triste, mais la gr�ce de Dieu rel�ve son serviteur; [30:6] et l�effet de ce ch�timent est de le ramener � Dieu, car au fond il pensait � lui. Il se fortifie en l��ternel son Dieu, [30:8] et s�enquiert aupr�s de lui de ce qu�il fallait faire. Quelle patience, quelle bont� de Dieu, quels soins il prend des siens dans le moment m�me o� ils s��loignent de lui !
Dieu pr�pare David pour sa future position, et le garde dans son �garement
David, r�ellement ramen� � Dieu et d�livr� de sa fausse position, marche et agit avec Dieu. Dieu lui pr�parait, � son insu, une bien autre position, pour laquelle il le purifiait et le pr�parait. Qu�il e�t �t� affreux que David f�t avec les Philistins, qu�il e�t pris part � la d�faite du peuple de Dieu et � la mort de celui qu�il avait �pargn� tant de fois d�une mani�re si touchante ! Combien un enfant de Dieu s��gare lorsqu�il se place sous la puissance des incr�dules, au lieu de compter sur l�appui de Dieu, au milieu des difficult�s qui se trouvent dans le chemin de la foi. C�est dans ces difficult�s m�mes que toutes les gr�ces divines se d�veloppent.
La d�faillance de la foi devant les difficult�s jette le fid�le dans les bras de l�ennemi
Et remarquez le danger o� le fid�le se trouve � si sa foi n�est pas simple et lui manque tant soit peu � d��tre jet� par les pers�cutions des professants dans les bras des ennemis de Dieu. La nature se fatigue, et cherche la consolation loin du chemin �troit et sem� de ronces. C�est ce qui arrive lorsque le peuple de Dieu, en suivant sa propre volont�, confie ses int�r�ts � ceux qui ne cherchent que les leurs dans une position moins difficile, mais qui n�est celle ni de la foi, ni de Dieu. Et plus il y a une �uvre glorieuse pour la foi, plus la nature s�y lasse, si la foi vient � faiblir. [30:1] Tsiklag est pris pendant l�absence de David, [30:10] mais il poursuit ceux qui l�ont saccag� [30:18-20] et leur enl�ve tout le fruit de leur pillage.
Ch. 30 v. 21-31 � G�n�rosit� de David, selon la volont� de Dieu
David, droit et g�n�reux, a su trouver [30:22] dans la difficult� qui surgissait de l��go�sme des siens, [30:24] une occasion d��tablir ce qui convenait � la volont� de Dieu; [30:26] et au lieu de chercher � s�enrichir par le moyen du butin qui lui est �chu, il s�en sert pour maintenir des relations de bienveillance avec les anciens de son peuple, et leur prouver que l��ternel est encore avec lui.
versets 1-11
Chapitres 29 et 30
Ch. 29 � 30 v. 6 � Triste �tat de David devant Akish, et ch�timent de Dieu
[29:4] Dieu, dans sa bont�, pourvoit � la d�livrance de David, par le moyen de la jalousie des chefs des Philistins. [29:8] Toutefois David, pour conserver son cr�dit aupr�s d�Akish, tombe encore plus bas, il me semble, et proteste qu�il est plein de bonne volont� pour aller combattre contre les ennemis du roi, c�est-�-dire contre le peuple de Dieu. C�est, il me semble, ce qu�il y a de plus mis�rable dans la vie de David. Dieu le lui fait sentir; [30:1] car, pendant qu�il est l�, les Amal�kites lui enl�vent tout, mettent le feu � Tsiklag, [30:6] et ceux qui suivent David parlent de le lapider.
Ch. 30 v. 6-20 � L��preuve ram�ne David � Dieu
Ch. 30 v. 6-8 � Soins de la gr�ce de Dieu pour relever les siens, apr�s le ch�timent
Tout ceci est bien triste, mais la gr�ce de Dieu rel�ve son serviteur; [30:6] et l�effet de ce ch�timent est de le ramener � Dieu, car au fond il pensait � lui. Il se fortifie en l��ternel son Dieu, [30:8] et s�enquiert aupr�s de lui de ce qu�il fallait faire. Quelle patience, quelle bont� de Dieu, quels soins il prend des siens dans le moment m�me o� ils s��loignent de lui !
Dieu pr�pare David pour sa future position, et le garde dans son �garement
David, r�ellement ramen� � Dieu et d�livr� de sa fausse position, marche et agit avec Dieu. Dieu lui pr�parait, � son insu, une bien autre position, pour laquelle il le purifiait et le pr�parait. Qu�il e�t �t� affreux que David f�t avec les Philistins, qu�il e�t pris part � la d�faite du peuple de Dieu et � la mort de celui qu�il avait �pargn� tant de fois d�une mani�re si touchante ! Combien un enfant de Dieu s��gare lorsqu�il se place sous la puissance des incr�dules, au lieu de compter sur l�appui de Dieu, au milieu des difficult�s qui se trouvent dans le chemin de la foi. C�est dans ces difficult�s m�mes que toutes les gr�ces divines se d�veloppent.
La d�faillance de la foi devant les difficult�s jette le fid�le dans les bras de l�ennemi
Et remarquez le danger o� le fid�le se trouve � si sa foi n�est pas simple et lui manque tant soit peu � d��tre jet� par les pers�cutions des professants dans les bras des ennemis de Dieu. La nature se fatigue, et cherche la consolation loin du chemin �troit et sem� de ronces. C�est ce qui arrive lorsque le peuple de Dieu, en suivant sa propre volont�, confie ses int�r�ts � ceux qui ne cherchent que les leurs dans une position moins difficile, mais qui n�est celle ni de la foi, ni de Dieu. Et plus il y a une �uvre glorieuse pour la foi, plus la nature s�y lasse, si la foi vient � faiblir. [30:1] Tsiklag est pris pendant l�absence de David, [30:10] mais il poursuit ceux qui l�ont saccag� [30:18-20] et leur enl�ve tout le fruit de leur pillage.
Ch. 30 v. 21-31 � G�n�rosit� de David, selon la volont� de Dieu
David, droit et g�n�reux, a su trouver [30:22] dans la difficult� qui surgissait de l��go�sme des siens, [30:24] une occasion d��tablir ce qui convenait � la volont� de Dieu; [30:26] et au lieu de chercher � s�enrichir par le moyen du butin qui lui est �chu, il s�en sert pour maintenir des relations de bienveillance avec les anciens de son peuple, et leur prouver que l��ternel est encore avec lui.