Ch. 3 v. 1-4 � Dieu permet l��preuve de son peuple pour son apprentissage
[3:1] Dieu, sachant ce qu��tait ce peuple et quel �tait son �tat, avait laiss� dans les limites du pays ce qui mettait l�ob�issance � l��preuve : [3:3] les Philistins, les Sidoniens, etc., [3:2] afin qu�Isra�l appr�t � ce que c�est que la guerre �, et f�t l�exp�rience des voies et du gouvernement de l��ternel.
[3:2] En ceci, la sagesse et la prescience de Dieu, qui conna�t l�homme, faisaient tourner l�infid�lit� du peuple en b�n�diction. [3:1] La prosp�rit� ext�rieure, sans �preuves, n�aurait pas �t� ce qu�il y avait d�infid�lit� dans le coeur, et aurait priv� le peuple des exercices et des combats dans lesquels il a pu comprendre ce qui en �tait de son Dieu, de Ses voies et de Ses relations avec lui, et en m�me temps ce qu��tait son propre coeur.
Nous faisons, et par les m�mes causes, les m�mes exp�riences.
L�histoire du peuple : chute, ch�timent par l�asservissement, puis cri � l��ternel et d�livrance divine
Maintenant, je repasserai les principaux sujets pr�sent�s dans l�histoire de ce livre. � [3:9] Othniel, [3:15] �hud [3:31] et Shamgar ont �t� successivement les instruments suscit�s de Dieu pour la d�livrance de son peuple.
[3:6] On remarque ici la chutedu peuple, qui se met � servir des faux dieux; [3:8, 14; 4:3] puis saservitude; [3:9, 15; 4:3] et alors, dans sa d�tresse, il crie � l��ternel. C�est toujours ainsi que la d�livrance arrive (3:9, 15; 4:3). Dans ce dernier cas l��ternel sort de ses voies ordinaires. [4:5] Tout Isra�l avait perdu sa force et son �nergie, m�me dans les affaires int�rieures. Voil� l�effet des rechutes; on perd la conscience de la puissance de Dieu.
Ch. 4 v. 4-9 � Le manque de foi dans l�ob�issance, et le manque d�honneur qui en d�coule
[4:4] � l��poque dont nous parlons, une femme juge Isra�l. C��tait un signe de la toute-puissance de Dieu, car elle �tait proph�tesse. Mais c��tait une voie extraordinaire de Dieu, [4:9] et une honte pour l�homme. [4:6] D�bora appelle Barak (car l� o� l�Esprit de Dieu agit, Il discerne et dirige); elle lui communique le commandement de Dieu. [4:10] Il ob�it, [4:8] mais la foi lui manque pour aller comme celui qui jouit de communications directes avec Dieu, et par cons�quent n�a pas besoin d�en avoir d�autres. Ces communications directes donnent la conscience que Dieu est l�, qu�il intervient pour son peuple. Barak ne veut pas aller sans D�bora. [4:9] Mais ce manque de foi n�est pas � son honneur. Les hommes resteront � la place qui correspond au degr� de leur foi, et ce sera encore par le moyen d�une femme que Dieu se glorifiera. [4:8] Barak a assez de foi pour ob�ir, s�il a pr�s de lui quelqu�un qui sache s�appuyer directement sur Dieu, mais non pour s�y appuyer ainsi lui-m�me. C�est ce qui arrive souvent. [4:9] Dieu ne le repousse pas, mais il ne l�honore pas. En effet, ce n�est pas du tout la m�me foi en Dieu. Or, c�est par la foi que Dieu est honor�.
Ch. 4 v. 10-24 � L�exercice de la guerre contre l�ennemi
[4:14-16] Ici aussi, nous avons, non la destruction imm�diate de l�ennemi, mais l�exercice du peuple � la guerre, pour le faire sortir de l��tat d�abattement moral dans lequel il �tait. Le commencement �tait petit. [4:9] Une femme en �tait l�instrument, car la crainte n�honore pas Dieu, et Dieu ne peut pas faire reposer sa gloire sur un tel �tat; [4:24] mais peu � peu � la main des fils d�Isra�l avan�ait toujours et pesait durement sur Jabin, jusqu�� ce qu�ils l�eurent retranch� �.
versets 1-24
Chapitres 3 et 4
Ch. 3 v. 1-4 � Dieu permet l��preuve de son peuple pour son apprentissage
[3:1] Dieu, sachant ce qu��tait ce peuple et quel �tait son �tat, avait laiss� dans les limites du pays ce qui mettait l�ob�issance � l��preuve : [3:3] les Philistins, les Sidoniens, etc., [3:2] afin qu�Isra�l appr�t � ce que c�est que la guerre �, et f�t l�exp�rience des voies et du gouvernement de l��ternel.
[3:2] En ceci, la sagesse et la prescience de Dieu, qui conna�t l�homme, faisaient tourner l�infid�lit� du peuple en b�n�diction. [3:1] La prosp�rit� ext�rieure, sans �preuves, n�aurait pas �t� ce qu�il y avait d�infid�lit� dans le coeur, et aurait priv� le peuple des exercices et des combats dans lesquels il a pu comprendre ce qui en �tait de son Dieu, de Ses voies et de Ses relations avec lui, et en m�me temps ce qu��tait son propre coeur.
Nous faisons, et par les m�mes causes, les m�mes exp�riences.
L�histoire du peuple : chute, ch�timent par l�asservissement, puis cri � l��ternel et d�livrance divine
Maintenant, je repasserai les principaux sujets pr�sent�s dans l�histoire de ce livre. � [3:9] Othniel, [3:15] �hud [3:31] et Shamgar ont �t� successivement les instruments suscit�s de Dieu pour la d�livrance de son peuple.
[3:6] On remarque ici la du peuple, qui se met � servir des faux dieux; [3:8, 14; 4:3] puis sa ; [3:9, 15; 4:3] et alors, dans sa d�tresse, il crie � l��ternel. C�est toujours ainsi que la d�livrance arrive (3:9, 15; 4:3). Dans ce dernier cas l��ternel sort de ses voies ordinaires. [4:5] Tout Isra�l avait perdu sa force et son �nergie, m�me dans les affaires int�rieures. Voil� l�effet des rechutes; on perd la conscience de la puissance de Dieu.
Ch. 4 v. 4-9 � Le manque de foi dans l�ob�issance, et le manque d�honneur qui en d�coule
[4:4] � l��poque dont nous parlons, une femme juge Isra�l. C��tait un signe de la toute-puissance de Dieu, car elle �tait proph�tesse. Mais c��tait une voie extraordinaire de Dieu, [4:9] et une honte pour l�homme. [4:6] D�bora appelle Barak (car l� o� l�Esprit de Dieu agit, Il discerne et dirige); elle lui communique le commandement de Dieu. [4:10] Il ob�it, [4:8] mais la foi lui manque pour aller comme celui qui jouit de communications directes avec Dieu, et par cons�quent n�a pas besoin d�en avoir d�autres. Ces communications directes donnent la conscience que Dieu est l�, qu�il intervient pour son peuple. Barak ne veut pas aller sans D�bora. [4:9] Mais ce manque de foi n�est pas � son honneur. Les hommes resteront � la place qui correspond au degr� de leur foi, et ce sera encore par le moyen d�une femme que Dieu se glorifiera. [4:8] Barak a assez de foi pour ob�ir, s�il a pr�s de lui quelqu�un qui sache s�appuyer directement sur Dieu, mais non pour s�y appuyer ainsi lui-m�me. C�est ce qui arrive souvent. [4:9] Dieu ne le repousse pas, mais il ne l�honore pas. En effet, ce n�est pas du tout la m�me foi en Dieu. Or, c�est par la foi que Dieu est honor�.
Ch. 4 v. 10-24 � L�exercice de la guerre contre l�ennemi
[4:14-16] Ici aussi, nous avons, non la destruction imm�diate de l�ennemi, mais l�exercice du peuple � la guerre, pour le faire sortir de l��tat d�abattement moral dans lequel il �tait. Le commencement �tait petit. [4:9] Une femme en �tait l�instrument, car la crainte n�honore pas Dieu, et Dieu ne peut pas faire reposer sa gloire sur un tel �tat; [4:24] mais peu � peu � la main des fils d�Isra�l avan�ait toujours et pesait durement sur Jabin, jusqu�� ce qu�ils l�eurent retranch� �.