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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 1". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/galatians-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Galatians 1". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-24
Chapitre 1er
Ch. 1 v. 1-5 � Minist�re de Paul par rapport � l�homme et l��vangile
Ch. 1 v. 1-2 � Ind�pendance du minist�re de Paul pour l��vangile de Christ
[1:1] L�ap�tre �tablit, d�s le d�but, l�ind�pendance vis-�-vis de tous les autres hommes, du minist�re qu�il exer�ait, en indiquant la vraie source d�o� il l�avait re�u sans l�intervention d�un instrument interm�diaire quelconque. Il ajoute, pour montrer que les Galates abandonnaient la foi commune des saints : � Tous les fr�res qui sont avec moi � (v. 1, 2) : aussi, en abordant le sujet de son �p�tre, l�ap�tre d�clare d�embl�e que la doctrine introduite par les juda�sants parmi les Galates, �tait un autre �vangile (mais un �vangile qui n�en �tait pas un [(1:6-7)]), et non l��vangile de Christ.
Ch. 1 v. 1 � Le minist�re de Paul d�coule directement de Dieu, sans rien de l�homme
[1:1] Paul commence donc par d�clarer qu�il n�est ap�tre ni de la part des hommes, ni par l�homme. Il ne vient pas de la part des hommes comme si les hommes l�avaient envoy�, et ce n�est pas par le moyen d�aucun homme qu�il a re�u sa mission, mais par J�sus Christ et par Dieu le P�re, qui l�a ressuscit� d�entre les morts : par J�sus Christ, sur le chemin de Damas [(Act. 9:5-6)], et par le P�re, il me semble, quand le Saint Esprit a dit : � Mettez-moi � part Barnabas et Saul � (Actes 13:2). L�ap�tre parle ainsi, afin de montrer que son minist�re d�coulait directement de la source premi�re de tout vrai bien et de toute autorit� l�gitime1.
1 Ce qui se nomme le clerg� admettrait volontiers � non de la part des hommes �, mais il ne peut admettre � non par l�homme �. Cela frappe � la racine son existence comme tel. Il se vante de descendre de l�homme, mais � et cela est remarquable � non de Paul, le vrai ministre de l�Assembl�e, mais, l� o� l�on insiste le plus sur la chose, de Pierre, l�ap�tre de la circoncision. Pierre ne fut pas du tout ap�tre des gentils, et pour autant que nous le savons, il n�alla jamais vers eux.
Ch. 1 v. 3-5 � D�livrance de la chair, du monde et de la justice l�gale, par J�sus
[1:3] Comme de coutume, il souhaite aux assembl�es la gr�ce et la paix de la part de Dieu envisag� dans son caract�re de P�re, et de la part de J�sus dans son caract�re de Seigneur. [1:4] Mais il ajoute ici au nom de J�sus ce qui appartient au caract�re de l��vangile que les Galates avaient perdu de vue, savoir que Christ s��tait donn� Lui-m�me pour nos p�ch�s afin de nous d�livrer de ce pr�sent si�cle mauvais (v. 4). L�homme naturel, dans ses p�ch�s, appartient � ce si�cle mauvais; les Galates voulaient y rentrer sous le pr�texte d�une justice selon la loi. Christ s��tait donn� Lui-m�me pour nos p�ch�s afin de nous en retirer, car le monde est jug�. Envisag�s comme dans la chair, nous sommes du monde. Or la justice de la loi se rattache aux hommes dans la chair. C�est l�homme en tant que dans la chair qui doit l�accomplir, et la chair a sa sph�re dans ce monde : la justice que l�homme voudrait accomplir dans la chair est dirig�e selon les �l�ments de ce monde [(Col. 2:20)]. La justice l�gale, l�homme dans la chair, et le monde vont ensemble. Christ au contraire nous a vus comme p�cheurs, n�ayant pas de justice, et il s�est donn� pour nos p�ch�s et afin de nous d�livrer de ce monde condamn�, o� les hommes cherchent � �tablir leur justice en se pla�ant sur le terrain de la chair qui ne l�accomplit jamais. Cette d�livrance aussi est selon la volont� de Dieu notre P�re. Il veut avoir un peuple c�leste, rachet� selon cet amour qui nous a donn� une place dans le ciel aupr�s de Lui, et une vie dans laquelle op�re le Saint Esprit pour nous faire jouir de cette position b�nie, et nous faire marcher dans la libert� et dans la saintet� que Dieu nous donne dans cette nouvelle cr�ation, dont J�sus lui-m�me, ressuscit� et glorifi�, est le chef et la gloire.
Ch. 1 v. 6-10 � Abandon des fondements de l��vangile par les Galates
Les Galates se d�tournaient du seul vrai �vangile, que Paul leur avait pr�ch�
[1:6] L�ap�tre aborde son sujet sans pr�ambule; il en �tait rempli, et l��tat des Galates qui abandonnaient l��vangile dans ses fondements, le faisait jaillir d�un c�ur oppress� et, je puis dire, indign�. Comment �tait-il possible que les Galates eussent abandonn� si promptement celui qui les avait appel�s selon la puissance de la gr�ce de Christ, pour embrasser un �vangile diff�rent ! C��tait par l�appel de Dieu qu�ils avaient part � la glorieuse libert� et au salut qui a sa r�alisation dans le ciel. C��tait par la r�demption que Christ avait accomplie et par la gr�ce qui nous appartient en Lui, qu�ils jouissaient du bonheur c�leste et chr�tien, et maintenant ils se tournaient vers un t�moignage tout � fait diff�rent, [1:7] vers un t�moignage qui n��tait pas un autre �vangile, une autre vraie bonne nouvelle ! Cet autre �vangile n�en �tait pas un, et ne faisait que troubler les esprits en pervertissant le vrai �vangile. [1:8] Or, dit l�ap�tre, en r�p�tant ses paroles pour faire sentir l�importance qu�il y attachait, si moi-m�me ou un ange du ciel vous pr�chait quelque chose outre l��vangile que je vous ai d�j� pr�ch�, qu�il soit anath�me (v. 9). Remarquez ici que l�ap�tre ne veut aucune addition � ce qu�il avait pr�ch�.
Corruption de l��vangile de Dieu en y ajoutant quelque chose
Les chr�tiens juda�sants ne niaient pas Christ formellement; ils voulaient � Christ ajouter la circoncision. [1:7] Mais l��vangile que l�ap�tre avait pr�ch� �tait l��vangile complet et entier; on ne pouvait rien y ajouter sans l�alt�rer, sans dire qu�il n��tait pas l��vangile parfait, sans r�ellement ajouter quelque chose d�une autre nature, c�est-�-dire sans le corrompre, car la r�v�lation enti�rement c�leste de Dieu �tait ce que Paul leur avait enseign�. L�ap�tre, dans ses enseignements, avait compl�t� le cercle de la doctrine de Dieu. Y ajouter �tait nier sa perfection, en alt�rer le caract�re, et la corrompre. [1:8] L�ap�tre ne parle pas d�une doctrine ouvertement oppos�e � l��vangile, mais de ce qui est en dehors de l��vangile qu�il avait pr�ch�. [1:7] Aussi dit-il qu�il ne peut pas y avoir un
�vangile : ce qu�on a voulu pr�cher est diff�rent; mais il n�y a pas de bonne nouvelle en dehors de ce que lui a pr�ch�. Toute autre doctrine n��tait qu�une corruption de la vraie bonne nouvelle, corruption par laquelle on troublait les �mes. [1:8] Ainsi, par amour pour les �mes, l�ap�tre pouvait anath�matiser ceux qui d�tournaient les Galates de la v�rit� parfaite qu�il avait annonc�e. C��tait l��vangile de Dieu lui-m�me; toute autre chose �tait de Satan. Si Paul lui-m�me apportait autre chose que l��vangile qu�il avait autrefois pr�ch�, qu�il f�t anath�me. Le pur �vangile tout entier �tait d�j� annonc� et revendiquait au nom de Dieu ses droits contre tout ce qui pr�tendait s�associer avec lui. [1:10] Paul cherchait-il � contenter les hommes dans son �vangile, ou � plaire aux hommes ? Nullement; il n�aurait pas �t� le serviteur de Christ, s�il l�avait fait.Ch. 1 v. 11-24 � Historique du d�but du minist�re de Paul
[1:12] L�ap�tre en vient donc historiquement � son minist�re et � la question de savoir si l�homme entrait pour quelque chose dans ce minist�re. [1:11] Son �vangile n��tait pas selon l�homme, [1:12] car il ne l�avait re�u d�aucun homme; il n�avait pas �t� enseign� par l�homme. Ce qu�il poss�dait venait directement par la r�v�lation que J�sus Christ lui en avait faite. [1:15] Et quand Dieu, qui l�avait mis � part d�s le ventre de sa m�re et l�avait appel� par sa gr�ce, [1:16] voulut r�v�ler son Fils en lui, la r�v�lation eut � l�instant toute sa puissance comme telle. L�ap�tre ne consulta personne. [1:17] Il n�entra pas en relation avec les autres ap�tres, mais il agit tout de suite ind�pendamment d�eux, comme �tant enseign� directement de Dieu. [1:18] Ce n�est que trois ans plus tard qu�il alla � J�rusalem faire la connaissance de Pierre, [1:19] et qu�il vit aussi Jacques. [1:22] Les assembl�es de la Jud�e ne le connaissaient pas de visage; [1:24] seulement elles glorifiaient Dieu pour la gr�ce qu�il avait re�ue. [1:18] Du reste, Paul n�a pass� que quinze jours � J�rusalem; [1:21] puis il est all� en Syrie et en Cilicie.