Bible Commentaries
Esdras 1

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

versets 1-11

Chapitres 1 et 2

Ch. 1 � Retour partiel d�Isra�l sous Cyrus, pendant le temps des Gentils

Accomplissement des paroles de l��ternel pour Son peuple par Cyrus

[1:1] C�est Cyrus, roi de Perse, [1:3] qui ordonne que le peuple retourne � J�rusalem, et que le temple soit reb�ti. [1:2] Figure, lui-m�me, sous quelques rapports, d�un lib�rateur bien autrement glorieux, il reconna�t J�hova, le Dieu d�Isra�l, pour le vrai Dieu. Il est l�homme qui invoque le nom de l��ternel, suscit� de l�Orient, et qui marche � sur les princes comme sur de la boue � [(�s. 41:25)]. Appel� par son nom par l��ternel dans ce but [(�s. 45:4)], il favorise Isra�l et honore Dieu. Distingu� et b�ni par la faveur du Dieu fort, homme dont la conduite a certainement �t� sous la direction de Dieu, son caract�re personnel n�emp�che pas que ce soit le temps des Gentils, bien que Dieu ait mis au c�ur de l�un de ces Gentils de favoriser son peuple. Les paroles de Dieu, prononc�es par J�r�mie, sont accomplies [(J�r. 29:10)]. Babylone est jug�e, �v�nement caract�ristique de toute importance. Mais, de fait, ce qui subsiste encore, c�est une prolongation de sa puissance. Le si�ge de l�autorit� royale que Dieu conf�re � l�homme est une ville qui n�est pas celle de Dieu, qui n�est ni la J�rusalem terrestre, ni la c�leste. La famille de David ne tient plus le sceptre qui lui a �t� confi�.

Pr�sentation du Messie � Juda, mais toujours sous la puissance gentile

La verge de la tribu de Juda est gard�e, il est vrai, pour que la branche des racines d�Isa� (�s. 11:1) soit pr�sent�e � cette tribu. Mais la puissance des Gentils subsistait toujours, m�me dans le temps o� le Messie �tait sur la terre, o� il lui fallait recommander aux Juifs de rendre � C�sar ce qui �tait � C�sar [(Luc 20:25)]. La pr�sentation de J�sus, le vrai Messie, n�a �t� que l�occasion de mettre cela au grand jour par leur cri : � Nous n�avons pas d�autre roi que C�sar � [(Jean 19:15)].

Ch. 2 � Exercice de la foi dans le peuple revenu de captivit�

La foi s�exerce par l��nergie du Saint Esprit, dans la situation du peuple

Cependant Dieu donne encore au peuple, coupable sous la loi, l�occasion d�exercer la foi. Examinons les principes qui caract�risent l��nergie du Saint Esprit dans le peuple, lors du retour de la captivit�.

S�paration d�avec les Gentils par la g�n�alogie, et fid�lit� dans la faiblesse

La premi�re chose � remarquer, c�est que, ayant senti ce que c�est que d�avoir affaire aux Gentils, et ayant �prouv� la force et la m�chancet� de ceux dont ils avaient autrefois recherch� le secours (et, sous ce rapport, l�esprit immonde les avait quitt�s [(Matt. 12:43-44)]), les fils de la captivit� d�cident qu�Isra�l sera vraiment un Isra�l sans m�lange et d�montr� tel. [2:59] Ils apportent un grand soin � v�rifier la g�n�alogie du peuple et des sacrificateurs, afin que personne, sauf Isra�l, ne soit engag� dans l��uvre [(4:3)]. Auparavant, un sacrificateur succ�dait � un autre sans examen pr�alable; la g�n�alogie n��tait pas v�rifi�e, et les enfants prenaient la place de leur p�re dans la jouissance des privil�ges que Dieu leur avait accord�s. Maintenant il s�agit pour Isra�l, par la grande gr�ce de Dieu, de recouvrer sa position. Ce n��tait ni le commencement de son histoire, ni la puissance qui se d�ployait au commencement; c��tait un retour, et d�sormais le d�sordre que le p�ch� avait introduit ne devait pas �tre tol�r�. Ils �chappaient, du moins partiellement, aux fruits du p�ch�. Nul autre n�avait affaire l�, sauf Isra�l. D�signer ceux qui faisaient partie de la famille de Dieu, cela �tait maintenant la chose essentielle. �tre d�livr�s de Babylone �tait leur d�livrance. C��tait cette famille, ou un petit R�sidu, que Dieu en avait fait ou en faisait sortir. [2:62] Ainsi, d�entre ceux-l� m�mes qui �taient revenus en Jud�e, quiconque ne pouvait produire sa g�n�alogie �tait mis de c�t�, et tout sacrificateur qui se trouvait dans le m�me cas �tait exclu de la sacrificature, comme profane, quelle que f�t, para�t-il, la r�alit� de sa qualification. [2:63] Peut-�tre le discernement divin les reconna�trait-il plus tard, ainsi que leurs droits; mais le peuple revenu de la captivit� ne le pouvait pas. C��tait un peuple d�nombr� et reconnu. [2:70] Chacun demeurait dans sa propre ville. C��tait de la faiblesse, car ils n�avaient pas de sacrificateur avec les Urim et les Thummim (2:63), mais c��tait de la fid�lit�.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 1". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/ezra-1.html.