Bible Commentaries
2 Corinthiens 1

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versets 1-24

Chapitre 1er

Ch. 1 v. 1-7 � La consolation dans les souffrances

Le travail de l�Esprit en Paul

[1:1] L�ap�tre s�adresse � tous les saints de l�Acha�e, aussi bien qu�� ceux de la ville de Corinthe qui �tait la capitale de cette contr�e; [1:4] et, conduit par l�Esprit Saint � �crire selon les vrais sentiments que cet Esprit produisait en lui, il se place imm�diatement au milieu des consolations qui remplissaient son coeur, pour reconna�tre en elles le Dieu qui les versait dans son �me �prouv�e et exerc�e.

Rien de plus touchant que l�oeuvre de l�Esprit dans le coeur de l�ap�tre. Le m�lange de reconnaissance et d�adoration envers Dieu, de joie dans les consolations de Christ et d�affection pour ceux � l��gard desquels il se r�jouissait maintenant, est d�une beaut� que l�esprit de l�homme ne saurait absolument pas imiter. Sa simplicit� et sa v�rit� ne font que rehausser l�excellence et l��l�vation de cette oeuvre divine dans un coeur humain.

Les consolations de Dieu dans les souffrances pour lui

[1:3-6] � B�ni soit le Dieu et P�re de notre Seigneur J�sus Christ, le P�re des mis�ricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console � l��gard de toute notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-m�mes consol�s de Dieu. Car comme les souffrances du Christ abondent � notre �gard, ainsi, par le Christ, notre consolation aussi abonde. Et soit que nous soyons afflig�s, c�est pour votre consolation et votre salut, qui est op�r� en ce que vous endurez les m�mes souffrances que nous aussi nous souffrons (et notre esp�rance � votre �gard est ferme); soit que nous soyons consol�s, c�est pour votre consolation et votre salut �. [1:3] B�nissant Dieu pour les consolations qu�il avait re�ues, [1:6] content de souffrir, parce que sa participation aux souffrances, en leur montrant le chemin ordonn� de Dieu pour les plus excellents, encourageait la foi des Corinthiens qui souffraient, [1:4] Paul verse dans leur coeur ses propres consolations d�s que l�encouragement lui vient de Dieu. [1:3] Sa premi�re pens�e � et c�est ce qui a toujours lieu dans une �me qui r�alise sa d�pendance de Dieu et qui se tient dans sa pr�sence (voyez Gen. 24 [v. 27]) � est de b�nir Dieu et de le reconna�tre comme la source de toute consolation. [1:4] Le Christ, qu�il a trouv�, et dans les souffrances, et dans les consolations, tourne aussit�t son coeur vers les bien-aim�s membres de son corps.

Les souffrances des Corinthiens t�moignaient de leur christianisme, malgr� le mal parmi eux

Remarquez en m�me temps la perversit� du coeur de l�homme et la patience de Dieu. [1:6] Au milieu de leurs souffrances pour le nom de Christ, les Corinthiens pouvaient prendre leur part du p�ch� qui d�shonorait ce nom, d�un p�ch� inconnu parmi les gentils [(1 Cor. 5:1)]. [1:7] Malgr� ce p�ch�, Dieu ne voulait pas les priver du t�moignage que ces souffrances leur rendaient de la v�rit� de leur christianisme, souffrances qui assuraient l�ap�tre que les Corinthiens jouiraient des consolations de Christ qui accompagnent les souffrances endur�es pour le nom du Sauveur. [1:6] Il est beau de voir comment la gr�ce s�empare du bien, afin d�en conclure que le mal sera s�rement corrig� au lieu de discr�diter le bien � cause du mal. Paul �tait pr�s de Christ, la source de la force.

La cons�quence des effets de la premi�re �p�tre

La puissance de la vie en Christ, par la mort

[1:9] L�ap�tre, apr�s ces paroles encourageantes, pr�sente d�une mani�re exp�rimentale la doctrine de la puissance de la vie en Christ1, qui avait son d�ploiement et sa force dans la mort � tout ce qui est temporel, � tout ce qui nous lie � l�ancienne cr�ation, � la vie mortelle elle-m�me. Ensuite il touche presque tous les sujets qui l�avaient occup� dans sa premi�re �p�tre; mais il y revient avec un coeur soulag�, bien qu�avec une fermet� qui voulait le bien des fid�les de Corinthe et la gloire de Dieu, quoi qu�il lui en co�t�t � lui-m�me.

1 Le commencement de cette �p�tre pr�sente la puissance exp�rimentale de ce qui est enseign� doctrinalement en Rom. 5:12 � ch. 8, et est ainsi tr�s instructif sous ce rapport. Cela ne va pas si loin que dans les �ph�siens et les Colossiens; l� le fruit pratique de la doctrine est la manifestation du caract�re de Dieu. Cependant, dans une mesure, nous avons l�application de ce qui est enseign� dans les Colossiens.

Les circonstances et le travail du serviteur de Dieu sont li�s

[1:8] Remarquez ici la liaison admirable qu�il y a entre les circonstances personnelles des ouvriers de Dieu et le travail auquel ils sont appel�s, et m�me les circonstances de ce travail. [7:9] La premi�re �p�tre avait produit l�effet salutaire auquel l�ap�tre, sous la conduite du Saint Esprit, l�avait destin�e. [7:11] La conscience des Corinthiens avait �t� r�veill�e, et ils s��taient montr�s anim�s contre le mal d�un z�le proportionn� � la profondeur de leur chute. C�est toujours l� l�effet de l�oeuvre de l�Esprit, lorsque la conscience du chr�tien qui a �t� en chute, est vraiment atteinte. [7:13] Le coeur de l�ap�tre peut maintenant s�ouvrir avec joie � leur ob�issance compl�te et sinc�re. [1:8] En attendant il avait pass� lui-m�me par des �preuves terribles, des �preuves telles, qu�il avait d�sesp�r� de sa vie; [1:10] mais il avait su r�aliser par la gr�ce la puissance de cette vie en Christ qui a remport� la victoire sur la mort, [1:4] et il pouvait verser � pleines mains dans le coeur des Corinthiens les consolations et la vie qui devaient les relever. Il y a un Dieu qui conduit toutes choses dans le service de ses saints � les douleurs par lesquelles ils passent, comme tout le reste.

La consolation convient � l��tat des Corinthiens

[1 Cor. 1:2] Remarquez aussi que Paul n�a pas besoin, comme dans la premi�re �p�tre, de commencer par rappeler aux Corinthiens leur appel et leurs privil�ges comme sanctifi�s en Christ. [1:3] Il �clate en actions de gr�ces envers le Dieu de toute consolation. On pr�sente la saintet� lorsqu�elle manque en pratique parmi les saints; s�ils y marchent, ils jouissent de Dieu et on parle de Lui. La mani�re dont les diff�rentes parties de l�oeuvre de Dieu sont li�es ensemble dans l�ap�tre et par son moyen, se voit dans les expressions qui jaillissent de son coeur reconnaissant. [1:4] Dieu le console dans ses souffrances, et la consolation est telle, qu�elle est propre � consoler les autres dans quelque affliction que ce soit, car c�est Dieu lui-m�me qui est la consolation, en versant dans le coeur son amour et sa communion, comme on en jouit en Christ.

Les affections de Paul pour les Corinthiens

Les souffrances raniment l�amour et les affections fraternelles

[1:6] Si l�ap�tre est afflig�, c�est pour consoler les autres par la vue de souffrances semblables dans ceux qui sont honor�s de Dieu, et par la conscience qu�ils sont � l�unisson dans la m�me cause b�nie, et dans celle de leur relation avec Dieu (le coeur �tant touch� et ramen� � ces affections par ce moyen). [1:4] S�il est consol�, c�est pour consoler les autres par les consolations dont il jouit dans les souffrances. [1:7] Et les souffrances des Corinthiens lui sont un t�moignage, quelque grande qu�ait �t� d�ailleurs leur faiblesse morale, qu�ils ont part � ces consolations dont il jouit lui-m�me, et qu�il sait si profondes, si r�elles, qu�il sait �tre de Dieu et un gage de sa faveur. Pr�cieux lien de la gr�ce ! � et combien il est vrai que, dans notre petite mesure, les souffrances des ouvriers de Dieu, d�un c�t� raniment l�amour � leur �gard, et d�un autre assurent l�ouvrier de la sinc�rit� des objets de son affection chr�tienne, en les lui pr�sentant de nouveau dans l�amour de Christ. [2:4] L�affliction de l�ap�tre lui avait aid� � �crire aux Corinthiens avec la douleur qui convenait � leur �tat; mais quelle foi que celle qui s�occupe du triste �tat des autres avec une pareille �nergie et un oubli de soi-m�me si entier, au milieu de circonstances comme celles dans lesquelles l�ap�tre se trouvait ! Sa force �tait en Christ.

Paul expose les motifs de ses actes, dans la libert�

[1:8] Le coeur de Paul s��panche envers les Corinthiens; on voit qu�il y a chez lui ce libre jeu des affections qui est d�un grand prix. L�ap�tre compte sur l�int�r�t qu�ils mettront au r�cit de ses souffrances; [1:11] il est s�r qu�ils se r�jouiront de ce que Dieu lui a donn�, de m�me qu�il se r�jouit en eux comme fruit de ses travaux, et qu�ils reconna�tront ce qu�il est; et il est content, � l��gard des dons qui se d�ployaient en lui, d��tre d�biteur � leurs pri�res, de sorte que son succ�s dans l��vangile f�t pour leur coeur comme un int�r�t personnel dans une chose qui leur serait propre. [1:12] Il pouvait en v�rit� demander leurs pri�res, car il s��tait conduit avec une sinc�rit� sans m�lange, sp�cialement parmi eux. [1:15-16] Cela le conduit � expliquer aux Corinthiens les motifs de ses mouvements, ce dont il ne leur avait pas parl� auparavant, rapportant ces mouvements � ses propres plans et � ses propres motifs dans la soumission au Seigneur. [1:23] Paul est toujours ma�tre (sous l�autorit� de Christ) de ses mouvements, mais il peut maintenant parler librement de ce qui l�avait d�cid�, et des motifs qu�auparavant l��tat des Corinthiens ne lui permettait pas de leur communiquer. Paul veut les satisfaire, leur expliquer les choses de mani�re � d�montrer son amour parfait pour eux et � maintenir en m�me temps son enti�re libert� en Christ; il ne voulait pas se rendre responsable envers eux de ce qu�il faisait. Il est leur serviteur en affection, mais libre de l��tre, parce qu�il ne rel�ve que de Christ, quoiqu�il veuille, parce qu�il sert Christ, satisfaire � leur conscience si leur conscience est droite. [1:12] Au reste, sa conscience � lui �tait droite, [1:13] et il ne leur �crivait que ce qu�ils savaient et reconnaissaient, et, comme il l�esp�rait, reconna�traient jusqu�� la fin : [1:14] de sorte qu�ils pussent se glorifier en lui, comme lui en eux.

L�autorit� de l�ap�tre et la d�licatesse de son exercice

[1:17] Or y avait-il eu de la l�g�ret� dans ses d�cisions, parce que, [1:15] comme il en informait maintenant les Corinthiens, il avait eu l�intention de les visiter d�abord en allant en Mac�doine (o� il se trouvait au moment o� il �crivait cette lettre), [1:16] et ensuite une seconde fois � son retour de ce pays ? [1:17] Nullement : ses intentions n�avaient pas �t� form�es � la l�g�re, selon la chair, et ensuite abandonn�es; [1:23] c��tait son affection qui l�avait fait tarder, c��tait pour les �pargner qu�il n��tait pas all� � Corinthe. Il ne pouvait pas supporter l�id�e d�aller, avec une verge, visiter ceux qu�il aimait [(1 Cor. 4:21)]. [1:23] Remarquez de quelle mani�re, tout en montrant son affection et sa tendresse, l�ap�tre maintient son autorit�; et comment, en rappelant cette autorit� aux fid�les de Corinthe, il d�ploie toute sa tendresse. Ils avaient besoin de l�exercice de cette autorit�. [ Tite 1:13] Ils n��taient pas des Cr�tois, peut-�tre, qu�il fallait reprendre s�v�rement; [1:24] mais il y avait chez eux un rel�chement de moralit� qui exigeait de la d�licatesse et des soins afin qu�ils ne se cabrassent pas, mais qui demandait aussi de l�autorit� et une bride, de peur qu�en leur laissant la libert�, ils ne tombassent dans toutes sortes de mauvaises voies. [1:21] Mais Paul revient imm�diatement � la certitude qui est en Christ, base de toute son assurance : il ne fallait pas trop tendre la corde qu�il avait touch�e tout au commencement. [1:23] L�ap�tre fait sentir son autorit� comme ayant pu �tre exerc�e : et il ne s�en sert pas. Il fallait le fondement du christianisme pour mettre l�esprit des Corinthiens dans un �tat o� ils fussent capables de se juger eux-m�mes sainement. Ils �taient tout dispos�s, � la suite des men�es des faux docteurs et par leurs habitudes d��coles de philosophie, � se s�parer de l�ap�tre et, en esprit, de Christ. [1:13] Paul les ram�ne au fondement, � la doctrine s�re, commune � tous ceux qui avaient travaill� au commencement au milieu d�eux. Il ne voulait donner � Satan aucune occasion de les d�tacher de lui (voyez chap. 2:11).

Ch. 1 v. 18-22 � L�assurance chr�tienne

La certitude du chr�tien est en J�sus

L�ap�tre pose donc ici les grands principes de la joie et de l�assurance chr�tienne. [1:19] Je ne parle pas du sang, seule source de la paix de la conscience devant Dieu comme juge, mais de la mani�re selon laquelle nous sommes plac�s par la puissance de Dieu en sa pr�sence, dans la position et dans l��tat dans lesquels cette puissance nous introduit d�apr�s les conseils de sa gr�ce. [1:20] La simple certitude �tait en J�sus, selon ce qui avait �t� dit. [1:19] Il n�y avait pas l� un oui, et puis un non; le oui restait toujours oui : principe d�une immense importance, mais pour l��tablissement duquel il faut la puissance et la fermet� et m�me la perfection et la sagesse de Dieu, car assurer et rendre stable ce qui n�e�t pas �t� sage et parfait, n�aurait certes pas �t� digne de Lui.

Dieu lui-m�me nous assure de ses promesses immuables en Christ

[1:17] On remarquera qu�il s�agissait de savoir si Paul avait � la l�g�re chang� de propos. [1:18] L�ap�tre dit que non, mais il laisse ce qui le regardait personnellement, [1:19] pour parler de ce qui pr�occupait ses pens�es, savoir de Christ : [Phil. 1:21] et, en effet, pour lui, vivre, c��tait Christ. [1:21] Mais il y avait une difficult� � r�soudre � propos de l�immutabilit� des promesses de Dieu : c�est que nous ne sommes pas en �tat de profiter de ce qui est immuable, � cause de notre faiblesse et de notre inconstance. [1:22] L�ap�tre r�sout cette difficult� en montrant la puissante op�ration de Dieu en gr�ce.

L�accomplissement de toutes les promesses en Christ, dont nous jouissons

Deux points se pr�sentent donc ici : [1:20] l��tablissement de toutes les promesses en Christ, et notre jouissance de l�effet de ces promesses. [1:18] Il s�agit, comme nous l�avons vu, non pas seulement de dire, de promettre quelque chose, mais de ne pas changer ses intentions, de ne pas manquer � ce qui a �t� dit, et de tenir sa parole. [1:20] Or, il y avait eu des promesses. Dieu en avait donn�, soit � Abraham sans condition, soit � Isra�l en Sina� sous condition d�ob�issance; mais en Christ il y avait, non des promesses, mais l�amen aux promesses de Dieu, leur v�rit� et leur r�alisation. Tout autant qu�il y avait eu de promesses de la part de Dieu, le oui �tait en Christ et l�amen en Lui. Dieu a �tabli, d�pos�, pour ainsi dire, l�accomplissement de toutes ses promesses dans la personne de Christ : la vie, la gloire, la justice, le pardon, le don de l�Esprit, tout est en Lui. C�est en Lui que tout est vrai, � oui et amen �. Nous ne pouvons avoir l�effet d�aucune promesse, quelle qu�elle soit, hors de Lui. Mais ce n�est pas tout : nous croyants, nous sommes les objets de ces conseils de Dieu. Ils sont � la gloire de Dieu par nous.

[1:20] Mais, en premier lieu, la gloire de Dieu est celle de Celui qui se glorifie toujours Lui-m�me dans ses voies de gr�ce souveraine envers nous; car c�est dans ces voies qu�il d�ploie et montre ce qu�il est. Par cons�quent, � le oui et l�amen � des promesses de Dieu, l�accomplissement et la r�alisation des promesses de Dieu, pour sa propre gloire par nous, tout cela est en Christ.

Dieu nous a �tablis en Christ en qui les promesses sont accomplies

Or comment pouvons-nous y participer si tout est � Christ et en Christ ? C�est ici que l�Esprit Saint pr�sente la seconde partie des voies de la gr�ce. [1:21] Nous sommes en Christ, et nous sommes en Lui, non selon l�instabilit� de la volont� de l�homme et la faiblesse qui le caract�rise dans ses oeuvres passag�res et muables : Celui qui nous a �tablis fermement en Christ, c�est Dieu lui-m�me. [1:20] L�accomplissement de toutes les promesses est en Lui. Sous la loi et sous des conditions dont l�accomplissement d�pendait de la stabilit� de l�homme, l�effet de la promesse n�a jamais �t� atteint; la chose promise �chappait � la poursuite de l�homme, parce que l�homme devait �tre dans un �tat capable de l�atteindre par la justice, et il n��tait pas dans cet �tat. L�accomplissement de la promesse restait donc toujours en suspens; elle aurait eu son effet si ! � mais le si ne s�accomplissait pas, et le oui et l�amen n�arrivaient pas. Mais tout ce que Dieu a promis est en Christ. Le second point, c�est que cette gloire est � par nous �, et jusqu�� quel point nous en jouissons. [1:21] Dieu nous a �tablis fermement en Christ, en qui toutes les promesses subsistent, de sorte que tout ce qui est promis, nous le poss�dons s�rement en Lui. Mais nous n�en jouissons pas comme si nous le tenions entre nos propres mains.

Ch. 1 v. 21-22 � Le Saint Esprit qui nous est donn�, sceau divin, onction et arrhes

[1:21] Mais de plus, Dieu lui-m�me nous a oints. [1:22] Nous avons, par J�sus, re�u l�Esprit Saint. Dieu a pris soin que nous comprenions par l�Esprit ce qui nous est gratuitement donn� en Christ. Mais l�Esprit nous est donn�, selon les conseils de Dieu, pour d�autres choses que simplement comprendre ses dons en Christ. Celui qui l�a re�u est scell�. Dieu l�a marqu� de son sceau comme il a marqu� J�sus de son sceau quand il l�a oint apr�s son bapt�me par Jean [(Matt. 3:16)]. [1:22] En outre l�Esprit devient dans nos coeurs les arrhes de ce que nous poss�derons pleinement en Christ plus tard. Nous comprenons donc les choses qui nous sont donn�es dans la gloire; nous sommes marqu�s du sceau de Dieu pour en jouir; nous en avons les arrhes dans nos coeurs, nos affections y sont engag�es. �tablis en Christ, nous avons l�Esprit Saint qui nous scelle quand nous croyons, pour nous faire jouir d�j� ici-bas de ce qui est en Christ.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Corinthians 1". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/2-corinthians-1.html.