Bible Commentaries
Jean 12

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versets 1-50

Ch. 12 v. 1-26 �J�sus vu comme Fils de Dieu, Fils de David, Fils de l�homme

Ch. 12 v. 1-8 � Image du r�sidu d�Isra�l; foi appr�ciant J�sus dans toute sa valeur

Nous trouvons dans cette famille, en petit, un r�sum� du vrai r�sidu d�Isra�l; et il se pr�sente sous trois aspects diff�rents. [12:2] Quant � sa position devant Dieu Marthe avait la foi qui l�attachait, sans doute, � Christ, mais une foi qui ne d�passait pas ce qui �tait n�cessaire pour le royaume. Ceux qui, aux derniers jours, seront �pargn�s pour la terre, en auront une pareille : leur foi reconna�tra enfin le Christ le Fils de Dieu [(11:27)]. � c�t� de Marthe, nous avons Lazare, vivant par cette puissance qui aurait pu, lorsque Christ �tait ici-bas, rappeler tous les saints d�entre les morts de la m�me mani�re1, et qui moralement rappellera Isra�l de son �tat de mort � par la gr�ce, � la fin. En un mot, nous trouvons le r�sidu qui ne mourra pas, �pargn� par le moyen d�une foi r�elle, mais d�une foi qui aura pour objet un Sauveur vivant qui d�livrera Isra�l et ceux qui seront amen�s comme d�entre les morts, pour jouir du royaume. Marthe servait J�sus, s�associant � ceux-ci; Lazare est � table avec lui. [12:3] Mais il y avait dans cette famille le repr�sentant d�une troisi�me classe : Marie, qui avait bu � la source de la v�rit� et qui, ayant re�u de cette eau vive dans son c�ur, avait compris qu�il s�agissait d�autre chose que de l�esp�rance et de la b�n�diction d�Isra�l � savoir de J�sus lui-m�me. Elle fait ce qui r�pond � la position d�un Sauveur rejet�, ce qui convient � Celui qui est la r�surrection avant d��tre pour nous la vie [(11:25)] : son c�ur se joint au d�vouement de J�sus qui donne sa vie en ran�on pour plusieurs; [12:7] elle l�oint pour sa s�pulture. Il s�agit pour elle de J�sus lui-m�me, de J�sus rejet�; et la foi prend sa place dans ce qui �tait la semence de l��glise encore cach�e sous le terrain d�Isra�l et du monde d�ici-bas, mais qui, dans la r�surrection, sortira avec toute la beaut� de la vie de Dieu, de la vie �ternelle. [12:3] C�est une foi qui se d�pense en t�moignages d�affection pour la personne du Sauveur, et s�exprime � l��gard de son corps m�me dans lequel il allait subir, pour notre salut, la peine du p�ch�. [12:5] L��go�sme de l�incr�dulit� qui se trahit dans le m�pris de J�sus et par l�indiff�rence � son �gard (vers. 5-6), [12:7] fournit au Seigneur l�occasion d�attribuer sa juste valeur � l�acte de sa ch�re disciple. [12:3] Le fait que ce sont les pieds du Sauveur qu�elle a oints, est signal� ici comme marquant que tout ce qui �tait de Christ avait pour elle une valeur qui l�emp�chait de faire aucun compte d�autre chose; et c�est l� appr�cier Christ. La foi qui conna�t cet amour qui d�passe toute intelligence, ce genre de foi, est un parfum dans toute la maison, et Dieu en tient compte dans sa gr�ce. � [12:7] Christ a compris ce qu�elle faisait : c�est tout ce qu�il fallait � Marie. Il la justifie : qui s��l�verait contre elle ?

1 Je parle seulement de la puissance n�cessaire pour produire cet effet; car, de fait, l��tat de p�ch� o� est l�homme, Juif ou gentil, exigeait l�expiation; et il n�y aurait pas eu des saints � rappeler d�entre les morts si la gr�ce de Dieu n�avait pas agi en vertu et en vue de cette expiation. Je parle simplement de la puissance qui se trouvait dans la personne de Christ et qui dominait toute la puissance de la mort qui ne pouvait rien contre le Fils de Dieu. Mais l��tat de l�homme, qui n�cessitait la mort de J�sus, n��tait d�montr� que par le rejet de J�sus, rejet qui montrait que tout moyen �tait inutile pour ramener � Dieu l�homme tel qu�il �tait.

Ch. 12 v. 9-19 � Inimiti� de l�homme contre J�sus se pr�sentant comme roi

La sc�ne de B�thanie est pass�e, et le fil des �v�nements est repris. [12:10] L�inimiti� des Juifs, l�inimiti�, h�las, du c�ur de l�homme ainsi livr� � lui-m�me et par cons�quent � l�Ennemi qui est de sa nature meurtrier et ennemi de Dieu, cette inimiti� que rien de ce qui proc�de de l�homme, ne peut vaincre, veut tuer aussi Lazare. L�homme en est bien capable, mais capable de quoi ? Qu�on y pense ! Tout c�de � la haine, � ce genre de haine contre Dieu qui se manifeste ici; sans cela, en effet, un pareil acte serait inconcevable. Il fallait maintenant croire � J�sus ou le rejeter, car sa puissance �tait trop �vidente pour qu�on ne f�t pas l�un ou l�autre : [12:17] un homme publiquement rappel� d�entre les morts apr�s quatre jours de s�pulture et vivant au milieu du peuple, ne laissait plus de place � l�ind�cision. J�sus savait d�une mani�re divine que ce moment critique pour Isra�l �tait arriv�. [12:13] Il se pr�sente comme roi d�Isra�l pour r�clamer ses droits et offrir au peuple et � J�rusalem le salut et la gloire promise1. [12:18] Le peuple reconnaissait bien la v�rit� de ses pr�tentions : s�il �tait rejet�, ce devait �tre de propos d�lib�r�. [12:19] Les pharisiens eux-m�mes reconnaissent o� en �taient les choses; [12:23] mais l�heure �tait venue, [12:19] et quoiqu�ils ne pussent rien contre J�sus (car le monde allait apr�s lui), J�sus meurt, car � il s�est donn� lui-m�me �.

1 [12:9] Dans cet �vangile, la r�surrection de Lazare avait pour r�sultat le rassemblement de la foule autour de J�sus � le t�moignage qu�il �tait le Fils de Dieu.

Ch. 12 v. 20-24 � Gloire du Fils de l�homme, n�cessitant Sa mort

Passage par la mort, avant de dominer sur toutes choses

[12:13] Maintenant le t�moignage de Dieu est rendu � Christ comme au roi d�Isra�l, vrai Fils de David. � Le t�moignage �tait ainsi rendu � B�thanie et � J�rusalem aux droits de J�sus comme Fils de Dieu et Fils de David (chap. 11:4), [12:14-15] en entrant � J�rusalem sur l��non d�une �nesse. Il restait encore un titre � mettre en �vidence : comme Fils de l�homme, il doit voir tous les royaumes de la terre soumis � sa puissance. [12:21] Les Grecs1 arrivent (car sa renomm�e s��tait r�pandue au loin) et d�sirent le voir. [12:23] Alors J�sus dit : � L�heure est venue pour que le Fils de l�homme soit glorifi� � (vers. 23). [12:24] Mais ceci le ram�ne aux pens�es qu�exprimait pour son c�ur le parfum de Marie [(12:7)]. Le Sauveur aurait d� �tre re�u comme Fils de David par les Juifs, mais en prenant sa place comme Fils de l�homme, une toute autre perspective se d�ploie n�cessairement devant ses yeux. Comment sans mourir pouvait-il �tre le Fils de l�homme venant dans les nu�es des cieux pour prendre, selon les desseins de Dieu, toutes choses entre ses mains ? Si son service d�homme sur la terre e�t �t� achev� dans ce moment-l�, et qu�il e�t pu sortir libre [(Ex. 21:5)], appelant, si cela �tait n�cessaire, douze l�gions d�anges � son aide [(Matt. 26:53)], aucun homme n�aurait eu part � sa gloire avec Lui : il serait rest� seul. � � moins que le grain de bl�, tombant en terre, ne meure, il demeure seul; mais s�il meurt, il porte beaucoup de fruit �. Christ, pour prendre sa gloire c�leste et n�y pas �tre seul, doit mourir afin d�y arriver et d�y amener avec Lui les �mes que Dieu Lui a donn�es.

1 Des Grecs proprement dits, non pas des Hell�nistes, c�est-�-dire des Juifs qui parlaient la langue grecque et appartenaient � des provinces �trang�res, �tant de la dispersion.

N�cessit� de la mort pour que la gloire se r�alise selon Dieu

[12:23] En effet, l�heure �tait venue. Elle ne pouvait plus tarder; tout se dessinait pour la fin de l��preuve de ce monde, de l�homme, d�Isra�l; et par-dessus tout les conseils de Dieu s�accomplissaient. Ext�rieurement, tout �tait un t�moignage rendu � sa gloire : [12:13] J�sus entre en triomphe � J�rusalem; il est proclam� roi par la foule. � Que faisaient les Romains ? ils se taisaient devant Dieu; [12:21] les Grecs viennent pour chercher J�sus. [12:23] La gloire du Fils de l�homme est pr�te. [12:24] Mais le c�ur de J�sus savait bien que pour la r�alisation de cette gloire, pour accomplir l��uvre de Dieu, afin d�avoir un seul �tre humain avec lui, et de remplir le grenier de Dieu selon ses conseils de gr�ce, Lui devait mourir. Il n�y avait pas pour les �mes souill�es d�autre chemin pour venir � Dieu. [12:7] Ce que l�affection de Marie pr�voyait, [12:23] J�sus le savait selon la v�rit� et selon les pens�es divines. [12:27] Il le savait, et il s�y soumet; [12:28] et le P�re, � ce moment solennel, y r�pond, en rendant t�moignage � l�effet de cette soumission parfaite de J�sus qui se consacrait � la gloire de son P�re. La souveraine majest� du P�re que J�sus glorifiait en plein dans son ob�issance, exigeait que cet effet f�t produit; mais J�sus s�offre pour l�accomplissement de ce qui �tait le seul moyen de le produire. Et qui pouvait le faire, sinon Celui qui, dans cette ob�issance, a agi par l�amour et la puissance de Dieu qui seuls pouvaient l�accomplir.

Ch. 12 v. 25-26 � S�paration absolue entre l�homme naturel et Dieu

Dans ce qui suit, le Seigneur introduit un grand principe qui se lie � la v�rit� renferm�e dans son sacrifice. Il n�y avait pas de lien entre la vie naturelle de l�homme et Dieu. Si, en J�sus homme, il y avait une vie en parfaite harmonie avec Dieu, il a d� la laisser � cause de cet �tat de l�homme. �tant issu de Dieu, il ne pouvait pas �tre en rapport avec l�homme : l�homme ne le voulait pas. J�sus a mieux aim� mourir que de ne pas accomplir son service en glorifiant Dieu; il a mieux aim� mourir que de ne pas ob�ir jusqu�au bout. [12:25] Mais si quelqu�un aimait sa vie d�ici-bas, il la perdrait, car cette vie n��tait pas en rapport avec Dieu. Au contraire si quelqu�un, par la gr�ce, ha�ssait sa vie en ce monde, se s�parant de c�ur de ce principe d�ali�nation d�avec Dieu, et lui consacrait sa vie, il la gagnerait dans une position nouvelle et �ternelle (vers. 25). [12:26] Servir J�sus, c��tait donc le suivre; et celui qui le servait, serait l� o� il allait. Le r�sultat de cette association de c�ur avec J�sus se manifeste en le suivant, en se s�parant de ce monde, comme lui-m�me le faisait, et les b�n�dictions du Messie deviennent sa part dans la gloire c�leste et �ternelle de Christ. Si quelqu�un le servait, le P�re en tiendrait compte et honorerait celui qui le faisait.

Ch. 12 v. 27-33 � Pens�e de la mort de J�sus devant Lui, et ses r�sultats glorieux

Ch. 12 v. 27-28 � J�sus cherche la gloire du P�re, jusqu�� la mort

Tout ceci est dit en vue de la mort de J�sus. [12:27] La pens�e de cette mort revient sur son esprit, et son �me en est troubl�e. Dans la juste crainte de cette heure, qui en soi est le jugement de Dieu et la fin de l�homme tel que Dieu l�a cr�� ici-bas sur la terre, le Sauveur demande que le P�re le d�livre de cette heure. Mais en effet, il �tait venu (non pas au fond pour �tre le Messie, bien qu�il le f�t) non pas pour prendre le royaume, quoiqu�il en e�t le droit, mais il �tait venu pour cette heure m�me, pour mourir en glorifiant son P�re. [12:28] C�est ce que le Seigneur demande quoiqu�il en soit : � P�re glorifie ton nom �, est sa seule pri�re. C�est la perfection. Il sent ce que c�est que la mort, et il n�y aurait pas eu de sacrifice s�il ne l�avait pas senti; mais lorsqu�il en r�alisait toute la port�e, son seul d�sir �tait de glorifier son P�re; et si l�accomplissement de cette gloire lui co�tait tout, l��uvre �tait parfaite en proportion. Il �tait parfait dans ce d�sir, et cela jusqu�� la mort. � un tel d�vouement le P�re devait n�cessairement r�pondre; et dans sa r�ponse, � ce qu�il me semble, il annonce la r�surrection. Mais quelle gr�ce, quelle merveille que d��tre admis � de telles communications ! Le c�ur reste stup�fait (tout en adorant et en trouvant la paix dans la gr�ce qui se d�ploie dans ces communications), quand il contemple la perfection de J�sus, le Fils de Dieu, jusqu�� la mort, c�est-�-dire la perfection absolue; et quand il voit J�sus dans le sentiment de ce que la mort �tait, cherchant la seule gloire du P�re, et le P�re r�pondant (r�ponse moralement n�cessaire � ce sacrifice du Fils) selon les exigences de sa propre gloire et pour l�accomplir. Une voix vient du ciel disant : � Je l�ai glorifi�, et je le glorifierai de nouveau �. Je crois que le P�re avait d�j� glorifi� son nom dans la r�surrection de Lazare [(11:4)]1; il le ferait encore par la r�surrection de J�sus, r�surrection glorieuse qui implique en soi la n�tre, ainsi que le Seigneur l�avait dit au tombeau de Lazare sans parler de la sienne [(11:25)].

1 La r�surrection suit la condition de Christ. Lazare �tait ressuscit�, tandis que le Seigneur �tait encore ici-bas, et il �tait ressuscit� pour vivre encore dans la chair. Lorsque Christ nous ressuscitera en gloire, il nous introduira dans la gloire. Et m�me maintenant que Christ est cach� en Dieu, notre vie y est cach�e avec Lui [(Col. 3:3)].

Ch. 12 v. 29-33 � R�sultats en gloire de la victoire de Christ dans la mort

Remarquez maintenant la suite des v�rit�s dans ce remarquable passage. [12:23] L�heure est venue pour la gloire du Fils de l�homme. [12:24] Or pour cela, il faut que ce pr�cieux grain de froment, tombant en terre, meure; sans cela il demeurerait seul. C��tait le principe universel. [12:25] La vie naturelle de ce monde en nous, n�avait point de part avec Dieu. [12:26] Il fallait suivre J�sus qui allait mourir : on serait ainsi avec lui; et c��tait l� le servir; � on serait aussi honor� du P�re. [12:27] Christ pour lui-m�me regarde la mort en face et en sent toute la port�e; [12:28] il s�occupe cependant d�une seule chose � de la gloire de son P�re. Le P�re y r�pond; il ne peut manquer � sa propre gloire : J�sus ne pensait qu�� cela; � son d�sir sera accompli : la r�compense � sa perfection ne manquera pas. [12:29] Le peuple entend ce que le P�re lui dit, comme la voix de l��ternel Dieu, telle qu�elle est d�peinte dans les Psaumes [(Ps. 77:18)]. [12:30] Christ, qui en tout ceci s��tait enti�rement mis de c�t�, et n�avait parl� que de la gloire des siens et de son P�re, d�clare que cette voix �tait venue pour le peuple, afin que pour son salut ce peuple compr�t ce qui en �tait de celui qu�il rejetait. [12:31-32] Alors, s�ouvre devant J�sus qui s��tait ainsi effac� et soumis � tout pour le nom de son P�re, non pas la gloire � venir, mais la valeur, la port�e, la gloire de l��uvre qu�il allait faire. Les principes dont nous avons parl�, sont ici amen�s au point central de leur d�veloppement. [12:31] Le monde �tait jug� dans la mort de J�sus; Satan �tait le prince de ce monde, et il est jet� dehors en r�alit�; en apparence c��tait le Christ qui l��tait. Par la mort, J�sus an�antissait moralement et judiciairement celui qui en avait l�empire. Les droits de l�Ennemi (comp. H�br. 2:14) sur qui que ce f�t et sur quoi que ce f�t, �taient totalement et enti�rement an�antis, lorsque le Fils de Dieu, le Fils de l�homme, a port� comme homme, dans l�ob�issance jusqu�� la mort, le jugement de Dieu. Tout ce que Satan avait de droits par la d�sob�issance de l�homme et le jugement de Dieu sur cette d�sob�issance, �tait nul, en vertu de l�ob�issance du Christ se soumettant � ce jugement. Le droit que Satan avait sur l�homme en vertu de ce que Dieu �tait, droit qui en m�me temps avait sa source dans le jugement de Dieu, revenait � Christ seul par la mort et le jugement qu�il a subis. La mort de l�homme, mort dont l�empire �tait � Satan, la malice et la puissance de ce dernier (vaines contre Christ en qui Satan n�avait rien) et le jugement de Dieu se r�unissaient dans la mort du Sauveur. [12:32] En m�me temps, �lev� sur la croix entre Dieu et le monde, en portant ce qui �tait d� au p�ch�, Christ devenait le point d�attraction pour tout homme vivant afin qu�il s�approch�t de Dieu par lui; � l�objet qui devait l�attirer. Vivant sur la terre, J�sus aurait d� �tre reconnu pour le Messie promis, et cela, naturellement, en relation avec Isra�l : � �lev� de la terre comme victime devant Dieu, et n��tant plus de la terre comme vivant sur elle, il devenait un centre d�attraction divine � l��gard de tous; car tous les hommes vivant sur la terre �taient �loign�s de Dieu, ainsi que nous l�avons vu, et la croix est l�objet que Dieu a pr�sent�, afin qu�ils viennent � Lui (par la gr�ce) et trouvent la vie par la mort du Sauveur.

Ch. 12 v. 34-50 � J�sus la lumi�re est encore pr�sent� au peuple incr�dule

Ch. 12 v. 34-43 � Amour de J�sus pour Son peuple, en gr�ce, r�sultat de la gloire

[12:35] J�sus avertit aussi le peuple qu�il ne lui restait que peu de temps, � Lui, la lumi�re du monde, pour demeurer encore avec eux (vers. 34 et suiv.). Ils devaient croire pendant qu�il en �tait temps : bient�t les t�n�bres viendraient, et ils ne sauraient o� ils allaient. On voit que, quelles que fussent les pens�es qui traversassent son c�ur, jamais l�amour de J�sus ne se refroidit. Il s�occupe de ceux qui l�entourent, selon leur besoin. [12:37] Cependant ils ne croyaient pas, [12:38-40] suivant le t�moignage que le proph�te avait rendu dans la pr�vision de son humiliation jusqu�� la mort, [12:41] lors de la vision de sa gloire divine, gloire qui ne pouvait qu�amener le jugement sur un peuple rebelle (�s. 53 et 6). Cependant, telle est la gr�ce, que l�humiliation du Sauveur devait �tre le salut du peuple; et, dans la gloire qui jugerait celui-ci, Dieu se souviendrait de ses conseils de gr�ce, gr�ce qui �tait un fruit aussi certain de cette gloire que l�est le jugement que le saint, saint, saint �ternel des arm�es devait prononcer contre le mal. Ce jugement avait �t� suspendu par sa patience durant des si�cles et s�accomplirait maintenant que les derniers efforts de sa mis�ricorde �taient m�pris�s et rejet�s. [12:43] Ils ont mieux aim� l�approbation des hommes que la gloire qui vient de Dieu !

Ch. 12 v. 44-50 � J�sus est la lumi�re pour sauver les hommes, non les juger

Enfin J�sus d�clare ce qui en est de sa venue ici-bas : [12:44] que, en effet, celui qui croyait en lui, croyait en son P�re; [12:45] et celui qui le voyait, voyait aussi son P�re. [12:46] Il �tait venu comme la lumi�re, et celui qui croyait ne marcherait pas dans les t�n�bres. [12:47] J�sus ne jugeait pas : il �tait venu pour sauver; [12:48] mais la parole qu�il avait dite, jugerait ceux qui l�avaient entendue, [12:50] car c��tait la parole du P�re et la vie �ternelle.

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bibliography-text="Commentaire sur John 12". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/john-12.html.