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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 10". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/2-kings-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 10". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-36
Chapitres 8 � 10
Ch. 8 v. 1-6 � Image des voies de Dieu envers Isra�l
[8:1] L�histoire de la femme1 au fils de laquelle �lis�e avait rendu la vie, nous pr�sente un petit tableau de toutes les voies de Dieu envers Isra�l. [8:3] Pendant de longues ann�es d�termin�es par l��ternel, Isra�l est priv� de tout; [8:6] mais Dieu lui a tout conserv�, et, dans le jour de la b�n�diction, tout lui sera rendu; et il aura au double le fruit de ses ann�es d�affliction. C�est le fils rendu � la vie qui am�ne la b�n�diction.
1 Gu�hazi, me semble-t-il, para�t ici dans une position f�cheuse. Frapp� par la main de Dieu, parce que, m�me en pr�sence du t�moignage puissant et patient de Dieu, son c�ur tenait � la terre [(5:27)], [8:4] il est maintenant parasite � la cour du roi, pour y raconter les choses merveilleuses auxquelles il ne prenait plus part. Ce pauvre monde s�ennuie assez, pour trouver quelque satisfaction � entendre parler des choses qui ont de la r�alit� et de la puissance. Pourvu que la conscience n�en soit pas atteinte, on s�en occupe pour se d�sennuyer, en se donnant peut-�tre l�air d��tre un esprit large et lib�ral qui n�est pas pourtant esclave de ce qu�on reconna�t � sa place philosophiquement. Mais c�est une triste position que celle qui fait voir qu�autrefois on marchait avec le t�moignage, duquel on annonce maintenant les merveilles � la cour. Toutefois, Dieu s�en sert; et ce n�est pas dire qu�il n�y e�t aucune sinc�rit� en Gu�hazi. Mais, s��lever dans le monde et amuser le monde par les hauts faits de Dieu, c�est une chute profonde.
Ch. 8 v. 7-29 � Accomplissement des jugements de Dieu sur Son peuple
Ch. 8 v. 7-15 � �lis�e, reconnu par les Gentils, et Haza�l, roi sur la Syrie
N�anmoins, les jugements de Dieu s�accomplissent. [8:7] �lis�e va � Damas, [8:13] et Haza�l, verge de Dieu pour ch�tier son peuple, est plac� sur le tr�ne de Syrie. [8:8] D�un autre c�t�, �lis�e est reconnu des Gentils eux-m�mes.
Ch. 8 v. 16-29 � Juda aper�u dans ses alliances avec Isra�l
[8:20-22] L�Esprit de Dieu fait remarquer les cons�quences de l�alliance de Juda avec Isra�l; hormis cela, Juda est pour le moment hors de vue.
Ch. 9-10 � Jugement de la maison d�Achab et de Baal par J�hu
Au chapitre 9 commence le jugement de la maison d�Achab. Celui qui l�ex�cute n��carte pas pour cela la verge que Dieu avait suscit�e � Isra�l dans la personne de Haza�l. [9:7-9] Par le moyen de J�hu, Dieu juge la maison d�Achab; [10:32-33] mais Isra�l est opprim� par les Syriens, et son pays envahi pendant tout le r�gne de J�hu. [10:25-28] Allant plus loin que Joram, il d�truit Baal et son culte, en m�me temps que la maison d�Achab; [10:29] mais il ne retourne pas � l��ternel. Il voyait la folie de l�idol�trie; �nergique et ambitieux, son int�r�t �tait de l�autre c�t�. [9:12] Quand le proph�te de l��ternel lui annonce la possession prochaine de la couronne, il l��coute. Sinc�re peut-�tre dans la conviction que l��ternel �tait Dieu, il �tait tout pr�t � l�honorer lorsque son int�r�t �tait d�accord avec ses convictions. [10:16] Il d�ployait toute son �nergie � l�accomplissement d�une �uvre � laquelle il s��tait vou�. La religion d�Achab n�avait aucun attrait pour lui. Il avait senti, dans sa conscience, la force du t�moignage d��lie, et il comprenait que c��tait une folie de faire la guerre � l��ternel, dont il avait embrass� le parti. Ce qu�il faisait pour l��ternel, il le faisait bien, selon son �nergie accoutum�e. Cependant sa vengeance est sans crainte de l��ternel; elle est charnelle (voyez Os�e 1:4). [10:29] En m�me temps, les veaux d�or subsistaient toujours, ainsi que le sanctuaire du royaume � l�origine duquel ils �taient li�s, et dont ils �taient la religion nationale. C�est � quoi J�hu ne se souciait pas de toucher. [10:30] Dieu reconna�t un z�le qui avait droitement jug� le mal; car il s�agit ici de son gouvernement ext�rieur, et non de son jugement des secrets du c�ur; et, en effet, J�hu a agi fid�lement pour �ter Baal, racine et branches. [9:27] Ainsi il tue le roi de Juda, qui s��tait alli� avec le mal, [10:13-14] et la famille royale de Juda qui vient faire visite � celle d�Isra�l. Tout tombe devant son �p�e vengeresse, et les paroles d��lie, serviteur de Dieu, s�accomplissent [(1 Rois 19:17)]. Ainsi c�est �lis�e qui accomplit la fonction d��lie [(1 Rois 19:15-16)]1, � sa place, en oignant proph�tiquement Haza�l [(8:13)] et J�hu [(9:1-3)], sans que ce soit de ses propres mains.
1 �lie et �lis�e ne font � cet �gard qu�un seul proph�te, avec la diff�rence que nous avons signal�e. �lis�e �tait proph�te � sa place (1 Rois 19:16), expression inusit�e � l��gard des proph�tes en g�n�ral. De fait, c�est Christ ressuscit� qui ex�cutera ou qui fera ex�cuter les jugements de Dieu sur Isra�l apostat (voyez Ps. 20 et 21).