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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 14". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/john-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 14". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-31
Ch. 14 v. 1-14 � Position des disciples apr�s le d�part de J�sus en haut
Ch. 14 v. 1-3 � Condition des disciples apr�s la mont�e de J�sus au ciel
Ch. 14 v. 1 � R�ponse � la condition des disciples, une fois J�sus parti
Maintenant le Seigneur commence � enseigner ses disciples en vue de son d�part. [13:33] Il allait o� ils ne pouvaient venir, et ils resteraient, � vues humaines, seuls sur la terre. [14:1] C�est au sentiment de cette condition, en apparence d�solante, que le Seigneur s�adresse en leur montrant qu�il �tait lui-m�me un objet pour la foi, comme Dieu l��tait. En faisant ceci, il expose aux disciples toute la v�rit� � l��gard de leur condition. Il ne parle pas ici de son �uvre, mais de leur position en vertu de cette �uvre, position dont sa personne aurait d� �tre la clef pour eux et le serait maintenant. Le Saint Esprit, le Consolateur qui viendrait, serait la puissance par laquelle ils pourraient en jouir dans toute son �tendue et comprendre pleinement le glorieux moyen de leur participation � cette puissance, qui aurait lieu quand il serait venu.
Impossibilit� pour la chair de suivre J�sus o� Il va
� la question de Pierre, � la fin du chap. 13 [(v. 36)] : � O� vas-tu ? � J�sus r�pond. Lorsque ce n��tait que par un d�sir de la chair que son disciple voulait p�n�trer l� o� Lui allait, le Seigneur ne pouvait que r�pondre que la force de la chair ne peut aller l� o� il va � car en effet, Pierre pr�tendait suivre J�sus dans la mort [(13:37)] ! Pauvre Pierre !
Ch. 14 v. 2-3 � La place future des disciples est d��tre avec Lui au ciel
Mais quand J�sus a �crit la sentence de la mort pour nous sur la chair, et a montr� l�impuissance de celle-ci, il peut alors r�v�ler ce qui pour la foi, est au-del� de la chair et de sa force et ce qui nous appartient par sa mort. Il jette sa lumi�re en arri�re et fait comprendre qui il �tait, lors m�me qu�il �tait ici-bas, et toujours, avant que le monde f�t. Le Seigneur ne faisait que retourner l� d�o� il �tait venu. Mais dans sa gr�ce, il commence les instructions merveilleuses qu�il donne � ses disciples au point o� ils en sont, et r�pond au besoin de leurs c�urs en leur expliquant comment apr�s son d�part ils seraient, sous de certains et importants rapports, mieux qu�en le suivant personnellement ici-bas, lorsqu�il s�y trouvait lui-m�me [(16:7)]. Ils seraient avec Lui, quoique absent, l� o� il se trouverait. [14:1] Les disciples ne voyaient pas Dieu corporellement pr�sent avec eux; pour jouir de sa pr�sence, ils croyaient en Lui : � il en �tait de m�me � l��gard de J�sus; ils devaient croire en Lui. [14:2] Il ne les abandonnait pas pour s�en aller et jouir seul de la gloire et du repos c�lestes comme s�il n�y avait place l�-haut que pour lui dans la maison de son P�re1 : il y en avait pour eux tous. Y aller, remarquez-le, �tait toujours sa pens�e � car il n�est pas ici comme Messie; ce sont ses relations selon les v�rit�s divines et immuables, selon les pens�es �ternelles de Dieu que nous trouvons ici : J�sus avait toujours en vue son d�part. Du reste, s�il n�y avait pas eu de place pour eux l� o� il se rendait, il le leur aurait dit : leur place �tait avec lui; et il allait pour leur pr�parer une place. Sans avoir pr�sent� ici la r�demption; si J�sus ne se pr�sentait pas � Dieu comme nouvel homme, selon la puissance de cette r�demption, il ne pouvait y avoir de place pr�par�e l�-haut pour eux. J�sus entre l� dans la puissance de cette vie qui y conduirait ses disciples : [14:3] mais ils ne s�en iraient pas seuls l�-haut pour le rejoindre, et il ne viendrait pas lui-m�me les rejoindre ici-bas. Il s�agissait du ciel et non pas de la terre. Il n�enverrait pas d�autres �tres pour les chercher, mais pour ceux qu�il aimait tendrement, le Seigneur viendrait lui-m�me pour les prendre aupr�s de Lui, afin que l� o� il serait ils y fussent aussi. Il viendra du tr�ne du P�re : l�, sans doute, ils ne peuvent s�asseoir; mais il les prendra � lui l� o� il sera en gloire devant le P�re. Ils seront avec lui l� o� il sera lui-m�me, position plus excellente que s�il �tait rest� avec eux ici-bas, lors m�me qu�il e�t �t� le Messie glorieux sur la terre.
1 Par cette expression il fait allusion au temple.
Ch. 14 v. 4-14 � Relation directe des disciples avec le P�re, r�v�l� et accessible en J�sus
Maintenant aussi, ayant dit � ses disciples qu�il allait aupr�s de son P�re (et parlant selon l�effet de sa mort pour eux), [14:4] J�sus leur d�clare qu�ils savaient o� il allait et qu�ils en savaient le chemin. Car il allait aupr�s du P�re [14:9] et ils avaient vu le P�re en le voyant. Or ayant vu le P�re en Lui, ils savaient le chemin vers le P�re; car en venant � Lui, ils arrivaient aupr�s du P�re [14:10] qui �tait en lui, comme lui �tait dans le P�re : [14:6] il �tait donc lui-m�me le
[14:9] C�est pour cette raison que le Seigneur reproche � Philippe de ne pas l�avoir connu. Il avait �t� l� r�v�lant le P�re dans sa personne, depuis longtemps, et ses disciples auraient d� le conna�tre, voir qu�il �tait dans le P�re et le P�re en lui, [14:4] et ainsi conna�tre o� il allait, [14:12] car c��tait vers le P�re. [14:10] Il avait d�clar� le nom du P�re; et s�ils n�avaient pas pu voir le P�re en lui, ni �tre convaincus de la gloire de la personne du Sauveur par ses paroles, [14:11] ils auraient d� le reconna�tre par le moyen de ses �uvres, [14:10] car c��tait le P�re qui demeurait en lui, qui faisait les �uvres. Tout ceci reposait sur sa personne, tandis qu�il �tait encore pr�sent dans le monde; [14:12] mais une autre preuve frappante de la gloire de sa personne se rattachait � son d�part, c�est qu�apr�s ce d�part, ses disciples feraient de plus grandes �uvres que lui-m�me n�en aurait fait, en t�moignage de sa proximit� plus grande avec son P�re. [14:13] Sa gloire exigeait qu�il en f�t ainsi. M�me il n�y avait pas de limites aux fruits qui en d�couleraient pour les disciples, car il les mettait en rapport imm�diat avec le P�re par la puissance de son �uvre et de son nom; [14:14] et tout ce qu�ils demanderaient au P�re en son nom, Christ lui-m�me le ferait pour eux. Ils seraient exauc�s de la part du P�re, montrant dans quelle relation imm�diate avec le P�re il les avait plac�s; et lui-m�me (Christ) ferait tout ce qu�ils demanderaient; car la puissance du Fils qui �tait sans limites ne faisait et ne pouvait faire d�faut � la volont� du P�re. Mais ceci amenait un autre sujet.Ch. 14 v. 15-31 � Relation du Fils et du P�re, et position du croyant en d�coulant
Ch. 14 v. 15-26 � Ob�issance au P�re et au Fils, dans la vie de l�Esprit
Ch. 14 v. 15-17 � Ob�issance de l�amour, et venue du Saint Esprit dans les disciples
[14:15] Si les disciples l�aimaient, ils devaient le montrer non par des regrets, mais en gardant ses commandements. Ils devaient marcher dans l�ob�issance (vers. 15 et suiv.) : c�est la place du disciple, jusqu�� cette heure. L�amour d�sire �tre avec le Seigneur, mais se montre en ob�issant � ses commandements; car Christ a aussi le droit de commander. [14:16] D�un autre c�t�, Christ chercherait leur bien en haut, et une autre b�n�diction serait accord�e aux disciples, savoir le Saint Esprit lui-m�me qui ne les quitterait pas comme Christ devait le faire : [14:17] le monde ne pouvait pas le recevoir. Christ, le Fils, avait �t� montr� aux yeux du monde et aurait d� �tre re�u par lui; le Saint Esprit agirait �tant invisible. Par le rejet de J�sus, c�en �tait fait du monde dans ses rapports naturels et de cr�ation avec Dieu; mais le Saint Esprit serait connu des disciples, car non seulement il resterait avec eux, ne les quitterait pas comme Christ allait le faire, mais il serait en eux-m�mes, non pas avec eux, comme J�sus l��tait. Le Saint Esprit ne serait pas vu, ni connu du monde.
Ch. 14 v. 18-19 � Pr�sence sentie de J�sus pour les siens, ayant Sa vie en eux
[14:4] Jusqu�� pr�sent J�sus, dans son discours, avait amen� les disciples � le suivre (en esprit) en haut, [14:9] en leur faisant conna�tre dans sa personne en qui le P�re �tait r�v�l�, [14:4] o� il allait � car il allait aupr�s du P�re � et par cons�quent quel en �tait le chemin. [14:6] Lui-m�me �tait ce � chemin �, ainsi que nous l�avons vu; il �tait � la v�rit� � m�me, dans la r�v�lation et la r�v�lation parfaite de Dieu et de la relation de l��me avec Lui et m�me du vrai caract�re et du v�ritable �tat de toutes choses, en faisant briller la parfaite lumi�re de Dieu dans sa propre Personne, qui le r�v�lait; il �tait � la vie � dans laquelle on pouvait conna�tre ainsi Dieu et la v�rit�. On venait par lui; [14:7] on trouvait le P�re r�v�l� en lui; et on poss�dait en lui ce qui rendait capable de jouir du P�re et ce qui, en le recevant, amenait le croyant de fait au P�re. Mais maintenant ce n�est pas l�objet r�v�l� � la foi des disciples que J�sus pr�sente; ce dont il les entretient n�est pas � le P�re en lui et lui dans le P�re � [(14:11)], ce que du reste ils auraient d� reconna�tre quand il �tait ici-bas. J�sus n��l�ve pas, par cons�quent, les pens�es de ses disciples au P�re par lui et en lui, et � lui au ciel dans le P�re : [14:16] il leur pr�sente ce qui leur serait donn� ici-bas, le fleuve de b�n�diction qui d�coulait pour eux, dans ce monde, en vertu de ce que J�sus �tait et �tait pour eux dans les cieux. Une fois le Saint Esprit introduit comme envoy�, [14:18] J�sus dit � ses disciples : � Je ne vous laisserai pas orphelins; je viens � vous � (vers. 18). Sa pr�sence en Esprit ici-bas est la consolation des siens. [14:19] � Vous me verrez �, leur dit-il; et cela est bien plus vrai que de le voir des yeux de la chair. Oui, plus vrai : [14:20] c�est le conna�tre d�une mani�re bien plus r�elle, lors m�me qu�ils avaient cru par gr�ce en lui, comme le Christ, le Fils de Dieu. Et de plus cette vue spirituelle de J�sus qu�a le c�ur par la pr�sence du Saint Esprit, se lie � la vie. [14:19] � Parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez �, dit le Seigneur. Nous voyons J�sus, parce que nous avons la vie : et cette vie est en Lui, et il est cette vie, car � cette vie est dans le Fils � [(1 Jean 5:11)]. Elle est aussi s�re que la dur�e de celle de J�sus duquel elle d�rive : � vit, nous vivrons �. Notre vie est en chaque chose la manifestation de � Lui-m�me � � qui est notre vie �, ainsi que l�ap�tre l�exprime : � Afin que la vie de J�sus soit manifest�e dans notre chair mortelle � [(2 Cor. 4:11)]. H�las ! la chair r�siste � la vie divine qui est en nous; toutefois c�est l� notre vie en Christ.
Ch. 14 v. 20 � J�sus est un avec le P�re, et nous sommes en Lui, unis � Lui
[14:20] Mais ce n�est pas tout : le Saint Esprit habitant en nous, nous avons connaissance de notre union avec Christ1. � En ce jour-l�, vous conna�trez que moi je suis en mon P�re, et vous en moi et moi en vous �. Ici, J�sus ne dit pas � le P�re en moi � (ce qui d�ailleurs restait toujours vrai), � et moi en lui � : paroles dont les premi�res, omises ici, expriment la v�rit� � l��gard de sa manifestation du P�re ici-bas. Le Seigneur ne fait ressortir ici que ce qui tient � la v�rit� qu�il �tait r�ellement et divinement un avec le P�re, un avec Lui ! � Je suis en mon P�re �. C�est de cette derni�re partie de la v�rit� que le Sauveur parle ici, partie d�ailleurs que l�autre, savoir que le P�re �tait en lui, bien comprise, impliquait aussi. Cela ne pouvait r�ellement pas �tre; mais les hommes auraient pu se faire une id�e d�une manifestation de Dieu dans un homme, sans que cet homme f�t r�ellement tel � r�ellement Dieu, c�est-�-dire, en Lui-m�me � qu�on p�t dire aussi qu�il est dans le P�re. On r�ve de telles choses, on parle de la manifestation de Dieu en chair : nous, nous parlons de Dieu manifest� en chair [(1 Tim. 3:16)], et tout �quivoque est �t�e. J�sus �tait dans le P�re; et c�est cette partie de la v�rit� qui est r�p�t�e ici, avec ceci en plus (en vertu de la pr�sence du Saint Esprit) que les disciples, tout en connaissant bien la divine personne de J�sus, conna�traient aussi qu�ils �taient eux-m�mes en lui : � Celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec lui �. (1 Cor. 6:17). Christ n�a pas dit que les disciples auraient d� savoir
pendant qu�il �tait avec eux sur la terre : ce qu�ils auraient d� conna�tre, c��tait que le P�re �tait en lui et lui dans le P�re [(14:10)]; mais dans cette union-l� il �tait seul; les disciples n�y avaient aucune part, mais, ayant re�u le Saint Esprit, ils conna�traient leur propre union avec le Christ, union dont le Saint Esprit est la force et le lien. La vie de Christ d�coulant de lui, Christ en nous, ce m�me Christ dans le P�re, nous en lui, et lui aussi en nous selon la puissance de la pr�sence du Saint Esprit : tout ceci est l�objet de la foi commune, et vrai de tous.1 Notez que ceci est individuel, ce n�est pas l�union des membres du corps avec Christ; le mot union n�est pas le terme exact. Nous sommes en Lui. C�est plus que l�union, mais non pas la m�me chose. C�est la nature et la vie, la position en elles, notre place dans cette nature et cette vie. Lorsque Christ �tait sur la terre, et que les disciples ne poss�daient pas le Saint Esprit, ils auraient d� conna�tre qu�il �tait dans le P�re, et que le P�re �tait en Lui [(14:11)]. Lorsque Christ fut �lev� dans les cieux et qu�ils eurent le Saint Esprit, ils connurent qu�ils �taient en Lui, et Lui en eux [(14:20)].
Ch. 14 v. 21-23 � Manifestation du P�re et de J�sus en nous, dans le chemin de l�ob�issance
[14:21] Mais il y a des soins et un gouvernement continuels qui s�exercent de la part de Dieu � notre �gard, et J�sus se manifeste � nous d�une mani�re qui est en rapport avec notre marche. Celui qui est attentif � la volont� du Seigneur, poss�dera et observera cette volont� : un
non seulement ob�it quand il conna�t la volont� de son p�re, mais il acquiert cette connaissance, parce qu�il est attentif � cette volont� : � c�est l�esprit d�ob�issance dans l�amour. Si nous agissons dans cet esprit � l��gard de J�sus, le P�re qui tient compte de tout ce qui regarde son Fils, nous aimera; J�sus aussi nous aimera, et se manifestera � nous. [14:22] C�est ce que Jude (non pas l�Iscariote) ne comprenait pas, parce qu�il ne voyait pas autre chose qu�une manifestation corporelle de J�sus, telle que le monde pouvait aussi la percevoir. [14:23] J�sus ajoute donc que le disciple vraiment ob�issant (et ici, il parle d�une mani�re spirituelle et plus g�n�rale de sa parole, et non pas pr�cis�ment de ses commandements)1, sera aim� du P�re, et le P�re et J�sus viendront faire leur demeure chez ce disciple; de sorte que l� o� se trouve l�ob�issance, en attendant que nous allions demeurer avec J�sus en pr�sence du P�re, le P�re et J�sus demeurent en nous. Le P�re et le Fils se manifestent en nous en qui demeure le Saint Esprit, comme aussi le P�re et le Saint Esprit �taient pr�sents quand le Fils �tait ici-bas � d�une autre mani�re, sans doute, car il �tait le Fils, et nous ne sommes que vivants par lui � et le Saint Esprit ne fait que demeurer en nous [(14:17)]. Quant � ces glorieuses personnes, le P�re, le Fils, le Saint Esprit, elles ne se s�parent pas : le P�re faisait les �uvres en J�sus [(14:10)], et J�sus chassait les d�mons par le Saint Esprit [(Matt. 12:28)], et cependant le Fils travaillait [(5:17)]. Le Saint Esprit est en nous, le P�re et le Fils viennent et font leur demeure chez nous. Seulement on observera qu�il est ici question d�un gouvernement : nous sommes, selon la vie nouvelle, sanctifi�s pour l�ob�issance. Il ne s�agit pas ici de l�amour de Dieu en gr�ce souveraine envers un p�cheur, mais des voies du P�re avec ses enfants. Ainsi c�est dans le chemin de l�ob�issance que se trouvent les manifestations de l�amour du P�re et de l�amour de Christ. Nous aimons nos enfants m�chants, mais nous ne les caressons pas; si nous contristons le Saint Esprit il n�est pas en nous la puissance de la manifestation du P�re et du Fils en communion � nos �mes, mais il agira plut�t avec conviction sur nos consciences, quoique agissant sur le principe de la gr�ce. Dieu, il est vrai, peut nous restaurer par son amour et en nous le t�moignant, quand nous nous �garons; mais nous jouissons de la communion avec lui en marchant dans l�ob�issance.1 � Garder la parole �, va un peu plus loin que garder les commandements. La premi�re expression suppose qu�on r�alise davantage la pens�e de J�sus, la port�e de tout ce qu�il dit, � que tout ce qu�il exprime dirige le c�ur.
Ch. 14 v. 24-26 � Commandements de J�sus, enseign�s par l�Esprit
Les commandements de J�sus sont ceux de Dieu, manifest�s en Lui
[14:24] En r�sum�, on devait ob�ir � J�sus, mais en lui ob�issant on ob�issait � la parole du P�re � J�sus tel qu�il �tait ici-bas : ses paroles �taient les paroles du P�re. [14:26] Le Saint Esprit devait rappeler ce que J�sus �tait, aussi bien que rendre t�moignage � sa gloire en haut dans le ciel. Il s�agit ici de la manifestation de la vie parfaite de l�homme, de Dieu dans l�homme, du P�re dans le Fils, de la manifestation du P�re par le Fils qui est dans le sein du P�re [(1:18)]. [14:24] Telles �taient les paroles du Fils ici-bas; et quand on parle de ses commandements, il ne faut pas entendre par l� seulement la manifestation de sa gloire par le Saint Esprit, quand J�sus est en haut, et ce qui en d�coule; mais ses commandements, lorsqu�il a parl� ici-bas et qu�il a dit les paroles de Dieu; car il n�avait pas le Saint Esprit par mesure [(3:34)], en sorte que ses paroles fussent m�lang�es et en partie imparfaites ou du moins non divines. Il �tait bien homme et toujours homme, mais il �tait Dieu manifest� en chair [(1 Tim. 3:16)]. Le commandement ancien, donn� depuis le commencement [(1 Jean 2:7)], est nouveau, en tant que cette m�me vie qui s�exprimait dans les commandements de Christ se r�alise et agit en nous; en sorte que ce qui est exprim� dans ces commandements est vrai en lui et en nous [(1 Jean 2:8)] (comp. 1 Jean 2). Les commandements sont les commandements de l�homme Christ, et pourtant ce sont les commandements de Dieu et les paroles du P�re selon la vie qui a �t� manifest�e dans ce monde dans la personne de J�sus. Ils expriment en lui, et forment, et dirigent en nous cette vie �ternelle qui �tait aupr�s du P�re et qui nous a �t� manifest�e dans l�homme [(1 Jean 1:2)] � dans Celui que les ap�tres ont pu voir, entendre, toucher [(1 Jean 1:1)], vie que nous poss�dons en Lui. Cependant le Saint Esprit aussi nous a �t� donn� pour nous conduire dans toute la v�rit�, selon ce m�me chapitre de l��p�tre de Jean : � vous avez l�onction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses � [(1 Jean 2:20)].
Diff�rence entre la loi et les commandements de J�sus, donn�s avec la vie
Que la vie soit dirig�e par des commandements, n�est pas la m�me chose que de conna�tre toutes choses [(1 Jean 2:20)]. Ces deux points se lient, parce qu�en marchant d�apr�s cette vie, on ne contriste pas le Saint Esprit, et on est dans la lumi�re. Diriger la vie, o� elle existe, n�est pas la m�me chose que donner une loi, qui est impos�e (justement sans doute) � l�homme dans la chair, en lui promettant la vie s�il observe les commandements que cette loi renferme. C�est l� la diff�rence entre les commandements de Christ et la loi, diff�rence qui subsiste non pas dans l�autorit� qu�ils poss�dent � l�autorit� divine est toujours la m�me en elle-m�me � mais en ceci, que la loi offre la vie et s�adresse � l�homme responsable dans la chair, lui offrant la vie comme r�sultat; tandis que les commandements de J�sus expriment et dirigent la vie de celui qui vit d�j� par l�Esprit, en rapport avec son union avec Christ, et Christ en lui. [14:26] Le Saint Esprit, qui, outre cela, enseigne toutes choses, rappelle aussi les commandements de J�sus � toutes les choses qu�il leur avait dites. Par sa gr�ce, il en est de m�me pour les chr�tiens individuellement quant aux d�tails de leur vie.
Ch. 14 v. 27-31 � Les disciples dans le monde apr�s le d�part de J�sus
Ch. 14 v. 27 � Don parfait de la paix de Christ, dans ce monde
[14:27] Enfin le Seigneur, au milieu de ce monde, laisse la paix � ses disciples, leur donne sa propre paix (vers. 27). C�est en s�en allant, et en rapport avec la pleine r�v�lation de Dieu, li�e � sa mort, qu�il a pu le dire � ses disciples; de sorte qu�il poss�dait cette paix malgr� le monde. Il avait pass� par la mort, et en buvant la coupe, �t� pour ses disciples le p�ch�, d�truit la puissance de l�Ennemi dans la mort et fait la propitiation en glorifiant pleinement Dieu. La paix �tait faite et faite pour eux devant Dieu, et tout ce qu�ils �taient amen� dans la lumi�re, comme Lui �tait lumi�re; de sorte que cette paix �tait parfaite dans la lumi�re : et elle �tait parfaite dans le monde, parce qu�elle mettait les disciples tellement en relation avec Dieu que le monde ne pouvait pas m�me toucher, ni atteindre leur source de joie. En outre, J�sus avait tellement, accompli ceci pour ses disciples, et il leur en faisait part d�une telle mani�re, qu�il leur donnait la paix dans laquelle il �tait lui-m�me devant son P�re, et dans laquelle par cons�quent il marchait dans ce monde. Le monde donne une partie de ses biens tout en n�abandonnant pas l�ensemble de ces biens; Christ introduit dans la jouissance de ce qui lui est propre, de sa propre position devant le P�re1. Le monde ne donne pas comme cela, et ne saurait le faire. Combien a d� �tre parfaite cette paix dont il jouissait avec le P�re � cette paix qu�il nous donne � sa propre paix
1 Ceci est heureusement vrai sous tous les rapports, except�, cela va sans dire, quant � sa nature divine supr�me et � son unit� avec le P�re : en ceci J�sus demeure divinement seul. Mais il nous introduit dans tout ce qu�il poss�de comme homme et comme Fils dans sa nature humaine : � Mon P�re et votre P�re, mon Dieu et votre Dieu � [(20:17)]. Sa paix, sa joie, les paroles que le P�re lui a donn�es, il nous les a donn�es; la gloire qui lui a �t� donn�e, il nous l�a donn�e [(17:22)]; de l�amour dont le P�re l�a aim�, Lui nous a aim�s [(15:9)]. Les desseins de Dieu n��taient pas seulement de faire ressortir notre responsabilit� comme enfants d�Adam, mais de nous placer devant le monde dans la m�me position que le second Adam, son propre Fils. Et l��uvre de Christ a accompli cela en justice.
Ch. 14 v. 28 � J�sus compte sur l�int�r�t des siens pour tout ce qui Le concerne
Il reste encore une pr�cieuse pens�e, pens�e de gr�ce ineffable en J�sus. [14:28] Il compte tellement sur notre affection, et comme quelque chose qui lui est personnel, qu�il dit � ses disciples : � Si vous m�aviez aim�, vous vous seriez r�jouis de ce que je m�en vais au P�re � (vers. 28). Il nous donne de nous int�resser � sa propre gloire, � son bonheur, et d�y trouver le n�tre. Bon et pr�cieux Sauveur ! Certes nous nous r�jouissons de ce que toi qui as tout souffert pour nous, tu as maintenant tout accompli et te reposes aupr�s de ton P�re, quel que soit ton amour actif pour nous. Oh ! que nous sachions te conna�tre et t�aimer davantage ! Mais maintenant nous pouvons te dire, de plein c�ur : Viens bient�t Seigneur ! Quitte encore une fois ce tr�ne de ton repos et de ta gloire personnelle pour venir nous prendre � toi, afin que tout soit accompli pour nous aussi, et que nous soyons avec toi et dans la clart� de la face de ton P�re dans sa maison. Ta gr�ce est infinie; mais la pr�sence et la joie du P�re seront le repos de nos c�urs et notre joie �ternelle.
Ch. 14 v. 29-31 � T�moignage au monde dans la mort de J�sus
Ici, le Seigneur termine cette partie de son discours1. Il avait montr� aux siens, dans son ensemble, tout ce qui d�coulait de son d�part et de sa mort. Remarquez qu�il s�agit de la gloire de sa Personne; car m�me, quant � sa mort, il est dit : � Maintenant le Fils de l�homme est glorifi� � (13:31) : [14:29] cependant le Seigneur en avait pr�venu les disciples, afin que cette mort fortifi�t et n�affaibl�t pas leur foi, [14:30] car il ne leur parlerait plus beaucoup. Le monde �tait sous la puissance de l�Ennemi, et celui-ci venait; non pas qu�il e�t quelque chose en J�sus, car, dit-il, � il n�a rien en moi � (vers. 30) ! Ainsi J�sus n��tait pas soumis � l�empire de la mort que Satan poss�dait sur l�homme en vertu du jugement que Dieu avait prononc�; sa mort n��tait pas l�effet de la puissance de Satan sur lui, [14:31] mais dans cette mort, il montrait au monde qu�il aimait le P�re, et qu�il lui ob�issait, quoiqu�il lui en co�t�t. C��tait la perfection absolue dans l�homme. Si Satan �tait le prince de ce monde, J�sus ne cherchait pas � garder sa gloire messianique ici-bas, mais il montrait au monde, dans la mort (� la puissance de laquelle Satan voulait l�assujettir, mais � laquelle, de fait, il allait en s�offrant lui-m�me et en accomplissant la volont� du P�re), la pl�nitude de la gr�ce et la perfection dans sa personne, afin que le monde sort�t de lui-m�me, si j�ose parler ainsi, du moins ceux qui avaient des oreilles pour ou�r. Puis le Seigneur cesse de parler avec ses disciples et s�en va. Il n�est plus assis avec les siens comme �tant de ce monde : il se l�ve et le quitte.
1 Le chap. 14 nous donne les relations personnelles du Fils avec le P�re, et notre position en Lui qui en d�coule, connue par le Saint Esprit qui nous est donn�. Au chap. 15, nous avons sa position et sa demeure sur la terre, comme le vrai cep, et ensuite sa position glorieuse, comme �tant exalt�, et envoyant le Consolateur pour nous le r�v�ler.
T�moignage du Saint Esprit � J�sus exalt�, et relation avec Christ ici-bas
Ce que nous avons dit des commandements du Seigneur, donn�s pendant son s�jour ici-bas (sujet sur lequel les chapitres qui suivent fourniront des d�veloppements int�ressants), aide beaucoup � faire comprendre tout ce discours du Seigneur. Jusqu�� la fin du chap. 16, le sujet se divise en deux parties principales : l�action du Saint Esprit, quand le Sauveur serait loin � et la relation des disciples avec Lui pendant son s�jour sur la terre. Ainsi, d�un c�t�, nous avons ici ce qui d�coulait de l�exaltation du Seigneur � la droite de Dieu (position qui l��levait au-dessus des questions de Juifs et de gentils); et d�un autre, ce qui d�pendait de la pr�sence de Christ sur la terre comme concentrant n�cessairement toutes les promesses dans sa propre personne, ainsi que les relations des siens avec lui-m�me, envisag� au point de vue de ses relations avec la terre et eux-m�mes plac�s l�, lors m�me qu�il en serait absent lui-m�me. Ce dernier sujet est renferm� dans le chap. 15. Il y avait par cons�quent, deux genres de t�moignages : celui du Saint Esprit proprement dit, c�est-�-dire ce que l�Esprit r�v�lait comme t�moin de J�sus mont� en haut, et celui des disciples eux-m�mes, comme t�moins oculaires de tout ce qu�ils avaient vu de J�sus sur la terre (15:26, 27). Ce n�est pas que les disciples n�eussent pas le secours du Saint Esprit dans le t�moignage qu�ils avaient � rendre personnellement; mais ce dernier n��tait pas le nouveau t�moignage � la gloire c�leste, rendu par le Saint Esprit venu d�en haut. Quant au t�moignage propre des disciples, le Saint Esprit leur rappellerait ce que J�sus avait �t�, ce qu�il avait dit ici-bas [(14:26)]. Ainsi dans ce que nous venons de lire, l��uvre de l�Esprit est ainsi d�crite (14:26) : � Lui vous enseignera toutes choses, et
� (comp. le vers. 25). Ces deux parties de l��uvre du Saint Esprit sont pr�sent�es ici. J�sus avait dit beaucoup de choses � ses disciples; mais le Saint Esprit leur enseignerait toutes choses; en outre, il leur rappellerait ce que J�sus avait dit. Au chap. 16:12, 13, J�sus leur d�clare qu�il avait beaucoup de choses � leur dire, mais ils ne pouvaient les supporter alors; mais plus lard l�Esprit de v�rit� les conduirait dans toute la v�rit� : il ne parlerait pas de par lui-m�me, mais ce qu�il entendrait il le dirait. Il n��tait pas comme un esprit particulier qui parle de son propre fonds : avec le P�re et le Fils, et venu ici-bas pour r�v�ler la gloire et les conseils de Dieu, toutes ses communications seraient en rapport avec eux, en r�v�lant la gloire de J�sus mont� en haut, de J�sus � qui appartenait tout ce que le P�re avait. Ici, il n�est pas parl� de rappeler tout ce que J�sus avait dit sur la terre : l�objet de la r�v�lation est c�leste, et concerne ce qui est en haut, et avec la pleine gloire de J�sus, se rapporte aux conseils futurs de Dieu. Nous en parlerons plus loin; mais je dis ces quelques mots pour faire ressortir la distinction que j�ai indiqu�e.