Bible Commentaries
Amos 3

versets 1-15

Ensuite, apr�s avoir signal� chacune des nations qui se trouvaient sur le territoire promis � Abraham, [3:1] Dieu s�adresse � Isra�l et � Juda ensemble, � la famille tout enti�re qu�il avait fait monter d��gypte. [3:2] Elle �tait la seule que l��ternel e�t connue d�entre toutes les nations; c�est pourquoi il la punirait pour ses iniquit�s. Principe solennel, mais bien simple. Si nous sommes dans la position de t�moignage, du t�moignage rendu � Dieu, il faut que ce t�moignage soit selon le c�ur et les principes de Dieu, qu�il ne fausse pas son caract�re, et que notre marche soit en accord avec notre position; et plus ce t�moignage est imm�diat, plus Dieu sera jaloux � l��gard de sa gloire et de notre fid�lit�. Le jugement commence par sa maison [(1 Pier. 4:17)]. [3:6] S�il y avait du mal dans la ville, l��ternel agirait. [3:3] Deux ne peuvent pas marcher ensemble � moins d��tre d�accord. Deux d�clarations importantes sont attach�es � ce principe : [3:4-6] si Dieu intervient et fait entendre sa voix puissante et terrible, c�est qu�il y a une raison de cela. [3:7] D�un autre c�t�, Dieu n�agirait pas sans avertir son peuple; il ne ferait rien sans le r�v�ler � ses serviteurs les proph�tes. [3:8] Mais le lion avait rugi; ne devait-on pas trembler ? L��ternel avait parl�, le proph�te ne saurait se taire. Voil� o� en �tait Isra�l. C�est � ce dernier royaume que, pour le moment, l�Esprit de Dieu s�adresse particuli�rement. [3:12] Il n�en devait rester que quelques petits fragments, comme des morceaux d�un agneau qu�on retirerait de la bouche d�un lion qui l�aurait d�vor�. [3:14] Enfin, en parlant ici d�Isra�l, l��ternel signale ses autels idol�tres, [3:15] et annonce que toute sa gloire serait d�vast�e. On peut encore remarquer ici comment le royaume d�Isra�l est pris pour le peuple entier, quoique Juda soit nomm� et jug� � son tour (voyez les versets 9, 12, 13, 14).