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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 8". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/acts-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 8". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-40
Ch. 8 v. 1-3 � Dispersion de l�Assembl�e par la pers�cution
Manifestation de la haine du c�ur de l�homme, Dieu le permettant pour Ses desseins
[8:1] � la suite de la mort d��tienne, la pers�cution �clate. La victoire ext�rieure, remport�e ainsi par une haine � laquelle la providence de Dieu permettait d�accomplir pleinement cet acte de violence et de meurtre, ouvre l��cluse � la rage des chefs des Juifs, ennemis de l��vangile. La barri�re qui les retenait une fois rompue, les flots de la passion d�bordent partout. L�homme est retenu habituellement par un peu de conscience, par des habitudes, par une certaine id�e des droits des autres; mais la digue une fois rompue, la haine (l�esprit de meurtre dans le c�ur) s�assouvit, Dieu le permettant, dans des actes qui montrent ce que c�est que l�homme laiss� � lui-m�me. Mais cette haine accomplit la volont� de Dieu, � laquelle autrement, peut-�tre, l�homme aurait fait d�faut, et qu�il n�aurait pas m�me pu ou d� faire � quelques �gards, c�est-�-dire la volont� de Dieu en jugement souverain. La dispersion de l�Assembl�e �tait le jugement d�Isra�l, jugement que les disciples eux-m�mes auraient eu de la peine � accepter et � mettre � ex�cution comme faisant suite � la communication d�une lumi�re plus grande. Quelles que soient les b�n�dictions et l��nergie dans la sph�re o� l�Esprit de Dieu agit, les voies de Dieu en dirigeant tout, sont entre ses mains.
Non-accomplissement de la mission des douze ap�tres aupr�s des Gentils
[8:1] Toute l�Assembl�e donc est dispers�e, sauf les ap�tres; et encore � l��gard de ceux-ci la question est de savoir s�ils ont bien fait de rester � J�rusalem et si une foi plus simple ne les en aurait pas �loign�s, et n�aurait pas �pargn� � l��glise bien des combats et des difficult�s, qui se rattachaient au fait que J�rusalem restait un centre d�autorit�1. Le Seigneur avait dit m�me aux ap�tres, en vue d�Isra�l : � Quand on vous pers�cutera dans une ville, fuyez dans l�autre � [(Matt. 10:23)]; et apr�s sa r�surrection il leur avait ordonn� d�aller et de faire disciples toutes les nations [(Matt. 28:19)]. Nous n�assistons pas � l�ex�cution de cette mission dans l�histoire des Actes et dans l��uvre parmi les Gentils, et comme nous le voyons en Gal. 2 [(v. 9-10)], � la suite d�une entente sp�ciale avec les ap�tres � J�rusalem, elle tomba entre les mains de Paul et fut plac�e sur un pied tout nouveau. La Parole ne nous dit rien de l�accomplissement de cette mission des douze envers les Gentils. Dieu est puissant en Pierre envers la circoncision, et en Paul envers les Gentils (voyez Gal. 2:8). On peut dire que les douze n�ont pas �t� pers�cut�s : cela est possible, et je ne d�cide rien sur ce point; mais il est certain que les passages o� le Seigneur parle de la mission des douze aupr�s des Gentils n�ont pas d�accomplissement dans l�histoire biblique et qu�un autre arrangement a eu lieu, qu�un autre ordre de choses a surgi et a remplac� ce que le Seigneur avait d�abord prescrit; il est certain aussi que les pr�jug�s juifs ont eu de fait, � la suite de cela, une influence � laquelle Pierre lui-m�me a eu une peine inou�e � se soustraire.
1 Ceci n�emp�che nullement la manifestation de la souveraine sagesse de Dieu. Le d�veloppement de la doctrine de l��glise, une, corps de Christ, telle qu�elle se trouve enseign�e par Paul, appel� en dehors du juda�sme par la r�v�lation d�un Christ c�leste, n�a �t� que d�autant plus parfait et sans m�lange. Mais ces voies de souveraine sagesse en Dieu ne changent en rien la responsabilit� de l�homme non plus. L�unit� ext�rieure de l��glise a �t� conserv�e par le maintien des rapports entre les autres lieux et J�rusalem, jusqu�� ce que l��uvre au milieu des Gentils en dehors du juda�sme ait rendu ces rapports extr�mement difficiles et pr�caires. La gr�ce et la sagesse de Dieu, cependant, n�en ont �t� que d�autant plus �videntes.
Ch. 8 v. 4-25 � Annonce de l��vangile en Samarie
Extension de l��vangile hors de J�rusalem, en Samarie
Ch. 8 v. 4 � Extension de l��uvre, mais toujours seulement aux Juifs
[8:4] Ceux qui furent dispers�s pr�chaient partout la Parole; toutefois, jusqu�� ce que quelques-uns d�entre eux soient arriv�s � Antioche, ils se sont adress�s seulement aux Juifs (11:19).
Ch. 8 v. 5-17 � Conversion des Samaritains par le minist�re de Philippe
[8:5] Philippe cependant descend en Samarie, et leur pr�che Christ [8:6] en op�rant des miracles (vers. 5 et suivants). [8:12] Tous lui pr�tent attention et sont baptis�s, [8:13] m�me celui [8:9] qui jusqu�alors les avait ensorcel�s par sa magie, [8:10] en sorte qu�ils le disaient � la grande puissance de Dieu �. [8:13] Lui aussi se soumet � une puissance qui faisait p�lir ses merveilles mensong�res, puissance qui le convainquait d�autant plus de sa r�alit�, qu�il avait conscience de la fausset� de ses propres pr�tentions. [8:14] Les ap�tres ne font aucune difficult� � l��gard de la Samarie; ils y envoient Pierre et Jean [8:17] qui � leur impos�rent les mains, et ils re�urent le Saint Esprit �; l�histoire de J�sus a d� �clairer les ap�tres � cet �gard : les Samaritains, au reste, n��taient pas des Gentils. Toutefois, c�est un �vang�liste Hell�niste qui a travaill� dans ce pays.
Progr�s de l��glise, l�Esprit Saint venant par les ap�tres
Une nouvelle v�rit� ressort ici, en rapport avec les progr�s r�guliers de l�Assembl�e, savoir, [8:15] que les ap�tres conf�raient le Saint Esprit par la pri�re [8:17] et l�imposition des mains : fait bien important dans l�histoire des voies de Dieu (vers. 14-19). Du reste, la Samarie �tait une conqu�te que toute l��nergie du juda�sme n�avait jamais pu faire : sa conversion �tait un nouveau et �clatant triomphe pour l��vangile. C�est � l��glise qu�il appartenait de subjuguer le monde sous le rapport spirituel : J�rusalem �tait laiss�e de c�t�; � ce point de vue, son temps �tait fini.
Ch. 8 v. 18-24 � Manifestation de l��tat moral par la pr�sence de Dieu
[8:21] La pr�sence du Saint Esprit agissant en Pierre, garde encore l�Assembl�e de l�entr�e des hypocrites, instruments de Satan. Ce grand et puissant fait � la pr�sence de Dieu au sein de l�Assembl�e et la manifestation de cette pr�sence en elle, mettait en �vidence un �tat moral que les circonstances avaient cach�. [8:13] Entra�n� par la force du courant, Simon s��tait soumis par son intelligence � l�autorit� de J�sus dont le nom �tait glorifi� par le minist�re de Philippe; [8:21-23] mais le v�ritable �tat de son c�ur, le d�sir de sa propre gloire, l�opposition compl�te entre son �tat moral et tout principe, toute lumi�re de Dieu, se trahit [8:18] en pr�sence du fait qu�un homme peut conf�rer la puissance dont il a vu les effets. [8:19] Il veut acheter ce pouvoir avec de l�argent. C�est ainsi que l�incr�dulit� de l�homme, qui para�t avoir re�u la r�v�lation de Dieu et qui a �t� ext�rieurement convaincu de la v�rit�, se trahit par quelque chose de si grossi�rement �loign� de Dieu pour celui qui a l�Esprit, que le vrai caract�re en est manifest� m�me � un enfant enseign� de Dieu lui-m�me.
Action de l�Esprit pour �tendre l��uvre, mais en gardant l�unit�
D�veloppement de l��glise, r�conciliant Samarie et J�rusalem
[8:14] Ainsi la Samarie, o� l��uvre �tait le fruit de l�action ind�pendante dont nous avons parl�, est mise en rapport avec l�ancien centre de l��uvre qui �tait � J�rusalem, o� les ap�tres se trouvaient encore. [8:17] Mais d�j� le fait que l�Esprit avait �t� accord� aux Samaritains, �tait un pas immense dans le d�veloppement de l��glise. Les Samaritains �taient sans doute circoncis et reconnaissaient la loi, quoique le temple e�t perdu son importance dans une certaine mesure [(Jean 4:20)]. Le corps des fid�les avait pris de la consistance; et en tant que ceux-ci tenaient encore � J�rusalem, c��tait un gain positif, car en recevant l��vangile, la Samarie entrait en relation avec son ancienne rivale et se soumettait � elle : elle le faisait m�me autant que les ap�tres se trouvaient eux-m�mes en rapport avec elle. Les ap�tres, dans ce temps de pers�cution, n�allaient probablement pas au temple. Dieu leur a ouvert une large porte au dehors, et ainsi les a abondamment d�dommag�s dans leur �uvre (car l��nergie de l�Esprit �tait au milieu d�eux) du succ�s qu�avaient eu les chefs d�Isra�l en arr�tant cette �uvre � J�rusalem [(8:1)].
L�Esprit agit librement hors des ap�tres et de J�rusalem, mais en maintenant l�unit�
En somme, ce qui est pr�sent� ici, c�est la libre �nergie de l�Esprit s�exer�ant en d�autres que les ap�tres, [8:1] et hors de J�rusalem qui avait rejet� de son sein cette action et cette �nergie; on trouve en m�me temps ici le maintien des rapports des nouveaux convertis avec les ap�tres et J�rusalem par l�action centrale de ceux-ci et l�autorit� et la puissance dont ils �taient rev�tus.
Ch. 8 v. 25 � Suite de l��uvre, une fois le lien assur� par les ap�tres
[8:25] Ayant accompli leur �uvre et �vang�lis� eux-m�mes plusieurs bourgades des Samaritains, Pierre et Jean, les deux ap�tres qui ont �t� envoy�s en Samarie s�en retournent � J�rusalem (vers. 25) : l��uvre continue au dehors et par d�autres moyens.
Ch. 8 v. 26-40 � Conversion d�un pros�lyte �tranger par Philippe
[8:27] Philippe qui nous pr�sente le caract�re de cette prompte ob�issance en simplicit� de c�ur, et qui ne questionne pas, [8:26] est appel� � quitter la belle �uvre � laquelle toute son importance personnelle se serait rattach�e, s�il l�e�t recherch�e, et un lieu o� le respect et l�affection l�entouraient. � L�ve-toi, et va vers le midi �, lui dit l�ange du Seigneur, � sur le chemin qui descend de J�rusalem � Gaza � (vers. 26). Or, ce lieu �tait un d�sert; [8:27] la prompte ob�issance de Philippe ne pense pas � la diff�rence qu�il y a entre la Samarie et Gaza, mais � la volont� du Seigneur; et il s�en va. [8:27] L��vangile s��tend maintenant aux pros�lytes d�entre les Gentils et fait son chemin jusqu�au fond de l�Abyssinie. {8:38] Le tr�sorier de la reine Candace est admis parmi les disciples du Seigneur par le bapt�me qui scellait sa foi au t�moignage du proph�te �sa�e; [8:39] et il s�en va se r�jouissant en un salut [8:27] que d�un pays lointain il �tait venu chercher avec peine � J�rusalem, dans les devoirs et les c�r�monies l�gales, mais avec la foi � la parole de Dieu. Beau tableau de la gr�ce de l��vangile ! [8:39] Cet homme porte avec lui et chez lui ce que la gr�ce lui avait fourni dans le d�sert; il emporte ce que son p�nible voyage � J�rusalem ne lui avait pas procur�. Les pauvres Juifs qui avaient repouss� l��vangile qui leur avait �t� pr�sent� � J�rusalem, sont en dehors de tout. [8:39] L�Esprit du Seigneur enl�ve Philippe [8:40] qui est trouv� � Azot (versets 39, 40); car toute la puissance de Dieu est au service du Fils de l�homme pour l�accomplissement du t�moignage de Sa gloire. Philippe �vang�lise les villes jusqu�� C�sar�e.
Une �uvre et un ouvrier d�un autre caract�re commencent � se montrer maintenant sur la sc�ne.