Bible Commentaries
1 Samuel 8

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

versets 1-22

Chapitres 5 � 8

Ch. 5 v. 1 � 7 v. 2 � Maintien de la majest� de Dieu, li�e � l�arche

Ch. 6 v. 1-12 � Les Philistins doivent reconna�tre la puissance de Dieu

Les Philistins sont forc�s de reconna�tre la puissance du Dieu d�Isra�l, qu�Isra�l n�avait pas su glorifier. Les jugements sugg�rent � leur conscience naturelle [6:10-12] un moyen qui, en d�montrant que l�influence de la toute-puissance de Dieu domine m�me les cr�atures d�nu�es d�intelligence, en les faisant agir contre leurs instincts les plus puissants, [6:9] fait voir que c��tait bien le Dieu fort, le Souverain, qui avait inflig� le ch�timent dont ils souffraient.

Ch. 6 v. 19-21 � Dieu juge ceux qui oublient Sa majest�, au milieu de Son peuple

Dieu maintient sa Majest� au milieu m�me d�Isra�l. Il n�est plus au milieu d�eux, leur assurant les b�n�dictions promises. Son Arche, expos�e par leur infid�lit� � des indignit�s de la part des Philistins et des curieux, [6:19] devient l�occasion (comme signe de la pr�sence de Dieu), des jugements inflig�s � la t�m�rit� de ceux qui osent regarder au dedans d�elle, oubliant la majest� divine de Celui qui en faisait son tr�ne et y gardait son t�moignage.

Isra�l sent l�absence de Dieu, quand les Philistins s�en d�barrassent

[7:2] Mais, que de fois l�absence de Dieu fait sentir le prix de Celui dont on n�a pas su appr�cier la pr�sence !

[7:2] Isra�l, toujours priv� de la pr�sence de l��ternel et de sa gloire, se lamente apr�s Lui. Remarquons ici que Dieu n�a pas pu rester au milieu des Philistins. L�infid�lit� pouvait assujettir son peuple � ses ennemis, quoique Dieu f�t l�. [5:3-4] Mais, laiss� pour ainsi dire � lui-m�me, sa pr�sence jugeait les faux dieux. L�association �tait impossible; [6:11] les Philistins n�ont aucun d�sir de Lui. [6:10] On ne peut se glorifier d�une victoire sur Celui qui vous tue lorsqu�il est l�. Les Philistins s�en d�barrassent. Jamais les enfants de Satan ne supportent la pr�sence du vrai Dieu.

Dieu revient vers Son peuple, mais sans que l�ancien ordre soit r�tabli

De plus, le c�ur de Dieu ne se s�pare pas de son peuple; [6:10-12] Dieu retrouve d�une mani�re souveraine qui le d�clare Dieu de toute la cr�ation, son chemin vers le peuple de son choix. [6:19] Mais il garde, ainsi que nous l�avons vu, sa majest�. Soixante-dix hommes (cf. note 6:19) paient l�amende de leur impie t�m�rit�. Dieu revient; mais encore faut-il qu�il se fraie un chemin selon ses conseils, selon ses voies, d�apr�s lesquelles il r�tablit ses relations avec son peuple. [7:1] Ainsi, l�Arche (chap. 7) �tant rest�e vingt ans � Kiriath-J�arim, [7:2] lorsque Isra�l soupire apr�s l��ternel, [7:3] Samuel repara�t sur la sc�ne. [7:1] L�Arche n�est pas remise � sa place, ni l�ancien ordre r�tabli.

Ch. 7 v. 3-17 � Restauration du peuple par le service de Samuel

Ch. 7 v. 3-6 � Retour du peuple vers Dieu, par le service de Samuel

Ch. 7 v. 3-4 � Purification n�cessaire du peuple pour revenir � l��ternel

[7:3] Samuel commence � agir, par son t�moignage, sur la conscience du peuple, et � le purifier de ce qui l�affaiblissait en d�shonorant Dieu. Il lui dit que s�il voulait se tourner de tout son c�ur vers l��ternel, il fallait �ter les faux dieux et servir l��ternel seul. Un culte m�lang� �tait insupportable. Alors, l��ternel le d�livrerait. Samuel le proph�te est maintenant le point de rapprochement entre le peuple et Dieu. Dieu ne reconna�t que lui maintenant.

Samuel est le lien entre le peuple et Dieu, non plus l�arche, hors de sa place

[2 Sam. 6:17] L�Arche ne se retrouve � sa place que lorsque le roi �lu de Dieu est �tabli sur le tr�ne; [ 1 Rois 8:6] elle n�est plac�e compl�tement selon l�ordre de Dieu, que lorsque le fils de David domine en paix et en puissance � J�rusalem1. Une fois on la consulte (1 Sam. 14:18, 19), mais sa pr�sence est sans effet et sans pouvoir. Elle existe, mais en rapport avec ceux en qui la foi et l�int�grit� ne se trouvaient plus, de sorte qu�il n�y avait rien qui en r�sult�t. C��tait plut�t pour montrer que Dieu �tait ailleurs, ou du moins qu�il agissait ailleurs.

1 Comparez les Ps. 78, 60, 61, et 132. L�Arche est en rapport avec Sion, si�ge de la gr�ce royale. Salomon seul a pu b�tir la maison, comme �tant l�homme de paix.

Ch. 7 v. 3-6 � Repentance et confession du peuple, jug� par Samuel

Mais suivons l�histoire. [7:4] Isra�l abandonne les faux dieux [7:3] sur l�appel de Samuel. [7:5] Le peuple se rassemble aupr�s de lui, afin qu�il interc�de. [7:6] Le peuple n�offre aucun sacrifice; il puise de l�eau et la verse par terre1, signe de la repentance; il je�ne, et confesse qu�il a p�ch�. Samuel le juge l�.

1 Voyez 2 Samuel 14:14.

Ch. 7 v. 7-13 � Victoire sur l�ennemi qui s�oppose au retour vers Dieu

Ch. 7 v. 7 � Opposition de l�ennemi au peuple qui reconna�t Dieu

[7:7] Or, si Isra�l se rassemble, m�me pour s�humilier, l�ennemi se met en mouvement pour lui r�sister; il ne souffre aucun acte qui place le peuple de Dieu dans une position qui reconna�t Dieu comme tel.

Ch. 7 v. 8-13 � B�n�diction du peuple et d�route des ennemis, par le service de Samuel

[7:8] Isra�l a peur et a recours � l�intercession de Samuel. [7:9] Samuel offre des sacrifices1, signes du d�vouement entier � l��ternel et de la communion du peuple avec Lui; mais ce n�est pas devant l�Arche. Il supplie l��ternel, qui l�exauce, [7:10] et les Philistins sont mis en d�route devant Isra�l. Et ce n��tait pas un cas exceptionnel, quoiqu�ils ne perdissent rien de leur caract�re formidable ni de leur haine contre Isra�l. [7:13] Samuel fait descendre la b�n�diction de Dieu sur le peuple, et la main de l��ternel tient ses ennemis en �chec durant la vie du proph�te.

1 C�est-�-dire des holocaustes et des sacrifices dits de prosp�rit�. Ceci est remarquable. Ce n��taient pas des sacrifices pour le p�ch�, mais des sacrifices qui reconnaissaient la relation existant entre le peuple et Dieu. � Christ seul, nous l�avons vu ailleurs, est le vrai holocauste.

Ch. 7 v. 14-17 � Position particuli�re de Samuel, seul lien du peuple avec Dieu

[7:14] Les villes d�Isra�l �taient reprises. Isra�l �tait en paix avec les Amor�ens. [7:15-16] Samuel juge le peuple [7:17] et b�tit un autel chez lui. Tout ceci est une position exceptionnelle et extraordinaire pour Isra�l, dans laquelle il d�pendait enti�rement de Samuel, qui, tout en vivant lui-m�me en patriarche, comme s�il n�y avait pas de tabernacle, devient par sa propre relation avec Dieu, par la foi, l�appui et le soutien du peuple, qui effectivement n�en avait point d�autre.

Ch. 8 � Absence de foi du peuple pour se confier en Dieu

Ch. 8 v. 1-5 � Impossibilit� de transmettre la position de Samuel devant Dieu

Mais la foi ne se transmet pas par succession. [8:1] Samuel ne pouvait pas faire des proph�tes de ses fils. [8:3] Ils n��taient gu�re meilleurs comme juges que ceux d��li comme sacrificateurs, et le peuple n�avait aucune foi lui-m�me pour s�appuyer directement sur Dieu. [8:5] Il demande d��tre assimil� aux nations.

Ch. 8 v. 6-22 � Le peuple veut un roi et rejette l��ternel, malgr� les avertissements

[8:6] � Donne-nous un roi �, dit-il � Samuel. O� �tait l��ternel ? Pour Isra�l, nulle part. Samuel sent l�iniquit� de la demande, et il s�adresse � l��ternel. [8:7] Tout en reconnaissant que le peuple l�a rejet� comme de coutume, [8:9] Dieu ordonne � Samuel d��couter leur voix. Samuel avertit le peuple selon le t�moignage de Dieu, [8:11-18] et lui montre tous les inconv�nients et les cons�quences d�un tel parti; [8:19] mais le peuple ne veut pas l��couter.

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