Ch. 50 � Cause de la r�jection d�Isra�l de la part de Dieu
Venue du Sauveur en gr�ce ici-bas, et rejet par l�homme
Le chapitre 50 entre dans le d�tail du jugement que Dieu porte sur Isra�l, et de la vraie cause de sa r�jection1. Rien de plus touchant, de plus merveilleux, que la mani�re dont la personne et la premi�re venue du Sauveur nous sont pr�sent�es dans ce chapitre remarquable, qui n�exige pas d�interpr�tation, mais r�clame l��tude approfondie du c�ur enseign� de Dieu. L��ternel, qui dispose des cieux et de la terre, [50:4] a appris � soutenir par une parole celui qui est las, se pla�ant Lui-m�me dans l�abaissement et l�humiliation. L�homme, triste et affreuse v�rit�, a saisi cette occasion pour l�insulter et le honnir. Nul n�a voulu de Lui. Le c�ur s�arr�te devant une telle v�rit�, et se juge lui-m�me. Mais aussi, gr�ce � Dieu, il se fond bient�t devant cet amour qui a trouv� l�occasion d�introduire l�homme dans la perfection de Dieu lui-m�me, et dans celle de l�homme dans les conseils divins, et de s�adapter en m�me temps � tous les besoins de sa cr�ature, pour lui faire sentir qu�il a fait l�exp�rience de toutes ses mis�res. Mais, quelles que fussent les tristesses et les peines qui accompagnaient un pareil minist�re, le Christ, homme, comptait sur Dieu en toutes ces choses, et n�a pas recul�.
1 Il est touchant de voir que, dans les deux plaidoyers avec le peuple quant � l�idol�trie et quant � la r�jection de Christ, l�amour et la fid�lit� de l��ternel et leurs cons�quences, sont introduits avant que l�Esprit de Dieu parle des manquements du peuple sous ces deux rapports, la b�n�diction finale d�abord, ensuite le mal humain; Dieu d�abord, ensuite l�homme. Il en a �t� ainsi dans les conseils de Dieu avant la fondation du monde.
Christ rejet� par son peuple, le chr�tien vu en Lui, et le r�sidu �coutant Dieu
C�est ici donc, proph�tiquement, la cause de la r�jection d�Isra�l, ou plus sp�cifiquement de Juda : � [50:2] l��ternel �tait venu, et il n�y avait personne. En m�me temps, aid�s par le Nouveau Testament, nous trouvons la place du chr�tien indiqu�e de la mani�re la plus claire et la plus frappante. Cette place est celle de Christ lui-m�me. [50:8-9] Ce que le Christ dit ici, l�ap�tre l�adopte et le met dans la bouche du croyant (Rom. 8:32, 331). Le croyant est identifi� avec J�sus dans sa position devant Dieu. Dieu donc, c�est ainsi que la foi juge, a reconnu celui qui a �t� rejet� par le peuple, [50:1] qui a forc�, pour ainsi dire, Dieu � lui donner sa lettre de divorce. Voil� donc ce qui distingue le r�sidu, et c�est un principe nouveau et important; [50:10] il �coute la voix du serviteur, du Messie, la parole proph�tique. Nous avons vu l��glise cach�e dans la personne de Christ lui-m�me : ici, c�est le r�sidu fid�le d�Isra�l au dernier jour, qui est d�sign� (verset 10). [50:11] Les autres qui cherchent des ressources en eux-m�mes, dans l�homme et dans la chair, seront gisants dans le malheur.
Esquisse g�n�rale des chap. 40-50
1 Il faut diviser les versets 33 � 35 de Rom. 8, ainsi: �C�est Dieu qui justifie; qui est celui qui condamne? C�est Christ qui est mort, mais plut�t qui est aussi ressuscit�; ... qui est-ce qui nous s�parera de l�amour du Christ?�; Il a pass� en amour par toutes les choses qui pouvaient nous faire craindre d��tre s�par�s de Lui; elles sont devenues les preuves de son amour. Au reste, c�est l�amour de Dieu; la cr�ature ne peut nous en s�parer. J�ajoute une courte esquisse synoptique de tous ces chapitres d��sa�e, pour aider le lecteur � saisir l�ensemble de leur contenu. Les chapitres 40-48, s�occupent de la question de l�idol�trie d�Isra�l vis-�-vis de Dieu; aux chapitres 49-57, il s�agit de Christ. Le chapitre 49 nous donne un expos� succinct des desseins et des voies de Dieu quant � Isra�l et au Messie. Dieu sera glorifi� en Isra�l, versets 1-3. Donc Christ a travaill� en vain: toutefois son �uvre est par devers Dieu. D�abord il sera glorifi� aux yeux de l��ternel. En second lieu, c�est peu de chose que de ramener les �pr�serv�s� d�Isra�l: Il est salut jusqu�au bout de la terre. En troisi�me lieu, ayant �t� exauc� en un temps agr��, il est donn� pour �tre une alliance du peuple: Sion est r�tablie. Au chapitre 50, Isra�l est r�pudi�, parce que quand l��ternel est venu, il ne s�est trouv� personne. Il �tait venu comme homme dans l�humiliation, afin de sympathiser parfaitement avec l�homme dans son affliction. Livr� aux opprobres, Dieu le justifie, versets 5-9. La justification de Christ qui nous est pr�sent�e ici, constitue celle de l��glise, comme nous l�avons d�j� fait remarquer: aux versets 10 et 11, nous avons le r�sidu juif de l��glise. Le chapitre 50 nous donne les souffrances de Christ de la part de l�homme; au chapitre 53, il s�agit de l�expiation. Le chapitre 49 nous montre Christ prenant la place d�Isra�l, et la gloire qui en r�sulte comme fruit de son travail. Au chapitre 50, nous voyons les cons�quences de sa r�jection par Isra�l, cons�quences qui se r�sument en gr�ce quant � l��glise non encore r�v�l�e, et au r�sidu dont il est positivement parl�. Le chapitre 49 a plus affaire avec le gouvernement de Dieu.
versets 1-11
Ch. 50 � Cause de la r�jection d�Isra�l de la part de Dieu
Venue du Sauveur en gr�ce ici-bas, et rejet par l�homme
Le chapitre 50 entre dans le d�tail du jugement que Dieu porte sur Isra�l, et de la vraie cause de sa r�jection1. Rien de plus touchant, de plus merveilleux, que la mani�re dont la personne et la premi�re venue du Sauveur nous sont pr�sent�es dans ce chapitre remarquable, qui n�exige pas d�interpr�tation, mais r�clame l��tude approfondie du c�ur enseign� de Dieu. L��ternel, qui dispose des cieux et de la terre, [50:4] a appris � soutenir par une parole celui qui est las, se pla�ant Lui-m�me dans l�abaissement et l�humiliation. L�homme, triste et affreuse v�rit�, a saisi cette occasion pour l�insulter et le honnir. Nul n�a voulu de Lui. Le c�ur s�arr�te devant une telle v�rit�, et se juge lui-m�me. Mais aussi, gr�ce � Dieu, il se fond bient�t devant cet amour qui a trouv� l�occasion d�introduire l�homme dans la perfection de Dieu lui-m�me, et dans celle de l�homme dans les conseils divins, et de s�adapter en m�me temps � tous les besoins de sa cr�ature, pour lui faire sentir qu�il a fait l�exp�rience de toutes ses mis�res. Mais, quelles que fussent les tristesses et les peines qui accompagnaient un pareil minist�re, le Christ, homme, comptait sur Dieu en toutes ces choses, et n�a pas recul�.
1 Il est touchant de voir que, dans les deux plaidoyers avec le peuple quant � l�idol�trie et quant � la r�jection de Christ, l�amour et la fid�lit� de l��ternel et leurs cons�quences, sont introduits avant que l�Esprit de Dieu parle des manquements du peuple sous ces deux rapports, la b�n�diction finale d�abord, ensuite le mal humain; Dieu d�abord, ensuite l�homme. Il en a �t� ainsi dans les conseils de Dieu avant la fondation du monde.
Christ rejet� par son peuple, le chr�tien vu en Lui, et le r�sidu �coutant Dieu
C�est ici donc, proph�tiquement, la cause de la r�jection d�Isra�l, ou plus sp�cifiquement de Juda : � [50:2] l��ternel �tait venu, et il n�y avait personne. En m�me temps, aid�s par le Nouveau Testament, nous trouvons la place du chr�tien indiqu�e de la mani�re la plus claire et la plus frappante. Cette place est celle de Christ lui-m�me. [50:8-9] Ce que le Christ dit ici, l�ap�tre l�adopte et le met dans la bouche du croyant (Rom. 8:32, 331). Le croyant est identifi� avec J�sus dans sa position devant Dieu. Dieu donc, c�est ainsi que la foi juge, a reconnu celui qui a �t� rejet� par le peuple, [50:1] qui a forc�, pour ainsi dire, Dieu � lui donner sa lettre de divorce. Voil� donc ce qui distingue le r�sidu, et c�est un principe nouveau et important; [50:10] il �coute la voix du serviteur, du Messie, la parole proph�tique. Nous avons vu l��glise cach�e dans la personne de Christ lui-m�me : ici, c�est le r�sidu fid�le d�Isra�l au dernier jour, qui est d�sign� (verset 10). [50:11] Les autres qui cherchent des ressources en eux-m�mes, dans l�homme et dans la chair, seront gisants dans le malheur.
Esquisse g�n�rale des chap. 40-50
1 Il faut diviser les versets 33 � 35 de Rom. 8, ainsi: �C�est Dieu qui justifie; qui est celui qui condamne? C�est Christ qui est mort, mais plut�t qui est aussi ressuscit�; ... qui est-ce qui nous s�parera de l�amour du Christ?�; Il a pass� en amour par toutes les choses qui pouvaient nous faire craindre d��tre s�par�s de Lui; elles sont devenues les preuves de son amour. Au reste, c�est l�amour de Dieu; la cr�ature ne peut nous en s�parer. J�ajoute une courte esquisse synoptique de tous ces chapitres d��sa�e, pour aider le lecteur � saisir l�ensemble de leur contenu. Les chapitres 40-48, s�occupent de la question de l�idol�trie d�Isra�l vis-�-vis de Dieu; aux chapitres 49-57, il s�agit de Christ. Le chapitre 49 nous donne un expos� succinct des desseins et des voies de Dieu quant � Isra�l et au Messie. Dieu sera glorifi� en Isra�l, versets 1-3. Donc Christ a travaill� en vain: toutefois son �uvre est par devers Dieu. D�abord il sera glorifi� aux yeux de l��ternel. En second lieu, c�est peu de chose que de ramener les �pr�serv�s� d�Isra�l: Il est salut jusqu�au bout de la terre. En troisi�me lieu, ayant �t� exauc� en un temps agr��, il est donn� pour �tre une alliance du peuple: Sion est r�tablie. Au chapitre 50, Isra�l est r�pudi�, parce que quand l��ternel est venu, il ne s�est trouv� personne. Il �tait venu comme homme dans l�humiliation, afin de sympathiser parfaitement avec l�homme dans son affliction. Livr� aux opprobres, Dieu le justifie, versets 5-9. La justification de Christ qui nous est pr�sent�e ici, constitue celle de l��glise, comme nous l�avons d�j� fait remarquer: aux versets 10 et 11, nous avons le r�sidu juif de l��glise. Le chapitre 50 nous donne les souffrances de Christ de la part de l�homme; au chapitre 53, il s�agit de l�expiation. Le chapitre 49 nous montre Christ prenant la place d�Isra�l, et la gloire qui en r�sulte comme fruit de son travail. Au chapitre 50, nous voyons les cons�quences de sa r�jection par Isra�l, cons�quences qui se r�sument en gr�ce quant � l��glise non encore r�v�l�e, et au r�sidu dont il est positivement parl�. Le chapitre 49 a plus affaire avec le gouvernement de Dieu.