Bible Commentaries
Juges 2

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versets 1-23

Ch. 2 v. 1-5 � De Guilgal � Bokim

Dieu vient au milieu du peuple qui pleure

H�las ! puisque tel �tait l��tat du peuple et qu�il s�en contentait, il ne s�agissait plus de ch�tier, comme � A�. [2:1] Mais l�Ange de l��ternel (la pr�sence agissante de Dieu au milieu du peuple) quitte Guilgal (cette circoncision spirituelle du coeur qui pr�c�de les victoires et retrempe l��me, pour qu�on soit victorieux dans les combats), et vient s��tablir � Bokim, [2:4] dans la place des pleurs, au milieu du peuple, [2:3] en d�clarant qu�il ne chasserait plus les ennemis qu�Isra�l avait �pargn�s.

Dieu, � Guigal, donnait sa force � ceux qui se jugeaient pour lui

[2:1] Dieu avait donc �t� � Guilgal ! Quelle gr�ce dans ces exercices et ces combats int�rieurs du coeur, o� s�accomplit la vraie circoncision pratique, o� la source et l�influence du p�ch� se font sentir pour �tre jug�s devant Dieu, afin que, le p�ch� �tant mortifi�, on puisse dans les combats (et aussi dans la communion), jouir de la force de Dieu, qui ne saurait l�accorder � la chair et au p�ch�.

La force de Dieu se trouvait � Guilgal � Sa gr�ce demeure avec le peuple afflig� � Bokim

Cette mortification int�rieure est une �uvre sans �clat et sans apparence, petite et mesquine aux yeux des hommes; elle nous rend petits � nos propres yeux, mais exalte Dieu et sa gr�ce, et associe notre coeur avec Lui, en nous donnant moralement conscience de Sa pr�sence. Ce n�est pas que nous soyons forts; nous avons, au contraire, le sentiment d�enti�re d�pendance (cf. 2 Cor. 12 [v. 9-10]), mais d�une d�pendance de la force divine qui, en r�alit�, accomplit toutes choses, bien que Dieu puisse, pour cela, se servir d�instruments s�il le juge bon. Dans ce cas, la responsabilit� de l�homme intervient. � J�richo, Dieu fait tout Lui-m�me pour montrer, enti�rement en dehors de l�homme, qui est l�Auteur. � A�, nous trouvons la responsabilit�. � Guilgal, nous ne voyons pas la force; elle est manifest�e � Gabaon contre les Amor�ens de la montagne (Jos. 10 [v. 10]), mais le peuple l�avait acquise � Guilgal. Historiquement il ne paraissait pas que la force de Dieu f�t � Guilgal, la manifestation de cette force aurait d�truit l�oeuvre proprement dite de Guilgal, c�est-�-dire le jugement, en humiliation � cause de Dieu, de tout ce qui pourrait �tre une occasion d�agir pour la chair. Lorsqu�on a abandonn� Guilgal, on trouve que l�ange de l��ternel y avait �t�; on l��change contre des pleurs, mais on pleure les b�n�dictions perdues. � [2:5] En Bokim, on peut adorer Dieu. [2:1] Sa relation avec le peuple n�est pas chang�e. [2:4] Il accepte ces pleurs. Mais quelle diff�rence ! la force et la clart� de la face de l��ternel n�y sont pas. Mais Il reste toujours le m�me et la foi peut compter sur Lui, comme lorsque la mer Rouge s�enfuit de devant sa face et que le Jourdain retourna en arri�re. La douleur de la position pr�sente est sentie, mais all�g�e par le sentiment que sa gr�ce ne peut ni ne veut faire d�faut. Ce changement de Guilgal � Bokim est la clef du livre; ce n�est que trop souvent, h�las ! celle de l��tat des enfants de Dieu.

Le Saint Esprit, ayant pos� ces bases g�n�rales, en vient au d�veloppement historique de cette position d�Isra�l.

Ch. 2 v. 6-9 � L�infid�lit� suit le d�part des fid�les du d�but

[2:7] Pendant les jours de Josu� et des anciens qui lui ont surv�cu, Isra�l a march� devant l��ternel. C�est l�histoire de l��glise : tant que les ap�tres ont �t� l�, elle �tait gard�e; mais Paul (Actes 20:29) et Pierre (2 Pierre 2 [v. 1]) ont �galement averti les fid�les, que leur d�part am�nerait les f�cheuses cons�quences de l�infid�lit� et de la r�volte. D�j�, les principes en �taient l�. Le m�lange avec des personnes infid�les, oeuvre de l�ennemi, allait devenir le moyen par lequel le mal se d�velopperait et les envahirait.

Le Seigneur l�avait dit (Matth. 13), et Jude en d�veloppe la marche et les cons�quences avec une clart� et une pr�cision solennelles.

Ch. 2 v. 10-23 � Dieu ch�tie Isra�l infid�le, mais les sauve aussi en compassion

[2:10] Mais lorsqu�il s��l�ve en Isra�l une g�n�ration qui n�a pas connu l��ternel, qui n�a pas �t� t�moin oculaire des oeuvres de sa puissance, [2:12] et qu�elle sert les dieux des nations qu�elle avait laiss� subsister, [2:14] Dieu ne veut plus la prot�ger. Infid�les au dedans, les Isra�lites tombent entre les mains des ennemis du dehors. [2:18] Puis, comme nous avons dit, dans leur affliction, l��ternel, touch� de compassion, suscite des juges, qui, reconnaissant son nom, ram�nent la manifestation de sa puissance au milieu du peuple.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Judges 2". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/judges-2.html.