Bible Commentaries
Actes 4

versets 1-37

Ch. 4 v. 1-4 � Rejet de la gr�ce par le peuple, mais salut individuel

[4:1] Mais, comme les ap�tres parlaient au peuple, les sacrificateurs et le commandant du temple et les sadduc�ens viennent les arr�ter, [4:2] �tant en grande peine de ce qu�ils pr�chaient la r�surrection que leur incr�dulit� et leur syst�me dogmatique n�acceptaient pas. [4:3] Les ap�tres sont jet�s en prison, car il �tait d�j� tard. L�esp�rance d�Isra�l a �t� mise de c�t�; la gr�ce de Dieu a parl� en vain, quelque grande, quelque patiente qu�elle f�t. [4:4] Cependant beaucoup d�entre ceux qui avaient ou� la Parole, croient, et d�j� cinq mille hommes confessent le Seigneur J�sus.

Ch. 4 v. 5-22 � T�moignage devant les chefs du peuple

Ch. 4 v. 5-18 � Opposition conduite par Satan contre la v�rit� t�moign�e et affirm�e

Nous avons vu le message que Dieu dans sa gr�ce envoyait � Isra�l par la bouche de Pierre. Nous allons voir maintenant, non seulement l�accueil qu�elle a re�u de la part des chefs du peuple, accueil d�j� signal�, mais la r�ponse d�lib�r�e du c�ur de ceux-ci, si c�ur nous pouvons l�appeler. [4:5] Le lendemain, les chefs, les anciens et les scribes, [4:6] ainsi qu�Anne et ses parents, [4:5] se rassemblent � J�rusalem; [4:7] et pla�ant les ap�tres devant l�assembl�e, ils leur demandent par quelle puissance, et en quel nom, ils ont op�r� ce miracle sur l�homme perclus (vers. 5-7). [4:8] Pierre, rempli du Saint Esprit, d�clare avec la plus grande promptitude et une enti�re hardiesse � tout Isra�l [4:10] que c��tait par J�sus, que la nation avait crucifi� et que Dieu avait ressuscit�, que cet homme avait �t� gu�ri. Voil� la question pos�e bien formellement entre Dieu et les chefs d�Isra�l, et cela par l�Esprit de Dieu. [4:11] J�sus �tait la pierre rejet�e par les b�tisseurs, qui est devenue la ma�tresse pierre du coin; [4:12] le salut ne se trouvait nulle part ailleurs. Avec les adversaires et les chefs, l�ap�tre n�use d�aucun m�nagement; il fait tout pour gagner le peuple ignorant et fourvoy�. [4:13] Le sanh�drin reconna�t ceux qui sont devant lui pour avoir �t� les compagnons de J�sus. [4:14] L�homme gu�ri �tait l�; que pouvaient-ils dire ou faire en face du peuple t�moin du miracle ? [4:16] Ils ne savent que montrer une volont� d�cid�e contre le Seigneur et contre son t�moignage, et fl�chir devant l�opinion publique n�cessaire � leur propre importance, et � laquelle ils n�osaient pas r�sister. [4:17-18] Ils ordonnent aux ap�tres de ne plus enseigner au nom de J�sus et leur font des menaces. On remarquera ici que Satan avait des instruments sadduc�ens rang�s contre la doctrine de la r�surrection, comme il avait eu dans les pharisiens, des instruments contre un Christ vivant. Il nous faut nous attendre � l�opposition syst�matique de Satan contre la v�rit�.

Ch. 4 v. 19-21 � D�ch�ance des chefs du peuple comme t�moins de Dieu

[4:19] Or Pierre et Jean ne laissent aucune �quivoque quant � leur marche : Dieu leur avait ordonn� de pr�cher J�sus, la d�fense prononc�e par l�homme ne pouvait influer sur eux. [4:20] � Nous ne pouvons pas, disent-ils, ne pas parler des choses que nous avons vues et entendues � (vers. 19, 20). Quelle position que celle dans laquelle les chefs du peuple se trouvent ici ! Un tel t�moignage constate clairement que les conducteurs d�Isra�l sont d�chus de la position d�interpr�tes de la volont� de Dieu. Les ap�tres ne les attaquent pas; Dieu les jugera : mais les ap�tres agissent directement de la part de Dieu, et quant � l��uvre que Dieu leur a confi�e, ne tiennent aucun compte de l�autorit� de ces conducteurs d�Isra�l. Le t�moignage de Dieu �tait avec les ap�tres, et non avec les chefs du temple, et la pr�sence de Dieu �tait dans l�Assembl�e, et non dans le temple.

Ch. 4 v. 23-37 � Action de l�Esprit Saint en puissance dans les saints

[4:23] Pierre et Jean reviennent vers les leurs, car il y avait un peuple form� � part et se connaissant les uns les autres; [4:24] et tous, mus par le Saint Esprit (car c��tait l�, et non dans le temple, que Dieu habitait par son Esprit), ils �l�vent leur voix au Dieu gouverneur de toutes choses, [4:25-26] pour reconna�tre que cette opposition des chefs n��tait que l�accomplissement de la Parole, [4:28] et des desseins et des intentions de Dieu en m�me temps. [4:29-30] Les menaces dont ils �taient l�objet, n��taient que l�occasion de demander que Dieu manifest�t sa puissance en rapport avec le nom de J�sus. [4:27] En un mot, le monde (y compris les Juifs qui en faisaient partie dans leur opposition) s�est �lev� contre J�sus, serviteur de Dieu, et se montre oppos� au t�moignage qui lui est rendu. [4:31] Le Saint Esprit est la force de ce t�moignage, soit dans le courage qui se trouvait chez les t�moins (vers. 8), soit dans sa propre pr�sence au milieu de l�Assembl�e (vers. 31), soit dans l��nergie du service (vers. 33), [4:32] soit dans les fruits produits de nouveau au milieu des saints avec une �nergie qui manifeste que l�Esprit d�passe dans les c�urs tous les motifs qui influent sur l�homme et les fait marcher par des motifs dont Lui est la source. C�est l��nergie de l�Esprit en pr�sence de l�opposition, comme auparavant nous avons vu les fruits naturels de l�Esprit parmi ceux au milieu desquels il demeurait. [4:34] De nouvelles personnes vendent leurs biens, [4:35] et en placent le produit aux pieds des ap�tres; [4:36-37] parmi elles un homme que l�Esprit de Dieu se pla�t � distinguer, savoir Barnabas de l��le de Chypre.

Ch. 2-4 : Premi�re formation de l�Assembl�e et action de l�Esprit en elle

En somme, le chapitre que nous venons de parcourir, constate d�un c�t� l��tat des Juifs, le rejet qu�ils ont fait du t�moignage qui leur a �t� adress� en gr�ce; et de l�autre, la puissance du Saint Esprit, la pr�sence de Dieu et Sa direction ailleurs, savoir au milieu des disciples. Ces trois chapitres (2 � 4) pr�sentent la premi�re formation de l�Assembl�e et le pr�cieux caract�re que le Saint Esprit demeurant en elle lui imprime. Ils nous la pr�sentent dans la fra�cheur de sa premi�re beaut�, telle que Dieu l�a form�e, et comme son habitation.