Bible Commentaries
Genèse 15

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versets 1-21

Alliance de l��ternel avec Abram et confirmation des promesses

[14:19] Quand Dieu s�est ainsi r�v�l� selon sa b�n�diction �tablie en puissance sur la terre, par le moyen du Roi-Sacrificateur Melchis�dec, [15:1] il est naturel que la b�n�diction actuelle du peuple �lu y trouve place, et nous sommes amen�s � la sc�ne terrestre; [15:5] et, dans le chapitre 15, nous lisons l�instruction pr�cise de l��ternel � Abram pour ce qui regarde sa post�rit� terrestre [15:7] et la terre qu�Il lui donne, [15:18] le tout confirm� par une alliance o� Dieu, [15:17] lumi�re qui conduit et fournaise qui �prouve, [15:18] daigne s�obliger � l�accomplissement de ce qu�Il a promis. [15:10] La mort rend la chose s�re; [15:17] l��ternel, en passant en gr�ce � travers ce qui le liait, confirme ainsi l�alliance. [15:12] Abram, h�ritier des promesses, en subit la frayeur et l�ombre. [15:17] Ce n�est pas ici pr�cis�ment l�expiation qui nous est repr�sent�e par le passage du brandon de feu et de la fournaise entre les pi�ces des victimes, mais une autre efficace du sacrifice, savoir : la confirmation des promesses, par la seule chose qui puisse leur donner cours en faveur de l�homme p�cheur.

Isra�l, semence de la promesse et destinataire de la b�n�diction terrestre

[15:18] Il est �vident que, quoique l�alliance f�t faite en faveur du peuple terrestre, ce d�veloppement des voies de Dieu et l��tablissement de cette alliance embrassent de nouveaux principes d�une grande importance pour tous. [15:1] Dieu lui-m�me �tait le bouclier et la r�compense d�Abram, avantage le plus �lev�, si l�on se borne � ce qui peut �tre donn� � l�homme1. [15:2] Mais Abram a encore le sentiment de ses relations avec la terre comme une demeure en rapport avec la chair, [15:4] et il �tait, en effet, dans les desseins de Dieu de le b�nir de cette mani�re. Or cette b�n�diction est, dans sa nature, juive; aussi avons-nous ensuite la portion juive d�velopp�e. [15:3] Je n�ai point d�h�ritiers, dit Abram, personne pour continuer ma famille et la possession de mon h�ritage sur la terre selon la promesse; car sur la terre o� les hommes meurent, il doit y avoir succession; et c�est ainsi qu�il en devait �tre. [15:4] Mais, m�me quant � la terre, la b�n�diction devait avoir lieu sur le principe de la d�pendance de l��ternel, par promesse et par foi. Quoique en rapport avec la terre, cette b�n�diction ne devait pas s�accomplir selon la nature; sur ce pied, tout �tait forclos pour Abram : il n�avait point de post�rit�. [15:5] C�est pourquoi la semence de la foi et de la promesse appara�t; non pas, il est vrai, la seule semence, mais les Isra�lites en tant qu�enfants de la promesse. [15:6] Le principe est exprim�, la foi est compt�e � justice, d�s qu�Abram a cru Dieu. [15:4] Ainsi, pour ce monde, Isra�l �tait la semence de la promesse, l�h�ritier; [15:7] puis vient l�alliance quant au pays, selon la promesse faite lors de l�appel d�Abram [(12:2)]. [15:17] Le Seigneur se lie lui-m�me envers Abram, par l�obligation solennelle de la mort des victimes, comme nous l�avons vu (car, en effet, l�alliance est assur�e par la mort du Christ, sans laquelle les Juifs ne pouvaient rien avoir); [15:13] quant � l�accomplissement actuel, cette possession est li�e aux souffrances du peuple en �gypte [15:14] et � sa d�livrance subs�quente, quand les oppresseurs du peuple et les usurpateurs de l�h�ritage seront �galement jug�s. Nous avons d�j� signal� le caract�re de l�acte par lequel fut faite l�alliance. [15:10, 17] Quant � la forme de cet acte, le lecteur peut comparer J�r�m. 34:18, 19. De plus, ce n�est point ici une promesse qui appelle Abram � sortir par la foi [(12:1)], [15:18] mais c�est l�h�ritage assur� � sa post�rit� par alliance et sans condition. C�est la promesse � Isra�l, semence de la promesse, h�ritier en relation avec la terre et avec la chair. [15:13] Remarquez, en outre, que l�oppression du peuple de Dieu, les souffrances prolong�es de ce peuple, h�ritier promis, [15:16] sont en connexion avec la patience de Dieu envers ceux qui doivent �tre jug�s (Comp. 2 Pier. 3:9). [15:14] Remarquez enfin, que les oppresseurs d�Isra�l sont jug�s � cause d�Isra�l, [15:19-21] de m�me que les usurpateurs de son h�ritage.

1 [15:1] Cette d�claration de Dieu au commencement du chapitre 15, se lie, il me semble, [14:23] au refus d�Abram de prendre quelque chose du monde, qui se trouve mentionn� � la fin du 14e.

Exposition de tous les grands principes et conseils divins

Plans et conseils de Dieu, et voies pour leur accomplissement

Ici se termine l�exposition des plans et des conseils de Dieu. Les voies de l�homme et les voies de Dieu en vue de leur accomplissement commencent � �tre d�velopp�es avec le chap. 15, ainsi que la marche et les obstacles venant de ceux avec lesquels son peuple peut �tre en rapport, de quelque mani�re que ce soit. Ces d�veloppements vont jusqu�au chap. 23, o� Abraham cesse de repr�senter la souche de la promesse; [23:2] Sara, vase de la semence de promesse, meurt, et l�h�ritier ressuscit� vient en �vidence comme celui que Dieu met en avant. Ceux qui sont n�s selon la chair (Isma�l) pr�c�dent ceux qui sont n�s selon la promesse.

R�sum� des voies de Dieu envers l�homme

Il nous est impossible de ne pas remarquer combien tous les grands principes des voies de Dieu et de la condition de l�homme, nous sont expos�s dans la Gen�se, et donnent � ce livre, particuli�rement dans les parties que nous venons de parcourir, un caract�re frappant et une fra�cheur si remarquable. C�est comme un r�sum� sommaire de l��tat de l�homme et des voies de Dieu envers lui, � non pas de la r�demption, ni de ses glorieux r�sultats, quoique nous y trouvions le sacrifice et le pardon des p�ch�s. La r�demption se trouve dans l�Exode. L��tat de l�homme, les voies de Dieu et ses promesses fondamentales sont le sujet de la Gen�se.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Genesis 15". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/genesis-15.html.