Bible Commentaries
Deutéronome 25

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versets 1-19

Ch. 25 v. 1-16 � Suite des ordonnances pour la vie du peuple

Le chap. 25 ajoute des ordonnances qui font suite � ce que nous avons d�j� lu. [25:3] Les membres du peuple doivent prendre garde qu�aucun de leurs fr�res ne soit rendu m�prisable � leurs yeux, [25:6] qu�aucune famille ne p�risse du milieu de son peuple, [25:11-16] et que la puret� et la droiture soient maintenues.

Ch. 25 v. 17-19 � Pas de paix avec Amalek, ennemi de Dieu

[25:19] Quant aux ennemis inv�t�r�s de Dieu et de son peuple, Isra�l ne devait jamais chercher la paix avec eux. L�amabilit� humaine est souvent inimiti� contre Dieu [(Jac. 4:4)]. Cette ordonnance est d�autant plus remarquable (v. 17-19), qu�elle vient � la suite de tant d�autres qui veillaient � ce qu�on e�t des �gards m�me pour un oiseau [(22:6-7)]. L��ternel avait pris soin qu�un �gyptien p�t trouver entr�e dans l�assembl�e de Dieu (chap. 23:7-8); mais ces affections devaient �tre en exercice envers les �gyptiens pour le bien de l��me des Isra�lites eux-m�mes. [23:7] Ils ne devaient pas s�endurcir contre ceux au milieu desquels ils avaient s�journ�. [25:19] Mais �pargner les Amal�kites, [25:18] qui �taient venus � la rencontre des fils d�Isra�l pour leur barrer le chemin, et d�truire les faibles d�entre eux, c��tait oublier ce qui �tait d� � Dieu qui ramenait son peuple. Quant au peuple, les �pargner aurait �t� l�indiff�rence du c�ur au mal, et non l��panchement d�une affection naturelle; ce n��tait pas non plus c�der � des souvenirs dont la charit� pouvait user pour le bien, en poussant � l�oubli des maux subis autrefois. Quand il y a quelque noblesse de sentiments, des hommes qui se connaissent, tout en s��tant fait du mal, tiendront � renouer leurs relations lorsque le mal est pass�. Mais il y a un esprit qui ne soul�ve que le d�go�t : le tol�rer n�est que s��pargner soi-m�me et admettre ce m�me esprit dans son c�ur, en sorte qu�on y participe. Il n�est pas ici question de juger, mais il s�agit de l��tat de notre propre c�ur. L��loignement de Dieu d�un �gyptien �tait reconnu; [23:8] mais s�il avait �t� en relation avec Lui pendant trois g�n�rations, pourquoi serait-il tenu � distance, pourquoi resterait-il un �tranger ? Amalek, lui, ne craignait pas Dieu, ne le reconnaissait pas. Que pouvait-on donc reconna�tre dans un pareil peuple ? Il nous faut introduire Dieu dans nos affaires, dans nos relations : la charit�, la fermet�, la justesse dans nos jugements, se trouveront toutes � leur place et se reproduiront dans toutes nos voies.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Deuteronomy 25". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/deuteronomy-25.html.