Bible Commentaries
Luc 17

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

versets 1-37

Ch. 17 v. 1-22 � La marche selon la gr�ce � Le changement du syst�me juif au royaume de Dieu

La gr�ce est le ressort de la marche chr�tienne et en fournit les r�gles. [17:1-2] On ne m�prise donc pas impun�ment les faibles, [17:3-4] et sans se lasser on pardonne � son fr�re; [17:6] on dispose, pour ainsi dire, de la puissance de Dieu par la foi, celle-ci f�t-elle comme un grain de moutarde. [17:10] Toutefois, quand on a tout fait, on n�a fait que son devoir (vers. 5-10). � Puis dans les vers. 11-37, J�sus montre la d�livrance du joug du juda�sme, et il juge le syst�me qu�il reconnaissait encore. [17:11] Comme il parcourait la Samarie et la Galil�e, [17:12-13] dix l�preux le supplient de loin de les gu�rir, [17:14] et il les renvoie aux sacrificateurs : c��tait par le fait leur dire qu�ils �taient nets. Le Seigneur ne les envoyait pas aux sacrificateurs pour leur faire reconna�tre leur souillure, puisqu�ils savaient qu�ils avaient la l�pre. Prenant donc J�sus sur parole, ils s�en vont dans la confiance qu�ils se pr�senteront nets aux sacrificateurs, et ils sont gu�ris aussit�t en chemin. [17:17] Contents d�avoir profit� de sa puissance, neuf d�entre eux poursuivent leur route vers les sacrificateurs et restent Juifs, ne sortant pas de l�ancien bercail. J�sus connaissait bien le bercail, mais eux ne le reconnaissaient que pour profiter de la pr�sence du Sauveur et rester l� o� ils �taient. Ils ne voyaient ni dans sa personne, ni dans la puissance de Dieu en lui, rien qui les attir�t : ils �taient Juifs. [17:15-16] Mais le dixi�me l�preux, ce pauvre �tranger, un Samaritain, reconna�t la bonne main de Dieu, et se prosterne devant le Seigneur en lui rendant gr�ces; [17:19] celui-ci le renvoie dans la libert� de la foi : � L�ve-toi, et t�en va; ta foi t�a gu�rie ! � Le Samaritain n�a pas besoin d�aller chez les sacrificateurs, car il a trouv� Dieu et la source de b�n�diction en Christ; et il s�en va affranchi du joug qui allait se rompre judiciairement pour tous; [17:21] car le royaume de Dieu �tait l� pour qui le pouvait discerner, le Roi �tant au milieu d�Isra�l. [17:20] Le royaume ne venait pas, il est vrai, de mani�re � attirer l�attention du monde, [17:21] mais il �tait au monde; [17:22] de sorte que les disciples d�sireraient voir l�un des jours dont ils avaient joui pendant la pr�sence du Seigneur sur la terre, et ils ne le verraient point (v. 22).

Ch. 17 v. 23-37 � Le jour du Fils de l�homme et le jugement qui l�accompagnera

[17:23] Ensuite, le Seigneur annonce � ses disciples les pr�tentions des faux christs, [17:25] le vrai Christ ayant �t� rejet�; [17:23] de sorte que le peuple sera en proie aux ruses de l�Ennemi; mais les disciples doivent se garder de les suivre. En tant qu�en rapport avec J�rusalem, ils seront expos�s � ces tentations; mais ils ont, pour les traverser, les directions du Seigneur. [17:24] Or le Fils de l�homme, dans son jour, sera comme l��clair; [17:25] avant cela n�anmoins, il doit souffrir beaucoup de la part des Juifs incr�dules. [17:26, 28] Le jour du Fils de l�homme sera comme les jours de No� et de Lot : � [17:27] les hommes seront � leur aise et occup�s � r�aliser des projets charnels, comme le monde surpris par le d�luge, [17:28-29] ou comme Sodome surprise par le feu du ciel. [17:30] Ainsi en sera-t-il lors de la r�v�lation du Fils de l�homme, r�v�lation publique, �clatante et soudaine. � [17:31] Tout ceci concernait J�rusalem : ainsi avertie, toute son affaire �tait d��chapper au jugement qui �claterait, lors de la venue du Fils de l�homme, contre la ville qui l�avait rejet�, car ce Fils de l�homme qu�ils avaient m�connu reviendrait dans sa gloire. Alors pas de regard en arri�re ! � car ce serait avoir son coeur l� o� �tait le jugement : [17:33] mieux valait tout perdre, jusqu�� la vie, plut�t que de s�associer avec ce qui devait �tre jug�. Si par infid�lit� on avait �chapp� � ceux qui avant le jugement n��pargnaient pas les fid�les, et cherch� � sauver sa vie, [17:34] le jugement, �tant celui de Dieu, saurait atteindre les gens dans leur lit, et distinguer entre deux qui s�y trouvaient, [17:35] comme entre deux femmes broyant leur grain aux m�mes meules. Le caract�re de ce jugement montre qu�il ne s�agit pas de la destruction de J�rusalem par Titus; on y voit la main de Dieu qui sait discerner, prendre et �pargner. Aussi n�est-ce pas un jugement de morts, mais un jugement sur la terre : [17:34] l�un est dans un lit, [17:35] l�autre au moulin, [17:31] celui-ci sur le toit, [17:36] celui-l� dans les champs. Pr�venus par le Seigneur, ceux qui avaient des oreilles pour �couter avaient � tout abandonner, et ne devaient avoir �gard qu�� Celui qui �tait venu pour juger.

[17:37] � qui s�enquerrait du lieu du jugement, la r�ponse �tait qu�il aurait lieu � l� o� est le corps mort � : le jugement descendrait l� comme les aigles que l�on ne voit pas, mais auxquels leur proie n��chappe pas.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 17". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-17.html.