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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 5". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/hebrews-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 5". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-14
R�sum� du chapitre
Ch. 5 v. 1-10 � Sacrificatures compar�es de J�sus et d�Aaron
L��p�tre d�veloppe ensuite la sacrificature du Seigneur J�sus, en la comparant avec celle d�Aaron, mais, comme nous le verrons, pour en faire ressortir la diff�rence plut�t que la similitude, quoiqu�il y ait une analogie g�n�rale entre elles, et que l�une ait �t� une image de l�autre.
Ch. 5 v. 11 � 6 v. 20 � Comparaison avec Melchis�dec et introduction des alliances
Nous trouvons cette comparaison aux versets 1 � 10; puis, bien que le fond du raisonnement soit amplifi� et d�velopp�, la suite du raisonnement est interrompue jusqu�� la fin du chapitre 6, o� la comparaison avec Melchis�dec est poursuivie, et o� le changement de loi, cons�quence du changement de sacrificature, est constat�. Cela introduit les alliances et tout ce qui a trait aux circonstances des Juifs.
Ch. 5 v. 1-10 � Sacrificature de Christ
Ch. 5 v. 1-4 � Ordre de la sacrificature aaronique et caract�res des sacrificateurs
[5:1] Le sacrificateur donc, pris d�entre les hommes (dans ce passage l�Esprit de Dieu ne parle pas de Christ, mais de celui avec lequel il le compare), est �tabli pour les hommes en des choses qui regardent Dieu, afin qu�il offre des dons et des sacrifices pour les p�ch�s, [5:2] �tant capable de sentir les mis�res des autres parce qu�il est lui-m�me envelopp� d�infirmit�, [5:3] offrant par cons�quent pour lui-m�me aussi bien que pour le peuple. [5:4] Ensuite nul ne s�arroge cet honneur, mais celui-l� en jouit qui est appel� de Dieu comme Aaron. L��p�tre nous parlera plus loin des sacrifices; elle nous occupe ici de la personne du sacrificateur et de l�ordre de la sacrificature.
Ch. 5 v. 5-6 � Gloire de Christ, dans Sa personne et Sa fonction
[5:5] De m�me le Christ ne s�est pas glorifi� Lui-m�me pour �tre fait Souverain Sacrificateur; la gloire de sa personne, quand il est manifest� comme homme sur la terre, et la gloire de sa fonction, sont toutes les deux clairement d�sign�es par Dieu : la premi�re, quand Dieu Lui dit : � Tu es mon Fils; moi je t�ai aujourd�hui engendr� � (Ps. 2 [v. 7]); [5:6] la seconde dans ces paroles du Psaume 110 [(v. 4)] : � Tu es sacrificateur pour l��ternit� selon l�ordre de Melchis�dec �. Tel est donc, en dignit� personnelle et en gloire officielle, le Souverain Sacrificateur, le Messie attendu, Christ.
Ch. 5 v. 7-10 � L�histoire de Christ ici-bas le rapproche de nos mis�res
Ch. 5 v. 7 � Christ venu comme homme ob�issant et souffrant
Mais sa gloire, quoiqu�elle le place en honneur devant Dieu et soit la cons�quence de la r�demption, de sorte qu�il peut entreprendre la cause du peuple devant Dieu et selon Sa volont�, ne le rapproche pas des mis�res des hommes; c�est son histoire sur la terre qui nous fait sentir combien il est, de fait, capable de prendre part � nos infirmit�s. [5:7] � Durant les jours de sa chair �, c�est-�-dire ici-bas, il est entr� dans toute l�angoisse de la mort, d�pendant de Dieu, et pr�sentant sa requ�te � Celui qui pouvait le sauver de la mort; car ici-bas, venu pour ob�ir et pour souffrir, il ne s�est pas sauv� Lui-m�me. Il se soumettait � tout, ob�issait en tout et d�pendait de Dieu pour tout.
Ch. 5 v. 7-8 � �preuve de l�ob�issance de J�sus jusqu�� la mort, jugement de Dieu
[5:7] Il a �t� exauc� � cause de sa pi�t�. Il �tait convenable que celui qui prit la mort sur Lui, comme r�pondant pour les autres, sent�t tout le poids de la mort sur son �me. Il n�a voulu ni �chapper aux cons�quences de ce qu�il avait entrepris (comp. chap. 2 [v. 10]), ni manquer au juste sentiment de ce que c��tait que de se trouver ainsi sous la main de Dieu en jugement; sa crainte �tait sa pi�t�, la juste estimation de la position dans laquelle l�homme p�cheur �tait et de ce que Dieu devait lui infliger en cons�quence. [5:8] Mais pour Lui, subir la cons�quence de cette position, c��tait l�ob�issance. Or cette ob�issance devait �tre parfaite et �prouv�e jusqu�au bout.
Ch. 5 v. 8-10 � Ob�issance apprise par J�sus, et salut obtenu pour nous en gloire
[5:8] Il �tait Fils, Fils glorieux de Dieu; mais quoiqu�il le f�t, il devait apprendre l�ob�issance (car, pour Lui, ob�ir �tait une chose nouvelle); il devait, par tout ce qu�il a souffert, apprendre ce qu��tait l�ob�issance dans le monde. [5:9] Ensuite, ayant m�rit� toute gloire, il devait prendre sa place d�homme glorifi� � �tre consomm�, amen� � la perfection � et dans cette position-l� devenir l�auteur d�un salut �ternel (non de d�livrances simplement temporelles) pour ceux qui Lui ob�issent; l�auteur d�un salut qui serait en rapport avec la position qu�il avait prise � la suite de son �uvre d�ob�issance; [5:10] �tant salu�, de la part de Dieu, � Souverain Sacrificateur selon l�ordre de Melchis�dec �.
Ch. 5 v. 11-14 � �tat d�avancement des croyants et nourriture appropri�e
Parenth�se sur l��tat de ces croyants Juifs jusqu�� la fin du chap. 6
Ce qui suit, jusqu�� la fin du chapitre 6, est une parenth�se qui se rapporte � l��tat de ceux auxquels l��p�tre est adress�e. [5:11] Ils sont bl�m�s pour la lenteur de leur intelligence spirituelle, et encourag�s en m�me temps par les promesses de Dieu, le tout en rapport avec leur position de Juifs croyants. Ensuite le fil de l�instruction � l��gard de Melchis�dec est repris.
Ch. 5 v. 12 � N�cessit� de la nourriture de base, alors qu�ils auraient d� enseigner
[5:12] Vu le temps, ils auraient d� pouvoir enseigner; toutefois ils avaient besoin que quelqu�un leur enseign�t les rudiments des oracles de Dieu, ils avaient besoin de lait et non de nourriture solide.
L�attachement � une religion charnelle entrave le progr�s de l��me
On peut remarquer que le plus grand emp�chement au progr�s dans la vie et dans l�intelligence spirituelles est l�attachement � une ancienne religion (qui, �tant traditionnelle et non pas simplement la foi personnelle � la v�rit�, consiste toujours en ordonnances, et est par cons�quent charnelle et terrestre). On peut �tre incr�dule, en dehors de ces influences traditionnelles; mais sous l�influence d�un syst�me pareil, la pi�t� m�me se d�pensant dans les formes est une barri�re entre l��me et la lumi�re de Dieu; et ces formes qui entourent, pr�occupent et lient les affections les emp�chent de s��largir et de s��clairer par le moyen des r�v�lations divines. [5:14] Moralement, comme l�auteur de l��p�tre l�exprime ici, on n�a pas � les sens exerc�s � discerner le bien et le mal �.
L�Esprit veut d�passer les faibles traditions humaines, o� Christ n�a pas sa place
Or l�Esprit de Dieu ne veut pas se borner au cercle �troit et aux faibles et futiles sentiments des traditions humaines, ni m�me aux v�rit�s qu�on est capable de recevoir dans un pareil �tat. Christ n�a pas la place qui lui appartient, quand l��me est assujettie � un tel ordre de choses. C�est ce que notre �p�tre d�veloppe ici.
R�v�lation de Christ en rapport avec l��tat de d�veloppement des croyants
[5:13] Le lait est pour les petits enfants, [5:14] la nourriture solide pour les hommes faits. Cette enfance, c�est l��tat de l��me sous les ordonnances et r�glements de la loi (comp. Gal. 4:1 et suiv.). Mais il y avait une r�v�lation du Messie en rapport avec ces deux �tats d�enfance et d�homme fait; et le d�veloppement de la parole de justice, des vrais rapports pratiques d�une �me avec Dieu, selon Son caract�re et selon Ses voies, s�accomplit dans la mesure de la r�v�lation du Christ, car il r�v�le ce caract�re et est le centre de toutes ces voies. C�est pourquoi l��p�tre parle, au chapitre 5:12, 13, des rudiments, du commencement des oracles de Dieu et de la parole de justice; au chapitre 6:1, de la parole du commencement ou des premiers principes du Christ.