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Bible Commentaries
Luc 14

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

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versets 1-35

Ch. 14 � 16 : La pleine r�v�lation de la gr�ce, et l�attitude qui y convient dans ce monde

Quelques points sp�ciaux de morale sont d�velopp�s dans les chapitres suivants1.

1 Les chap. 15 et 16 nous pr�sentent l��nergie souveraine de la gr�ce, ses fruits et ses cons�quences, plac�s en contraste avec toute b�n�diction terrestre apparente, avec le gouvernement de Dieu envers Isra�l sur la terre, et l�ancienne alliance. Le chap. 14, avant de nous introduire dans cette pleine r�v�lation, nous montre la place que l�on devait prendre dans un monde tel que celui-ci, en vue de la justice distributive de Dieu ou du jugement qu�il ex�cutera quand il viendra. [14:11] L��l�vation de soi-m�me dans ce monde conduit � l�abaissement, tandis que s�abaisser soi-m�me, s�an�antir selon ce que l�on est, d�un c�t�, � et de l�autre, agir en amour, nous procure l��l�vation de la part de Celui qui juge moralement. � Vient ensuite la responsabilit� d�coulant de la pr�sentation de la gr�ce, et ce qu�il en co�te de s�en acquitter dans un monde tel que celui-ci. En un mot, le p�ch� existant ici, s��lever soi-m�me c�est lui satisfaire, c�est l��go�sme, c�est aimer le monde o� le p�ch� se d�ploie; on s�abaisse moralement, et moralement on est loin de Dieu. � L�amour agissant, c�est repr�senter Dieu aux hommes de ce monde; � toutefois, c�est en renon�ant � tout, que nous devenons ses disciples.

Ch. 14 v. 1-14 � L�humilit� et l�exercice de l�amour conviennent dans ce monde, et la r�compense � notre position future

[14:1] Le Seigneur, invit� � manger chez un pharisien, [14:3] y revendique les droits de la gr�ce contre le sabbat, le sceau de l�ancienne alliance, [14:5] en jugeant l�hypocrisie qui savait bien le violer, quand l�int�r�t personnel y �tait engag�. [14:11] Puis il montre quel esprit d�humilit� et de petitesse convient � l�homme devant Dieu, [14:13-14] et comment cet esprit doit s�unir � l�amour quand on poss�de les biens de ce monde. Sans doute, une pareille marche � qui �tait r�ellement celle de Christ � oppos�e qu�elle est � l�esprit du monde, nous y �te notre place : la soci�t� n�y paie pas de r�ciprocit�. Mais il y avait une autre �poque de lumi�re plus excellente que celle qui aurait lui par la pr�sence d�un Messie terrestre, une �poque de lumi�re dont les rayons per�aient d�j� au travers des t�n�bres caus�es par le rejet du Messie, l��poque de la r�surrection des justes, bannis par le monde de son sein. Quelles que fussent m�me les t�n�bres qui accompagnaient ce rejet, celui-ci amenait, comme cons�quence n�cessaire dans la sagesse de Dieu, cette merveilleuse lumi�re. Dans ce d�ploiement de la puissance de Dieu, ces justes auraient leur place � part : il y aurait une r�surrection des justes, o� l�on aurait la r�compense de ce que l�on aurait fait par amour et pour le nom du Seigneur. On comprend la force de cette allusion � la position dans laquelle se trouvait alors le Seigneur, pr�t � �tre mis � mort dans ce monde-ci.

Ch. 14 v. 15-33 � L�entr�e dans le royaume est pour tous, en renon�ant � tout lien avec la terre

Et le royaume, que deviendrait donc ce qui le concernait dans ce moment-l� ? Le Sauveur en donne le tableau dans la parabole renferm�e dans les vers. 16-24. [14:18-20] M�pris� par les principaux des Juifs [14:16] que Dieu invitait � participer au grand souper, [14:21] le Seigneur chercherait d�abord les pauvres du troupeau; [14:22] mais comme il y avait encore de la place dans sa maison, [14:23] il enverrait d�s lors chercher les gentils, et les introduirait par son appel puissant et efficace, lorsqu�ils ne le chercheraient pas; � c��tait l�activit� de sa gr�ce. � [14:24] Les Juifs, comme Juifs, n�y auraient pas de part. [14:26] Mais il en co�terait � ceux qui voudraient entrer (vers. 28-33) : il faudrait tout abandonner dans ce monde et rompre tout lien avec lui. Plus une chose serait pr�s du coeur, plus elle serait dangereuse et plus il fallait la ha�r; non que les affections soient mauvaises, mais Christ �tant rejet� du monde, tout ce qui lie � la terre devait co�te que co�te �tre sacrifi� pour lui. [14:27] Il fallait le suivre, savoir ha�r sa propre vie et la perdre, plut�t que de se rel�cher ou de tenir compte de quelque chose en marchant � la suite de J�sus; [14:33] pour le suivre, il fallait sacrifier tout ce qui tenait � la vie naturelle, car il s�agissait du salut, du Sauveur et de la vie �ternelle. Aussi charger sa croix et suivre J�sus �tait le seul moyen d��tre son disciple; [14:28] et sans la conviction qu�il en �tait ainsi, on ne devait pas commencer � b�tir. [14:31] Il fallait voir si, ayant la conscience qu�ext�rieurement l�ennemi est beaucoup plus fort que nous, on oserait, comme parti pris et quoi qu�il en f�t, aller � sa rencontre par la foi en Christ; et il fallait �galement rompre avec tout ce qui tenait � la chair comme telle.

Ch. 14 v. 34-35 � Le t�moignage � rendre, conform�ment � Dieu

[14:34] Au reste (vers. 34, 35), chacun �tait appel� � rendre un t�moignage particulier et en m�me temps � porter le caract�re de Dieu lui-m�me, tel qu�il avait �t� rejet� en Christ, caract�re dont la croix �tait la vraie mesure. [14:35] Si les disciples ne r�alisaient pas ces choses, ils ne valaient rien, puisque Dieu ne les laissait ici-bas qu�en vue de cela. L��glise l�a-t-elle conserv�, ce caract�re ? Question solennelle pour nous tous !

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 14". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-14.html.
 
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