Bible Commentaries
Esdras 4

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

versets 1-24

Ch. 4 v. 1-3 � Difficult� par la proposition d�aide des �trangers au peuple

Faiblesse d�Isra�l selon son �tat moral et ses relations avec Dieu

Mais, en pareil cas, les difficult�s ne proviennent pas seulement de la faiblesse du R�sidu; elles proviennent aussi d��l�ments avec lesquels il se trouve ext�rieurement en rapport, et qui, en m�me temps, sont �trangers aux relations du peuple avec Dieu. Dans le cas d�Isra�l, la faiblesse �tait r�elle, parce que, tout en �tant fid�le � son peuple selon ses besoins, Dieu, de fait, n�intervient pas pour l��tablir sur l�ancien pied. Agir ainsi n�aurait pas �t� moralement convenable, ni � l��gard de la position dans laquelle le peuple �tait avec Dieu, ni � l��gard du pouvoir que Dieu avait �tabli au milieu des Gentils, en mettant Isra�l de c�t�, ni, non plus, en vue de l�instruction des siens, dans tous les temps, quant au gouvernement de Dieu. On ne m�prise jamais impun�ment ses relations avec Dieu.

Ch. 4 v. 1-2 � Proposition d�aide des �trangers pr�sents dans le pays au peuple

Mais, en outre, dans un tel �tat de choses, la puissance du monde s��tant d�j� si fort insinu�e dans le pays de la promesse, et m�me parmi le peuple de la promesse, [4:2] des difficult�s surgissent du fait que des hommes qui se trouvaient, � la suite de l�intervention de l�autorit� civile, dans l�enceinte du pays de la promesse, d�siraient participer avec les Juifs � la construction du temple. Ils all�guaient, � l�appui de leur pr�tention, qu�ils invoquaient Dieu comme les Juifs, et qu�ils Lui avaient sacrifi� depuis qu��sar-Haddon les avait amen�s dans le pays. Ce n��tait pas de l�inimiti�. Pourquoi repousser un tel d�sir ? [4:1] Mais l�Esprit de Dieu les appelle les ennemis de Juda et de Benjamin. Le peuple de Dieu, l��glise de Dieu, doit avoir conscience des privil�ges qui lui appartiennent en propre, et qu�elle est l��glise du Seigneur. L��ternel aimait Juda et Benjamin. C��tait sa gr�ce envers ce peuple qui �tait la source de toute la b�n�diction dont il �tait l�objet, et le peuple �tait tenu de reconna�tre pleinement cette gr�ce envers lui. Ne pas la reconna�tre, c��tait la m�priser. Or cette gr�ce �tait la souveraine bont� de Dieu. Admettre des �trangers aurait �t� se montrer insensible � cette gr�ce comme la seule source du bien; �aurait �t� la perdre et dire qu�ils n�en �taient pas plus les objets, selon la souveraine bont� de Dieu, que d�autres personnes du monde.

Ch. 4 v. 3 � La fid�lit� � Dieu reconna�t ses privil�ges et �carte le danger

[4:3] Mais la fid�lit� et l�intelligence des chefs d�Isra�l �cartent ce pi�ge. � Nous seuls, disent-ils, nous b�tirons � l��ternel, le Dieu d�Isra�l �. � Vous n�avez pas affaire avec nous pour b�tir une maison � notre Dieu �. Effectivement, c�e�t �t� nier qu�il �tait leur Dieu, le Dieu d�Isra�l. C�est le cas de l��glise particuli�rement, lorsqu�elle est appel�e � reconna�tre ses privil�ges apr�s un long oubli et un p�nible ch�timent.

Ch. 4 v. 4-24 � Dieu permet l��preuve pour la foi par la puissance terrestre

Si Dieu permet cela pour mettre son peuple � l��preuve ou pour le ch�tier, [4:23] il est possible que l��uvre soit arr�t�e par les men�es et la malice de ceux [4:10] qui loueront le grand et glorieux Osnappar, [4:11] aupr�s des puissances de la terre, [4:14] et prendront aupr�s d�elles leur vrai caract�re terrestre, [4:2] de m�me qu�ils avaient rev�tu l�apparence de la pi�t� en cherchant � s�insinuer au milieu du R�sidu d�Isra�l. [4:20] La puissance qui appartenait au peuple de Dieu, au temps de son ind�pendance de jadis, effraie celui qui, ne se confiant pas en Dieu, redoute pour sa propre autorit� l�effet de l��nergie que produit l�Esprit de Dieu dans Son peuple, �nergie ind�pendante de cette autorit�, quelque soumis que le peuple y soit. Isra�l agissait ici selon le d�cret m�me du roi Cyrus [(1:3)]; mais cela n�entre pas en consid�ration. Ce qui d�pend de Dieu est absolu, ce qui ne d�pend pas de lui est arbitraire; mais les fid�les n�ont rien � faire avec tout cela. Dieu peut voir que l��preuve et le ch�timent leur sont n�cessaires. Dans tous les cas, ils ont � traverser ce qui met la foi � l��preuve; mais leur voie est r�gl�e par la volont� de Dieu, et leur foi s�attend � Lui. [4:24] Ils ont d� attendre ici; mais le temps voulu de Dieu devait arriver, et cela n�a pas lieu par une simple ordonnance du roi des Gentils.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Ezra 4". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/ezra-4.html.