Ch. 27 et 28 � Soumission au roi de Babylone demand�e par l��ternel
Avertissements de l��ternel pour se soumettre � Nebucadnetsar
Les chapitres 27 et 28 vont ensemble; ce qui en fait le sujet principal, c�est la soumission au chef des gentils que Dieu exigeait des Juifs. Mais, avant d�insister sur ce point, je ferai remarquer les soins que Dieu prend de son peuple, en l�avertissant � chaque nouveau pas qu�il fait vers le jugement. On se souvient que S�d�cias s�est attir� ce jugement en se r�voltant contre le roi de Babylone [(2 Chron. 36:13)]. [27:1] Au commencement de son r�gne, l��ternel envoie sa parole par J�r�mie [27:3] pour avertir tous les rois du voisinage et S�d�cias lui-m�me, [27:8] qu�ils avaient � se soumettre; [27:11] que s�ils se soumettaient, ils demeureraient en paix dans leurs pays, [27:10] que, dans le cas contraire, ils seraient chass�s et p�riraient.
Ch. 27 v. 1-11 � Place de domination universelle donn�e � Nebucadnetsar par Dieu
Volont� de Dieu d�avoir une puissance universelle confi�e � l�homme
Remarquons maintenant quelle place, [27:5] comme cr�ateur de la terre, de l�homme et des b�tes, [27:6] Dieu donne au roi de Babylone. Dieu a livr� pour un certain temps � Nebucadnetsar les nations et toutes les b�tes des champs. [27:7] Il veut �tablir cette puissance centrale et universelle : [27:8] la nation qui ne s�y soumettrait pas, se constituerait en opposition contre Dieu m�me, et serait �cras�e (comp. Dan. 2:38, o� les oiseaux des cieux sont ajout�s � sa domination). Tout ce qui �tait sur la terre �tait soumis � ce roi de la terre, ce chef imp�rial pris d�entre les gentils. C��tait un gouvernement voulu de Dieu, qui avait abandonn� J�rusalem, et ne la prot�gerait plus, � moins qu�elle ne se soum�t � ce gouvernement. [27:3] Il para�t que les rois des pays voisins tramaient quelque complot avec S�d�cias pour secouer le joug du roi de Babylone; c�est � l�occasion de l�envoi de leurs ambassadeurs que la proph�tie a �t� donn�e, Dieu manifestant sa volont� que tous se soumissent � ce joug, car c��tait Lui-m�me qui l�imposait.
�preuve de l�homme � qui Dieu confie la puissance, � la place de Son gouvernement direct
Ce fait que Dieu a confi� la puissance dans ce monde, � un homme, est tr�s remarquable. Pour ce qui concerne le d�positaire de la royaut� en Isra�l, il a �t� mis � l��preuve au sujet de l�ob�issance � Dieu, et il n�a pas su jouir du bonheur qui y �tait attach�. Maintenant Dieu abandonne ce gouvernement direct du monde (tout en restant souverain en haut), et, rejetant Isra�l qu�il avait choisi d�entre les nations, lesquelles il avait group�es autour de lui et du tr�ne qu�il avait plac� au milieu de lui, il assujettit le monde � un chef; ainsi, confiant la puissance � l�homme, il le soumet � une nouvelle �preuve, � savoir, s�il saurait reconna�tre Dieu qui l�avait rendu ma�tre de faire sa volont� dans ce monde, et qui lui-m�me favorisait sa puissance en obligeant tous les hommes � s�y ranger, et aussi s�il saurait rendre heureux les hommes qui lui �taient soumis.
Ruine et d�cadence de l�homme sous cette �preuve, d�taill�es dans Daniel
Je n�entre pas ici dans les d�tails de l�histoire de cette �preuve de l�homme; ils appartiennent � l��tude de Daniel. Nous savons que l�homme a manqu�, que, inintelligent et pr�somptueux, il a ravag� le monde et opprim� le peuple de Dieu, foul� son sanctuaire et pr�par� pour lui-m�me un jugement d�autant plus terrible, que Satan le poussera � y r�sister et l�aidera dans sa r�bellion. Nebucadnetsar seul r�pond en tout point au tableau qui pr�c�de. C�est la t�te d�or [(Dan. 2:37-38)]. Dieu lui avait directement confi� le gouvernement du monde. Cyrus occupe personnellement une place sp�ciale et plus honorable sous certains rapports; mais l�empire des Perses n�a fait que remplacer celui qui existait d�j�; les sources et le caract�re de la puissance vont toujours se d�t�riorant, � mesure qu�on s��loigne de Dieu et de son don.
Ch. 27 v. 12 � 28 v. 17 � Opposition des faux proph�tes, populaires mais frapp�s par Dieu
Les faux proph�tes comme les faux docteurs s�opposent � la v�rit�, pr�cis�ment l� o� Dieu met son peuple � l��preuve. Ils peuvent se servir de toutes les autres parties de la v�rit� pour tromper, et para�tre avoir plus de foi en elles. Il est clair qu�ils n�ont jamais le secret de l��ternel. Mais quelles que soient les apparences, ils n�arr�tent ni ne d�tournent Dieu du chemin dans lequel il veut marcher. [28:11] Cependant la position du vrai proph�te est p�nible; il peut pour le moment sembler �tre r�duit au silence; car le mensonge populaire poss�de le c�ur du peuple. J�r�mie a d� s�en aller. Toutefois, pendant le combat entre la v�rit� et l�erreur, Dieu intervient souvent par d��clatants t�moignages. La mission du proph�te dans le gouvernement du monde et par rapport � la marche du peuple, est toujours le t�moignage d�un jugement qui va fondre sur l�infid�lit�.
versets 1-17
Chapitres 27 et 28
Ch. 27 et 28 � Soumission au roi de Babylone demand�e par l��ternel
Avertissements de l��ternel pour se soumettre � Nebucadnetsar
Les chapitres 27 et 28 vont ensemble; ce qui en fait le sujet principal, c�est la soumission au chef des gentils que Dieu exigeait des Juifs. Mais, avant d�insister sur ce point, je ferai remarquer les soins que Dieu prend de son peuple, en l�avertissant � chaque nouveau pas qu�il fait vers le jugement. On se souvient que S�d�cias s�est attir� ce jugement en se r�voltant contre le roi de Babylone [(2 Chron. 36:13)]. [27:1] Au commencement de son r�gne, l��ternel envoie sa parole par J�r�mie [27:3] pour avertir tous les rois du voisinage et S�d�cias lui-m�me, [27:8] qu�ils avaient � se soumettre; [27:11] que s�ils se soumettaient, ils demeureraient en paix dans leurs pays, [27:10] que, dans le cas contraire, ils seraient chass�s et p�riraient.
Ch. 27 v. 1-11 � Place de domination universelle donn�e � Nebucadnetsar par Dieu
Volont� de Dieu d�avoir une puissance universelle confi�e � l�homme
Remarquons maintenant quelle place, [27:5] comme cr�ateur de la terre, de l�homme et des b�tes, [27:6] Dieu donne au roi de Babylone. Dieu a livr� pour un certain temps � Nebucadnetsar les nations et toutes les b�tes des champs. [27:7] Il veut �tablir cette puissance centrale et universelle : [27:8] la nation qui ne s�y soumettrait pas, se constituerait en opposition contre Dieu m�me, et serait �cras�e (comp. Dan. 2:38, o� les oiseaux des cieux sont ajout�s � sa domination). Tout ce qui �tait sur la terre �tait soumis � ce roi de la terre, ce chef imp�rial pris d�entre les gentils. C��tait un gouvernement voulu de Dieu, qui avait abandonn� J�rusalem, et ne la prot�gerait plus, � moins qu�elle ne se soum�t � ce gouvernement. [27:3] Il para�t que les rois des pays voisins tramaient quelque complot avec S�d�cias pour secouer le joug du roi de Babylone; c�est � l�occasion de l�envoi de leurs ambassadeurs que la proph�tie a �t� donn�e, Dieu manifestant sa volont� que tous se soumissent � ce joug, car c��tait Lui-m�me qui l�imposait.
�preuve de l�homme � qui Dieu confie la puissance, � la place de Son gouvernement direct
Ce fait que Dieu a confi� la puissance dans ce monde, � un homme, est tr�s remarquable. Pour ce qui concerne le d�positaire de la royaut� en Isra�l, il a �t� mis � l��preuve au sujet de l�ob�issance � Dieu, et il n�a pas su jouir du bonheur qui y �tait attach�. Maintenant Dieu abandonne ce gouvernement direct du monde (tout en restant souverain en haut), et, rejetant Isra�l qu�il avait choisi d�entre les nations, lesquelles il avait group�es autour de lui et du tr�ne qu�il avait plac� au milieu de lui, il assujettit le monde � un chef; ainsi, confiant la puissance � l�homme, il le soumet � une nouvelle �preuve, � savoir, s�il saurait reconna�tre Dieu qui l�avait rendu ma�tre de faire sa volont� dans ce monde, et qui lui-m�me favorisait sa puissance en obligeant tous les hommes � s�y ranger, et aussi s�il saurait rendre heureux les hommes qui lui �taient soumis.
Ruine et d�cadence de l�homme sous cette �preuve, d�taill�es dans Daniel
Je n�entre pas ici dans les d�tails de l�histoire de cette �preuve de l�homme; ils appartiennent � l��tude de Daniel. Nous savons que l�homme a manqu�, que, inintelligent et pr�somptueux, il a ravag� le monde et opprim� le peuple de Dieu, foul� son sanctuaire et pr�par� pour lui-m�me un jugement d�autant plus terrible, que Satan le poussera � y r�sister et l�aidera dans sa r�bellion. Nebucadnetsar seul r�pond en tout point au tableau qui pr�c�de. C�est la t�te d�or [(Dan. 2:37-38)]. Dieu lui avait directement confi� le gouvernement du monde. Cyrus occupe personnellement une place sp�ciale et plus honorable sous certains rapports; mais l�empire des Perses n�a fait que remplacer celui qui existait d�j�; les sources et le caract�re de la puissance vont toujours se d�t�riorant, � mesure qu�on s��loigne de Dieu et de son don.
Ch. 27 v. 12 � 28 v. 17 � Opposition des faux proph�tes, populaires mais frapp�s par Dieu
Les faux proph�tes comme les faux docteurs s�opposent � la v�rit�, pr�cis�ment l� o� Dieu met son peuple � l��preuve. Ils peuvent se servir de toutes les autres parties de la v�rit� pour tromper, et para�tre avoir plus de foi en elles. Il est clair qu�ils n�ont jamais le secret de l��ternel. Mais quelles que soient les apparences, ils n�arr�tent ni ne d�tournent Dieu du chemin dans lequel il veut marcher. [28:11] Cependant la position du vrai proph�te est p�nible; il peut pour le moment sembler �tre r�duit au silence; car le mensonge populaire poss�de le c�ur du peuple. J�r�mie a d� s�en aller. Toutefois, pendant le combat entre la v�rit� et l�erreur, Dieu intervient souvent par d��clatants t�moignages. La mission du proph�te dans le gouvernement du monde et par rapport � la marche du peuple, est toujours le t�moignage d�un jugement qui va fondre sur l�infid�lit�.