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Bible Commentaries
1 Timothée 2

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versets 1-15

Ch. 2 v. 1-7 � La gr�ce de Dieu est la m�me pour tous les hommes

Ch. 2 v. 1-5 � Juifs et Gentils objets de la m�me gr�ce, devant Dieu et pour nous

L�ap�tre donne ensuite ses instructions � Timoth�e, instructions fond�es sur le grand principe qu�il avait �tabli � la gr�ce. [2:2] L�esprit juif pouvait regarder les rois gentils comme ennemis, [2:1] les Gentils, en g�n�ral, comme indignes de la faveur divine. La pers�cution dont les chr�tiens �taient l�objet fournissait une occasion � la chair de nourrir ces dispositions et d�entrer dans l�esprit de la loi. La gr�ce s��l�ve au-dessus de toutes ces pens�es, de tous ces sentiments du c�ur. Elle veut que nous pensions � tout homme avec amour, [2:4] car nous appartenons � un Dieu Sauveur qui agit dans l��vangile envers tout homme, en amour. [2:2] Dieu veut, en particulier, que nous priions pour les rois et ceux qui sont haut plac�s dans le monde, afin que Dieu dispose leurs c�urs de mani�re que nous puissions vivre en tranquillit�, en paix, en toute honn�tet�. [2:3] Cela est agr�able � un Dieu Sauveur, [2:4] qui veut que tout homme soit sauv� et vienne � la connaissance de la v�rit�. Il ne s�agit pas ici des conseils de Dieu, mais de ses voies � l��gard des hommes sous l��vangile. Dieu agit en gr�ce. C�est maintenant le temps agr�able, le jour du salut [(2 Cor. 6:2)]. Dieu ouvre la porte par le sang de Christ, et annonce la paix et une r�ception assur�e � tous ceux qui viennent : l��uvre est faite, le caract�re de Dieu pleinement glorifi� � l��gard du p�ch�. Si l�on refuse de venir, la volont� de l�homme est le seul emp�chement. Que Dieu accomplisse ses conseils, cela ne change, apr�s tout, rien � ses voies, ni � la responsabilit� des hommes. Nous avons � annoncer son amour � tous les hommes selon l�esprit d�amour, dans notre mani�re d�agir envers eux. [2:1] Ici la distinction entre Juifs et Gentils a totalement disparu. [2:5] Il y a un Dieu et un M�diateur entre Dieu et les hommes, un homme, le Christ J�sus : ces deux grandes v�rit�s font la base de toute religion vraie. Le juda�sme avait �t� d�j� la r�v�lation, le t�moignage dans le monde de la premi�re de ces v�rit�s : � Dieu est un � � v�rit� �ternelle et immuable, mais qui ne suffit pas pour mettre les hommes en relation avec lui. Pour ce qui regardait l�homme, Dieu demeurait derri�re le voile, dans les t�n�bres de sa majest�. Le christianisme, tout en r�v�lant pleinement ce seul vrai Dieu, nous pr�sente la seconde v�rit�, savoir que � le M�diateur entre Dieu et les hommes est un �. Il y en a un, et il n�y en a qu�un. Il est aussi vrai qu�il n�y a qu�un M�diateur, qu�il est vrai qu�il n�y a qu�un Dieu. C�est la grande et distinctive v�rit� du christianisme.

Ch. 2 v. 5-6 � Christ, M�diateur unique entre Dieu et les hommes

Ch. 2 v. 5-6 � Caract�ristiques du M�diateur, homme et ran�on

[2:5] Deux choses caract�risent le M�diateur, selon le passage qui nous occupe : il est homme; [2:6] il s�est donn� en ran�on pour tous. Ce t�moignage avait son temps ordonn� de Dieu.

N�cessit� d�un m�diateur dans notre faiblesse, manifestant l�amour de Dieu

Quelle pr�cieuse v�rit� que celle-l� ! Nous sommes dans la faiblesse, nous sommes coupables, nous ne pouvons nous-m�mes nous approcher de Dieu; [2:5] il nous fallait un M�diateur qui, tout en maintenant la gloire de Dieu, nous mette en �tat de nous pr�senter devant lui, selon cette gloire, en justice : [2:6] Christ s�est donn� en ran�on. [2:5] Mais il a d� �tre homme pour souffrir pour les hommes et les repr�senter. Or ce n�est pas tout. Nous sommes faibles pour recevoir la r�v�lation de Dieu ici-bas, et lors m�me que notre culpabilit� est effac�e, faibles � l��gard de notre recours � Dieu, de notre communion avec lui. Au sein de notre faiblesse pour recevoir la r�v�lation de Dieu, Christ, dans sa propre personne, a r�v�l� Dieu et tout ce qu�il est, et cela dans toutes les circonstances o� l�homme �tait dans le besoin quant � son corps ou quant � son �me. Il s�est abaiss� au plus bas, afin qu�il n�y e�t aucun �tre humain, f�t-ce le plus mis�rable, qui ne sente que Dieu �tait pr�s de lui en bont�, enti�rement accessible pour lui, venu jusqu�� lui. L�amour de Dieu a ainsi trouv� dans la mis�re de l�homme l�occasion de son parfait exercice, l�occasion de montrer qu�il n�y a aucun besoin o� il ne se trouve pas pr�sent et auquel il ne puisse r�pondre.

Christ m�diateur, comme homme ayant connu toutes les circonstances de l�homme

C�est ainsi qu�il s�est fait conna�tre sur la terre; et, maintenant qu�il est en haut, il n�est pas chang�; il n�oublie pas ses exp�riences humaines; elles sont grav�es pour toujours, par sa puissance divine, dans les sentiments sympathiques de son humanit�, selon l��nergie de l�amour divin qui �tait la source et le mobile de ces sentiments. Il est toujours homme dans la gloire et dans la perfection divine. Sa divinit� pr�te la puissance de son amour � son humanit�, mais n��te pas celle-ci. Rien ne peut �tre semblable � un tel M�diateur. Rien n��gale sa tendresse, sa connaissance du c�ur humain, sa sympathie, son exp�rience de nos besoins. Sans quitter l�infini de la divinit� de sa nature, et dans la puissance de son amour, il descendit ici-bas, prit part � toutes les circonstances dans lesquelles le c�ur de l�homme pouvait �tre (et a �t�, en effet), bless�, opprim�, d�courag�, ou fl�chissant sous le mal. Ni tendresse, ni capacit� de sympathie, ni humanit�, qui puissent se comparer avec les siennes; nul c�ur humain qui comprenne comme son c�ur, qui puisse sentir avec nous quelque poids que ce soit qui p�se sur notre c�ur. C�est l�Homme, le Christ J�sus qui est notre M�diateur; il n�y a personne qui soit aussi pr�s de nous, personne qui soit descendu aussi bas, qui soit entr� comme lui, avec une puissance divine, dans les besoins, dans tous les besoins de l�homme. La conscience est purifi�e par son �uvre, le c�ur soulag� par ce qu�il �tait, par ce qu�il est toujours.

Ch. 2 v. 5 � Unicit� du M�diateur

[2:5] Il n�y en a qu�un seul. Penser � un autre serait lui arracher, � lui, sa gloire � � nous, notre parfaite consolation. Sa venue d�en haut, sa nature divine, sa mort, sa vie comme homme dans le ciel, le d�signent comme seul et unique M�diateur.

Christ m�diateur comme homme, selon le caract�re appropri� � son temps

Mais il y a un autre c�t� de cette v�rit�, et du fait qu�il est homme; le voici : [2:5] Il n�est pas M�diateur comme sacrificateur sur son tr�ne entre Isra�l et l��ternel [(Zach. 6:13)], il n�est pas simplement Messie pour mettre Isra�l en relation avec son Dieu, mais homme entre Dieu et les hommes. C�est d�apr�s la nature �ternelle de Dieu lui-m�me, et les besoins des hommes dans sa pr�sence. [2:7] C�est de ces v�rit�s �ternelles et d�une port�e universelle que Paul �tait h�raut et ap�tre. [2:6] Bien qu�ayant un caract�re qui appartient � tous les temps et qui les d�passe, tous ces faits avaient un moment propre � leur r�v�lation.

Ch. 2 v. 7 � T�moignage � la gr�ce fondant la relation de l�homme avec Dieu

Tout moyen pour remettre l�homme en relation avec Dieu sur le pied de sa responsabilit� avait �t� essay�, mais en vain; [2:7] maintenant les fondements n�cessaires de cette relation devaient �tre mis en �vidence, tels qu�ils avaient �t� pos�s par Dieu; et les Gentils devaient entendre le t�moignage de la gr�ce. Tel �tait aussi le t�moignage de l�ap�tre : � docteur des nations dans la foi et dans la v�rit� �.

Ch. 2 v. 8-15 � Comportement des hommes et des femmes, selon Dieu

Paul, ayant clairement pos� ces fondements, en vient donc aux d�tails. [2:8] Les hommes doivent prier en tout lieu, �levant des mains saintes, sans col�re et sans vains raisonnements humains; [2:9] les femmes doivent marcher dans la modestie, [2:10] �tant par�es de bonnes �uvres, [2:11] et apprendre dans le silence. [2:13-14] La raison qui en est donn�e est remarquable, et montre comment, dans nos relations avec Dieu, tout d�pend du premier point de d�part. [2:13] Dans l�innocence, Adam a la premi�re place; [2:14] dans le p�ch�, �ve. C�est �ve qui, tromp�e, a introduit la transgression; Adam n�a pas �t� tromp�, quelque coupable qu�il ait �t� en d�sob�issant � Dieu; uni � sa femme, il l�a suivie, non tromp� par l�Ennemi, mais faible par son affection. Le second Adam a fait cela, sans faiblesse, en gr�ce : il a suivi sa femme, tromp�e et coupable � mais pour la racheter et la d�livrer en prenant sa faute � elle sur lui. [2:15] �ve a port� sur la terre la peine de sa faute, d�une mani�re qui est une marque du jugement de Dieu [(Gen. 3:16)], mais, marchant dans la modestie, avec foi, et amour, et saintet�, elle sera d�livr�e dans l�heure de son �preuve; et ce qui porte l�empreinte de jugement devient l�occasion de manifester la mis�ricorde et le secours de Dieu.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Timothy 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/1-timothy-2.html.
 
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