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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 21". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/john-21.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 21". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-25
Ce chapitre, en rendant un nouveau t�moignage � la r�surrection de J�sus, nous donne aussi le tableau de l��uvre mill�naire de Christ (vers. 13), et, de l� jusqu�� la fin, le sort particulier, soit de Pierre, soit de Jean, en rapport avec le service que l�un et l�autre devaient rendre � Christ. L�application de ceci se borne � la terre, car les disciples avaient connu J�sus sur la terre; c�est Paul qui nous donne la position c�leste de Christ et de l��glise. Mais ce n�est pas ici le sujet.
Conduits par Pierre, plusieurs des ap�tres vont p�cher: le Seigneur se rencontre avec eux dans les m�mes circonstances o� il les a trouv�s au commencement, et il se r�v�le � eux de la m�me mani�re. Jean comprend tout de suite que c�est le Seigneur; et Pierre, avec son �nergie habituelle, se jette � l�eau pour aller vers Lui.
Remarquez qu�ici nous nous retrouvons sur le terrain des �vangiles historiques, c�est-�-dire que le miracle de la prise des poissons se lie � l��uvre de J�sus sur la terre, et se trouve dans la sph�re de sa premi�re association avec ses disciples. C�est la Galil�e et non B�thanie. Il n�a pas le caract�re ordinaire de la doctrine de l��vangile de Jean, qui nous pr�sente la personne divine de J�sus en dehors de toute question d��conomie ici-bas, et �l�ve nos pens�es au-dessus de pareils sujets. Ici, en finissant d�esquisser le r�sultat de la manifestation de la personne divine de J�sus et de son �uvre, esquisse que le chapitre 20 nous a fournie, l��vang�liste se place pour la premi�re fois au point de vue de l��vangile de Matthieu, c�est-�-dire de la manifestation du Christ et des fruits qui en r�sultent en rapport avec la terre. Ainsi l�application de ce passage aux relations terrestres du Seigneur n�est pas seulement une chose que le r�cit sugg�re � la pens�e, mais s�appuie sur les enseignements g�n�raux de la Parole. Toutefois, il y a une diff�rence notable entre ce qui est racont� en Luc � l��gard de la p�che miraculeuse et ce qui est arriv� ici. Dans la premi�re sc�ne, les nacelles s�enfon�aient, les filets se rompaient; ici, c�est tout le contraire: et le Saint Esprit signale cette circonstance comme distinctive. L��uvre mill�naire de Christ ne se g�te pas. J�sus est pr�sent apr�s sa r�surrection, et ce qu�il fait ne repose pas en soi sur la responsabilit� de l�homme quant � son effet ici-bas; le filet ne se rompt pas. Aussi, quand les disciples viennent avec les poissons qu�ils ont rassembl�s, J�sus en a d�j� sous la main (vers. 9). Il en sera ainsi � la fin sur la terre. Avant sa manifestation, J�sus aura pr�par� un r�sidu pour lui sur la terre; mais apr�s sa manifestation, il rassemblera aussi une multitude tir�e de la mer des nations.
Une autre pens�e se pr�sente encore. Christ se retrouve comme en compagnie avec ses disciples: �Venez, dit-il, d�nez� (vers. 12). Il ne s�agit pas ici de choses c�lestes, mais du renouvellement des rapports du Seigneur avec les siens dans le royaume. Tout ceci n�appartient pas directement au sujet de cet �vangile, dont le point de vue g�n�ral est plus �lev�: en cons�quence, le sujet est introduit d�une mani�re myst�rieuse et symbolique.
Cette apparition de J�sus est signal�e comme sa troisi�me manifestation. Je doute que la manifestation de Christ sur la terre avant sa mort soit comprise dans les r�v�lations auxquelles cette �num�ration fait typiquement allusion. Je consid�rerais plut�t les trois comme �tant: l� celle qui, apr�s sa r�surrection, a donn� lieu au rassemblement des saints en assembl�e; 2� une r�v�lation de lui-m�me aux Juifs, dans le genre de ce qui est pr�sent� dans le Cantique des Cantiques; et ensuite, 3� le d�ploiement public de sa puissance, quand il aura d�j� rassembl� le r�sidu aux derniers jours. Son apparition comme un �clair est en dehors de toutes ces choses. Historiquement, les trois manifestations furent: au jour de sa r�surrection; puis, le premier jour de la semaine; enfin son apparition � la mer de Tib�riade.
Ensuite, dans un passage plein de gr�ce ineffable, le Seigneur confie � Pierre le soin de ses brebis (c�est-�-dire, je n�en doute pas, de ses brebis juives; � Pierre est l�ap�tre de la circoncision), et laisse � Jean un s�jour ind�termin� sur la terre (vers. 15-23). Ces paroles s�appliquent beaucoup plus au minist�re de ces deux ap�tres qu�� leurs personnes, sauf un seul verset se rapportant � Pierre. Mais ceci exige un peu plus de d�veloppement.
Le Seigneur commence par la pleine restauration de l��me de Pierre. Il ne lui reproche pas sa faute, mais il juge la source du mal qui l�a produite, la confiance en soi. Pierre avait d�clar� que si tous reniaient J�sus, lui au moins ne le renierait pas. Le Seigneur donc lui demande: �M�aimes-tu plus que ne font ceux-ci?� Et Pierre est r�duit � reconna�tre qu�il fallait la toute-science de Dieu pour savoir que lui, qui s��tait vant� d�aimer J�sus plus que tous les autres, e�t r�ellement de l�affection pour lui. La question, trois fois r�p�t�e, a d� en effet sonder son c�ur jusqu�au fond; aussi n�est-ce qu�� la troisi�me fois que Pierre dit: �Seigneur, tu connais toutes choses, tu sais que je t�aime�. Le Seigneur n�a pas cess� de travailler sa conscience jusqu�� ce qu�il en soit venu l�. Toutefois la gr�ce qui a agi ainsi pour le bien de Pierre, la gr�ce qui l�a suivi en d�pit de toutes choses, priant pour lui avant qu�il en sent�t le besoin, ou qu�il e�t m�me commis la faute, cette gr�ce est parfaite ici aussi; car au moment o� on aurait pu supposer que, tout au plus, Pierre serait r�admis par un support divin, le t�moignage le plus puissant de la gr�ce lui est prodigu�. Quand il a �t� humili� par sa chute, et amen� sous la d�pendance compl�te de la gr�ce, la gr�ce se d�ploie en toute abondance � son �gard: le Seigneur lui confie ce qui lui �tait le plus cher, les brebis qu�il venait de racheter; il les confie � ses soins. Ici donc est manifest�e la gr�ce qui surpasse tout ce que l�homme est, et qui, par cons�quent, produit la confiance, non en soi-m�me, mais en Dieu, comme en Celui dans la gr�ce duquel on peut toujours mettre sa confiance, Lui �tant plein de gr�ce et parfait dans cette gr�ce qui est au-dessus de toutes choses et toujours elle-m�me. C�est cette gr�ce qui nous rend capables d�accomplir l��uvre de la gr�ce � envers qui? � envers des hommes qui en ont besoin. Elle cr�e la confiance selon la mesure dans laquelle elle agit. Je crois que les paroles du Seigneur s�appliquent aux brebis d�j� connues de Pierre, et avec lesquelles seules J�sus avait �t� en relation habituelle; celles qui �taient naturellement devant l�esprit du Seigneur en ce moment dans la sc�ne dont nous voyons ce chapitre s�occuper: les brebis de la maison d�Isra�l.
Il y a, � ce qu�il me para�t, gradation dans ce que J�sus dit � Pierre. Le Seigneur demande: �M�aimes-tu plus que ne font ceux-ci?� Pierre lui r�pond: �Oui, Seigneur, tu sais que je t�aime�. J�sus lui dit: �Pais mes agneaux�. Ensuite, la seconde fois, J�sus dit simplement et sans comparer Pierre aux autres, lui rappelant ses anciennes pr�tentions: �M�aimes-tu?� Pierre r�it�re l�expression de son affection, et J�sus lui dit: �Sois berger de mes brebis�. La troisi�me fois enfin, J�sus dit: �M�aimes-tu?� en employant l�expression m�me de Pierre; et Pierre r�pondant comme nous avons vu, et saisissant l�emploi de ses paroles par le Seigneur, J�sus lui dit: �Pais mes brebis�. Les liens entre Pierre et Christ, connu ici-bas, rendaient Pierre propre � pa�tre le troupeau du r�sidu d�Isra�l � propre � nourrir les agneaux, en leur montrant le Messie tel qu�il avait �t�, et propre � agir comme un berger, en conduisant ceux qui �taient plus avanc�s, et leur donnant de la nourriture.
Mais la gr�ce du Sauveur ne s�arr�tait pas l�. Pierre aurait pu avoir le chagrin que lui faisait �prouver, quoiqu�il f�t pardonn� et restaur�, le sentiment d�avoir manqu� (lorsque l�occasion de la comparution de J�sus devant ses juges lui avait �t� pr�sent�e) de confesser le Seigneur au moment critique. J�sus l�assure que ce qu�il n�avait pu faire par la force de sa propre volont�, lui serait accord� par la volont� de Dieu. �tant jeune, il se ceignait lui-m�me; devenu vieux, d�autres le ceindraient et le m�neraient o� il ne voudrait pas (vers. 18); il lui serait donn�, par la volont� de Dieu, de mourir pour le Seigneur, ce qu�il avait pr�tendu jadis faire par ses propres forces. Maintenant que Pierre �tait humili�, plac� enti�rement sous la gr�ce, et comprenait qu�il n�avait point de force; qu�il sentait sa d�pendance du Seigneur, son incapacit� compl�te s�il se confiait en ses propres forces; � maintenant, je le r�p�te, J�sus �l�appelle � le suivre�; ce qu�il avait pr�tendu faire, lorsque le Seigneur lui avait d�clar� qu�il ne le pouvait pas. C�est ce que le c�ur de Pierre d�sirait. Paissant ceux que J�sus avait continu� � pa�tre jusqu�� sa mort, il verrait Isra�l rejeter toutes choses, comme J�sus l�avait vu faire, et son �uvre finir, comme J�sus avait vu finir la sienne; le jugement pr�t � arriver, en commen�ant par la maison de Dieu.
Apr�s l�histoire de Pierre vient celle du disciple que J�sus aimait. Jean ayant entendu, sans doute, l�appel adress� � Pierre, suit aussi J�sus; et Pierre, li� avec lui, ainsi que nous l�avons vu, par leur commune affection pour le Sauveur, demande ce qui devait lui arriver, � lui aussi. La r�ponse du Seigneur d�clare quels seraient la part et le minist�re de Jean, mais en rapport avec la terre, � ce qu�il me semble. La d�claration �nigmatique du Sauveur est cependant aussi remarquable qu�importante. �Si je veux qu�il demeure jusqu�� ce que je vienne, que t�importe?� Les disciples pensent, par cons�quent, que Jean ne mourrait pas: le Seigneur ne l�avait pas dit; c��tait un avertissement � ne pas attacher un sens � ses paroles au lieu de recevoir ce sens; et la preuve, en m�me temps, que le secours du Saint Esprit est n�cessaire pour nous diriger dans l�intelligence des paroles du Sauveur: car litt�ralement, les mots pouvaient bien �tre pris dans ce sens. �coutant moi-m�me, je l�esp�re, cet avertissement, je vais exposer ce que je pense �tre la port�e des paroles du Seigneur, ce dont je ne doute pas, et ce qui donne la clef de beaucoup d�autres expressions pareilles.
Dans les r�cits renferm�s dans les �vangiles, nous sommes en rapport avec la terre, c�est-�-dire engag�s dans les rapports de J�sus avec la terre. Comme �difi�e � J�rusalem sur la terre, l�Assembl�e, en tant que maison de Dieu, est formellement reconnue comme prenant la place de la maison de l��ternel � J�rusalem. L�histoire de l�Assembl�e formellement �tablie comme un centre sur la terre, s�est termin�e avec la destruction de J�rusalem. Le r�sidu sauv� par le Messie ne devait plus �tre d�sormais en relation avec J�rusalem, le centre du rassemblement des gentils; et dans ce sens, la destruction de J�rusalem mettait judiciairement fin au nouveau syst�me de Dieu sur la terre, syst�me promulgu� par Pierre, encore au milieu d�eux (Actes 3); en relation avec ce m�me syst�me, �tienne d�clare aux Juifs leur r�sistance au Saint Esprit, et qu�il �tait envoy� dans ce cas comme un messager apr�s Celui qui �tait all� recevoir le royaume pour revenir ensuite. Tandis que Paul � �lu d�entre ces ennemis de la bonne nouvelle encore adress�e aux Juifs par le Saint Esprit, apr�s la mort de J�sus, et s�par� des Juifs et des gentils pour �tre envoy� � ces derniers � accomplit une �uvre nouvelle, cach�e aux anciens proph�tes, savoir le rassemblement d�une assembl�e c�leste sans distinction de Juif ou de gentil. La destruction de J�rusalem a mis fin � l�un de ces syst�mes et � l�existence du juda�sme selon la loi et d�apr�s les promesses, pour ne laisser que l�assembl�e c�leste. Jean est rest� le dernier des douze jusqu�� cette �poque et apr�s Paul, pour veiller sur l�Assembl�e envisag�e comme �tablie sur ce pied-l�, c�est-�-dire comme cadre organis�, et terrestre, dans lequel le t�moignage de Dieu est renferm�, responsable, dans ce caract�re, du t�moignage de Dieu, et ainsi l�objet de son gouvernement sur la terre. Mais ce n�est pas tout. Dans son minist�re, ainsi que nous le voyons dans l�Apocalypse, Jean est all� jusqu�au bout, jusqu�� la venue de Christ sur la terre en jugement, et il a reli� le jugement de l�Assembl�e, t�moin responsable sur la terre, au jugement du monde, quand Dieu reprendra ses rapports avec la terre en gouvernement; le t�moignage de l�Assembl�e �tant termin�, et elle-m�me, selon son propre caract�re, enlev�e pour �tre avec le Seigneur dans le ciel.
Ainsi l�Apocalypse nous pr�sente le jugement de l�Assembl�e sur la terre, comme t�moin formel de la v�rit�; elle passe ensuite � la reprise du gouvernement de la terre par Dieu, en vue de l��tablissement de l�Agneau sur le tr�ne, et de la destruction de la puissance du mal. Le caract�re c�leste de l�Assembl�e ne s�y trouve que lorsque ses membres sont vus sur des tr�nes, comme rois et sacrificateurs, et que les noces de l�Agneau ont lieu dans le ciel. La terre, apr�s les sept assembl�es, ne poss�de plus le t�moignage c�leste. Il n�est question de ce t�moignage, ni dans les sept assembl�es, ni dans la partie proprement proph�tique de l�Apocalypse. Ainsi, en prenant les sept assembl�es comme telles dans ce temps-l�, l�Assembl�e d�apr�s l�enseignement de Paul, ne se trouve pas dans ce qui leur est dit. En prenant les assembl�es comme des descriptions de l�Assembl�e, objet du gouvernement de Dieu sur la terre, nous en avons l�histoire jusqu�� son rejet final; et cette histoire se continue, et la partie proph�tique se rattache imm�diatement � la fin de l�Assembl�e; seulement, � la place de celle-ci, nous trouvons le monde et ensuite les Juifs1.
1 Ainsi nous est pr�sent�e dans la vie minist�rielle et dans les enseignements de Pierre et de Jean, toute l�histoire religieuse terrestre depuis le commencement jusqu�� la fin, en commen�ant par les Juifs, comme continuation des rapports personnels de Christ avec eux, traversant toute l��poque chr�tienne, et se retrouvant, apr�s la fin de l�histoire terrestre de l�Assembl�e, sur le terrain des rapports de Dieu avec le monde (y compris le r�sidu juif) en vue de l�introduction du Premier-n� dans le monde. Ce dernier glorieux �v�nement termine l�histoire qui avait commenc� avec son rejet.
Paul est sur un terrain tout diff�rent. Il voit l�Assembl�e comme corps de Christ, unie � lui dans les cieux.
La venue de J�sus dont il est parl� � la fin de l��vangile qui nous occupe, est sa manifestation sur la terre; et Jean, qui est rest� personnellement ici-bas jusqu�� la fin de tout ce qui �tait introduit par le Seigneur en rapport avec J�rusalem, a continu�, quant � son minist�re, jusqu�� la manifestation de J�sus dans ce monde.
En Jean donc, deux choses se pr�sentent pour notre instruction. D�un c�t�, le minist�re de cet ap�tre, en tant qu�il se rattache aux dispensations et aux voies de Dieu, ne d�passe pas ce qui est terrestre: la venue de J�sus et sa manifestation pour compl�ter ces voies et pour �tablir le gouvernement de Dieu. D�un autre c�t�, le minist�re de Jean fixe nos regards sur la personne de J�sus, qui est au-dessus et en dehors de toutes les dispensations et de toutes les voies de Dieu, sauf comme �tant la manifestation de Dieu lui-m�me. Jean ne s�occupe pas du sujet de l�Assembl�e, comme Paul l�expose; c�est � J�sus personnellement, ou aux rapports de Dieu avec la terre que son t�moignage se rapporte1. L��p�tre de Jean nous pr�sente la reproduction de la vie de Christ en nous, nous garantissant ainsi de toute fausse pr�tention. Mais par ces deux parties de la v�rit�, la personne de J�sus, et le vrai caract�re de sa vie en nous, Dieu donne � la foi un appui pr�cieux, quand tout ce qui appartient au corps de t�moignage manque. J�sus personnellement l�objet de la foi, celui en qui nous connaissons Dieu; � la vie m�me de Dieu reproduite en nous, en tant que vivifi�s par J�sus; voil� ce qui reste vrai et ce qui est la vie �ternelle, lors m�me qu�on serait seul, sans l�Assembl�e, sur la terre; et cela nous fait traverser les ruines de l��glise, en possession de ce qui est essentiel et de ce qui durera pour toujours. Le gouvernement de Dieu d�cidera du reste. Seulement notre privil�ge et notre devoir est de garder la partie paulinienne du t�moignage de Dieu, aussi longtemps que, par la gr�ce, nous pouvons le faire.
1 Jean pr�sente le P�re manifest� dans le Fils, Dieu d�clar� par le Fils qui est dans le sein du P�re, et cela comme vie �ternelle � Dieu manifest� � nous et la vie. Le but de Paul est de r�v�ler notre pr�sentation � Dieu en Christ. Quoique chacun d�eux fasse allusion, en passant, � l�autre point de doctrine � l�un est caract�ris� par la pr�sentation de Dieu � nous, et la vie �ternelle donn�e; le second, par notre pr�sentation � Dieu.
Remarquez, de plus, que l��uvre de Pierre et de Paul est de rassembler en un, soit la circoncision, soit les gentils. Jean est conservateur, maintenant ce qui est essentiel en vie �ternelle. Il raconte le jugement de Dieu qui viendra sur le monde, mais comme un sujet en dehors de ses propres relations avec Dieu, dont l�expression forme l�introduction et l�exorde de l�Apocalypse. Jean suit J�sus, lorsque Pierre est appel�, parce que, quoique Pierre s�occup�t de l�appel des Juifs, comme J�sus s�en �tait occup�, Jean � sans �tre appel� � cette �uvre � a suivi Christ sur le m�me terrain. Le Seigneur explique sa conduite, comme nous l�avons vu.
Les versets 24 et 25 sont une esp�ce d�inscription sur le livre. Jean est loin d�avoir rapport� tout ce que J�sus a fait; il a conserv� dans son t�moignage ce qui r�v�lait J�sus, comme vie �ternelle. Quant � ses �uvres, elles ne sauraient �tre d�nombr�es.
Gr�ces � Dieu, j�ai pu exposer ces quatre pr�cieux livres des �vangiles, autant que Dieu m�a donn� de le faire, dans leurs grands principes. Quant � la m�ditation de leur contenu en d�tail, je dois la laisser � chaque �me, assist�e par la puissante op�ration du Saint Esprit; car en m�ditant ces livres en d�tail, on pourrait presque dire comme l�ap�tre: le monde ne contiendrait pas les livres qu�il faudrait �crire. Que Dieu, dans sa gr�ce, introduise les �mes dans la jouissance des sources intarissables de gr�ce et de v�rit� en J�sus qui s�y trouvent!