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Bible Commentaries
Hébreux 13

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versets 1-25

Ch. 13 v. 1-18 � Exhortations pratiques aux croyants h�breux

Ch. 13 v. 1-7 � Exhortation � une marche de foi selon Dieu

Ch. 13 v. 1-6 � Exhortations pour la marche du chr�tien, dans un esprit de gr�ce

Dans ce chapitre, il y a plus d�une v�rit� qu�il importe de remarquer. Les exhortations sont aussi simples qu�importantes et n�exigent pas beaucoup d�explications. Elles restent dans les limites de la sph�re de l��p�tre tout enti�re, sph�re comprenant ce qui se rapporte au chemin du chr�tien dans sa marche ici-bas, non ce qui d�coule de l�union avec Christ dans les lieux c�lestes. [13:1] L�amour fraternel, [13:2] l�hospitalit�, [13:3] le soin des prisonniers, [13:4] le maintien strict du lien du mariage et la puret� individuelle, [13:5] se garder de l�avarice : tels sont les sujets de l�exhortation, tous importants et li�s � la marche d�un chr�tien que caract�rise un esprit de gr�ce; mais ils ne sont pas tir�s des sources et des principes plus �lev�s et plus c�lestes de la vie chr�tienne, tels que nous les voyons dans les �p�tres aux �ph�siens et aux Colossiens. Les exhortations ne sont m�me pas telles que celles de l��p�tre aux Romains, quoiqu�elles y ressemblent davantage; en effet, c�est en g�n�ral � la vie en Christ dans ce monde que s�arr�te cette derni�re �p�tre, qui nous pr�sente la r�surrection de Christ sans aller jusqu�� son ascension1. Les exhortations qui suivent se rapportent aux circonstances dans lesquelles se trouvaient les H�breux et ont trait � l�abolition et au jugement alors prochains du juda�sme, duquel ils avaient maintenant � se s�parer d�finitivement.

1 Il n�est parl� de l�ascension qu�au chapitre 8, verset 34, outre une allusion au chapitre 10, verset 6.

Ch. 13 v. 7 � Marcher selon les principes de foi des conducteurs d�log�s

En les exhortant (v. 7) � se souvenir de ceux qui avaient conduit le troupeau, l��p�tre parle des conducteurs qui �taient d�j� d�log�s � au verset 17 par contre, des vivants; l�issue de leur foi �tait un bel encouragement, pour que d�autres marchassent sur leurs traces d�apr�s les principes de la foi qui les avaient conduits � ce beau r�sultat.

Ch. 13 v. 8-16 � J�sus, centre du culte chr�tien agr�able � Dieu

Ch. 13 v. 8-9 � Christ, immuable, suffit � celui qui Le conna�t et en jouit

Ensuite, l�auteur rappelle que Christ ne change pas : il est le m�me hier, aujourd�hui, et �ternellement (v. 8). Il veut qu�on demeure dans la simplicit� et l�int�grit� de la foi; [13:9] rien, plus que la recherche inqui�te de quelque chose de nouveau, � des doctrines diverses et �trang�res �, ne d�montre que le c�ur ne poss�de pas en pratique ce qui donne le repos en Christ; qu�il ne r�alise pas ce qu�est Christ. Cro�tre dans la connaissance de Christ, c�est notre vie et notre privil�ge; la recherche des nouveaut�s �trang�res � Lui est la preuve qu�il ne nous satisfait pas. Or, celui qui ne se contente pas de J�sus ne le conna�t pas, ou du moins l�a oubli�; il est impossible de jouir de Lui, sans sentir qu�il est tout, c�est-�-dire, qu�il nous satisfait et qu�il exclut par sa nature toute autre chose.

Ch. 13 v. 10-13 � Culte chr�tien dans le sanctuaire du ciel, et dans l�opprobre ici-bas

Or, quant au juda�sme, o� les H�breux �taient naturellement dispos�s � chercher la satisfaction de la chair, l�ap�tre va plus loin. Ils n��taient plus des Juifs ayant le vrai culte de Dieu, culte privil�gi�, auquel d�autres n�avaient pas le droit de participer : [13:10] l�autel divin appartenait maintenant aux chr�tiens : eux seuls avaient le droit d�y avoir part. Un culte terrestre, o� l�on n�entrait pas au-dedans du voile, en pr�sence m�me de Dieu dans le sanctuaire � un culte qui avait sa gloire mondaine, qui tenait aux �l�ments de ce monde et trouvait sa place dans ce monde, ne pouvait plus subsister. Or maintenant nous sommes, ou dans le ciel, ou sous la croix et sous l�opprobre. [13:12] Le grand sacrifice pour le p�ch� a �t� offert : mais ce sacrifice, par son efficace, introduit dans le sanctuaire, dans le ciel m�me, o� le sang a �t� port�; [13:13] et, d�un autre c�t� il nous sort hors du camp, hors d�un peuple religieux rattach� � ce monde, et nous nous trouvons ainsi dans l�opprobre, dans la r�jection sur la terre. C�est la part du Christ. Dans le ciel, il est accept� : il y est entr� avec son propre sang [(9:12)]; sur la terre, il a �t� jet� dehors et m�pris�.

Le christianisme est l�inverse d�une religion adapt�e � l�homme du monde

Une religion mondaine qui consiste en un syst�me o� le monde peut marcher et o� l��l�ment religieux est adapt� � l�homme sur la terre, est la n�gation du christianisme.

Ch. 13 v. 14-16 � Sacrifices agr�ables � Dieu ici-bas, en attendant la cit� � venir

[13:14] Ici-bas nous n�avons point de cit� permanente; nous cherchons celle qui est � venir. [13:15] Par Christ, nous offrons nos sacrifices d�actions de gr�ces et de louanges; � [13:16] en faisant part aussi de nos biens aux autres, en faisant le bien de toutes mani�res, nous offrons des sacrifices auxquels Dieu prend plaisir (v. 16).

Ch. 13 v. 17 � Ob�issance � ceux qui conduisent selon Dieu, dans l�humilit�

[13:17] Ensuite, les croyants sont exhort�s � ob�ir � ceux qui veillent sur les �mes comme responsables � Dieu, et qui vont devant les saints pour les conduire. Cette ob�issance est une preuve d�un esprit humble de gr�ce, qui ne cherche qu�� plaire au Seigneur.

Ch. 13 v. 18-19 � Service pour Dieu, quand l�Esprit n�a pas � agir en nous

[13:18] Le sentiment de cette responsabilit� fait que Paul demande les pri�res des saints, mais en disant qu�il est assur� d�avoir une bonne conscience. On sert Dieu, on agit pour lui, quand il n�est pas oblig� d�agir sur nous; c�est-�-dire, l�Esprit de Dieu agit par notre moyen, quand il n�a pas � nous occuper de nous-m�mes. Dans ce dernier cas, on ne saurait demander les pri�res des saints comme ouvrier; nous ne pouvons nous dire ouvriers pour Dieu, lorsque l�Esprit nous travaille dans notre conscience; quand la conscience est bonne, on peut demander les pri�res des saints sans arri�re-pens�e. [13:19] L�ap�tre les demandait d�autant plus qu�il esp�rait ainsi les revoir plus t�t.

Ch. 13 v. 20-25 � B�n�diction finale de Paul aux H�breux

Ch. 13 v. 20 � B�n�diction du Dieu de paix, titre adapt� � l��tat des H�breux

Enfin, Paul souhaite aux H�breux la b�n�diction; [13:20] il donne � Dieu le titre qu�il lui attribue si souvent, celui de � Dieu de paix �. Au milieu des exercices de c�ur � l��gard des H�breux, au milieu des raisonnements pour garantir leur amour du refroidissement, au milieu des incertitudes morales qui affaiblissaient la marche de ces chr�tiens, et de leurs �preuves, lorsque s��croulait ce qu�ils consid�raient comme stable et saint, ce titre a un caract�re particuli�rement pr�cieux.

Ch. 13 v. 20-21 � Esp�rance fond�e sur un Christ ressuscit�, et Dieu op�rant Lui-m�me en eux

[13:20] L�Esprit les place aussi en pr�sence d�un Christ ressuscit�, d�un Dieu qui avait fond� et assur� la paix dans la mort de Christ, et en avait donn� la preuve dans sa r�surrection; il l�avait ramen� d�entre les morts, selon la puissance du sang de l�alliance �ternelle1. Sur ce sang, le peuple croyant pouvait fonder une esp�rance que rien n��tait capable d��branler. Car ce n��taient pas, comme � Sina�, des promesses �tablies sous condition de l�ob�issance du peuple, mais une esp�rance fond�e sur la ran�on pay�e, sur l�expiation parfaite de leur d�sob�issance. C��tait ainsi une b�n�diction immuable; l�alliance (de m�me que l�h�ritage et la r�demption) �tait �ternelle. [13:21] L�auteur de l��p�tre demande que le Dieu qui avait op�r� cela ag�t dans les croyants H�breux pour leur accorder la pleine force et l��nergie pour l�accomplissement de sa volont�, op�rant Lui-m�me en eux ce qui �tait agr�able devant Lui.

1 Le mot � �ternel � est caract�ristique dans l��p�tre aux H�breux, en contraste avec un syst�me qui disparaissait. Cette �p�tre parle d�une r�demption �ternelle [(9:12)], de l�h�ritage �ternel [(9:15)] et m�me de l�Esprit �ternel [(9:14)].

Ch. 13 v. 22 � Exhortation � �couter les paroles envoy�es

[13:22] Il les exhorte � �couter l�exhortation; il ne leur avait envoy� que quelques paroles.

Ch. 13 v. 23-25 � Confirmation que Paul est l��crivain de l��p�tre

[13:23] Il veut que les H�breux sachent bien que Timoth�e avait �t� mis en libert� : l�ap�tre lui-m�me l�avait �t� d�j�; il �tait en Italie. Ces circonstances tendent � confirmer la pens�e que c�est l�ap�tre Paul qui a �crit cette lettre, point tr�s int�ressant, quoiqu�il ne change en rien l�autorit� de l��p�tre elle-m�me, car c�est l�Esprit de Dieu qui partout donne sa propre autorit� � la Parole.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 13". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/hebrews-13.html.
 
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