Bible Commentaries
Ézéchiel 3

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versets 1-27

Ch. 3 � Principes des relations de Dieu avec Isra�l rebelle

Diff�rence d�avec J�r�mie : �z�chiel s�adresse � un peuple rebelle, rejet� de Dieu

Quelques principes importants, dans les relations de Dieu avec Isra�l, se d�veloppent au chapitre 3. Mais nous avons encore � remarquer un trait qui caract�rise le livre d��z�chiel en le comparant avec J�r�mie. Ce dernier proph�te s�adresse imm�diatement � ses contemporains, c�est-�-dire au peuple de Dieu, dans un t�moignage qui, se frayant un passage � travers le c�ur �cras� et bless� du proph�te, expose la patience merveilleuse de Dieu, invitant jusqu�au dernier moment son peuple � la repentance. Il n�en est pas ainsi avec �z�chiel. Il annonce ce qui rendait n�cessaire le jugement. [3:7] Il est en effet envoy� � Isra�l, mais � Isra�l dans une condition d�endurcissement. [3:26] Sa bouche est ferm�e quant au peuple, qu�il ne devait pas r�primander. [3:27] Il peut lui communiquer, � un moment convenable, certaines d�clarations de la part de l��ternel, qui lui ouvre la bouche pour qu�il fasse comprendre au peuple qu�il y a au milieu de lui un proph�te; mais lui-m�me ne s�adresse ni directement, ni moralement, au peuple, comme �tant l�objet actuel des voies de Dieu. L��ternel lui r�v�le les iniquit�s qui l�avaient oblig� � rejeter son peuple, et � ne plus agir envers lui, comme avec un peuple reconnu par Lui, selon les principes de gouvernement qu�il avait lui-m�me �tablis. Cette proph�tie renferme un expos� divin de la conduite d�Isra�l � l�occasion de la rupture des relations de Dieu avec son peuple et, en m�me temps, c�est la r�v�lation de certains nouveaux principes de conduite. Je parle de cette partie de la proph�tie qui se rapporte � Isra�l; car on y trouve aussi divers jugements sur les gentils, ainsi qu�une description de l��tat du pays et du temple dans les temps � venir, �tat que le proph�te devait communiquer � Isra�l, si ce dernier se repentait.

Endurcissement du peuple et avertissement des individus par le proph�te

Au chapitre 3, l��ternel rend t�moignage que [3:6-7] ce peuple est plus endurci qu�aucune des nations pa�ennes. Il est effront� et d�un c�ur obstin�. [3:9] �z�chiel a d� avoir son front rendu semblable � un diamant pour lui porter la parole, [3:11] qu�il devait annoncer en disant que l��ternel avait parl�, qu�ils l��coutassent ou qu�ils n�en fissent rien. [3:14-15] Le proph�te est transport� par la puissance de l�Esprit au milieu des captifs � Thel-Abib. Or, quoique la maison d�Isra�l f�t obstin�e, Dieu distinguait un r�sidu, et voici comment. [3:17] Le proph�te devait avertir les individus. Il �tait �tabli pour cela. [3:21] Si sa parole �tait re�ue, celui qui l��coutait serait �pargn�. [3:18-19] �z�chiel serait responsable de l�accomplissement de cette fonction, mais chacun subirait la cons�quence de sa conduite apr�s avoir entendu la parole. Le peuple n��tait donc plus jug� comme un tout, son �tat �tant consid�r� comme un ensemble qui d�pendait de la conduite publique de la nation ou du roi. Isra�l �tait rebelle, [3:21] mais encore celui qui �coutait la parole vivrait. Dieu agissait selon sa patiente gr�ce. [3:23] Le proph�te voit encore seul la gloire de l��ternel, [3:25] et l�Esprit lui annonce qu�il ne sortirait pas pour entrer au milieu du peuple, et qu�il serait li� dans sa maison, [3:26] que Dieu lui ferait tenir sa langue � son palais, car c��tait un peuple obstin�, et, comme peuple, l�avertissement ne lui serait pas donn�, [3:27] sauf � Dieu, � ouvrir la bouche du proph�te qui devrait parler au peuple de haut en bas, annoncer la parole de l��ternel, et celui qui �couterait, �couterait. L��ternel ne plaiderait plus en affection, ainsi qu�il l�avait fait.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezekiel 3". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/ezekiel-3.html.