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Bible Commentaries
1 Samuel 9

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versets 1-27

Chapitres 9 � 11

Ch. 9 � Dieu pr�pare un roi selon le d�sir du peuple et pour lui

[9:16] Dieu am�ne aupr�s du proph�te, par des circonstances providentielles, celui qu�il avait choisi pour satisfaire aux v�ux charnels du peuple. En tout ceci il juge le peuple et leur roi. (� Il leur donne un roi dans sa col�re; il l��te dans sa fureur � [(Os. 13:11)]). Mais il se souvient de son peuple : il ne l�abandonne pas. Il agit par Sa�l en faveur du peuple, tout en lui faisant voir son infid�lit�, et plus tard en retranchant le roi d�sob�issant. [9:2] La beaut�, une haute stature distinguaient le fils de Kis. [10:1-7] Mais dans les signes que Samuel lui donne quand il l�a oint, il y avait une signification qui aurait d� porter ses pens�es ailleurs que sur lui-m�me.

Ch. 10 v. 1-16 � Signes donn�s � Sa�l pour le former comme roi

Simplicit� du langage divin pour celui qui y pr�te attention

Que de fois il y a un sens, un langage parfaitement simple pour celui qui a des oreilles pour entendre, et qui nous �chappe, parce que notre c�ur engraiss� et endurci n�a pas d�intelligence ni de discernement spirituels [(Luc 24:25)] ! N�anmoins tout notre avenir d�pend de ce qui se disait l�. Dieu a fait voir notre incapacit� pour la b�n�diction qui tenait � ce qui �tait dit. Toutefois, les moyens n�ont pas manqu�.

Ch. 10 v. 2 � Premier signe : le tombeau de Rachel, origine de Benjamin

Quoique la signification de cette circonstance f�t moins �vidente que celle des autres signes, [10:2] le s�pulcre de Rachel aurait d� rappeler � Sa�l, fils et h�ritier selon la chair de celui qui y �tait n�, que l�enfant de l�affliction de la m�re �tait fils de la droite du p�re (Gen 35:18).

Ch. 10 v. 3-7 � Deux autres signes : foi restante en Dieu, et pr�sence de l�ennemi

Or, Dieu n�avait pas abandonn� Isra�l, la foi y �tait encore; [10:3] des hommes montaient vers Dieu. Il y avait en Isra�l ceux qui se souvenaient du Dieu de B�thel, qui s��tait montr� � Jacob lorsqu�il s�enfuyait [(Gen. 35:1)]1, et qui l�avait ramen� en paix selon sa fid�lit�; [10:4] et Dieu donne � Sa�l de trouver faveur � leurs yeux. Les serviteurs du Dieu de B�thel le reconnaissent et le fortifient dans sa marche. [10:5] Mais le coteau de Dieu �tait dans les mains de la garnison des Philistins : autre circonstance ayant un sens lequel aurait d� aller au c�ur d�un Isra�lite fid�le qui d�sirait la gloire de Dieu et le bien de son peuple; mais le signe qui l�accompagnait lui donnait une force beaucoup plus grande, [10:6] car l�Esprit de l��ternel vint sur Sa�l, l�, et il devint un autre homme, [10:7] appel� en cons�quence � faire ce qui se pr�senterait � lui, car Dieu �tait avec lui (10: 7)2.

1 Le Dieu qui lui avait dit, au jour de sa d�tresse, lorsqu�il �tait chass� de devant celui qui le ha�ssait, qu�Il ne l�abandonnerait pas [(Gen. 28:15)].

2 Aussi �tait-ce l�Esprit de proph�tie, l�Esprit qui agissait en b�n�diction, et signalait comment Dieu �tait pr�sent et ce � quoi Sa�l devait avoir recours; lors m�me � oui, parce que � la montagne de Dieu, le si�ge public de son autorit� en Isra�l �tait tomb� entre les mains de l�ennemi du vrai peuple de Dieu. Cette sc�ne repr�sente l��tat g�n�ral du peuple.

Ch. 10 v. 7 � La foi seule discerne clairement ce qu�elle doit faire

[10:7] Il arrive souvent que la foi pr�sente clairement les choses � faire, tandis que le c�ur infid�le et engraiss� ne le voit pas du tout.

Signification de ces signes, Dieu reprenant Ses relations avec Isra�l

Et que veulent dire ces signes ? [10:3] Il y en a en Isra�l qui se souviennent du Dieu de B�thel et qui le cherchent, des c�urs droits et pr�par�s qui le connaissent comme ressource de leur foi. [10:5] Mais le coteau de Dieu, la montagne de sa force est dans les mains de ses ennemis. [10:6] Toutefois, s�il en est ainsi, l�Esprit de Dieu est sur celui qui prend connaissance de cela, et c�est � ce coteau m�me que l�Esprit est sur lui. [10:5] Le nom de Dieu est aussi significatif ici. C�est Dieu d�une mani�re abstraite, Dieu le cr�ateur : Dieu lui-m�me est en question. [10:6] L�Esprit de l��ternel vient sur Sa�l, parce que Dieu reprend, l�, le cours de ses relations avec Isra�l.

Ch. 10 v. 8 � D�pendance de Samuel n�cessaire pour recevoir la b�n�diction divine

Mais encore Samuel est toujours le seul que Dieu reconnaisse comme lien entre Lui et le peuple. [10:6] C�est lorsque Sa�l a eu affaire avec Samuel, qu�il est un autre homme. [10:8] Il faut qu�il attende Samuel pour qu�il sache ce qu�il faut faire afin que la b�n�diction s��tablisse sur lui. Il doit reconna�tre de cette mani�re que la b�n�diction est attach�e au proph�te, et ne point agir sans lui; il doit l�attendre avec une patience parfaite (sept jours), patience qui, en se soumettant au t�moignage de Dieu, ne chercherait pas la b�n�diction hors de ses voies.

Ch. 10 v. 5 � Pr�sence des Philistins, ennemis dont le peuple doit �tre d�livr�

Les Philistins sont l�ennemi qui met la foi � l��preuve

[10:5] Ici aussi, nous voyons dans les Philistins les ennemis qui mettaient la foi � l��preuve. Souvent nous avons des ennemis sur lesquels nous remportons facilement la victoire, des ennemis au sujet desquels nous gagnons une r�putation de spiritualit�, mais qui ne sont pas ceux qui mettent la foi � l��preuve de la part de Dieu, et, on peut aussi le dire, de la part de l�ennemi. [10:8] Ici, il faut que la patience ait son �uvre parfaite. [10:6] Et les Philistins tenaient cette place � l��gard de Sa�l. C��tait tr�s bien que le peuple f�t d�livr� d�autres ennemis; mais ces autres n��taient pas ceux qui �taient en pi�ge, et t�moignaient de la puissance de l�ennemi dans l�enceinte m�me d�Isra�l et des promesses.

Domination des puissances spirituelles dans l��glise, et puissance contre elles

Les puissances spirituelles dominent-elles sur nous dans l��glise, l� o� les promesses de Dieu devraient s�accomplir ? Et quelle puissance voyons-nous, pour renverser la puissance spirituelle du mal dans les confins de l��glise professante ?

�preuve de Sa�l par les Philistins, dans l�attente de Samuel pour d�livrer Isra�l

Voyez 9:16. C��tait des Philistins que Sa�l devrait d�livrer le peuple de Dieu. [10:5] Le coteau de Dieu �tait entre leurs mains (voyez aussi 14:52). [10:8] Si Sa�l e�t attendu Samuel, il lui aurait d�clar� tout ce qu�il devait faire. [13:1-10] Or, nous allons voir que, deux ans plus tard, Sa�l est mis � l��preuve � cet �gard en pr�sence des Philistins; et, quel qu�ait �t� le d�lai, la chose n�avait pas �t� chang�e; tout ce qui avait r�ussi dans l�intervalle aurait d� augmenter sa foi et l�affermir dans l�ob�issance.

Ch. 10 v. 17 � 11 v. 15 � �tablissement de Sa�l comme roi

Ch. 10 v. 17-24 � Dieu choisit un roi selon le c�ur du peuple

[10:17] Samuel rassemble le peuple � Mitspa. [10:19] L�, il met devant leurs yeux leur folie en rejetant le Dieu de leur d�livrance. [10:20-21] Mais il proc�de au choix du roi, selon le commandement de Dieu. [10:24] Dieu agit selon le c�ur du peuple. Si la chair avait pu glorifier Dieu, rien ne manquait pour l�engager � la confiance en Dieu. Dieu s�adapte � elle ext�rieurement; et, comme nous le savons encore, si le peuple avait suivi l��ternel, l��ternel ne l�aurait pas abandonn� (12:20-25).

La chair consid�re le roi selon ce qu�elle voit ext�rieurement, non selon la foi

[10:27] Et maintenant que Dieu a �tabli ce roi, ce sont les m�chants, les fils de B�lial, qui ne le reconnaissent pas. [10:23] Le peuple, n�anmoins, n�y voit gu�re Dieu et ne le reconna�t que dans les choses dont la chair peut prendre connaissance, telles que la beaut� du roi et le succ�s de ses armes, c�est-�-dire l� o� Dieu s�adapte � la chair et o� il accorde sa b�n�diction, pour qu�il soit reconnu et qu�on se confie en Lui. [11:15] On se r�jouit en cela, mais on s�arr�te l�. La foi n�est pas de l�homme naturel.

Ch. 11 � Tout va bien pour Sa�l affermi comme roi, Dieu lui donnant toute b�n�diction

Tout va bien encore avec Sa�l; [10:27] il ne se venge pas de ceux qui s�opposent � lui. Avant l��preuve de sa foi, son caract�re naturel lui gagne la faveur des hommes. Et maintenant, dans les choses qui avaient donn� lieu � ce mouvement charnel qui poussait le peuple � demander un roi, tout para�t r�ussir selon leur souhait. [11:11] Les Ammonites sont tellement battus, qu�il n�en reste pas deux ensemble. Ici aussi, Sa�l agit avec prudence et g�n�rosit�. [11:13] Il ne permet pas que les d�sirs de vengeance du peuple se r�alisent. Il reconna�t l��ternel dans la b�n�diction qui avait �t� accord�e au peuple. Effectivement, Dieu �tait l�, accordant � la chair tous les moyens et les appuis n�cessaires pour marcher avec Lui, si la chose �tait possible. [11:14] Samuel s�y rend de la part de Dieu, et appuie de son autorit� le roi que Dieu a �tabli. [11:15] Le peuple, sur l�invitation de Samuel, se rassemble � Guilgal (lieu m�morable quant � la b�n�diction du peuple entr� dans le pays) pour y renouveler l��tablissement du roi et reconna�tre, comme tout de nouveau, un tr�ne dont l�autorit� venait d��tre affermie par le succ�s qui couronnait ses efforts pour la d�livrance du peuple de Dieu. Des sacrifices de prosp�rit� et une grande joie ajoutent � l��clat de cette c�r�monie.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 9". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/1-samuel-9.html.
 
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