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Bible Commentaries
Exode 14

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versets 1-31

Chapitres 12 � 14

Dieu, juge avant d��tre lib�rateur, pour d�livrer Isra�l

Dans les d�livrances dont Isra�l est l�objet, il y a deux phases, dans l�une desquelles Dieu para�t comme juge, tandis que dans l�autre il se manifeste comme lib�rateur.

Dieu juge en �gypte, et la protection du sang pour Isra�l

[12:13] Durant la premi�re, Isra�l, qui n�est point sorti d��gypte, est prot�g� par le sang expiatoire du rachat, qui barre � Dieu le chemin de la vengeance comme juge, et met le peuple infailliblement � l�abri, Dieu n�entrant pas dans les demeures de son peuple : la valeur de ce sang met � l�abri du jugement1.

1 [12:13] Remarquez l�expression : � Car je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous �. Il n�est pas dit : � vous verrez �, mais � je verrai �. Il arrive souvent que l��me d�une personne r�veill�e ne se repose pas sur sa propre justice, mais sur la mani�re dont elle voit le sang. Mais ce n�est pas le fondement de la paix, quelque pr�cieux qu�il puisse �tre pour le c�ur d�en �tre profond�ment impressionn�. La paix v�ritable est fond�e sur le fait que Dieu voit le sang. Lui ne peut manquer de l�estimer � sa pleine et parfaite valeur, comme �tant le p�ch�. C�est Lui qui abhorre le p�ch� et qui a �t� offens� par lui; c�est Lui qui voit la valeur du sang pour �ter le p�ch�. Mais quelqu�un dira peut-�tre : Ne faut-il pas au moins que j�aie foi en sa valeur ? C�est avoir foi en sa valeur, de voir que Dieu le regarde comme �tant le p�ch�; votre estimation de cette valeur n�est que la mesure de vos sentiments, tandis que la foi regarde aux pens�es de Dieu.

Dieu lib�rateur du peuple, accompagnant Son peuple dans son voyage

[12:11] Le peuple, les reins ceints, ayant mang� � la h�te l�agneau [12:8] avec les herbes am�res de la repentance, [12:51] commence son voyage. Il est encore en �gypte, mais actuellement Dieu peut �tre et est effectivement avec lui.

Jugement des premiers-n�s et passage de la mer Rouge

Caract�res des jugements ex�cut�s par Dieu

Il est bon de distinguer ici le jugement des premiers-n�s [(chap. 12)] et celui du passage de la mer Rouge [(chap. 14)]. En fait de ch�timent, l�un est les pr�mices de l�autre. Le premier aurait d� d�tourner le Pharaon de sa poursuite t�m�raire. Mais, envisag� au point de vue du sang qui garde le peuple du juste jugement de Dieu, il signifie quelque chose de plus profond et de plus s�rieux que le passage de la mer Rouge, quoique l� aussi le jugement soit ex�cut�. Ce qui est arriv� lors de celui-ci est, il est vrai, la manifestation �clatante de la puissance de Dieu, [15:7-8] qui du souffle de sa bouche d�truisait l�ennemi s��levant en r�bellion contre lui. C��tait un jugement final qui avait pour caract�re d�an�antir les ennemis de Dieu, en d�livrant son peuple.

Jugement selon la justice divine, et protection des fid�les par le sang r�pandu

Mais le sang de la P�que signifiait le jugement moral de Dieu, et la satisfaction pleine et enti�re de tout ce qu�il est dans son �tre. Dieu, tel qu�il est dans sa justice, dans sa saintet�, dans sa v�rit�, ne pouvait pas moralement toucher � ceux qui �taient abrit�s par ce sang. Son amour envers son peuple avait trouv� ce moyen de satisfaction aux exigences de sa justice contre le p�ch�; [12:13] et � la vue de ce sang qui r�pondait � toutes les perfections de son �tre, il avait pass� par-dessus les enfants d�Isra�l, selon sa justice et sa v�rit� m�me. Toutefois, m�me en passant par-dessus, Dieu y appara�t comme juge. C�est ce qui fait qu�aussi longtemps que l��me s�arr�te � contempler exclusivement J�sus comme la victime expiatoire offerte � la justice de Dieu, elle ne jouit que d�une paix incertaine. On chemine en �gypte, tout en �tant vraiment converti; car Dieu est toujours juge et la puissance de l�ennemi toujours pr�sente.

D�livrance de l�ennemi par la puissance divine

� la mer Rouge, Dieu agit en puissance, selon les desseins de son amour. Christ dans sa mort s��tant plac� au plus profond de notre mis�re, la puissance de Satan et la col�re de Dieu y ont toutes deux d�ploy� leur force; Dieu lui-m�me est intervenu dans la r�surrection pour placer Christ, et nous en Christ, irr�pr�hensibles devant sa face en amour [(H�b. 9:24)]. [14:28] Par cons�quent l�ennemi, qui pressait son peuple de pr�s, est d�truit sans ressource. C�est ce qui arrivera au dernier jour � Isra�l, d�j� abrit� de fait par le sang, aux yeux de Dieu.

Ch. 14 � La mer Rouge, type moral de la d�livrance du peuple de Dieu

D�livrance des saints par la mort et la r�surrection de Christ

Quant au sens moral du type de la mer Rouge, il a �videmment pour objet la mort et la r�surrection de J�sus (au point de vue de l�accomplissement r�el de l��uvre dans sa propre efficace comme d�livrance par r�demption) et de son peuple en Lui. Dieu y agit pour faire sortir ce dernier, par la mort, du p�ch� et de ce pr�sent si�cle, le d�livrant absolument de l�un et de l�autre par la mort dans laquelle il avait amen� Christ, � l�abri, par cons�quent, de toute atteinte de l�ennemi1.

1 Le Jourdain [(Jos. 3 et 4)] ajoute � cela notre r�surrection avec Christ et notre entr�e dans les lieux c�lestes. Rom. 3:21, jusqu�� 5:11, nous pr�sente la mort de Christ pour les p�ch�s et notre justification dans sa r�surrection; depuis le vers. 12 de ce m�me chap. 5 jusqu�� la fin du chap. 8, la mort au p�ch�. Le p�ch� dans la chair n�est point pardonn�, mais condamn� (Rom. 8:3); mais nous, comme �tant morts, nous ne sommes plus du tout dans la chair; nous sommes vivants � Dieu par J�sus Christ [(Rom. 6:11)]. L��p�tre aux Romains ne va pas plus loin que le d�sert, quoiqu�elle nous montre le chr�tien le traversant comme vivant � Dieu par Christ; elle ne nous le montre pas encore comme ressuscit� avec Christ, ce qui implique notre identification avec Lui l� o� il est, et ainsi l�union avec Lui. Dans les Colossiens, nous sommes ressuscit�s avec Lui [(Col. 3:1)], mais non pas plac�s dans les lieux c�lestes. En �ph�siens 2, nous sommes ressuscit�s avec Lui, et assis dans les lieux c�lestes en Lui [(�ph. 2:6)]; puis commencent la lutte avec les m�chancet�s spirituelles dans les lieux c�lestes [(�ph. 6:12)], et le t�moignage � ce qui est c�leste, pour autant que c�est le Jourdain. L��p�tre aux �ph�siens seule, commence par nous voir morts dans nos p�ch�s [(�ph. 2:1)], en sorte qu�il s�agit d�une nouvelle cr�ation et non pas de la mort au p�ch�. Dans un sens cependant, l�effusion du sang a un caract�re plus glorieux. Par elle, Dieu est glorifi�, quoique, exp�rimentalement, nous soyons plac�s plus haut par le passage du Jourdain. Ce passage �galement, est le fruit de l�effusion du sang, qui ne comprend pas seulement le fait que Christ a port� nos p�ch�s pour satisfaire � notre responsabilit�, mais encore que Dieu est glorifi� en nous amenant dans sa propre gloire avec Christ, ce qui d�passe toute question de responsabilit�.

D�livrance par la foi au sang vers� et par la puissance de Dieu

Par la foi, nous participons d�s maintenant � cette d�livrance. Le sang nous met � l�abri du jugement de Dieu. Sa puissance, qui agit en notre faveur en nous ressuscitant avec Christ, et nous place ainsi en gr�ce aupr�s de Dieu lui-m�me, nous affranchit de la puissance de Satan, prince de ce monde1. Le sang, qui nous pr�serve du jugement de Dieu, est le commencement de la d�livrance. La puissance qui nous a vivifi�s en Christ, descendu dans la mort pour nous, nous a d�livr�s de toute la puissance de Satan, qui nous poursuivait, ainsi que de ses attaques et de ses accusations. Nous en avons fini avec l��gypte et avec le monde. Le monde, qui veut suivre ce chemin, est englouti2.

1 L�ordre des faits qui se rattachent � la sortie d��gypte du peuple juif, met en �vidence ces deux grandes v�rit�s : la premi�re, que le sang de Christ garantit du jugement de Dieu, c�est le commencement de notre d�livrance morale; la seconde, que la puissance qui nous a ressuscit�s avec Christ nous affranchit de la puissance de Satan, et nous met � l�abri des attaques qu�il dirige contre notre paix, en nous poursuivant, m�me apr�s notre conversion, jusqu�� ce que nous ayons travers� la mer Rouge.

2 Ceci est un avertissement solennel; car le monde, qui s�appelle chr�tien, se place sur le terrain du jugement � venir et reconna�t qu�il a besoin de justice, mais non pas selon Dieu. Le chr�tien traverse ce jugement en Christ, sachant qu�autrement il est perdu et sans ressources; l�homme du monde veut le traverser par sa propre force, et il est englouti. � Isra�l voyant la mer Rouge dans sa puissance, se croit perdu; tel est le sentiment d�une conscience r�veill�e devant la mort et le jugement. Mais Christ est mort et a port� le jugement pour nous, et nous sommes d�livr�s par la chose m�me qui nous effrayait. L�homme du monde, voyant la d�livrance, veut y arriver par sa propre force, comme s�il n�y avait aucun danger, et sa fausse confiance le perd.

La mer Rouge, fin de la d�livrance du peuple et d�but du chemin du rachet�

Comme type historique des voies futures de Dieu envers Isra�l, la mer Rouge termine la suite des �v�nements qui se rapportent � la d�livrance du peuple. Comme type moral, elle repr�sente le commencement du chemin chr�tien proprement dit, c�est-�-dire le chemin de l��me affranchie.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Exodus 14". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/exodus-14.html.
 
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