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Bible Commentaries
Josué 1

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versets 1-18

Chapitre 1er

Ch. 1 v. 1-6 � Ordre de l��ternel � Josu� pour faire entrer le peuple en Canaan

Ch. 1 v. 1-2 � Josu�, employ� par Dieu pour faire passer le Jourdain � Isra�l

[1:2] Ce chapitre nous montre Josu� employ� � l��uvre par l��ternel, qui lui ordonne de passer le Jourdain pour entrer au pays qu�Il a donn� aux enfants d�Isra�l.

Possession des promesses command�es par Mo�se de la part de Dieu

Arr�tons-nous un instant sur cette commission directe de l��ternel. Mo�se tient ici la place, non du m�diateur vivant, mais de la Parole �crite. Tout ce qu�il a command�, l�ayant �t� de la part de Dieu, �tait, il est �vident, la parole de Dieu pour Isra�l. Josu� est l��nergie qui lui fait poss�der les promesses.

Ch. 1 v. 3-6 � Prise de possession en usant de la puissance de Dieu par l�Esprit]

[1:3] Premi�rement, nous avons le principe de la prise de possession. Ce n�est pas par le simple exercice de la puissance divine, comme cela aura lieu � la fin des temps, mais par l��nergie de l�Esprit et en rapport avec la responsabilit� de l�homme. [1:4] Les limites du pays de la promesse sont donn�es, mais la connaissance des limites assign�es de Dieu ne suffisait pas; Dieu les avait trac�es tr�s exactement, [1:3] mais la possession �tait attach�e � une condition : � Je vous ai donn� tout lieu que foulera la plante de votre pied �. Il fallait y aller, surmonter les obstacles avec le secours et par la puissance de Dieu, et en prendre possession de fait. Sans cela, ils ne le poss�deraient pas; et, en effet, c�est ce qui est arriv�. Ils n�ont jamais pris possession de tout le pays donn� de Dieu. [1:5] Cependant, pour la foi, la promesse �tait s�re. Personne ne tiendra devant toi, tous les jours de ta vie. La puissance de l�Esprit de Dieu, de Christ par son Esprit (vraie �nergie du croyant), suffit � tout. Car elle est, en effet, la puissance de Christ lui-m�me, qui a toute puissance. En m�me temps la promesse de n��tre jamais d�laiss� ni abandonn� conservait toute sa force. Voil�, dans le service du Seigneur, sur quoi l�on peut compter : � sur une telle puissance de sa pr�sence que nul ne subsistera devant son serviteur, puissance qui ne l�abandonne jamais. [1:6] C�est avec un tel encouragement, que celui qui marche par l�Esprit est appel� � se fortifier et � �tre ferme (v. 6).

Ch. 1 v. 7-9 � Principes de la vie spirituelle, pour Josu�

Ch. 1 v. 7 � Force spirituelle pour ob�ir selon la parole de Dieu

N�cessit� du courage de la foi pour marcher selon Dieu et non selon l�homme

[1:7] Vient ensuite, au verset 7, l�exhortation de l��ternel : � Seulement fortifie-toi et sois tr�s ferme, pour prendre garde � faire selon toute la loi que Mo�se, mon serviteur (titre qui lui est toujours donn� ici), t�a command�e � (voyez Deut. 31:6, 8). La force et l��nergie spirituelle, le courage de la foi sont n�cessaires, pour que le c�ur ait assez de confiance pour ob�ir et soit libre des influences, des craintes et des motifs qui agissent sur l�homme naturel et tendent � d�tourner le croyant du chemin de l�ob�issance, et qu�il puisse faire attention � la parole de Dieu.

La force de la pr�sence de Dieu est indispensable contre la chair

Rien de si d�raisonnable, dans le monde, que la marche pr�sent�e dans la Parole; rien qui nous expose comme elle � la haine de son prince. Si donc Dieu n�est pas avec nous, rien de si insens�; s�il y est, rien de si sage. Si l�on n�a pas la force de sa pr�sence, on n�ose pas prendre garde � sa Parole, et dans ce cas il faut bien se garder de commencer la guerre. Mais, ayant le courage qu�inspire la toute-puissance de Dieu par sa promesse, on peut retenir la bonne et pr�cieuse Parole de notre Dieu; ses pr�ceptes les plus s�v�res ne sont que la sagesse pour discerner la chair, et une direction pour la mortifier; de sorte que la chair ne nous aveugle ni ne nous entrave.

Le chemin de la communion avec Dieu est celui du combat, avant le bonheur �ternel

Le chemin le plus difficile, celui qui nous m�ne aux plus rudes combats, n�est que le chemin de la victoire et du repos, nous faisant avancer dans la connaissance de Dieu. C�est le chemin dans lequel on est en communion avec Dieu, Lui qui est la source de toute joie; ce sont les arrhes et l�avant-go�t du bonheur �ternel et infini.

Avancer selon l�ordre divin pour faire Son �uvre, par gr�ce

[1:7] Si seulement cette parole du Dieu souverain se fait entendre : � Ne t�en �carte ni � droite ni � gauche, afin que tu prosp�res partout o� tu iras �, quelle joie pour celui qui, par la gr�ce, se met en avant pour faire l��uvre de Dieu !

Ch. 1 v. 8 � �tude de la Parole pour marcher selon Dieu

Principes de l�activit� spirituelle : puissance de Dieu et soumission � Sa Parole

[1:8] Puis l��ternel l�exhorte � l��tude assidue de ce Livre de la loi, � alors tu feras r�ussir les voies, et alors tu prosp�reras �. Voil� donc les deux grands principes de la vie et de l�activit� spirituelles : � l� [1:5] La pr�sence assur�e de la toute-puissance de Dieu, de sorte que rien ne pourra subsister devant son serviteur; � 2� [1:7] la r�ception de sa Parole; la soumission � sa Parole; [1:8] l��tude assidue de sa Parole, la prenant pour guide absolu du chemin, ayant le courage de le faire � cause de la promesse et de l�exhortation de Dieu.

L�Esprit et la Parole, indissociables pour suivre le chemin de Dieu

En un mot, l�Esprit et la Parole sont le tout de la vie spirituelle. Munie de cette force, la foi va en avant, fortifi�e par la parole encourageante de notre Dieu. Dieu a un chemin dans le monde o� Satan ne peut nous atteindre. C�est le chemin o� J�sus a march�. Satan est le prince de ce monde, mais il y a un chemin divin pour le traverser et il n�y en a pas d�autre. C�est l� qu�est la puissance de Dieu. La Parole en est la r�v�lation. Ce fut ainsi que le Seigneur lia l�homme fort [(Marc 3:27)]. Il agit par la puissance de l�Esprit et se servit de la Parole. On ne saurait s�parer l�Esprit et la Parole, sans tomber dans le fanatisme d�un c�t�, ou dans le rationalisme de l�autre, sans se mettre hors de la d�pendance et de la direction de Dieu. La raison s�emparerait des uns, l�imagination des autres.

La raison et l�intelligence de l�homme le mettent sous l�influence de Satan

Au reste, rien de plus imaginatif que la raison d�pourvue d�un guide ! Comme r�sultat, l�ennemi des �mes s�emparerait des uns et des autres. On aurait l�homme sous l�influence de Satan, � la place de Dieu. Triste �change, dont l�incr�dule se console en se flattant qu�il n�y a rien au-del� de sa port�e, parce qu�il r�duit tout aux limites de sa propre intelligence. J�avoue que rien ne me para�t plus mesquin que cette incr�dulit� qui pr�tend qu�il n�y a rien dans la sph�re morale et intellectuelle au-del� des pens�es de l�homme, et qui refuse � l�homme la capacit� de recevoir des lumi�res d�une intelligence plus excellente, seule chose qui �l�ve l�homme au-dessus de lui-m�me tout en le rendant moralement excellent, en lui donnant de l�humilit� par le sentiment de la sup�riorit� d�un autre.

Recevoir la sagesse de Dieu met l�homme � sa vraie place

B�ni soit Dieu de ce qu�il s�en est trouv� qui ont profit� de la gr�ce qui a communiqu� � l�homme de sa sagesse parfaite ! Lors m�me que le vase imparfait qui l�a re�ue en a alt�r� un peu les traits et la perfection, n�anmoins ils en ont profit� pour se mettre � leur place. Heureuse place devant la pr�sence de Celui dont la connaissance est la joie infinie et �ternelle !

Ch. 1 v. 9 � Agir selon la volont� de Dieu et avec Lui

Courage d�agir en ayant le sentiment que c�est le commandement de Dieu

[1:9] Il y a encore une r�gle pratique importante � reconna�tre dans ces paroles, 1:9 : Ne t�ai-je pas command� ? Si l�on n�a pas la conscience de faire la volont� de Dieu; si, avant de commencer d�agir, on ne s�en est pas assur� aupr�s de Lui, jamais on n�aura de courage dans l�ex�cution. Peut-�tre bien que ce qu�on fait est la volont� de Dieu; mais, n�en ayant pas la conscience, on agira avec h�sitation, sans courage et sans joie; on reculera devant la moindre objection. Tandis que, lorsqu�on est assur� d��tre dans la volont� de Dieu, et qu�Il a dit : Ne t�ai-je pas command� ? rien, par la gr�ce, ne saurait nous effrayer.

La force dans l��uvre ne vient pas de la r�v�lation, mais de la pr�sence de Dieu

J�ajoute cependant un mot, ou plut�t j�attire l�attention du lecteur sur ce que Dieu dit. Car, bien que le commandement de Dieu inspire un courage qu�on n�aurait pas eu sans cela, aucune r�v�lation n�est par elle-m�me la force pour agir; [1:9] mais Dieu ajoute : � Ne te laisse point terrifier, et ne sois point effray�; car l��ternel, ton Dieu, est avec toi partout o� tu iras �. Nous avons dans le Nouveau Testament un exemple frappant du principe dont je viens de parler. L�ap�tre Paul monte dans le troisi�me ciel, o� il entend des choses dont il n�est pas permis � l�homme de parler [(2 Cor. 12:2, 4)]. Est-ce que cela a �t� sa force dans le combat ? Sans doute cela donnait � ses vues une port�e int�rieure qui r�agissait sur toute son �uvre, mais ce n��tait pas sa force dans l��uvre. Au contraire, cela tendait � alimenter la fausse confiance de la chair. Au moins la chair en aurait profit� pour s�enorgueillir [(2 Cor. 12:7)].

Exemple de Paul en 2 Cor. 12:1-10 et n�cessit� de l�infirmit� de la chair

[2 Cor. 12:7] De telles r�v�lations rendaient l�humiliation n�cessaire, et amenaient de la part de Dieu, non de nouvelles gr�ces (quoique tout f�t gr�ce), mais ce qui humiliait et rendait l�ap�tre infirme et m�prisable1 selon la chair [(2 Cor. 10:10)]. [2 Cor. 12:10] Alors, �tant faible, la force lui est donn�e autrement : non dans l�emploi, ni dans la conscience des r�v�lations, cela l�aurait rendu faible en pr�tant � l��l�vation de la chair, mais dans la gr�ce et la force de Christ qui agissait dans cette infirmit�. L� �tait sa seule force; [2 Cor. 12:9] et il se glorifie de cette infirmit� dans laquelle la puissance de Christ s�accomplissait en lui, qui �tait l�occasion de la manifestation de cette puissance, et qui, en d�montrant que Paul �tait faible, d�montrait que Christ lui-m�me �tait dans l��uvre avec Paul. Il nous faut toujours une force imm�diate de Christ, agissant de sa part, � force qui s�accomplit dans l�infirmit�, pour faire son �uvre � force constante; hors de lui nous ne pouvons rien faire. Souvenons-nous de cette v�rit�.

1 Une vaine curiosit� cherche quelle pouvait �tre cette �charde. Peu nous importe ce que c��tait. Il peut y avoir une �charde diff�rente pour chaque cas o� Dieu trouve bon d�en envoyer. Ce sera toujours quelque chose de propre � humilier celui qui en a besoin. Il suffit pour notre instruction spirituelle de savoir, par la Parole, que c��tait, quant � Paul, une infirmit� qui tendait � le faire m�priser dans sa pr�dication (voyez Gal. 4:14; 2 Cor. 10:10). Le but de Dieu dans une telle �preuve est trop �vident � toute �me spirituelle, pour qu�il soit n�cessaire d�y insister.

Ch. 1 v. 12-18 � Cas de ceux qui ont choisi leur h�ritage en de�� du Jourdain

H�ritage choisi hors de Canaan, bien que dans les limites d�Isra�l

Je n�ajoute qu�un mot sur la fin du chapitre. [1:14] Il est des chr�tiens (je ne puis dire approuv�s de Dieu) qui s�arrangent en de�� du Jourdain (c�est-�-dire en de�� de la puissance de la mort et de la r�surrection appliqu�es � l��me par l�Esprit de Dieu). Le territoire o� ils s��tablissent n�est pas l��gypte; il est au del� de la mer Rouge; il est dans les limites du pays d�Isra�l; hors d��gypte et en de�� de l�Euphrate, fleuve babylonien. Mais ce n�est pas Canaan. C�est un pays qu�ils ont choisi pour leur b�tail et pour leurs possessions; ils y �tablissent leurs enfants et leurs femmes. Ce n�est pas Josu� qui a conquis ce pays-l�; ce n�est pas le lieu du t�moignage de la puissance de l�Esprit de Dieu, ce Canaan qui est au-del� du Jourdain.

Participation aux combats d�Isra�l, et exposition premi�re � l�ennemi

[1:14] Cependant, lors m�me qu�on peut y placer ses enfants et les siens, il faut, bon gr� malgr�, que les hommes de guerre prennent part aux combats des enfants de Dieu, [1:15] qui ne veulent du repos que l� o� se trouve la puissance de Dieu, c�est-�-dire en Canaan, dans les lieux c�lestes, tous les ennemis en ayant �t� chass�s. Aussi, lorsque le p�ch� d�Isra�l, et la faiblesse qui en �tait la suite, ont expos� le peuple aux attaques triomphantes de leurs ennemis, des ennemis de Dieu, ce pays est tomb� le premier en leur pouvoir. � Savez-vous que Ramoth de Galaad est � nous ? � (1 Rois 22:3) n�a pas port� bonheur au peuple m�content de sa perte. [1:16-17] Pour le moment tout allait bien, c�est-�-dire aussi longtemps que Ruben, Gad et la demi-tribu de Manass� demeuraient sous l�autorit� de Josu�, et que, par lui, la puissance de Dieu conduisait le peuple. [1:18] Eux aussi, disent � Josu� ce que Dieu lui avait dit : � Fortifie-toi et sois ferme �.

Tristes cons�quences d�une marche dans un chemin inf�rieur � celui de Dieu

Que de fois, au milieu des enfants de Dieu, il s�introduit une marche ou un principe inf�rieur � l�excellence de l��uvre qui se fait dans l�intention de Dieu; qui, aussi longtemps que la puissance de Dieu agit selon cette intention, ne se d�gage pas, pour ainsi dire, de l��uvre, pour se mettre en relief et y produire de l�affliction et du malaise ! Mais, lorsque le fleuve divin baisse � la suite de l�infid�lit� de l�homme, alors paraissent des fruits amers : des pertes spirituelles, de la faiblesse, de l�amertume de c�ur, de ces divisions qui r�sultent de l�impossibilit� de concilier ce qui est spirituel avec ce qui est charnel, et de conserver un t�moignage spirituel en se conformant � la marche du monde [(chap. 23)]. Or, ce t�moignage est au-del� du Jourdain. Que les deux tribus et demie suivent ce chemin, � la bonne heure [(22:19)]; mais on ne peut sortir de Canaan pour prendre place avec elles. H�las ! ces belles prairies, propres � nourrir le b�tail, n�ont trouv� que trop de Lot et de tribus d�Isra�l pour s�y arr�ter en pure perte. Les bas-fonds qui se rencontrent dans notre voyage chr�tien se traversent sans danger peut-�tre � la mar�e haute; mais, lorsque la mar�e est basse, il faut des pilotes habiles pour les �viter et flotter toujours dans le plein courant de la gr�ce de Dieu, dans le lit qu�elle s�est creus� elle-m�me, et pour elle-m�me; mais il en est un s�r et constant, et nous y sommes en s�ret� si nous sommes contents de le suivre. Dieu nous a donn� ce qu�il faut pour cela. Peut-�tre faudra-t-il se contenter d�un petit canot � le pilote infaillible y sera.

Les pens�es de la foi ne regardent qu�aux promesses, non aux consid�rations mat�rielles

Au premier moment, Mo�se n�avait pas �t� satisfait de la proposition des deux tribus et demie [(Nomb. 32)]. La chose �tait permise sans doute. Mais, en g�n�ral, les premi�res pens�es de la foi sont les meilleures; elles n�envisagent que les promesses, le plein effet des promesses et des pens�es de Dieu. Les consid�rations qui viennent apr�s ne se rapportent pas � cela.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Joshua 1". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/joshua-1.html.
 
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