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Bible Commentaries
Luc 18

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

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versets 1-43

Ch. 18 v. 1-8 � La pri�re, ressource constante de la foi des fid�les

[18:1] Or, en pr�sence de toute la puissance des ennemis et des oppresseurs (car il y en aurait, comme nous l�avons vu, puisque l�on pouvait �tre dans le cas de perdre la vie [(17:33)]), il y avait une ressource pour le r�sidu afflig�, savoir la pers�v�rance dans la pri�re en tout temps, du reste, la ressource du fid�le, de l�homme, s�il comprend qu�il en est ainsi. [18:7] Dieu vengera ses �lus, quoique, quant � l�exercice de leur foi, il mette celle-ci � l��preuve. [18:8] Mais quand le Fils de l�homme reviendra, trouvera-t-il sur la terre cette foi qui s�attend � son intervention ? Telle �tait la solennelle question � laquelle il est laiss� � la responsabilit� de l�homme de r�pondre; question qui implique qu�� peine on peut s�attendre � ce qu�on trouvera la foi sur la terre, quoiqu�elle d�t y �tre. N�anmoins, l� o� il y a de la foi, elle est agr�able � Celui qui la cherche, et elle ne sera pas d�sappoint�e ni confondue.

Le royaume pr�sent� en J�sus, et dans l�ex�cution du jugement sur les ennemis

On remarquera que le royaume � et c�est bien le royaume qui est en cause � est pr�sent� de deux mani�res au milieu des Juifs dans ce temps-l�, savoir : 1� [17:21] dans la personne de J�sus, alors pr�sent (chap. 17:21); 2� [18:7-8] dans l�ex�cution du jugement au milieu duquel les �lus seuls seront �pargn�s, la vengeance de Dieu s�exer�ant en faveur de ces �lus. C�est pourquoi aussi ceux-ci ne devaient penser qu�� plaire � Dieu, quelque paisible ou quelque oppresseur que le monde p�t �tre. Il s�agit du jour du jugement des m�chants et non de l�enl�vement des justes pour le ciel : ceux-ci sont pr�figur�s plut�t par Abraham et �noch; les autres qui sont �pargn�s pour vivre sur la terre, par No� et Lot [(17:27, 29)]. Cependant il y a des oppresseurs desquels le r�sidu doit �tre veng�. Le vers. 31 du chap. 17 nous indique que le r�sidu ne doit penser qu�au jugement et, comme hommes, ne se lier � rien : dans un pareil moment, ceux qui en faisaient partie devaient s�attendre � Dieu seul comme des gens d�tach�s de tout.

Ch. 18 v. 9-14 � La reconnaissance de son p�ch� donne acc�s au royaume plut�t que la propre justice

Au vers. 9 du chapitre 18, le Seigneur reprend la description des caract�res qui �taient propres pour entrer dans le royaume maintenant, en Le suivant. Depuis le vers. 351, la grande transition s�approche historiquement. Le vers. 8 de ce chapitre termine l�avertissement proph�tique � l��gard des derniers jours. Le Seigneur continue ensuite � montrer quels sont les caract�res personnels en harmonie avec l��tat de choses introduit par la gr�ce. [18:9] Ainsi, la propre justice est loin d��tre une recommandation pour entrer dans le royaume (vers. 9-14) : [18:13] le plus mis�rable p�cheur qui reconnaissait son p�ch�, [18:14] �tait justifi� devant Dieu plut�t que le propre juste; � celui qui s��l�ve sera abaiss�; celui qui s�abaisse sera �lev�. Quel exemple et quel t�moin de cette v�rit� que J�sus Christ, le Seigneur lui-m�me !

1 [18:35] Le cas de l�homme aveugle � J�richo est, comme cela a d�j� �t� indiqu�, le commencement (dans tous les �vangiles synoptiques) des derniers �v�nements de la vie de Christ ici-bas.

Ch. 18 v. 15-17 � Seul l�esprit d�un enfant convient pour entrer dans le royaume

[18:16] Puis, l�esprit d�un enfant, petit, simple, croyant ce qu�on lui dit, de peu d�importance � ses propres yeux, contraint de c�der � tous, voil� ce qui convenait aussi pour le royaume de Dieu (vers. 15-17). [18:17] Quel autre esprit le Seigneur aurait-il pu admettre dans ce royaume ? De plus, les principes du royaume, tel qu�il serait �tabli par le rejet de J�sus, formaient un entier contraste avec des b�n�dictions temporelles li�es � l�ob�issance � la loi, toute bonne que f�t, � sa place, cette loi. [18:19] Il n�y avait nulle bont� dans l�homme : Dieu seul est bon (vers. 18 et suiv.).

Ch. 18 v. 18-30 � L�obstacle des biens terrestres quant � l�entr�e dans le royaume

[18:21] Le jeune homme qui avait observ� cette loi ext�rieurement dans sa marche [18:22] est appel� � tout quitter pour suivre le Seigneur. J�sus connaissait les circonstances de ce jeune homme et son coeur, et il met le doigt sur la convoitise qui y r�gnait [18:23] et qui �tait aliment�e par la fortune dont il jouissait. [18:22] � Une chose te manque encore : vends tout ce que tu as, et distribue-le aux pauvres, et tu auras un tr�sor dans les cieux; et viens, suis-moi �. Il fallait tout vendre et suivre J�sus, ensuite de quoi, il y avait un tr�sor dans les cieux. [18:23] Mais le jeune homme s�en va tout triste. [18:24] Les richesses, qui aux yeux de l�homme semblaient �tre un signe de la faveur de Dieu, n��taient plus qu�un obstacle d�s qu�il s�agissait du coeur et du ciel. [18:29] En m�me temps, le Seigneur annonce que l�homme qui abandonnerait pour le royaume de Dieu ce qui avait du prix � ses yeux, [18:30] recevrait beaucoup plus dans ce monde, et, dans le si�cle qui vient, la vie �ternelle. Nous pouvons remarquer que le Seigneur ne fait que poser ici un principe universel en rapport avec le royaume (vers. 21-34).

Ch. 18 v. 31-34 � Le Seigneur anticipe ce qui l�attend au bout de son chemin

[18:31] Enfin, le Seigneur, en chemin pour J�rusalem, d�clare explicitement et � part � ses disciples, [18:32] qu�il allait �tre livr�, maltrait� [18:33] et mis � mort pour ressusciter ensuite : [18:34] ce � quoi les disciples ne comprennent rien, [18:31] quoique ces choses fussent l�accomplissement des paroles des proph�tes. Si le Seigneur devait faire partager sa croix � ceux qui le suivaient, il ne pouvait pas ne pas la porter lui-m�me. Il marchait devant ses brebis dans ce chemin d�abn�gation et de d�vouement [(Jean 10:4)]; et il �tait seul � frayer le chemin, car les pieds de son peuple n�avaient pas encore pass� par l�, et ne pouvaient le faire qu�apr�s Lui.

Ch. 18 v. 35-43 � La gu�rison de l�aveugle qui reconna�t le Fils de David

[18:35] Maintenant commence, au vers. 35, l�historique du dernier voyage du Seigneur � J�rusalem. Il va s�y pr�senter de nouveau pour la derni�re fois comme le Fils de David, mettant sur la conscience de la nation ses droits � ce titre, tout en faisant voir les cons�quences du rejet qu�on ferait de lui. Pr�s de J�richo1, la ville de mal�diction, [18:43] il rend la vue � l�aveugle [18:38] qui croit � son titre de Fils de David. C�est bien ce qui est arriv� � ceux d�entre les Juifs qui ont cru et l�ont suivi; et ils verront de plus grandes choses encore.

1 En Luc, la venue du Seigneur � J�richo est rapport�e comme un fait g�n�ral en rapport avec son voyage tout entier dont il est question � partir du chap. 9:51. C�est effectivement en sortant de J�richo qu�il voit l�aveugle. Nous n�avons ici que le fait g�n�ral, rapport� ainsi afin de donner au r�cit dans son ensemble � � l�histoire de Zach�e et � celle de l�aveugle � sa place morale.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 18". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-18.html.
 
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