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Bible Commentaries
2 Rois 25

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versets 1-30

Chapitres 21 � 25

Ch. 21 � Corruption croissante du peuple

D�gradation des rois permise de Dieu, avant le transfert de la puissance aux Gentils

Mais, � cette �poque, le peuple �tait profond�ment corrompu, et l�impulsion donn�e de Dieu disparut compl�tement avec l�homme par lequel elle agissait. [21:11] Le fils d��z�chias est un mod�le de m�chancet�. Dieu allait transf�rer la puissance aux Gentils; et, tout en montrant qu�une b�n�diction assur�e accompagnait la fid�lit� et la confiance en Lui, il a permis la d�gradation � laquelle s�abandonnait la famille de David.

Marche de Manass� dans le mal, y entra�nant le peuple

[21:1] Quand �z�chias mourut, �g� de 54 ans, son fils n�avait que douze ans. [21:9] S�duit lui-m�me, il s�duit le peuple, qui n��tait que trop enclin � commettre plus d�iniquit�s que les nations qui ne connaissaient pas Dieu.

Le mal domine dans le peuple de Dieu, jusqu�� son rejet

Les faits particuliers de la vie de Manass� ne nous sont pas racont�s ici. Le Saint Esprit nous ayant donn�, dans ce qui pr�c�de, les d�tails du gouvernement public de Dieu en Isra�l, jusqu�� ce que Dieu ait prononc� : Lo-Rukhama [(Os. 1:6-7)]; il nous fait voir ensuite les rapports de Dieu avec Juda, d�termin�s par la conduite de ses rois, jusqu�� ce que Dieu ait dit : Lo-Ammi [(Os. 1:9)]. [21:12-15] C�est ce que les proph�tes avaient d�j� annonc� � l�occasion des p�ch�s �normes de Manass�; [23:26-27] et la pi�t� de Josias n�a pas pu changer le juste jugement de l��ternel. Il y a encore eu, pour Juda, quelque prolongation de tranquillit�; mais sa repentance, sous Josias, n�avait �t� qu�ext�rieure1, et le mal avait repris le dessus aussit�t apr�s sa mort. [21:21] Amon n�a fait que suivre le mauvais train de Manass�.

1 Voyez J�r�mie 3:10. Ce passage nous fait comprendre combien il est rare que le c�ur, qui est ce que Dieu juge, corresponde � l�apparence de z�le pour lui et pour sa gloire, lorsque, m� par l�Esprit de Dieu, un homme de foi se met en avant pour contribuer � sa gloire. Voyez aussi, sous le r�gne d��z�chias, en �sa�e 22, l��tat du peuple et le jugement de Dieu.

Ch. 22 v. 1 � 23 v. 30 � Josias, roi fid�le au milieu du d�clin

Gr�ce de Dieu suscitant un t�moignage pour Lui, montrant qu�Il veut b�nir

Remarquez quelle gr�ce a suscit� �z�chias et Josias, n�s tous les deux de p�res qui s��taient abandonn�s � l�idol�trie, et suivis de fils qui s�y sont �galement livr�s. Mais la gr�ce souveraine de Dieu envers Isra�l a encore suscit� ce t�moignage, et montr� qu�il �tait toujours pr�t � b�nir, si m�me Isra�l se refusait � �tre b�ni, et choisissait, au contraire, sa propre ruine. Sans Dieu, qu�est-ce que le c�ur de l�homme ? En tout cela, la patience du gouvernement de Dieu a �t� pleinement d�montr�e; car, sous �z�chias, il existait encore bien des choses que l��il du roi n�a pas su voir et juger, par d�faut de vigilance dans la crainte de l��ternel.

Retour � l�observation fid�le de la loi retrouv�e, caract�ristique de Josias

[23:3] Ce qui distingue Josias, c�est son exactitude dans l�observation de la loi de Mo�se, [22:8] dont le livre avait �t� d�couvert dans le temple. [18:5] La confiance dans l��ternel avait caract�ris� �z�chias; [23:25] et, sous ces rapports, ils sont l�un et l�autre sans �gal quant � leur marche.

Ch. 23 v. 15-30 � Josias r�gne sur tout Isra�l qu�il purifie, mais est �t� de devant le mal

L�empire d�Assyrie d�clinait, et Josias exerce la royaut� sur toute l��tendue du pays. [23:15] La menace faite � J�roboam [(13:2)] est accomplie. [23:19] Tous les hauts lieux d�Isra�l sont d�truits. [23:29] Peut-�tre le c�ur de Josias s�est-il �lev�. [22:20] Quoi qu�il en soit, Dieu accomplit sa promesse et l��te de devant le mal, dont le terrible accomplissement se h�tait d�j�; car, quelque sinc�re que f�t la pi�t� de Josias, la corruption r�gnait dans tous les c�urs. Comparez (2 Chron. 30:17, etc.) le r�cit de ce qui est arriv� d�j� longtemps avant son r�gne.

La ruine de Juda, cons�quence de l�alliance de Josaphat avec Achab

Les rois d�Isra�l avaient �t� les funestes exemples d�une marche qui a conduit Juda et tout Isra�l � sa ruine (voyez 16:1). L�alliance du pieux Josaphat avec Achab fut l�origine de tout cela [(1 Rois 22)]; car le mal porte des fruits qui se reproduisent longtemps apr�s. H�las ! h�las ! qu�est-ce que l�homme, lorsqu�il d�vie des voies du Seigneur, du chemin �troit et simple de la volont� et de la parole de Dieu, du chemin de la foi � vrai chemin d�un esprit ob�issant ?

Ch. 23 v. 31 � 25 v. 30 � Fin de l�histoire du royaume de Juda

Juda est jug� et d�truit par Babylone, n�ayant pas gard� la gloire de Dieu

L�histoire que nous venons de parcourir nous a donn� le r�cit des rapports de l�Assyrien avec le peuple de Dieu. Il �tait un c�dre du Liban, mais il a �t� abattu. [23:35] Le Pharaon a cru, un moment, s�approprier l�empire; il a voulu s��lever pour dominer sur des arbres de la for�t. Juda, sorti autrefois du pays du Pharaon, � bras �tendu, par la puissance de Dieu, lui est assujetti. Mais, quelles que fussent les pr�tentions du Pharaon, tel n�est pas le conseil de Dieu. Si Dieu �crit : � Lo-Ammi �, sur son peuple [(Os. 1:9)], c�est Babylone qui doit commencer les temps des Gentils1. [23:34] Le Pharaon retourne dans son pays, [24:1] et Jeho�akim, impuissant et sans Dieu, passe sous la domination de N�bucadnetsar2. Les d�tails ne doivent pas nous arr�ter. [24:9] Son fils, aussi m�chant que lui, [24:10] se r�volte contre N�bucadnetsar; car Juda, fils du Tr�s-Haut, n��tait gu�re accoutum� � l�esclavage; mais il faut que cette g�nisse (Os�e 10:11) fl�chisse aussi le cou sous le joug, [24:15] et Jeho�akin est emmen� captif � Babylone. [24:17] La royaut� et le temple subsistent encore; mais S�d�cias, ayant viol� le serment qu�il avait fait au nom de l��ternel [(2 Chron. 36:13)]3 et se laissant dominer par les princes, [25:2] persiste dans sa r�bellion [25:6] et est fait prisonnier. [25:7] Ses fils sont tu�s devant ses yeux, et lui-m�me, priv� de la vue, est emmen� � Babylone. [25:9] Le temple est br�l�; [25:10] les murs de J�rusalem sont abattus; le si�ge du tr�ne de l��ternel est foul� aux pieds des Gentils. Triste r�sultat du fait qu�Il a confi� sa gloire aux mains des hommes au milieu desquels il avait plac� son tr�ne ! Triste, trois fois triste conduite de l�homme, de cette g�n�ration � laquelle Dieu avait fait un tel honneur ! D�un autre c�t�, Dieu en prendra occasion de manifester cette bont� infinie, qui r�tablira en gr�ce souveraine la chose m�me que l�homme a jet�e sous les pieds des profanes.

1 Comme figure, c�est un principe important; car l��gypte est l��tat de nature duquel l��glise est tir�e; Babylone est la corruption et la mondanit� dans lesquelles elle tombe.

2 Qu�elle est triste cette partie de l�histoire, o� il ne s�agit que de savoir si c�est la puissance de l��gypte ou celle de Babylone qui doit poss�der le pays du peuple de l��ternel, le pays de promesse, o� il n�est plus mis en question de savoir si Isra�l continuera � le poss�der, et o� le pays va devenir la proie de l�une ou de l�autre de ces puissances hostiles et incr�dules ! H�las ! Isra�l �tait incr�dule avec plus de lumi�re que les autres, et ceux-ci ne profitaient que de la position et de la force que l�incr�dulit� d�Isra�l leur avait donn�es et reconnues.

3 Ceci mettait le comble � son p�ch� ! Nous attirons l�-dessus l�attention des lecteurs, en m�ditant la proph�tie d��z�chiel qui en parle beaucoup. En faisant usage du serment au nom de l��ternel, dans l�esp�rance que cela emp�cherait la r�volte, N�bucadnetsar montre pour ce nom plus de respect que S�d�cias, qui m�prise un tel serment. Dieu a permis ce dernier t�moignage d�iniquit�. S�d�cias aurait pu rester une vigne �tendue, mais ayant � peu de hauteur � (�z�ch. 17:6). Celui qui �tait au-dessus de tout savait seul comment rendre les choses de C�sar � C�sar, et les choses de Dieu � Dieu.

Les proph�tes donnent le compl�ment de l�histoire et ce qui est de Dieu

J�r�mie et �z�chiel montrent l��tat int�rieur du peuple, et la patience divine

Il faut lire les proph�tes J�r�mie et �z�chiel, pour avoir l�histoire compl�te et l�histoire int�rieure de l�esprit du peuple et de celui du roi � l�histoire, � la fois de l��tat qui a attir� ce jugement, et de la patience de Dieu, qui, jusqu�au moment m�me de la prise de la ville, adressait au peuple les appels les plus touchants � la repentance, h�las ! en vain. C�est alors que les temps des Gentils commencent.

La proph�tie d�taille les �v�nements de l�histoire, manifestant au peuple son �tat

Le lecteur qui voudra comprendre enti�rement les �v�nements de toute cette histoire, la patience merveilleuse de Dieu, et la mani�re dont il a suscit� des rois fid�les, afin de pouvoir b�nir, devra lire les proph�tes Os�e, Amos, J�r�mie et certains chapitres d��sa�e, qui parlent au peuple au nom de l��ternel, et lui font voir son v�ritable �tat.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 25". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/2-kings-25.html.
 
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