Bible Commentaries
Actes 5

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

versets 1-42

Ch. 5 v. 1-10 � Jugement du mal dans l�Assembl�e par l�Esprit pr�sent

H�las ! le mal se montre l� aussi. Si le puissant Esprit de Dieu est dans l�Assembl�e, la chair se trouve aussi en ceux qui la composent : [5:1-2] on veut avoir le cr�dit que donne le d�vouement produit par le Saint Esprit, et on veut l�avoir sans la foi en Dieu et sans le renoncement � soi-m�me, qui font toute la valeur de ce d�vouement, toute sa v�rit�. Ce n�est l� toutefois, qu�une nouvelle occasion pour manifester la puissance de l�Esprit de Dieu et la pr�sence de Dieu au dedans de l�Assembl�e comme rempart contre le mal, de m�me que le chapitre pr�c�dent avait montr� son �nergie au dehors et les fruits pr�cieux de sa gr�ce. Quand on ne trouve pas le simple fruit et la puissance du bien, tels que nous les avons d�crits plus haut, on trouve la puissance du bien contre le mal. L��tat actuel de l�Assembl�e comme un tout, n�est plus que la puissance du mal surmontant le bien. Dieu ne supporte pas le mal, l� o� Il demeure, encore moins m�me que l� o� Il ne demeure pas. Quelle que soit l��nergie du t�moignage qu�il fait rendre envers ceux qui sont au dehors, Dieu use de toute patience jusqu�� ce qu�il n�y ait point de rem�de au dedans. Plus sa pr�sence se r�alise et se manifeste (et dans la proportion m�me dans laquelle cela se fait), plus Dieu se montre intol�rant � l��gard du mal. Il ne peut pas en �tre autrement. Dieu juge au milieu des saints; il y veut la saintet�, et cela dans la mesure de la manifestation de lui-m�me. [5:5, 10] Ananias et Sapphira, m�connaissant la pr�sence du Saint Esprit dont ils pr�tendaient suivre l�impulsion, tombent morts devant le Dieu que dans leur aveuglement ils voulaient tromper en l�oubliant (vers. 1-10). Dieu �tait dans l�Assembl�e.

Ch. 5 v. 11-16 � Puissance du t�moignage � la pr�sence de Dieu

Puissant quoique p�nible t�moignage rendu � sa pr�sence ! [5:11] La crainte p�n�tre dans les c�urs au dedans et au dehors. En effet, c�est une chose s�rieuse que la pr�sence de Dieu, quelle qu�en soit la b�n�diction. [5:12] L�effet de cette manifestation de la pr�sence d�un Dieu demeurant avec les hommes qu�il reconnaissait comme siens, est tr�s grand : [5:14] des multitudes se joignent par la foi � la confession du nom du Seigneur, au moins d�entre le peuple, [5:13] car les autres ne l�osaient pas. Plus la position dans laquelle on est plac� dans le monde est �lev�e, plus on craint le monde qui nous y a plac�. [5:15] Aussi le t�moignage rendu par les miracles � la puissance de Dieu agissant au milieu des disciples, se montre d�une mani�re encore plus frappante qu�auparavant, [5:16] de sorte qu�on venait de loin pour en profiter. [5:12] Les ap�tres se tenaient constamment ensemble dans le portique de Salomon (vers. 12).

Ch. 5 v. 17-42 � Opposition de Satan au t�moignage divin

Ch. 5 v. 17-18 � Manifestation de la puissance du mal par la jalousie des chefs

Mais h�las, ces manifestations de la puissance de Dieu se rattachaient aux disciples m�pris�s de J�sus et s�op�raient en dehors de l�orni�re dans laquelle l�importance propre des principaux sacrificateurs des Juifs se trouvait n�cessairement engag�e. [5:17] Le progr�s que faisait ce qu�ils rejetaient et l�attention que les miracles attiraient sur les ap�tres, excitent leur opposition et leur jalousie : [5:18] ils jettent les ap�tres en prison (vers. 17, 18). Dans ce monde le bien agit toujours en pr�sence de la puissance du mal.

Ch. 5 v. 29-23 � Intervention de la providence divine, par le moyen des anges

Une puissance autre que celle de l�Esprit dans l�Assembl�e se montre ici. La providence de Dieu, veillant sur son �uvre et s�exer�ant par le minist�re des anges, confond tous les plans des chefs incr�dules d�Isra�l qui mettent les ap�tres en prison : [5:19] un ange de l��ternel leur ouvre la prison [5:20] et les envoie poursuivre leur t�che habituelle dans le temple. [5:22-23] Les huissiers envoy�s � la prison par le sanh�drin, la trouvent ferm�e et tout en bon ordre, mais les ap�tres n�y sont point.

Ch. 5 v. 24-40 � Ob�issance � Dieu des t�moins, face au sanh�drin oppos� � Lui

[5:24] Pendant que les sacrificateurs se livrent � l�inqui�tude produite par cette circonstance inattendue, [5:25] on annonce au sanh�drin que les ap�tres sont dans le temple, enseignant le peuple. [5:26] Le sanh�drin, confondu et alarm�, les fait chercher, mais avec douceur, craignant le peuple; car Dieu quand il veut rendre un t�moignage tient la bride de tout jusqu�� ce que ce t�moignage soit rendu. [5:27] Le souverain sacrificateur interroge les ap�tres, [5:28] leur rappelant la prohibition qui leur avait �t� d�j� faite [(4:18)] (v. 27, 28). [5:29] La r�ponse de Pierre est plus courte cette fois que la pr�c�dente, et annonce un parti pris, plut�t que l�intention de rendre un t�moignage en raisonnant avec ceux qui ne voulaient pas �couter et qui se montraient adversaires. La substance de sa r�ponse est la m�me qu�auparavant : il faut ob�ir � Dieu plut�t qu�aux hommes; � oppos�s � Dieu, les chefs d�Isra�l n��taient plus que des hommes ; et en les caract�risant ainsi tout �tait d�cid�, leur opposition � Dieu �tait �vidente. [5:30] Le Dieu de leurs p�res avait suscit� J�sus que les anciens d�Isra�l avaient crucifi�; [5:32] les ap�tres �taient ses t�moins, ainsi que le Saint Esprit donn� � ceux qui se soumettaient � lui. Tout �tait dit; la position relative des chefs d�Isra�l et des t�moins du Dieu d�Isra�l clairement annonc�e. Pierre, au nom des ap�tres, prend formellement de la part de Dieu, de J�sus, celle de t�moin, en accord avec le Saint Esprit qui, comme sceau donn� aux croyants, rendait t�moignage au nom du Sauveur. Cependant il ne se trouve chez Pierre ni orgueil, ni volont� propre : [5:29] il devait ob�ir � Dieu; [5:30] et il prend sa place en Isra�l encore � � Le Dieu de nos p�res � dit-il; � [5:32] mais la place du t�moignage pour Dieu en Isra�l. [5:40] Le conseil de Gamaliel pr�vaut pour �carter les projets du sanh�drin (vers. 33 et 35), car Dieu a toujours ses instruments pr�par�s, peut-�tre � notre insu, quand nous faisons Sa volont�; cependant ils font battre les ap�tres, leur d�fendent de pr�cher, et les renvoient; et ce fait que leurs pers�cuteurs n�ont su que faire, ne rend que plus �vident que leur volont� �tait oppos�e aux voies de Dieu. Combien, au contraire, le chemin est simple quand on est envoy� de Dieu et que l�on a conscience de faire Sa volont� ! [5:29] � Il faut ob�ir � Dieu �.

Ch. 5 v. 41-42 � Soins de Dieu pour maintenir Son t�moignage

L�objet de cette derni�re partie du chapitre est de montrer que les soins providentiels que Dieu d�ployait, soit miraculeusement par le moyen des anges, soit en disposant des hommes pour accomplir ses desseins, s�exer�aient en faveur de l�Assembl�e, de m�me que son Esprit y rendait t�moignage et y manifestait sa puissance. [5:41] Les ap�tres, nullement effray�s, reviennent heureux d��tre trouv�s dignes de souffrir pour le nom de J�sus; [5:42] et chaque jour dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient de pr�cher et d�annoncer la bonne nouvelle de J�sus, le Christ. Quelque faibles qu�ils fussent, Dieu lui-m�me maintient son t�moignage.

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bibliography-text="Commentaire sur Acts 5". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/acts-5.html.