Bible Commentaries
Jean 9

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

versets 1-41

Action de J�sus dans l�homme, pour �tre vu comme Fils de Dieu

J�sus vu comme homme, apportant la lumi�re et reconnu Fils de Dieu

Nous arrivons au t�moignage de ses �uvres, mais comme �tant ici-bas homme humili�. Ce n�est pas le Fils de Dieu vivifiant qui il veut, comme le P�re [(5:21)], mais, par l�op�ration de sa gr�ce ici-bas, l��il s�ouvrait pour voir dans cet homme humble le Fils de Dieu [(9:35-38)]. Le chap. 8 pr�sente ce qu�est le Seigneur vis-�-vis de l�homme; le chap. 9 ce qu�il fait dans l�homme pour que l�homme le voie. Ainsi, nous le trouvons pr�sent� dans son caract�re d�homme [(9:11)], et, la Parole �tant re�ue avec foi, reconnu Fils de Dieu [(9:35, 38)]. [9:35] Ainsi le r�sidu est s�par�, et la brebis r�unie au bon Berger. [9:5] Il est la lumi�re du monde, pendant qu�il est l�; [9:39] mais, par la gr�ce, o� il est re�u dans son humiliation, il communique le pouvoir de voir cette lumi�re, et de tout voir par elle.

T�moignage de J�sus pour amener l�homme � Lui comme Fils de Dieu

Remarquez ici que, quand c�est la Parole, la manifestation en t�moignage de ce que le Christ est, qui agit, l�homme est manifest� tel qu�il est en soi, dans sa nature enfant du diable qui est meurtrier et menteur d�s le commencement et ennemi acharn� de celui qui peut dire : � Je suis �1. Or quand le Seigneur op�re, il produit quelque chose dans l�homme, que l�homme n�avait pas auparavant [(9:25)]. Il fait de lui un voyant, en l�attachant ainsi � Celui qui l�a rendu capable de voir [(9:38)]. Le Seigneur n�est pas compris, ni manifest� d�une mani�re en apparence aussi �lev�e dans ce cas-ci, que lorsqu�il s�annonce tel qu�il est, comme parole de Dieu, parce qu�il descend aux besoins et aux circonstances de l�homme, afin d��tre connu de l�homme de plus pr�s. Mais, en r�sultat, il am�ne l��me � la connaissance de sa glorieuse Personne. Seulement au lieu d��tre la Parole, et un t�moignage pour montrer, comme lumi�re, ce que l�homme est, � la parole de Dieu � il est le Fils, un avec le P�re2, qui donne la vie �ternelle � ses brebis, et les garde dans cette gr�ce pour toujours [(10:28)]. Quant � la b�n�diction qui d�coule de la relation dans laquelle le Seigneur se trouve ainsi avec les hommes, et � l�expos� complet de sa vraie position en b�n�diction vis-�-vis des brebis, le chap. 10 va avec le chap. 9, celui-l� �tant la continuation du discours qui se trouve � la fin de ce dernier.

1 Le chap. 8 est pratiquement conforme au chap. 1:5; mais outre cela, nous trouvons ici l�inimiti� et l�hostilit� contre Celui qui �tait la lumi�re.

2 Cette distinction de la gr�ce et de la responsabilit� (en rapport avec les noms de P�re et Fils, et celui de Dieu) a d�j� �t� mentionn�e.

J�sus apporte la lumi�re au r�sidu croyant, rejet� des Juifs aveugles

Ch. 9 v. 1-38 � J�sus donne la vue et est re�u par la foi, malgr� l�hostilit� des Juifs

Au commencement du chap. 9, [9:1] le Seigneur rencontre un homme, [9:2] dont l��tat donne lieu de la part des disciples � une question qui se rapporte au gouvernement de Dieu en Isra�l. Etait-ce un p�ch� des parents de cet homme, qui avait amen� cette visitation sur leur enfant, selon les principes annonc�s de Dieu dans l�Exode ? (chap. 20). Ou �tait-ce son propre p�ch�, connu de Dieu, quoique non manifest� aux hommes, qui avait attir� sur lui ce jugement ? [9:3] Le Seigneur r�pond que l��tat de cet homme n��tait pas une cons�quence du gouvernement de Dieu en rapport avec le p�ch� de ses parents ou avec le sien propre; mais simplement un exemple de la mis�re qui donnait lieu � l�op�ration puissante de Dieu en gr�ce. C�est toujours le m�me contraste entre le juda�sme et la gr�ce, mais introduit ici dans le but de nous pr�senter les �uvres de Dieu : Dieu agissant, et non pas seulement ce qu�il est, ni m�me simplement un objet de foi. [9:5] La pr�sence dans ce monde de J�sus qui est la lumi�re, [9:4] faisait le jour. C��tait donc pour J�sus le temps de travailler et de faire les �uvres de Celui qui l�avait envoy� (vers. 4). [9:6] Mais ici, celui qui fait les �uvres op�re par des moyens qui nous font voir l�union qui existe entre un objet de foi et la puissance de Dieu qui op�re. Le Seigneur fait de la boue avec sa salive et de la terre, et il la place sur les yeux de l�aveugle-n�. (vers. 6). Cette boue figurait l�humanit� de Christ dans son humiliation terrestre et son abaissement, pr�sent�e aux yeux des hommes, mais avec l�efficace divine de la vie en Lui. En voyaient-ils davantage ? Non, et s�il �tait possible m�me, leurs yeux en �taient plus compl�tement ferm�s. Dans tous les cas, l�objet �tait l�, touchant leurs yeux, et ils ne voyaient rien. [9:7] Ensuite l�aveugle se lave dans le r�servoir appel� : � Envoy� � (vers. 7), et il revient voyant clair; la puissance de l�Esprit et de la Parole faisant conna�tre Christ comme l�envoy� du P�re, lui donne la vue. C�est l�histoire de l�enseignement divin dans le c�ur de l�homme de la part de Dieu lui-m�me. Christ comme homme nous touche : nous sommes absolument aveugles, nous ne voyons rien; mais l�Esprit de Dieu agit, et Christ �tant l� devant nos yeux, tout se voit clairement. [9:8-9] Le peuple s��tonne de ce qui se fait et ne sait qu�en penser. [9:16] Les pharisiens sont actifs dans leur opposition au t�moignage rendu � Christ. Le sabbat est de nouveau en question. Ils trouvent comme toujours de bonnes raisons pour condamner le Seigneur qui avait donn� la vue, [9:24] tout en pr�tendant glorifier Dieu. Les preuves positives �taient l�, [9:25] que l�homme ici pr�sent, �tait aveugle-n�, que maintenant il voyait, [9:11, 15] et que J�sus avait fait cette �uvre. [9:20] Les parents de l�aveugle r�pondent � la seule chose pour laquelle leur t�moignage �tait important (vers. 20) : [9:21] pour ce qui est du miracle lui-m�me, d�autres savaient mieux qu�eux qui l�avait op�r�; [9:22] mais leurs craintes mettent en �vidence que les pharisiens avaient un parti pris de rejeter non seulement J�sus, mais tous ceux qui le confesseraient. Aussi les conducteurs des Juifs avaient amen� les choses � un point d�cisif : non seulement ils rejetaient le Christ, mais ils mettaient hors des privil�ges du peuple d�Isra�l, quant au culte ordinaire, ceux qui le confessaient (vers. 34). Leur hostilit� distinguait le r�sidu manifest� et mettait ce r�sidu � part, en prenant comme pierre de touche la confession qu�il ferait de Christ. C��tait d�cider de leur propre sort et juger leur propre �tat. Les preuves donn�es ici � la v�rit�, ne changeaient rien � cet �tat : les Juifs, les parents, les pharisiens les avaient devant leurs yeux. La foi venait de ce qu�on �tait soi-m�me le sujet de cette op�ration puissante de Dieu, qui ouvrait les yeux � la gloire du Seigneur J�sus. [9:25] Ce n�est pas que cet homme ait d�s lors tout compris; [9:33] mais il s�aper�oit qu�il a � faire � quelqu�un envoy� de Dieu : [9:17] J�sus est pour lui un proph�te, [9:38] et partant, la puissance avec laquelle Il avait op�r� sur l�homme donne � celui-ci la confiance dans sa Parole comme �tant divine. Une fois l�, le reste �tait facile, et le pauvre homme �tait conduit bien plus loin, et sur un terrain qui, le d�livrant de tous ses anciens pr�jug�s, donnait � la personne de J�sus une valeur qui dominait toute autre consid�ration. C�est ce que le Seigneur d�veloppe dans le chapitre suivant.

Ch. 9 v. 30-41 � Lumi�re pour celui qui re�oit J�sus et croit, et aveuglement des Juifs oppos�s

[9:28-29] En r�alit�, le parti des Juifs �tait pris : ils ne voulaient rien avoir � faire avec J�sus; [9:22] ils �taient tomb�s d�accord pour chasser ceux qui croyaient en Lui. [9:30-33] En cons�quence, le pauvre homme ayant commenc� � raisonner avec eux sur la preuve qu�il y avait dans sa propre personne de la mission du Sauveur, [9:34] ils le chassent dehors. [9:35] Le Seigneur, d�j� rejet� avant lui, le trouve l�, mis dehors; et il se r�v�le par son nom personnel de gloire. � Crois-tu au Fils de Dieu ? � lui demande-t-il. [9:36] L�homme s�en rapporte � la parole de J�sus, d�j� pour lui une v�rit� divine; [9:37] J�sus s�annonce � lui comme �tant Lui-m�me ce Fils de Dieu, [9:38] et l�homme se prosterne devant Lui. [9:39] Ainsi, l�effet de l�exercice de la puissance divine �tait d�aveugler les voyants remplis de leur propre sagesse, desquels la lumi�re �tait des t�n�bres, � et de donner la vue � ceux qui �taient aveugles-n�s.

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bibliography-text="Commentaire sur John 9". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/john-9.html.