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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 9". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/daniel-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Daniel 9". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-27
Vision sur Isra�l et J�rusalem en r�ponse � la confession et la supplication de Daniel
Le chapitre 9 nous fournit une vision [9:24] concernant le peuple et la sainte ville, [9:20] � la suite de la confession et de l�intercession de Daniel. Elle est, comme nous l�avons d�j� observ�, en rapport avec l�oppression de la puissance occidentale, et les d�tails sont, en effet, relatifs � l�oppression. [9:2] Le proph�te avait compris, non par une r�v�lation directe, mais par l��tude de la proph�tie de J�r�mie et par l�emploi des moyens ordinaires mis � la disposition de l�homme spirituel, que la fin de la captivit�, dont la dur�e avait �t� annonc�e par ce dernier proph�te, �tait proche. [9:3] L�effet produit sur l�esprit de Daniel, vrai signe du proph�te de Dieu, a �t� une intercession ardente [9:17] en faveur du sanctuaire d�sol� [9:18] et de la ville bien-aim�e de l��ternel. [9:4] Il fait confession avec effusion devant Dieu, [9:8] et reconna�t le p�ch� du peuple et des rois, la duret� de leurs c�urs [9:14] et la justice de Dieu qui avait fait venir le mal sur eux. [9:18] Il en appelle aux compassions de Dieu [9:17] pour l�amour du Seigneur. [9:23] La proph�tie est la r�ponse de Dieu � cette pri�re. [9:24] Soixante et dix semaines sont d�termin�es sur le peuple de Daniel et sur sa sainte ville. L��ternel ne les reconna�t pas pour siens proprement dits; mais il accepte l�intercession du proph�te, comme il avait accept� anciennement celle de Mo�se, en disant � Daniel : Jean 15:7). � la fin de ces soixante et dix semaines prises d�entre les si�cles, arriverait la p�riode arr�t�e de Dieu pour clore la transgression, mettre le sceau sur le p�ch� (c�est-�-dire le terminer et en disposer), pour pardonner l�iniquit� et introduire la justice �ternelle, pour mettre le sceau � (toute) vision et proph�tie et pour oindre le saint des saints; ceci, faites-y attention, � l��gard du peuple d�Isra�l et de la ville. C�est le r�tablissement complet du peuple et de la ville, en gr�ce.
peuple et ville. Daniel tient la place de m�diateur. Il a les pens�es de Dieu, ses paroles, et ainsi il peut interc�der (comparez sur ce point profond�ment int�ressant : Gen. 20:7; J�r. 27:18;Ch. 9 v. 24-27 � Les soixante et dix semaines
Ch. 9 v. 25-26 � Division en trois, et les soixante-neuf premi�res semaines
[9:25] Cette p�riode de soixante et dix semaines est divis�e en trois parties : sept, soixante-deux, et une. Pendant la premi�re partie, ou celle des sept semaines, la ville d�sol�e et ses murs abattus seraient relev�s dans un temps de d�tresse, ou � travers les difficult�s du temps. [9:26] Apr�s soixante-deux semaines, c�est-�-dire apr�s soixante-neuf en tout, le Messie serait retranch� et n�aurait rien (c�est le vrai sens des mots). Celui auquel appartenaient le royaume et la gloire, au lieu de les recevoir, serait retranch� et n�aurait rien. Mais � la suite de cet �v�nement, la ville et le sanctuaire qui avaient �t� reb�tis seraient d�truits, la fin serait comme un torrent d�vastateur, et jusqu�� la fin de la guerre il y aurait une ordonnance ou d�cision arr�t�e de d�solations. Voil� l�histoire compl�te des d�solations en g�n�ral. 1� Soixante-neuf semaines sont accomplies. Apr�s cela, le Messie est retranch� sans que le moment en soit exactement indiqu�. Ceci a enti�rement interrompu le cours des soixante et dix semaines. Le retranchement du Messie n��tait pas le moment du r�tablissement du peuple et de la ville. Le r�sultat est clairement annonc�, savoir une p�riode de d�solation jusqu�� la fin. C�est un �tat dont la dur�e n�est pas indiqu�e. Nous retrouverons, au chapitre 11, la m�me mani�re de traiter une p�riode analogue. Le peuple d�un prince qui devait venir, d�truirait la ville.
Ch. 9 v. 27 � La derni�re semaine, divis�e en deux demies
[9:27] Ensuite l�Esprit de Dieu reprend la soixante et dixi�me semaine, dont les d�tails n��taient pas encore d�velopp�s. Le prince � venir confirme alliance avec la masse des Juifs (la forme1 du mot � plusieurs � indique la masse du peuple), voil� le premier fait qui caract�rise la semaine. Les Juifs s�allient avec le chef du temps d�alors, du peuple qui avait ruin� autrefois leur ville et leur sanctuaire. Ils forment alliance avec le chef du peuple romain. Ceci se rapporte � la semaine enti�re. Mais la moiti�2 de la semaine �coul�e, l�aspect des choses change. Le chef fait cesser le sacrifice et l�oblation, et � cause de la protection des idoles, il y a un d�solateur et jusqu�� la consomption d�cr�t�e3, le jugement sera vers� sur la d�sol�e.
1 Le mot plusieurs a l�article en h�breu. La m�me chose a lieu pour d�autres passages dans Daniel, sur lesquels j�attirerai l�attention du lecteur, et qui d�montrent clairement qu�il s�agit de la masse du peuple, des plusieurs. La m�me forme de phrase se trouve dans le grec.
2 On peut remarquer que le Seigneur, dans les �vangiles, ne parle d�une mani�re expresse que de la derni�re moiti� de la semaine, du temps de tribulation qui est � la suite de l�introduction dans le lieu saint de l�idole qui cause la d�solation. Quelques personnes ont pens� qu�il ne reste � venir que cette demi-semaine, le Christ ayant �t�, selon eux, retranch� au milieu de la semaine. D�autres ont pens� que la soixante et dixi�me semaine elle-m�me s�est �coul�e tout enti�re avant la mort de J�sus, mais qu�elle n�est pas compt�e, J�sus ayant �t� rejet�, et que cette semaine se retrouve du temps des rapports des Juifs avec le M�chant. Ce que le passage nous dit, c�est, en premier lieu, qu�aux temps de la fin, le prince, le chef de l�empire romain fait une alliance qui se rapporte � une semaine enti�re; et de l�autre c�t�, la derni�re moiti� de la semaine est annonc�e par le Seigneur comme encore � venir, devant prendre place imm�diatement avant son arriv�e, cette demi-semaine �tant le temps de tribulation sans parall�le qui la pr�c�de. S�il n�y avait que cela, l�histoire pr�c�dente du prince � venir qui fait une alliance, rentrerait dans l�histoire g�n�rale de l��tat des choses. Je r�serve, pour l�Apocalypse (quant � son plein d�veloppement), la question de savoir s�il reste une ou deux demi-semaines � accomplir, ainsi que la mani�re dont aura lieu leur accomplissement pendant la manifestation de la puissance du mal, me bornant � observer que le Messie est retranch� apr�s la fin des soixante-neuf semaines. Nous savons par le Nouveau Testament, que son minist�re a dur� juste la moiti� de la semaine. Il est �vident que ni le prince, ni le peuple juif, avec qui le prince fait alliance, ne font aucun cas de cela. L�interpr�tation de ce passage est claire, l�alliance d�une semaine avec le prince � venir, comme si soixante-neuf semaines seulement �taient �coul�es, le Messie et son retranchement �tant ignor�s, et une demi-semaine de compl�te oppression � cause de la protection des idoles, jusqu�� la consomption d�cr�t�e.
3 Ce mot : consomption d�cr�t�e, est une expression usit�e pour les derniers jugements qui fondent sur les Juifs (voyez �s. 10:22; 28:22). Le verset 2 de ce dernier chapitre compare le d�solateur � un torrent, comme ici, verset 26. Le lecteur attentif remarquera que ces passages se rapportent aussi aux �v�nements de ces derniers jours. Remarquez aussi l�alliance, dans �s. 28:18.
Quelque doute pourrait �tre jet� sur la traduction : � la d�sol�e �; quelques-uns traduisent : � le d�solateur �, disant : � jusqu�� ce que la destruction d�cr�t�e soit vers�e sur le d�solateur �. � une personne qui n�est pas tr�s famili�re avec la parole de Dieu, cela a l�air de mieux terminer la phrase; mais il me semble que celui qui est familier avec le contenu de la Bible et sa phras�ologie, reconna�tra que le sens que j�ai donn� � ce passage est plus vrai. La port�e de la proph�tie est la m�me dans les deux cas; l�une des traductions dit que la d�solation continuera jusqu�� la fin du jugement d�termin� d�avance par Dieu; l�autre, qu�elle ne s�arr�tera que par la destruction du d�solateur, ce qui revient au m�me. La traduction que je donne me semble plus exacte et plus selon la Parole. La traduction anglaise porte � d�sol�e �, en donnant � d�solateur � en note. Dans l�original, le mot n�a pas la m�me forme que celui rendu par � d�solateur � dans des cas o� le sens en est certain.
J�ai traduit : � � cause de la protection des abominations (idoles) �. Le mot est litt�ralement � aile � : � sur �, ou � � cause de l�aile des abominations �; or on sait que ce mot � aile � est employ� habituellement pour protection.
Relations de Dieu avec Son peuple par rapport � la foi d�un r�sidu
[9:24] Ce qui nous est donc annonc� ici, c�est que soixante et dix semaines sont mises � part pour l�histoire de la ville et du peuple de Daniel. Pendant ces soixante et dix semaines, Dieu est en relation avec Isra�l1, non pas cependant imm�diatement, mais en rapport avec la foi d�un r�sidu fid�le, d�un Daniel, d�une intercession qui, se liant � l�existence d�un r�sidu, sert de lien entre Dieu et le peuple, intercession sans laquelle le peuple serait rejet�. C�est le m�me principe que celui qui a r�gi les relations de Dieu avec le peuple par le moyen de Mo�se, apr�s le veau d�or, le peuple �tant appel� peuple de Daniel comme autrefois peuple de Mo�se. Cette position est remarquable, envisag�e comme arrivant apr�s l��tablissement de l�autorit� des gentils. Les Juifs sont � J�rusalem, mais les gentils r�gnent, quoique l�empire de Babylone soit renvers�. Dans cette position anormale, la foi proph�tique cherche le r�tablissement complet de la ville, si�ge du gouvernement de Dieu et de son peuple. C�est � cela que la r�ponse de Dieu se rapporte. Une histoire br�ve, mais compl�te, nous est donn�e de la p�riode qui s��coulerait jusqu�� ce que le jugement sur les Juifs f�t accompli et termin�, en introduisant un �l�ment nouveau d�une haute importance : [9:26] le Messie serait retranch�. Il n�aurait rien de ce qui lui appartenait de droit. La cons�quence serait la destruction de la cit� et du sanctuaire, la d�solation et la guerre.
1 La puissance des gentils subsistant en m�me temps. Nous savons, par l��criture, que la restauration de J�rusalem a eu lieu sous l�empire des gentils, ainsi que le cours entier des 69 semaines qui sont certainement �coul�es. Les 70 semaines ont toutes un m�me caract�re sous ce rapport. Ce n�est qu�� la fin des 70 que le pardon est accord�. Quel que soit l�instrument de l�alliance, la quatri�me b�te sera, dans ce temps-l�, la puissance dominatrice des gentils auxquels Dieu avait confi� l�empire. Cet �tat de choses, les Juifs restaur�s, la ville reb�tie, les gentils dominant encore sur le tr�ne du monde, est tr�s important � remarquer, si l�on veut comprendre les 70 semaines. Les 70 semaines n�ont cours que sous ces conditions. Il faut bien comprendre qu�il s�agit du peuple de Daniel et de sa ville, qui doivent �tre r�int�gr�s dans la faveur de Dieu. La patience de Dieu attend maintenant. La puissance des gentils avait manqu� d�j� � la fid�lit�; Babylone �tait renvers�e; les Juifs, par l�intercession, provisoirement r�tablis, et le temple reb�ti. Les 70 semaines �taient, � bien peu de chose pr�s, �coul�es, quand Christ les a visit�s. Si les Juifs s��taient repentis, et que J�rusalem, dans cette sienne journ�e, e�t reconnu ce qui �tait pour sa paix [(Luc 19:42)], tout �tait pr�t pour son r�tablissement en gloire. Abraham, Isaac et Jacob auraient pu �tre ressuscit�s comme Lazare. Mais elle n�a pas connu le jour de sa visitation [(Luc 19:44)] et l�accomplissement des 70 semaines, et le bonheur qui devait s�ensuivre, a d� �tre ajourn�. Nous savons bien, par la gr�ce, que Dieu avait des pens�es et des desseins bien plus excellents encore, et que l��tat de l�homme �tait tel, que cette b�n�diction n�aurait pu s�accomplir, comme l��v�nement l�a prouv�. Aussi tout est ici annonc� d�avance (comp. �s. 49:4-6).
Interruption des relations entre Dieu et le peuple par le rejet de Christ
[9:26] Ce serait le chef d�un autre empire non encore existant, qui d�truirait ainsi la ville et le sanctuaire. Alors, et pour le moment, il y avait interruption compl�te des relations entre Dieu et le peuple, m�me pour ce qui concerne un r�sidu croyant. La foi de Daniel serait repouss�e par le peuple dans la personne de Christ proph�te, et dans le reniement de Christ, exprim� par ces paroles : � Nous n�avons pas d�autre roi que C�sar � [(Jean 19:15)]; et le peuple et la ville ont �t� livr�s � la d�solation.
Alliance et idol�trie du peuple la derni�re semaine, et jugement soudain
Mais une semaine restait encore � accomplir en rapport avec cette race incr�dule et perverse, avant que son iniquit� f�t pardonn�e, la justice �ternelle introduite, la vision et la proph�tie closes par leur accomplissement. [9:27] Cette semaine serait distingu�e par une alliance que le prince ou conducteur ferait avec le peuple juif (sauf le r�sidu), puis par la cessation forc�e de leur culte, caus�e par l�intervention du prince; ensuite, les Juifs s��tant plac�s sous la protection des idoles (ce mauvais esprit longtemps chass� du peuple �tant rentr� avec sept autres plus mauvais encore [(Matt. 12:45)]), le d�solateur arrive et le dernier jugement fond sur le peuple, jugement terrible, mais dont l��tendue est d�finitivement d�termin�e de Dieu et qui sera arr�t� lorsque la mesure en sera accomplie. Ainsi, nous poss�dons une r�ponse bien pr�cise � la demande du proph�te, une r�ponse qui d�veloppe tr�s exactement la suite des relations du peuple de Daniel avec la puissance des gentils; sa position est clairement constat�e pendant que la relation avec Dieu, en rapport avec l�intercession du proph�te, subsiste.
Annonces de la proph�tie pour les Juifs, comme r�ponse � Daniel
La proph�tie annonce en m�me temps le fait g�n�ral de la d�solation du peuple (avec un moment de calme apparent par la faveur de la b�te), dans l�intervalle entre les soixante-neuvi�me et soixante et dixi�me semaines, d�solation occasionn�e par le rejet du Messie, effectu� au moment o� la promesse attach�e � la proph�tie aurait d� bient�t s�accomplir. Le rejet du Messie (venant au nom de son P�re) a eu pour effet de laisser les Juifs longtemps dispers�s, pour devenir, lors de leur rassemblement, la proie de l�iniquit� du chef des gentils, � le temps, de fait, o� ils sont tomb�s entre les mains de celui qui devait venir en son propre nom, triste �tat d�velopp� pendant la derni�re semaine, mais auquel Dieu avait pos� des limites qu�aucune malice de l�ennemi ne saurait outrepasser.