Bible Commentaries
Esdras 5

versets 1-17

Chapitres 5 et 6

Ch. 5 � 6 v. 12 � R�veil de la foi des Juifs effray�s par la Parole de Dieu

Prix de la parole de Dieu pour encourager Son peuple, auquel Il s�int�resse

Dieu leur suscite, d�une autre part, un encouragement d�un bien plus grand prix. Si le peuple �tait asservi aux Gentils, Dieu restait toujours souverain; sa parole est toujours d�une autorit� absolue pour son peuple lorsqu�il daigne la lui adresser. Si cela est n�cessaire, il saura disposer les c�urs des rois pour la maintenir. Dans tous les cas, c�est � son peuple � la suivre sans chercher un autre motif, ou un autre appui. [5:1] Agg�e et Zacharie sont envoy�s de Dieu et proph�tisent au milieu du peuple. Ces communications directes de Dieu �taient infiniment pr�cieuses, comme l�est toujours Sa Parole; et quoiqu�elles ne changeassent pas la position du peuple vis-�-vis des Gentils, elles �taient une preuve touchante que Dieu s�int�ressait � son peuple, et que, quelles que fussent leurs afflictions, le Dieu d�Isra�l �tait au-dessus de tout ce qui avait le pouvoir de les opprimer.

Le manque de foi �tait le v�ritable emp�chement du peuple, comme le montre Agg�e

J�ai dit que le peuple devait attendre; et ce fut le cas, lorsque le d�cret qui lui interdisait de continuer � b�tir fut rendu [(4:24)]. Mais bien des ann�es s��taient �coul�es avant que cette d�fense arriv�t; et en examinant les proph�ties qui jettent tant de lumi�re sur l�histoire contemporaine, et en comparant les dates, il me semble �vident que le manque de foi dans le R�sidu �tait le v�ritable emp�chement. [4:4] Il y avait des adversaires dans le pays m�me qui les effrayaient, et qui ainsi les emp�chaient de b�tir. Il para�t que les Juifs n�osaient pas continuer. [4:5] Les ennemis gagnent des conseillers � la cour de Perse, pour mettre des entraves � l��uvre des Juifs, [4:4] mais la premi�re chose est qu�ils affaiblissent les mains du peuple. [4:23] La d�fense de b�tir ne fut obtenue que deux r�gnes plus tard, mais les Juifs avaient cess� de b�tir par la frayeur que leur inspiraient leurs adversaires (comp. 4:4 et 24; et 5:1, avec Agg�e 1:1, 2, 4; 2:15). [5:2] Ce ne fut pas non plus parce que le d�cret d�Artaxerx�s fut rapport�, qu�ils recommenc�rent � b�tir, mais parce qu�ils craignirent l��ternel et ne craignirent pas le commandement du roi, � comme voyant celui qui est invisible � (Agg�e 1:12, 13) [(cf. H�b. 11:27)]. Dieu n��tait pas plus � craindre sous le r�gne de Darius que sous celui de Cyrus ou d�Artaxerx�s; mais la source de leur faiblesse �tait qu�ils avaient oubli� Dieu. Cela fait ressortir la grande gr�ce de Dieu qui les r�veille par la bouche d�Agg�e. Jusque-l�, les ch�timents de Dieu avaient aussi visit� le peuple (Agg�e 1:10, 11).

Importance de la foi qui se confie en Dieu, et faute d�avoir arr�t� de b�tir

Tout cela fait voir qu�Isra�l �tait en faute en abandonnant la construction du temple. Il para�t, en Agg�e (2:15), qu�aucun progr�s n�avait eu lieu. La terreur que les adversaires leur inspiraient les avait arr�t�s. Ils �taient en cela sans excuse, ayant m�me pour eux l�ordonnance du roi. Ce qui leur manquait, c��tait la foi en Dieu. [5:5] Nous avons vu que lorsque la foi existait ils ont os� b�tir, quoiqu�il y e�t une ordonnance contraire. L�effet de cette foi, et cela, [5:6] par l�intervention m�me de leurs adversaires, [6:12] est de donner lieu � un d�cret en leur faveur. Il est bon de se confier en Dieu : que son Nom en soit b�ni !

Ch. 6 v. 13-22 � Circonstances de l�ach�vement de la maison

Ch. 6 v. 13-15 � Ach�vement sous l�influence des proph�ties

[6:14] Sous l�influence des proph�ties d�Agg�e et de Zacharie la maison est achev�e (6:15).

Ch. 6 v. 16-22 � Joie de la d�dicace, mais changement par rapport � avant

[6:16] Cette grande gr�ce de l��ternel est une vraie occasion de joie. [6:18] Les sacrificateurs sont �tablis dans leurs rangs, et les L�vites dans leurs d�partements, selon la loi de Mo�se, et nous trouvons plus de fid�lit� que dans les meilleurs jours des rois (comp. 6:20, avec 2 Chron. 29:34). Mais nous n�entendons pas parler des ordonnances de David, et une lacune encore plus grande se trouve dans la c�l�bration de la f�te de la D�dicace. [6:19] Ils mangent la P�que, preuve que l�on pouvait se souvenir du rachat du peuple dans le pays, doux privil�ge du R�sidu restaur�. [6:21] Plusieurs aussi viennent � eux, se retirant des souillures des nations du pays. [6:22] L��ternel leur avait donn� des sujets de joie; [6:17] mais le feu ne descend plus du ciel pour manifester l�acceptation divine du sacrifice offert pour la d�dicace de la maison [(comp. 2 Chron. 7:1)]. C��tait une diff�rence n�gative, il est vrai, mais d�une port�e immense. [6:22] Et m�me ce qui faisait le sujet de leur joie trahissait l��tat dans lequel ils �taient : � L��ternel� avait tourn� vers eux le c�ur du roi d�Assyrie, pour fortifier leurs mains dans l��uvre de la maison de Dieu, du Dieu d�Isra�l �. C��tait une grande bont� et une touchante gr�ce de sa part; mais quel changement !