Bible Commentaries
Jean 16

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versets 1-33

Ch. 16 v. 1-11 � Cons�quences de la venue de l�Esprit ici-bas

Ch. 16 v. 1-3 � Opposition des Juifs � la v�rit� nouvelle et � l�enseignement de l�Esprit

Dans ce chapitre, la r�v�lation de cette gr�ce fait un pas de plus : le Saint Esprit est consid�r� comme d�j� ici-bas. [16:1] Le Seigneur d�clare qu�il a expos� toute sa doctrine relative � son d�part [(14:12)]; aux souffrances de ses disciples dans le monde, comme y occupant sa place [(15:20)]; � � ce qui concernait leur joie comme �tant dans la m�me relation avec lui que celle dans laquelle il avait �t� ici-bas avec son P�re [(15:11)]; � � leur connaissance du fait qu�il �tait dans le P�re et eux en lui et lui-m�me en eux [(14:20)]; � enfin � ce qui se rapportait au don du Saint Esprit, afin de les pr�parer pour tout ce qui arriverait quand il serait loin [(14:26)], de sorte qu�ils ne fussent pas scandalis�s. [16:2] Car ils seraient chass�s des synagogues, et celui qui les tuerait croirait rendre service � Dieu. Tel serait l��tat d�aveuglement de ceux qui, restant dans leurs anciennes doctrines comme une forme, et rejetant la lumi�re, ne se serviraient de la forme de la v�rit�, par laquelle ils accr�ditaient la chair comme orthodoxe, que pour r�sister � la lumi�re qui, selon l�Esprit, jugerait la chair. [16:3] Ils le feraient, parce qu�ils ne connaissaient ni le P�re, ni J�sus, le Fils du P�re. C�est une v�rit� nouvelle qui �prouve l��me et la foi. La v�rit� ancienne, g�n�ralement re�ue et par laquelle une congr�gation de gens se distingue de ceux qui les entourent, peut �tre un sujet d�orgueil pour la chair, m�me l� o� la v�rit� se trouve, comme c��tait le cas des Juifs. Mais la v�rit� nouvelle est dans sa source une question de foi; il n�y a pas l� l�appui d�une congr�gation pour l�accr�diter, mais la croix, l�hostilit� et l�isolement. [16:2] Ils pensaient rendre service � Dieu. [16:3] Ils ne connaissaient ni le P�re, ni le Fils.

Ch. 16 v. 4-7 � Gain pour la foi de perdre m�me J�sus ici-bas

La nature s�occupe de ce qu�elle perd; la foi regarde vers l�avenir o� (pr�cieuse pens�e !) Dieu nous conduit. La nature agissait dans les disciples. [16:6] Ils aimaient J�sus, ils souffraient de son d�part, et cela se comprend; mais la foi ne se serait pas arr�t�e l�. [16:5] Si les disciples avaient saisi la gloire n�cessaire de la personne de J�sus, qui ne pouvait jamais venir � manquer, si leur affection, anim�e par la foi, s��tait occup�e de lui et non d�eux-m�mes, ils auraient demand� : � O� vas-tu ? �. [16:7] Cependant lui, qui pensait � eux, les assure que ce leur serait un gain m�me de le perdre : glorieux fruits des voies de Dieu ! Leur gain consisterait en ceci, que le Consolateur serait ici-bas avec eux et en eux.

Ch. 16 v. 8-11 � T�moignage du Saint Esprit quant au monde

16.1.3.1 - [Triple d�monstration amen�e par la pr�sence de l�Esprit ici-bas

Ch. 16 v. 9 � Manifestation du p�ch� du monde par le rejet de J�sus

Ici, remarquez-le, J�sus ne parle pas du P�re. [16:7] Il s�agit du Consolateur ici-bas qui demeurerait avec les disciples � la place de J�sus, pour maintenir le t�moignage de son amour envers les disciples et ses relations avec eux. J�sus s�en allait, car s�il ne s�en allait pas, le Consolateur ne viendrait pas; mais s�il s�en va, il l�enverra. [16:8] Quand le Consolateur sera venu, il agira par la d�monstration de la v�rit� concernant le monde, qui avait rejet� Christ et qui pers�cutait ses disciples : et il agira en b�n�diction dans les disciples eux-m�mes. [16:9] � l��gard du monde, le Consolateur n�avait qu�un seul sujet de t�moignage pour d�montrer le p�ch� du monde : celui-ci n�avait pas cru en J�sus � au Fils. Sans doute, il y avait parmi les hommes du p�ch� de toute esp�ce, et, � vrai dire, rien d�autre que du p�ch� � et ce p�ch� m�ritait la condamnation; et par l��uvre de la conversion, Dieu d�montre � l��me ces p�ch�s. Mais le rejet de J�sus mettait le monde tout entier sous une condamnation commune. Chacun r�pondra, sans doute, de ses p�ch�s, et le Saint Esprit nous fait sentir nos p�ch�s : mais comme syst�me responsable devant Dieu, le monde avait rejet� le Fils de Dieu; c��tait le fondement sur lequel Dieu agissait envers le monde maintenant; c��tait ce qui manifestait le c�ur de l�homme. Ce rejet duquel la pr�sence du Saint Esprit est la preuve, �tait une d�monstration que Dieu �tant pleinement manifest� en amour, tel qu�il �tait, l�homme ne voulait pas le recevoir : Dieu �tait venu ne leur imputant pas leurs p�ch�s [(2 Cor. 5:19)], mais l�homme ne voulait pas de lui. La pr�sence de J�sus n��tait pas que le Fils de Dieu lui-m�me f�t manifest� dans sa gloire, devant laquelle l�homme peut trembler et craindre, quoiqu�il ne puisse pas y �chapper; mais ce qu�il �tait moralement dans sa nature, dans son caract�re, l�homme le ha�ssait ! Tout t�moignage pour amener l�homme � Dieu �tait inutile : plus le t�moignage �tait clair, plus on s�en d�tournait, plus on s�y opposait. La d�monstration du p�ch� du monde �tait donc qu�il avait rejet� Christ : terrible t�moignage ! Dieu manifest� en bont�, s�attire la haine, parce qu�il est parfait, et parfaitement bon. Tel est l�homme ! � Le t�moignage du Saint Esprit au monde, comme celui de Dieu � Ca�n avait �t� : O� est mon Fils ? Ce n��tait pas que l�homme �tait coupable; mais il �tait perdu, l�arbre �tait mauvais1.

1 L�homme est jug� sur ce qu�il a fait; il est perdu pour ce qu�il est.

Ch. 16 v. 10 � Justice divine d�montr�e par la glorification de Christ rejet�

Or ceci amenait Dieu � quelque chose qui �tait tout autre, � la d�monstration de la justice. [16:10] Christ allait vers son P�re et le monde ne le verrait plus : c��tait le r�sultat de son rejet. De justice humaine, il n�y en avait pas ! Le p�ch� de l�homme �tait d�montr� dans le rejet du Christ. La croix �tait, sans doute, le jugement ex�cut� contre le p�ch�, et dans ce sens-l�, justice serait faite. Mais dans ce monde, ce qui avait �t� vu, c��tait le seul juste, condamn� par les hommes et abandonn� de Dieu : ceci assur�ment n��tait pas la manifestation de la justice; c��tait une s�paration finale et judiciaire entre l�homme et Dieu (voyez chap. 11 et 12:31). Si J�sus e�t �t� d�livr� lorsqu�il a �t� condamn� des hommes, et qu�il f�t devenu roi d�Isra�l, cela n�aurait pas �t� une cons�quence qui r�pond�t au fait qu�il avait pleinement glorifi� Dieu. Mais, ayant glorifi� Dieu son P�re, J�sus allait prendre place � sa droite, � la droite de la Majest� dans les cieux, �tre lui-m�me glorifi� en Dieu, s�asseoir sur le tr�ne du P�re : le placer l�, c��tait la justice divine1. Cette m�me justice privait pour toujours de J�sus le monde tel qu�il est : l�homme ne le verrait plus. La justice en faveur des hommes se trouvait en Christ, � la droite de Dieu � en jugement quant � ce monde, jugement sans espoir et pour toujours, en ce que celui-ci avait rejet� Christ.

1 Chap. 13:31, 32; 17:1, 4, 5.

Ch. 16 v. 11 � Jugement de Satan comme ayant entra�n� le monde contre J�sus

[16:11] Ensuite Satan avait �t� d�montr� prince de ce monde, en le conduisant tout entier contre le Seigneur J�sus. Pour accomplir les desseins de Dieu en gr�ce, J�sus ne r�siste pas; il se donne lui-m�me jusqu�� la mort. Celui qui a l�empire de la mort s�est compromis jusqu�au bout; dans son d�sir de ruiner l�homme, il a d� tout hasarder; dans son entreprise contre le Prince de la vie, il a pu associer � lui-m�me pour ce dessein le monde entier, Juif et gentil, peuple et sacrificateurs, gouverneur, soldats et sujets. Le monde �tait l�, conduit par son prince, � cette journ�e solennelle. Tout d�pendait pour l�Ennemi de l�issue de cette journ�e; et le monde �tait avec lui. Or J�sus est ressuscit�, il est mont� vers son P�re, et il a envoy� le Saint Esprit. Tous les motifs qui gouvernent le monde, et la puissance par laquelle Satan tient les hommes captifs, sont d�montr�s provenir de lui, Satan; mais il est jug�. La puissance du Saint Esprit en est le t�moignage et surmonte toute la puissance de l�Ennemi. Le monde n�est pas encore jug�, c�est-�-dire, le jugement ex�cut� : cela aura lieu d�une autre mani�re; mais c�est moralement son prince qui est jug�. Tous les motifs de ce monde, religieux et irr�ligieux, l�ont conduit � rejeter Christ, en se pla�ant sous le pouvoir de Satan. C�est sous ce caract�re que Satan a �t� jug�, car il a conduit le monde contre Celui qui est d�montr� �tre le Fils de Dieu, par la pr�sence du Saint Esprit.

La pr�sence du Saint Esprit d�coule du rejet de Christ et de Sa glorification

[16:8] Tout ceci avait lieu par la pr�sence sur la terre du Saint Esprit envoy� par J�sus : sa pr�sence m�me �tait la d�monstration de ces trois choses, signal�es dans les vers. 8-11 : car si le Saint Esprit �tait ici-bas, [16:9] c��tait parce que le monde avait rejet� le Fils de Dieu. [16:10] La justice �tait attest�e par la pr�sence de J�sus � la droite de Dieu � ce dont la venue du Saint Esprit �tait la preuve � ainsi que dans le fait que le monde ne devait plus le voir. [16:11] Or le monde qui avait rejet� J�sus n��tait pas jug� ouvertement, mais Satan ayant amen� ce monde � rejeter le Fils, la pr�sence du Saint Esprit t�moignait que J�sus avait bris� l�empire de la mort; que celui qui avait cet empire �tait ainsi jug�; qu�il s��tait montr� ennemi de Celui que le P�re avait reconnu, que sa puissance �tait annul�e, et que la victoire �tait au Second Adam, apr�s que toute la puissance de Satan avait �t� employ�e contre la faiblesse humaine de Celui qui s�y soumettait en amour. Mais Satan, ainsi jug�, �tait le prince de ce monde.

Ch. 16 v. 12-33 � Action de l�Esprit quant � la position glorieuse de J�sus apr�s la croix

Ch. 16 v. 12-13 � �uvre de l�Esprit pour instruire les disciples dans les choses divines

La pr�sence du Saint Esprit serait donc la d�monstration, non des droits de Christ comme Messie, tout r�els qu�ils fussent, mais de ces v�rit�s � l��gard de l�homme et du monde dans lequel Isra�l, ayant rejet� les promesses, �tait maintenant perdu, bien que Dieu conserv�t la nation pour lui-m�me. [16:8] Mais le Saint Esprit devait faire encore autre chose que d�montrer au monde l��tat dans lequel celui-ci se trouvait; [16:13] il accomplirait une �uvre dans les disciples. Il les conduirait dans toute la v�rit� et il leur annoncerait les choses qui vont arriver; [16:12] car J�sus avait bien des choses � leur dire qu�ils n��taient pas encore capables de supporter. [16:13] Quand le Saint Esprit serait en eux, il serait leur force, aussi bien que leur instructeur; et ce serait pour eux un �tat de choses enti�rement diff�rent. Ici, l�Esprit est envisag� comme pr�sent sur la terre, � la place de J�sus, et demeurant dans les disciples. Ce n�est pas un esprit particulier qui parle de son propre fonds; mais ainsi que J�sus avait dit : � Je juge selon ce que j�entends � (chap. 5:30), jugement parfaitement c�leste et divin; de m�me l�Esprit agissant dans les disciples dirait ce qui venait d�en haut et parlerait de l�avenir selon la connaissance divine; � le ciel et l�avenir seraient les sujets de son t�moignage, communiquant d�en haut ce qu�il aurait entendu, et r�v�lant les �v�nements � venir sur la terre; et ces sujets montraient que la connaissance qui s�y d�ployait �tait une connaissance qui appartient � Dieu. Quelle b�n�diction de poss�der ce qu�Il a � nous donner !

Ch. 16 v. 14-15 � Gloire de J�sus d�voil�e par l�Esprit dans toute son �tendue

Mais en outre, l�Esprit prend ici-bas la place de Christ. J�sus avait glorifi� le P�re sur la terre [(17:4)]; [16:14] le Saint Esprit glorifierait J�sus sous le rapport de la gloire qui appartient � sa personne et � sa position. Le Seigneur ne parle pas ici directement de la gloire du P�re. Les disciples avaient vu la gloire de la vie de J�sus sur la terre; le Saint Esprit leur d�voilerait sa gloire dans ce qui Lui appartient comme glorifi� aupr�s du P�re � ce qui lui appartenait. Les disciples apprendraient cette gloire partiellement � c�est la mesure de l�homme quand il s�agit des choses de Dieu � [16:15] mais l��tendue de ce qui appartenait � J�sus leur est d�clar� par le Sauveur lui-m�me : � Celui-l� me glorifiera; car il prendra de ce qui est � moi, et vous l�annoncera. Tout ce qu�a le P�re est � moi ; c�est pourquoi j�ai dit qu�il prend du mien, et qu�il vous l�annoncera � (vers. 14-15).

Ch. 16 v. 16-27 � Position de Christ dans la gloire, et relations des disciples avec le P�re

Ainsi, le don du Saint Esprit nous est pr�sent� de plusieurs mani�res, en relation avec le d�part de J�sus et la gloire dans laquelle il entrait. Dans la d�pendance de son P�re, et repr�sentant ses disciples comme mont� en haut du milieu d�eux, J�sus s�adresse en leur faveur au P�re, et Lui demande de leur envoyer cet autre Consolateur, l�Esprit de v�rit� (chap. 14:16). � Ensuite, nous trouvons que le nom de J�sus a toute efficace : toute b�n�diction est accord�e en son nom de la part du P�re. C�est � cause de lui et selon l�efficace de son nom, de tout ce qui en lui est agr�able au P�re, que toute gr�ce nous est donn�e d�en haut. Aussi le P�re enverra le Saint Esprit au nom de J�sus (14:26). � Puis, glorifi� dans les lieux c�lestes et ayant pris sa place aupr�s de son P�re, J�sus envoie lui-m�me le Saint Esprit de la part du P�re comme proc�dant de lui (15:26). � Enfin, le Saint Esprit est pr�sent ici-bas, dans ce monde (c�est-�-dire au milieu des disciples), et il glorifie J�sus, en prenant de ce qui est � lui et en l�annon�ant aux siens (vers. 13-15). Ici, toute la gloire de la personne de Christ est mise en �vidence, aussi bien que les droits qui appartiennent � la position qu�il a prise. [16:15] � Tout ce qu�a le P�re �, est � lui : il a pris sa position selon les conseils �ternels de Dieu, en vertu de son �uvre comme Fils de l�homme; mais s�il est entr� en possession, dans ce caract�re, tout ce qu�il poss�de dans cette position est � lui comme Fils, � qui, �tant un avec le P�re, appartient tout ce que le P�re poss�de. [16:16] Il sera cach� pour un temps; ensuite les disciples le verront (vers. 16 et suiv.); car son absence loin d�eux n�est que l�accomplissement des voies de Dieu : il n��tait pas question d��tre, pour ainsi dire, perdu par la mort; il va vers son P�re. [16:17-18] Mais de ce fait, les disciples ne comprenaient rien. [16:20-22] Le Seigneur d�veloppe le fait et ses cons�quences, sans leur indiquer encore toute la port�e de ce qu�il disait : il l�envisage du c�t� historique et humain. [16:20] Le monde se r�jouira de s��tre d�barrass� de lui. Triste joie ! Les disciples se lamenteront de son absence, quoiqu�elle f�t une vraie source de joie pour eux, mais leur tristesse sera chang�e en joie. Comme t�moignage, ceci a eu lieu quand J�sus s�est montr� � ses disciples apr�s sa r�surrection [(20:20)]; [16:22] mais cette promesse de les revoir sera pleinement accomplie, quand il reviendra pour les recevoir aupr�s de lui. Mais quand ils l�auront revu, ses disciples comprendront la relation dans laquelle il les a plac�s avec son P�re; ils jouiront de cette relation, d�j� sur la terre, par le Saint Esprit. [16:26] Leur �tat ne sera plus celui dans lequel ils se trouvaient dans ce moment-l�, savoir de ne pouvoir s�approcher eux-m�mes du P�re, tandis que Christ le pouvait (comme Marthe l�exprimait : � Je sais que tout ce que tu demanderas � Dieu, Dieu te le donnera � [(11:22)]). Ils pourront eux-m�mes aller directement au P�re, [16:27] qui les aimait, parce qu�ils croyaient en J�sus, et l�avaient re�u lorsqu�il a �t� humili� dans ce monde de p�ch� (et en principe il en est toujours ainsi); � [16:24] et demandant ce qu�ils voudront en son nom, ils le recevront, de sorte que leur joie sera accomplie dans la conscience de la position toute b�nie dans laquelle ils se trouvaient et de la valeur de tout ce qu�ils poss�daient en Christ.

Ch. 16 v. 28-33 � Compr�hension des disciples quant au retour de Christ aupr�s du P�re

Cependant d�j�, le Seigneur d�clare � ses disciples le fond de la v�rit� � cet �gard; [16:28] il venait d�aupr�s du P�re, il s�en allait vers le P�re (vers. 28). [16:29] Les disciples pensent saisir ce qu�il dit ici sans �nigme : � Voici, maintenant tu parles ouvertement, et tu ne dis aucune similitude �. Ils sentent que le Seigneur a connu leur pens�e [(16:19)], car ils ne lui en avaient rien dit; [16:30] toutefois ils ne s��l�vent pas r�ellement � la hauteur de ce qu�il vient de leur dire. [16:27] Il leur avait dit qu�ils avaient cru qu�il �tait venu de Dieu; cela ils le comprenaient � ce qui s��tait pass� les avait confirm�s dans cette foi � [16:30] et ils d�clarent leur conviction � cet �gard; [16:28] mais ils n�entrent pas dans la pens�e : �tre venu d�aupr�s du P�re et s�en aller vers le P�re. [16:29] Ils croyaient �tre au clair � l��gard de ce que J�sus leur disait, [16:31] mais il n�y avait rien dans ce qu�ils avaient compris qui les m�t au-dessus de l�effet du rejet de J�sus sur leur foi et leur conduite : [16:28] ce qu�aurait fait au contraire la pens�e qu�il �tait venu d�aupr�s du P�re et qu�il retournait au P�re. [16:32] J�sus leur annonce donc que sa mort les dispersera, et qu�ils l�abandonneront; mais que son P�re sera avec lui, et qu�il ne sera pas seul. [16:33] Du reste, il leur avait expliqu� toutes ces choses, afin qu�ils eussent la paix en lui : dans le monde, qui le rejetait, ils auraient de la tribulation, mais J�sus avait vaincu le monde : � ils pouvaient avoir bon courage.

J�sus s�adresse maintenant au P�re, les disciples �tant vus comme Lui ici-bas

Ceci termine les entretiens de J�sus avec ses disciples sur la terre. [17:1] Dans le chapitre suivant, il s�adresse � son P�re, comme � celui qui devait prendre sa place � l��gard de ses disciples (c�est-�-dire, de ceux qui Lui appartenaient), lorsque lui, J�sus, s�en irait, en donnant en m�me temps � ses disciples leur position � l��gard du P�re et � l��gard du monde, � la suite de son propre d�part pour �tre glorifi� aupr�s du P�re. Tout ce chapitre place essentiellement les disciples dans la m�me position que Christ, apr�s en avoir pos� le fondement dans sa glorification et son �uvre. Sauf les derniers versets, c�est sa position sur la terre. Ainsi qu�il �tait divinement dans les cieux, et qu�il manifestait sur la terre un caract�re c�leste et divin, ainsi (Lui �tant glorifi� comme homme dans les cieux) ils devaient, � leur tour, unis avec Lui, montrer le m�me caract�re. Jusqu�ici, nous avons, en premier lieu, la place qu�il a occup�e personnellement, et l��uvre qui engageait les disciples � s�y trouver.

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