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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/acts-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-47
Ch. 2 v. 1-13 � La venue du Saint Esprit dans les croyants
Accomplissement de la promesse en r�ponse � la d�pendance
Le r�cit de ce chapitre, en r�ponse � l�esprit de d�pendance qui se manifestait dans les communes pri�res des disciples, nous r�v�le l�accomplissement de la promesse qui leur avait �t� faite.
Venue du Saint Esprit du ciel pour demeurer ici-bas
L�Esprit vient d�en haut, dans sa propre puissance, poss�der et remplir la demeure qui lui �tait pr�par�e.
Simplicit� de ce fait important de la venue de la puissance d�en-haut
Ce fait, d�une importance au-dessus de tous les faits, quant � l��tat de l�homme ici-bas, a ici un caract�re tr�s simple, parce qu�il ne s�agit pas des causes de ce don merveilleux, ni de l��uvre dont il d�pend, ni de la gloire avec laquelle il est en rapport et qu�il a r�v�l�e, et de laquelle il a �t� les arrhes, � mais ici, nous avons seulement le fait de sa puissance. Les disciples �taient maintenant, par ce don, � rev�tus de la puissance d�en haut � [(Luc 24:49)].
Puissance de Dieu en t�moignage envers tous les hommes
La forme toutefois sous laquelle il est apparu, est caract�ristique. Sur J�sus, l�Esprit saint est descendu sous forme d�une colombe [(Marc 1:10)], parce que J�sus ne devait pas faire entendre sa voix dans les rues, ni briser le roseau froiss�, ni �teindre le lumignon qui fume [(Matt. 12:19-20)]. [2:3] Mais ici ce qui descendait, c��tait la puissance de Dieu en t�moignage, la parole, semblable au feu consumant qui juge ce qu�il trouve devant lui. N�anmoins la puissance du Saint Esprit �tait en gr�ce, et son action sortait des limites �troites des ordonnances juives pour annoncer les merveilles de Dieu � toute nation et langue sous le soleil. L�Esprit est comme un souffle imp�tueux du ciel qui se manifeste aux disciples et vient se placer sur eux sous la forme de langues de feu, chacune divis�e en plusieurs. [2:6] Cette merveille attire la foule, [2:8] et la r�alit� de cette op�ration divine est constat�e par le fait que des personnes natives de beaucoup de pays diff�rents, entendent, chacune dans la langue du pays d�o� elle �tait sortie pour venir � J�rusalem, [2:7] ces pauvres Galil�ens [2:11] leur annoncer les �uvres merveilleuses de Dieu1. [2:12] Les Juifs qui ne comprenaient pas ce que les disciples disaient, [2:13] se moquent d�eux, [2:14] et Pierre, dans la langue de ses compatriotes, d�clare, [2:16] selon leurs propres proph�ties, le vrai caract�re de ce qui �tait arriv�. [2:24] L�ap�tre, dans son discours se fonde sur la r�surrection de J�sus [2:25] pr�dite par le proph�te-roi, [2:33] et sur son exaltation par la droite de Dieu. Exalt� en haut, ce J�sus qu�ils avaient crucifi�, avait re�u la promesse du P�re et r�pandu ce qui produisait les effets qu�ils entendaient et voyaient. [2:36] Ils devaient donc savoir que Dieu avait fait Seigneur et Christ, ce J�sus qu�ils avaient crucifi�.
1 L�id�e rationaliste que c��tait une esp�ce de baragouin, produit de leurs cerveaux excit�s (ce que pensaient pr�cis�ment les assistants juifs incr�dules [(2:13)]), est absurde au-del� de toute id�e. Repr�sentez-vous Paul, rendant gr�ces � Dieu de ce qu�il baragouinait plus qu�eux tous [(1 Cor. 14:18)], et Dieu donnant un don pour interpr�ter ce baragouin [(1 Cor. 12:10)] !
Ch. 2 v. 14-40 � T�moignage de Pierre par l�Esprit
On peut remarquer ici le caract�re de ce t�moignage : c�est essentiellement le t�moignage de Pierre. [2:36] Il ne va pas plus loin que d�affirmer le fait que Celui qui avait �t� rejet�, a �t� Luc 24:47-49 auquel tout ceci correspond pleinement. Le t�moignage �tait adress� aux Juifs, cependant il ne se bornait pas � eux1 [2:40] et appelait � la s�paration d�avec un peuple qui se h�tait vers le jugement : � Sauvez-vous de cette g�n�ration perverse �. [2:38] Cette s�paration se fondait sur une �uvre r�elle et morale : � Repentez-vous �; tout leur pass� devait �tre jug�; cela �tait d�montr� publiquement dans leur r�ception parmi les chr�tiens par le bapt�me, en vue de recevoir la r�mission de leurs p�ch�s et de participer au don c�leste du Saint Esprit. � Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptis� au nom de J�sus Christ, en r�mission des p�ch�s : et vous recevrez le don du Saint Esprit �. Cette �uvre est individuelle. Il y avait le jugement sur tout le pass�, l�admission au milieu d�eux par le bapt�me et, en cons�quence, la participation � l�Esprit Saint qui demeurait l� o� venaient ceux [2:37] dont le c�ur avait �t� saisi de componction. Nous voyons d�embl�e la diff�rence entre le changement moral d�j� op�r�, la repentance produite par une affliction selon Dieu, et la r�ception du Saint Esprit. [2:38] Cette r�ception �tait la cons�quence de la r�mission de leurs p�ch�s � laquelle ils �taient amen�s. Le don du Saint Esprit d�pendait d�une mani�re g�n�rale de leur admission parmi les chr�tiens, la maison o� Dieu habitait, b�tie au nom de J�sus. [2:39] Ensuite l�ap�tre d�clare aux Juifs que la promesse appartient � eux et � leurs enfants � � la maison d�Isra�l comme telle � � eux, et � leurs enfants apr�s eux. Mais l�intention de Dieu dans le don du Saint Esprit, d�passait les limites de l�ancien peuple de Dieu. La promesse appartenait aussi � ceux qui �taient loin, car elle s�accomplissait en rapport avec la foi en Christ; elle s��tendait � tous ceux qui par gr�ce entraient dans la nouvelle maison, � tous ceux que le Seigneur, le Dieu d�Isra�l, appellerait. L�appel de Dieu caract�risait la b�n�diction. Isra�l, avec ses enfants, �tait reconnu; mais un r�sidu �tait appel� d�entre eux. Les Gentils �tant appel�s, participaient � la b�n�diction.
, dans le ciel, Seigneur et Christ. [2:22] Il commence par J�sus, connu des Juifs sur la terre, [2:32] et �tablit la v�rit� de sa r�surrection [2:33] et de son exaltation � la position de Seigneur : [2:36] Dieu l�a fait tel. Pierre ne le proclame pas m�me comme fils de Dieu; et nous verrons que si Pierre ne le fait pas dans les Actes, Paul, au contraire, le fait d�s l�instant de sa conversion [(9:20)]. Pierre constate le r�sultat en puissance � ce moment-l�, et ne parle pas du royaume : [2:17] seulement il rappelle que le Saint Esprit �tait promis pour les derniers jours; [2:20] il fait allusion au terrible jour du jugement qui devait venir et qui serait pr�c�d� par des signes et des prodiges effrayants. Sans parler de l�accomplissement de la promesse du royaume, duquel le P�re gardait l��poque par devers lui, Pierre met le fait du don du Saint Esprit en rapport avec la responsabilit� d�Isra�l envers lequel Dieu agissait encore en gr�ce en lui annon�ant un Christ glorifi� et en lui donnant les preuves de sa gloire rendue maintenant sensible � tous par l�envoi du Saint Esprit. C�est la pr�sence du Saint Esprit selon les versets 26, 27 du chap. 15 de Jean. Cependant le t�moignage, comme un tout, est fond� sur la mission de Luc 24 [(v. 47-49)] et en est l�ex�cution. Seulement en Luc nous n�avons rien du bapt�me. Voyez1 Le t�moignage est rendu en des termes qui, tout en s�appliquant aux Juifs de J�rusalem et � ceux de la dispersion, ouvrent cependant la porte aux Gentils, selon la souverainet� de Dieu : � � tous ceux qui sont loin �, dit l�ap�tre, � autant que le Seigneur, notre Dieu en appellera � Lui �. Dieu est toujours le Dieu de l�homme; mais il appelle qui il veut.
Ch. 2 v. 41-47 � Formation de l�Assembl�e comme r�sultat
Puissance agissant dans tous les croyants ensemble, � tous �gards
Le r�sultat de ce don ineffable du Saint Esprit, nous est racont�. [2:44] Ce n��tait pas seulement un changement moral, mais une puissance qui mettait de c�t� tous les motifs qui individualisaient ceux qui l�avaient re�ue, en unissant ceux-ci comme une seule �me et dans une seule pens�e. [2:42] Ils pers�v�raient dans la doctrine des ap�tres; ils �taient en communion ensemble et avec les ap�tres; ils rompaient le pain, et passaient leur temps en pri�re. [2:43] Le sentiment de la pr�sence de Dieu �tait puissant au milieu d�eux, et des prodiges et des miracles s�op�raient par les mains des ap�tres. [2:44] Les croyants �taient unis par les liens les plus �troits, ils ne parlaient pas de leurs droits individuels, [2:45] mais ils partageaient les uns avec les autres et selon le besoin de chacun, ce qu�ils poss�daient. [2:46] Chaque jour ils �taient dans le temple, lieu o� tout Isra�l accomplissait en public ses services religieux, et ils avaient leur propre service � part entre eux � rompant le pain journellement dans leurs maisons. Ils mangeaient avec joie et simplicit� de c�ur, [2:47] louant Dieu et attirant sur eux la faveur du peuple qui les entourait.
Formation de l�Assembl�e, maison de Dieu, d�abord en rapport avec Isra�l
Ainsi l�Assembl�e �tait form�e, [2:47] et le Seigneur y ajoutait chaque jour le r�sidu d�Isra�l que Dieu voulait garder des jugements qui devaient fondre sur un peuple coupable du rejet du Fils de Dieu, leur Messie, et d�une ruine future encore plus terrible. Dieu transportait dans l�Assembl�e, ainsi reconnue de Lui par la pr�sence du Saint Esprit, ceux qu�il �pargnait en Isra�l1. Un nouvel ordre de choses caract�ris� par la pr�sence du Saint Esprit avait commenc�2. C��tait dans l�Assembl�e qui en constatait l�existence, que se trouvait la pr�sence de Dieu. Cette assembl�e formait la maison de Dieu, quoique l�ancien ordre de choses subsist�t toujours jusqu�� ce que le jugement f�t ex�cut�. Elle �tait form�e jusqu�ici en rapport avec Isra�l, dans la patience de Dieu, mais mise � part, en puissance, comme l�habitation de Dieu.
1 C�est la force du mot s�zomenoi.
2 Jamais Dieu n�a demeur� avec l�homme � sans excepter Adam ou Abraham � que sur la base de la r�demption (comp. Ex. 29:46).
Formation et fondement de l�Assembl�e, par le Saint Esprit
L�Assembl�e donc �tait form�e par la puissance du Saint Esprit descendu du ciel, et fond�e sur ce t�moignage-ci, que J�sus Christ qui avait �t� rejet� [(2:23)], �tait �lev� au ciel [(2:32)], �tant fait de la part de Dieu Seigneur et Christ [(2:36)]; cette assembl�e se composait du r�sidu juif, de ceux qui devaient �tre �pargn�s d�entre ce peuple, sauf � introduire les Gentils quand Dieu en appellerait.