Ch. 6 v. 1-10 � Le minist�re de Dieu dans les circonstances ext�rieures
[5:20] Paul avait dit que Dieu exhortait par son moyen. [6:1] Dans ce chapitre nous voyons l�affection de l�ap�tre poursuivre par l�Esprit cette oeuvre divine en suppliant les Corinthiens que ce ne f�t pas en vain que, dans leur cas, cette gr�ce leur e�t �t� apport�e; [6:2] car � c��tait maintenant le temps agr�able, le jour du salut �1. L�ap�tre avait parl� des grands principes et de l�origine de son minist�re. [6:4] Il rappelle maintenant aux Corinthiens la mani�re dont il l�avait exerc� dans les circonstances vari�es par lesquelles il avait �t� conduit. Le point capital de son service, c�est qu�il �tait ministre de Dieu, qu�il repr�sentait Dieu dans son service. Ce fait rendait n�cessaires deux choses, [6:3] d�abord que Paul f�t en toutes choses sans reproche; [6:4] ensuite, qu�il maint�nt ce caract�re de ministre de Dieu et l�exercice de son service � travers toute l�opposition et dans toutes les circonstances par lesquelles l�inimiti� du coeur de l�homme et les ruses m�mes de Satan pouvaient le faire passer. [6:3] En tout et partout, l�ap�tre �cartait par sa conduite toute occasion r�elle de lui adresser un reproche � afin que personne n�e�t lieu de bl�mer le minist�re. Son minist�re se l�gitimait en tout comme celui d�un ministre de Dieu; il repr�sentait dignement Celui au nom duquel il s�adressait aux hommes; et il faisait cela, au milieu de la pers�cution et de la contradiction des p�cheurs, avec une patience qui montrait une �nergie int�rieure, un sentiment d�obligation vis-�-vis de Dieu et une d�pendance de Lui, que la r�alisation de la pr�sence de Dieu et de notre devoir envers Lui, peuvent seuls maintenir. La conscience de sa position se conservait chez l�ap�tre � travers toutes les circonstances dont il parle, et les dominait. [6:6] Aussi se montrait-il ministre de Dieu dans tout ce qui pouvait le mettre � l��preuve, en puret�, en bont� et en amour, [6:7] comme vase de puissance � [6:8] honni ou applaudi � [6:9] ignor� du monde, ou connu et occupant une grande place aux yeux des hommes � ext�rieurement foul� aux pieds des hommes et ch�ti� � [6:10] int�rieurement victorieux, joyeux, enrichissant les autres, et en possession de tout ! Ici se termine la description que nous donne l�ap�tre, des sources et du caract�re d�un minist�re qui triomphait des circonstances, et o� se d�ployait la puissance de Dieu dans un vase de faiblesse dont le meilleur partage �tait la mort.
1 Ce passage est une citation d��s. 49:8, qui parle de la b�n�diction qui devait �tre apport�e aux gentils lorsque Christ serait rejet� par les Juifs, mais par l�oeuvre de Christ et par la r�surrection.
Ch. 6 v. 11-13 � La manifestation des affections entre Paul et les Corinthiens
[6:11] Le r�tablissement des Corinthiens dans un �tat moral qui convenait � l��vangile, se rencontrant avec les circonstances par lesquelles l�ap�tre venait de passer, avait permis � celui-ci d�ouvrir son coeur aux Corinthiens. Pr�occup� jusqu�ici de son sujet, du Christ glorieux qui, ayant accompli la r�demption, l�envoyait comme messager de la gr�ce � laquelle cette r�demption avait donn� libre cours, et ayant parl�, avec le coeur au large, de tout ce qui �tait compris dans son minist�re, Paul revient maintenant avec affection � ses bien-aim�s Corinthiens en leur montrant que c��tait avec eux qu�il avait toute cette ouverture et cet �largissement de coeur. � Notre bouche est ouverte pour vous, � Corinthiens ! �, dit-il, � notre coeur s�est �largi : [6:12] vous n��tes pas � l��troit en nous �, mais vous l��tes dans vos propres affections (v. 11, 12). [6:13] En r�compense des affections qui d�bordaient de son coeur envers eux, l�ap�tre ne demande que l��largissement de leurs propres coeurs.
Ch. 6 v. 14-18 � La s�paration d�avec le monde, et la relation avec Dieu
Paul d�tache compl�tement les croyants de tout ce qui a le caract�re du monde
[6:13] Il leur parlait comme � ses enfants; [6:14] mais il se sert de cette tendre relation de p�re, pour exhorter les Corinthiens � se maintenir dans la position o� Dieu les avait plac�s. � Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incr�dules �. [6:11] Ayant prise sur leurs affections, et se r�jouissant profond�ment devant Dieu dans la gr�ce qui les avait ramen�s � de justes sentiments, [5:13] son coeur, comme hors de lui, est libre de se livrer � la joie qui lui appartenait en Christ glorifi�; mais de sens rassis apr�s tout, quand il s�agissait de ses chers enfants dans la foi1, [6:14] il cherche � les d�tacher de tout ce qui reconnaissait la chair ou qui impliquait qu�une relation qui la reconnaissait �tait possible pour un chr�tien; � il cherche � les d�tacher de tout ce qui reniait la position d�un homme qui a sa vie et ses int�r�ts dans la nouvelle cr�ation dont Christ est le chef dans la gloire. Un ange peut servir Dieu dans ce monde, peu lui importe de quelle mani�re, pourvu que ce soit selon Dieu; mais s�associer aux int�r�ts du monde comme en en faisant partie, s�allier � ceux qui sont gouvern�s par les motifs qui influencent les hommes de ce monde, et ainsi par une conduite commune montrer les chr�tiens et le monde agissant ensemble d�apr�s les principes qui forment le caract�re du monde � ce serait pour des �tres c�lestes perdre leur position et leur caract�re. Le chr�tien qui a en partage la gloire de Christ, le chr�tien qui a son monde, sa vie, ses vraies associations l� o� Christ est entr�, ne doit pas non plus, et ne peut pas comme chr�tien, se mettre sous le m�me joug avec ceux qui ne peuvent avoir que des motifs mondains; il ne peut pas tra�ner le char de la vie dans une marche commune.
1 [5:13] Quelle position b�nie que celle d�un homme qui, lorsqu�il est ravi hors de lui-m�me et hors d�un �tat de calme r�flexion, est enti�rement absorb� en Dieu ou tourn� vers Lui, et qui, lorsqu�il est de sens rassis, est occup� avec amour � chercher le bien de ses fr�res, les membres de Christ ! D�un homme qui, ou bien est ravi dans la contemplation de Dieu et en communion avec Lui, ou bien qui est rempli de Dieu, de telle sorte qu�il pense seulement aux autres en amour.
Les chr�tiens, temple de Dieu, doivent �tre s�par�s du monde pour lui
[6:15] Quelle communion y a-t-il entre Christ et B�lial, [6:14] entre la lumi�re et les t�n�bres, [6:15] entre la foi et l�incr�dulit�; [6:16] quel accord entre un temple de Dieu et des idoles ? Les chr�tiens sont le temple du Dieu vivant qui demeure et marche au milieu d�eux. Il est un Dieu pour eux, ils sont un peuple pour Lui. [6:17] Par cons�quent ils doivent se retirer de toute association avec les mondains et se s�parer d�eux. [6:16] Comme chr�tiens, ils doivent se tenir � part, car ils sont le temple de Dieu. Dieu habite au milieu d�eux et y marche, et il est leur Dieu. [6:17] Ils ont donc � sortir du monde et � �tre s�par�s, et Dieu les reconna�tra, [6:18] et sera avec eux dans la relation d�un P�re avec ses fils et ses filles qui Lui sont chers.
Dieu nous place dans la relation de fils et de filles, �tant s�par�s du monde
[6:18] C�est ici, remarquez-le, la relation sp�ciale dans laquelle Dieu se place avec nous. Les deux relations pr�c�dentes avec les hommes sous lesquelles Dieu se r�v�le sont nomm�es ici, et il entre dans une troisi�me. � Abraham, Dieu s�est r�v�l� comme le Tout-Puissant; � Isra�l, comme J�hovah ou Seigneur; ici, le Seigneur Tout-Puissant d�clare qu�il sera pour � P�re � aux siens, � ses fils et � ses filles. [6:17] Nous sortons du milieu des mondains, car c�est pr�cis�ment cela : non pas qu�on sorte du monde physiquement, mais on sort du milieu des mondains pendant qu�on est dans ce monde, [6:18] pour entrer dans la relation de fils et de filles avec le Dieu tout-puissant. [6:17] On ne r�alise pas en pratique cette relation sans sortir ainsi du milieu du monde. Dieu ne veut pas que des mondains soient en relation avec Lui comme ses fils et ses filles : ils ne sont pas entr�s dans cette position vis-�-vis de Lui. Dieu ne veut pas reconna�tre comme �tant dans cette position, ceux qui restent identifi�s avec le monde : car le monde a rejet� son Fils, et l�amiti� du monde est inimiti� contre Dieu; et celui qui est l�ami du monde est ennemi de Dieu [(Jac. 4:4)]. Rester mondain, ce n�est pas �tre son enfant dans le sens pratique. Dieu dit donc : � Sortez du milieu d�eux et soyez s�par�s, et� vous me serez pour fils et pour filles �. Remarquez qu�il ne s�agit pas de sortir du monde (c�est pendant que nous sommes dans le monde que nous entrons en relation avec Dieu), mais de sortir du milieu des mondains [6:18] pour entrer dans la relationde fils et de filles, afin d��tre pour Dieu des fils et des filles, afin d��tre reconnus de Lui dans cette relation1.
1 On remarquera que le passage nous pr�sente deux choses : 1� [6:16] Dieu est pr�sent dans l�assembl�e de ceux qui sont s�par�s d�avec le monde, et il marche au milieu d�eux comme il l�a fait avec Isra�l dans le d�sert, apr�s la sortie d�Egypte; 2� [6:18] les individus qui composent l�assembl�e entrent dans la relation de fils et de filles.
versets 1-18
Ch. 6 v. 1-10 � Le minist�re de Dieu dans les circonstances ext�rieures
[5:20] Paul avait dit que Dieu exhortait par son moyen. [6:1] Dans ce chapitre nous voyons l�affection de l�ap�tre poursuivre par l�Esprit cette oeuvre divine en suppliant les Corinthiens que ce ne f�t pas en vain que, dans leur cas, cette gr�ce leur e�t �t� apport�e; [6:2] car � c��tait maintenant le temps agr�able, le jour du salut �1. L�ap�tre avait parl� des grands principes et de l�origine de son minist�re. [6:4] Il rappelle maintenant aux Corinthiens la mani�re dont il l�avait exerc� dans les circonstances vari�es par lesquelles il avait �t� conduit. Le point capital de son service, c�est qu�il �tait ministre , qu�il repr�sentait Dieu dans son service. Ce fait rendait n�cessaires deux choses, [6:3] d�abord que Paul f�t en toutes choses sans reproche; [6:4] ensuite, qu�il maint�nt ce caract�re de ministre de Dieu et l�exercice de son service � travers toute l�opposition et dans toutes les circonstances par lesquelles l�inimiti� du coeur de l�homme et les ruses m�mes de Satan pouvaient le faire passer. [6:3] En tout et partout, l�ap�tre �cartait par sa conduite toute occasion r�elle de lui adresser un reproche � afin que personne n�e�t lieu de bl�mer le minist�re. Son minist�re se l�gitimait en tout comme celui d�un ministre de Dieu; il repr�sentait dignement Celui au nom duquel il s�adressait aux hommes; et il faisait cela, au milieu de la pers�cution et de la contradiction des p�cheurs, avec une patience qui montrait une �nergie int�rieure, un sentiment d�obligation vis-�-vis de Dieu et une d�pendance de Lui, que la r�alisation de la pr�sence de Dieu et de notre devoir envers Lui, peuvent seuls maintenir. La conscience de sa position se conservait chez l�ap�tre � travers toutes les circonstances dont il parle, et les dominait. [6:6] Aussi se montrait-il ministre de Dieu dans tout ce qui pouvait le mettre � l��preuve, en puret�, en bont� et en amour, [6:7] comme vase de puissance � [6:8] honni ou applaudi � [6:9] ignor� du monde, ou connu et occupant une grande place aux yeux des hommes � ext�rieurement foul� aux pieds des hommes et ch�ti� � [6:10] int�rieurement victorieux, joyeux, enrichissant les autres, et en possession de tout ! Ici se termine la description que nous donne l�ap�tre, des sources et du caract�re d�un minist�re qui triomphait des circonstances, et o� se d�ployait la puissance de Dieu dans un vase de faiblesse dont le meilleur partage �tait la mort.
1 Ce passage est une citation d��s. 49:8, qui parle de la b�n�diction qui devait �tre apport�e aux gentils lorsque Christ serait rejet� par les Juifs, mais par l�oeuvre de Christ et par la r�surrection.
Ch. 6 v. 11-13 � La manifestation des affections entre Paul et les Corinthiens
[6:11] Le r�tablissement des Corinthiens dans un �tat moral qui convenait � l��vangile, se rencontrant avec les circonstances par lesquelles l�ap�tre venait de passer, avait permis � celui-ci d�ouvrir son coeur aux Corinthiens. Pr�occup� jusqu�ici de son sujet, du Christ glorieux qui, ayant accompli la r�demption, l�envoyait comme messager de la gr�ce � laquelle cette r�demption avait donn� libre cours, et ayant parl�, avec le coeur au large, de tout ce qui �tait compris dans son minist�re, Paul revient maintenant avec affection � ses bien-aim�s Corinthiens en leur montrant que c��tait avec eux qu�il avait toute cette ouverture et cet �largissement de coeur. � Notre bouche est ouverte pour vous, � Corinthiens ! �, dit-il, � notre coeur s�est �largi : [6:12] vous n��tes pas � l��troit en nous �, mais vous l��tes dans vos propres affections (v. 11, 12). [6:13] En r�compense des affections qui d�bordaient de son coeur envers eux, l�ap�tre ne demande que l��largissement de leurs propres coeurs.
Ch. 6 v. 14-18 � La s�paration d�avec le monde, et la relation avec Dieu
Paul d�tache compl�tement les croyants de tout ce qui a le caract�re du monde
[6:13] Il leur parlait comme � ses enfants; [6:14] mais il se sert de cette tendre relation de p�re, pour exhorter les Corinthiens � se maintenir dans la position o� Dieu les avait plac�s. � Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incr�dules �. [6:11] Ayant prise sur leurs affections, et se r�jouissant profond�ment devant Dieu dans la gr�ce qui les avait ramen�s � de justes sentiments, [5:13] son coeur, comme hors de lui, est libre de se livrer � la joie qui lui appartenait en Christ glorifi�; mais de sens rassis apr�s tout, quand il s�agissait de ses chers enfants dans la foi1, [6:14] il cherche � les d�tacher de tout ce qui reconnaissait la chair ou qui impliquait qu�une relation qui la reconnaissait �tait possible pour un chr�tien; � il cherche � les d�tacher de tout ce qui reniait la position d�un homme qui a sa vie et ses int�r�ts dans la nouvelle cr�ation dont Christ est le chef dans la gloire. Un ange peut servir Dieu dans ce monde, peu lui importe de quelle mani�re, pourvu que ce soit selon Dieu; mais s�associer aux int�r�ts du monde comme en en faisant partie, s�allier � ceux qui sont gouvern�s par les motifs qui influencent les hommes de ce monde, et ainsi par une conduite commune montrer les chr�tiens et le monde agissant ensemble d�apr�s les principes qui forment le caract�re du monde � ce serait pour des �tres c�lestes perdre leur position et leur caract�re. Le chr�tien qui a en partage la gloire de Christ, le chr�tien qui a son monde, sa vie, ses vraies associations l� o� Christ est entr�, ne doit pas non plus, et ne peut pas comme chr�tien, se mettre sous le m�me joug avec ceux qui ne peuvent avoir que des motifs mondains; il ne peut pas tra�ner le char de la vie dans une marche commune.
1 [5:13] Quelle position b�nie que celle d�un homme qui, lorsqu�il est ravi hors de lui-m�me et hors d�un �tat de calme r�flexion, est enti�rement absorb� en Dieu ou tourn� vers Lui, et qui, lorsqu�il est de sens rassis, est occup� avec amour � chercher le bien de ses fr�res, les membres de Christ ! D�un homme qui, ou bien est ravi dans la contemplation de Dieu et en communion avec Lui, ou bien qui est rempli de Dieu, de telle sorte qu�il pense seulement aux autres en amour.
Les chr�tiens, temple de Dieu, doivent �tre s�par�s du monde pour lui
[6:15] Quelle communion y a-t-il entre Christ et B�lial, [6:14] entre la lumi�re et les t�n�bres, [6:15] entre la foi et l�incr�dulit�; [6:16] quel accord entre un temple de Dieu et des idoles ? Les chr�tiens sont le temple du Dieu vivant qui demeure et marche au milieu d�eux. Il est un Dieu pour eux, ils sont un peuple pour Lui. [6:17] Par cons�quent ils doivent se retirer de toute association avec les mondains et se s�parer d�eux. [6:16] Comme chr�tiens, ils doivent se tenir � part, car ils sont le temple de Dieu. Dieu habite au milieu d�eux et y marche, et il est leur Dieu. [6:17] Ils ont donc � sortir du monde et � �tre s�par�s, et Dieu les reconna�tra, [6:18] et sera avec eux dans la relation d�un P�re avec ses fils et ses filles qui Lui sont chers.
Dieu nous place dans la relation de fils et de filles, �tant s�par�s du monde
[6:18] C�est ici, remarquez-le, la relation sp�ciale dans laquelle Dieu se place avec nous. Les deux relations pr�c�dentes avec les hommes sous lesquelles Dieu se r�v�le sont nomm�es ici, et il entre dans une troisi�me. � Abraham, Dieu s�est r�v�l� comme le Tout-Puissant; � Isra�l, comme J�hovah ou Seigneur; ici, le Seigneur Tout-Puissant d�clare qu�il sera pour � P�re � aux siens, � ses fils et � ses filles. [6:17] Nous sortons du milieu des mondains, car c�est pr�cis�ment cela : non pas qu�on sorte du monde physiquement, mais on sort du milieu des mondains pendant qu�on est dans ce monde, [6:18] pour entrer dans la relation de fils et de filles avec le Dieu tout-puissant. [6:17] On ne r�alise pas en pratique cette relation sans sortir ainsi du milieu du monde. Dieu ne veut pas que des mondains soient en relation avec Lui comme ses fils et ses filles : ils ne sont pas entr�s dans cette position vis-�-vis de Lui. Dieu ne veut pas reconna�tre comme �tant dans cette position, ceux qui restent identifi�s avec le monde : car le monde a rejet� son Fils, et l�amiti� du monde est inimiti� contre Dieu; et celui qui est l�ami du monde est ennemi de Dieu [(Jac. 4:4)]. Rester mondain, ce n�est pas �tre son enfant dans le sens pratique. Dieu dit donc : � Sortez du milieu d�eux et soyez s�par�s, et� vous me serez pour fils et pour filles �. Remarquez qu�il ne s�agit pas de sortir du monde (c�est pendant que nous sommes dans le monde que nous entrons en relation avec Dieu), mais de sortir du milieu des mondains [6:18] de fils et de filles, afin d��tre pour Dieu des fils et des filles, afin d��tre reconnus de Lui dans cette relation1.
1 On remarquera que le passage nous pr�sente deux choses : 1� [6:16] Dieu est pr�sent dans l�assembl�e de ceux qui sont s�par�s d�avec le monde, et il marche au milieu d�eux comme il l�a fait avec Isra�l dans le d�sert, apr�s la sortie d�Egypte; 2� [6:18] les individus qui composent l�assembl�e entrent dans la relation de fils et de filles.