Bible Commentaries
2 Samuel 20

versets 1-26

Chapitres 13 � 20

Ch. 13-14 � Intrigue et m�chancet� dans la maison de David

Fruits amers des manquements de David dans sa maison m�me

Apr�s que David eut montr� qu�il avait oubli� Dieu et manqu� � la d�pendance compl�te de lui, les mis�res de sa maison ne tard�rent pas � �clater. Il avait multipli� le nombre de ses femmes [(5:13)]. La racine d�amertume germe et produit des fruits amers.

P�ch� dans la maison de David, et partialit� de sa propre volont�

Bien qu�au fond David e�t le c�ur droit devant Dieu et une pi�t� qui reconnaissait Dieu profond�ment, une fois qu�� la suite des b�n�dictions dont Dieu l�avait combl�, il est sorti du chemin de l�humble d�pendance que produisent la foi et la r�alisation de la pr�sence de Dieu, il a rendu am�re la fin de ses jours, en agissant d�apr�s sa propre volont� au milieu de ces b�n�dictions. [13:14] Il y a p�ch� dans sa maison, [13:22] col�re � cause de ce p�ch�, [13:39] vacillation parce qu�il avait de la partialit� � l��gard d�Absalom. [14:1] Joab para�t sur la sc�ne, ainsi que cela a lieu chaque fois que des affaires d�intrigue et de m�chancet� se retrouvent dans cette histoire. C�est tout ce qu�il est n�cessaire de dire de la triste histoire d�Amnon et d�Absalom.

Ch. 15-19 � David chass� par Absalom selon le gouvernement divin

David, exerc� par le gouvernement de Dieu, type de Christ dans la souffrance

La partialit� de David pour Absalom a eu encore d�autres suites plus p�nibles et de lourds ch�timents. Il est triste de voir le vainqueur de Goliath, chass� de sa propre maison et de son tr�ne par son fils bien-aim�, et cela, de la main de Dieu. Car, si Dieu ne l�avait permis, qui aurait pu chasser l��lu de Dieu du si�ge royal o� l��ternel l�avait �tabli ? L��p�e �tait dans sa maison, selon la parole de Dieu [(12:10)], plus p�n�trante qu�une �p�e � deux tranchants. Que Dieu est juste ! Mais il ch�tie ceux qu�il aime. Aussi, tout en �tant la manifestation du juste gouvernement de Dieu, tout ceci est-il l�occasion pour David d�exercices profonds du c�ur et d�une connaissance de Dieu plus r�elle et plus intime; car le vrai et �ternel lien du c�ur avec Dieu se trouvait en lui, de sorte que tous ses malheurs ont produit leurs fruits bien que ses fautes les eussent amen�s. � cet �gard aussi, quoique l�occasion de sa tristesse e�t �t� tout autre que celle du Sauveur lui-m�me, il devient le type de Christ dans la souffrance, et le vase de l�expression de Ses sympathies avec son peuple. Ceci a m�me d�autant plus lieu, que, avec un c�ur fid�le, et, en un certain sens, une int�grit� parfaite envers Dieu, les fautes et les p�ch�s du roi pr�taient occasion � ses confessions et � cette humiliation que l�Esprit de Christ produit dans le R�sidu d�Isra�l; de sorte que, d�un c�t�, il exprime son int�grit�, tandis que, de l�autre, il confesse ses fautes. Or, c�est ce que Christ donne aux siens � exprimer, et ce qu�il dit pour eux.

Expression de ce qui convient � la foi dans les Psaumes

Expression des sentiments de la foi dans des circonstances �prouvantes

Cependant, il faut s�en souvenir, ce n�est pas David lui-m�me, comme homme de Dieu, qui parle dans les Psaumes, mais l�Esprit lui inspire l�expression de ces choses; et il nous est tr�s pr�cieux que la Parole, dans des circonstances o� la foi pouvait venir � manquer et le c�ur � se d�courager, nous donne l�expression qui convient � la foi, et � la foi chez celui qui peut-�tre a �t� infid�le; pr�cieux t�moignage que, m�me dans cet �tat, Dieu ne nous rejette pas, et que Christ sympathise avec nous, puisqu�il fournit des expressions et des sentiments convenables � une position semblable.

Relations et sentiments du R�sidu, int�gre et confessant son p�ch�

C�est ce que l�on trouve dans les Psaumes, et tout particuli�rement en rapport avec l��tat du R�sidu d�Isra�l aux derniers jours. Int�grit� de c�ur et confession de p�ch�, voil� ce qui les caract�rise. L�Esprit de Christ fournit les sentiments et assure de sa sympathie. Le Ps. 16 nous donne, d�une mani�re frappante, cette position de Christ. [Ps. 16:2] Sa bont� ne va pas jusqu�� Dieu. Il ne prend pas sa place divine d��galit� avec Dieu. Il appelle l��ternel son Seigneur; [Ps. 16:3] mais il dit aux saints qui sont sur la terre : � En eux sont toutes mes d�lices �. Par son bapt�me, qui en �tait l�expression, il s�est mis en rapport non avec Isra�l dans son p�ch�, mais avec le premier mouvement de l�Esprit, r�pondant dans le R�sidu � la condamnation du peuple comme tel. C�est le principe des Psaumes : l�homme juste et fid�le, objet des conseils et des desseins de Dieu au milieu de la nation perverse. Le livre commence par cette distinction faite par Dieu; puis nous pr�sente le roi en Sion, selon le d�cret de Dieu, rejet� par la nation et ha� des Gentils qui oppriment le peuple. Tout ceci se d�veloppe � travers bien des circonstances; et toutes les relations du R�sidu, ainsi que tous les sentiments du c�ur, y sont d�peints. Tout ce qui s�y rapporte est repass� sous la main et sous la plume de Dieu, et cela selon l�Esprit et les sympathies de Christ.

Ch. 20 � R�tablissement de David et fin de son histoire

Le chapitre 20 termine cette partie de l�histoire de David et son histoire en g�n�ral. Il est r�tabli sur son tr�ne, et a surmont� les efforts de ses ennemis et les r�bellions des siens. L�ordre de son palais et de ses officiers est r�tabli en paix. Divers d�tails sont ajout�s par l�Esprit de Dieu.