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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 4". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 4". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/
versets 1-44
Ch. 4 v. 1-13 � Les tentations au d�sert
Ch. 4 v. 1-2 � J�sus est tent� comme homme, combattant � part du p�ch�
[3:22] Reconnu Fils de Dieu sur la terre, [4:1] J�sus est men� au d�sert par le Saint Esprit, [3:22] par lequel il avait �t� scell�, [4:2] pour subir la tentation de l�Ennemi auquel Adam avait succomb�. Mais J�sus subit cette tentation dans les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons � non dans celles o� se trouvait Adam � c�est-�-dire dans toutes les difficult�s de la vie de la foi : il la sentit � part le p�ch�, car il � a �t� tent� en toutes choses comme nous, � part le p�ch� � [(H�b. 4:15)]. Remarquez qu�il ne s�agit pas ici de l�esclavage du p�ch�, mais du combat; quand il s�agit d�esclavage, il s�agit de d�livrance et non de combat. Isra�l
en Canaan; il avait �t� d��gypte : il ne s�agissait pas l� de combat.La perfection de l�homme ici-bas : l�ob�issance � Dieu, selon sa Parole
Dans l��vangile de Luc, les tentations sont rapport�es d�apr�s leur ordre moral : [4:3] ainsi d�abord, nous trouvons ce que les besoins du corps exigent; [4:6-7] puis le monde; [4:9-11] enfin la subtilit� spirituelle. Dans toutes, le Seigneur garde la position d�ob�issance et de d�pendance, en donnant � Dieu et � ses communications � l�homme � sa Parole � leur vraie place : simple principe qui nous met � l�abri de toute atteinte; mais qui, par sa simplicit� m�me, est la perfection. Cependant souvenons-nous qu�il en est ainsi; car ce n�est pas de nous �lever � de merveilleuses hauteurs qui est exig� de nous, mais d�appliquer � l��tat humain la r�gle normale de sa conduite. Il s�agit d�ob�ir, il s�agit de la d�pendance, de ne rien faire qu�autant que Dieu le veut; il s�agit de la confiance en Lui. Cette marche suppose l�existence de la Parole, et que nous poss�dons cette Parole pour nous diriger et nous faire conna�tre la volont� de Dieu. La Parole est l�expression de la volont�, de la bont� et de l�autorit� de Dieu, applicables � toutes les circonstances de l�homme tel qu�il est : elle montre que Dieu s�int�resse � tout ce qui concerne l�homme. Pourquoi l�homme agirait-il de son chef sans regarder � Dieu et � cette Parole ? H�las ! en parlant des hommes en g�n�ral, ils ont une volont� propre : se soumettre et �tre sous la d�pendance est pr�cis�ment ce qu�ils ne veulent pas; ils sont trop inimiti� contre Dieu pour se confier en Lui. C��tait donc cette soumission, c��tait l�ob�issance, qui distinguaient le Sauveur. Le pouvoir d�op�rer un miracle, Dieu pouvait le conf�rer � qui il voulait; mais un homme ob�issant, sans aucun vouloir de faire quoi que ce soit, l� o� la volont� de Dieu n��tait pas exprim�e, un homme qui vivait de la Parole et sous la d�pendance compl�te de Dieu, ayant cette parfaite confiance qui n�exige aucune autre preuve de la fid�lit� de Dieu que sa Parole, et aucun autre moyen de certitude qu�il veuille intervenir, que la promesse de le faire, un homme qui s�attendait � cette intervention de Dieu dans le chemin de Sa volont� � voil� ce qui �tait plus que du pouvoir. C��tait la perfection de l�homme dans la position o� l�homme se trouvait; c��tait l�homme, non pas simplement innocent (car l�innocence n�a pas besoin de se confier en Dieu � travers les difficult�s, les peines, les questions soulev�es par le p�ch�, la connaissance du bien et du mal), mais une perfection pla�ant celui qui �tait tel � l�abri de toute attaque que Satan lui livrerait : car que pouvait Satan contre celui qui ne s��cartait pas de la volont� de Dieu et qui avait dans cette volont� son seul motif d�action ? Or la puissance de l�Esprit de Dieu �tait avec celui qui agissait dans cet esprit d�ob�issance.
D�pendance, confiance en Dieu et ob�issance triomphent des attaques de Satan
Ainsi donc la simple ob�issance, dirig�e par la Parole, se trouve �tre la seule arme employ�e par J�sus. Cette ob�issance exige la d�pendance de Dieu et la confiance en Dieu pour l�accomplir. [4:4] J�sus vit de la Parole; c�est l� la d�pendance. [4:12] Il ne veut pas tenter Dieu, c�est-�-dire le mettre � l��preuve, pour voir s�il est fid�le; c�est l� la confiance. [4:4] Il agit quand Dieu veut, fait ce que Dieu veut, et parce qu�il le veut : le reste, il le laisse � Dieu. C�est l� l�ob�issance; et, remarquons-le, non pas l�ob�issance comme soumission � la volont� de Dieu quand il n�y avait point de volont� oppos�e, mais quand la volont� de Dieu �tait le seul motif pour agir. Nous sommes sanctifi�s pour l�ob�issance de Christ [(1 Pier. 1:2)]. [4:13] Satan est vaincu et impuissant devant le second Adam, [4:1] agissant selon la puissance de l�Esprit dans la place o� se trouve l�homme, par les moyens que Dieu a donn�s � l�homme et au milieu des circonstances dans lesquelles Satan exerce sa puissance. De p�ch�, il n�y en avait pas en J�sus : s�il y en avait eu, c�e�t �t� succomber et non vaincre : le p�ch� �tait exclu par l�ob�issance. Mais Satan est vaincu dans les circonstances de tentation au milieu desquelles l�homme se trouve. [4:3] Les tentations se rapportent aux besoins du corps qui seraient devenus convoitise si la volont� propre s�y �tait introduite, [4:4] au lieu de s�attendre � la volont� de Dieu; � [4:6] au monde et � toute sa gloire qui,
de la convoitise de l�homme, est en effet l�empire de Satan, [4:7] terrain sur lequel Satan a voulu amener J�sus et s�est montr� Satan en le faisant; � [4:9] enfin, � l��l�vation de soi-m�me, religieusement, [4:10-11] par les choses que Dieu nous a donn�es. Voil� les points d�attaque de l�Ennemi; mais il n�y avait pas recherche de soi en J�sus.Nous avons � combattre l�ennemi vaincu par J�sus, homme parfait
Nous avons donc trouv� dans ce que nous venons de parcourir : [1:35] d�abord, l�homme n� du Saint Esprit, [4:1] rempli du Saint Esprit ici-bas, [3:22] parfaitement agr�able � Dieu et objet de son affection, Fils bien-aim� de Dieu dans sa position de d�pendance; [4:2] nous l�avons trouv� en second lieu, homme vainqueur de Satan au milieu des tentations par lesquelles celui-ci a ordinairement prise sur l�homme. Nous l�avons vu vaincre dans ce combat par la vertu du Saint Esprit, et pour remporter cette victoire, employer la Parole comme d�pendant et ob�issant, et se confier en Dieu dans les circonstances o� nous nous trouvons tous. Dans la premi�re position, J�sus se trouvait avec le r�sidu; et dans la seconde, comme en Geths�man� et sur la croix. Toutefois il �tait l� pour nous : et accept�s comme J�sus, en un certain sens, nous avons l�Ennemi � vaincre : mais c�est un ennemi battu auquel nous r�sistons par la puissance de l�Esprit qui nous est donn� en vertu de la r�demption. Si nous r�sistons � l�Ennemi, il s�enfuit, car il a rencontr� son vainqueur; la chair ne lui r�siste pas : � il trouve Christ en nous. La r�sistance selon la chair ne conduit pas � la victoire.
Les moyens de notre victoire sont ceux utilis�s par J�sus
J�sus a vaincu et a ensuite pill� les biens de l�homme fort [(Matt. 12:29)]; mais dans la tentation, ce qui caract�risait J�sus c��tait l�ob�issance, c��tait d�avoir la volont� de Dieu pour sienne; c��tait enfin l�emploi de la Parole en se tenant sous la d�pendance de Dieu, toutes choses que le premier Adam avait abandonn�es. C�est ainsi que J�sus a remport� la victoire sur l�Ennemi; et apr�s cette victoire, nous aussi, comme serviteurs de Christ, nous remportons des victoires positives, ou plut�t nous recueillons les fruits de la victoire d�j� remport�e en la pr�sence de Dieu.
Ch. 4 v. 14-30 � Le commencement de l�oeuvre du Seigneur par l�Esprit
Ch. 4 v. 14-15 � J�sus, tel que vu jusque l�, accomplit la volont� du P�re par l�Esprit
Le Seigneur a maintenant, pour ainsi dire, pris sa place pour l�oeuvre du second Adam, de l�homme en qui est l�Esprit sans mesure, Fils de Dieu dans ce monde par sa naissance. [1:31] Il a pris cette place comme semence de la femme ([1:35] con�u toutefois par l�Esprit Saint); [3:22] il l�a prise comme Fils de Dieu parfaitement agr�able � Dieu dans sa personne en tant qu�homme ici-bas; [4:13] il l�a prise comme vainqueur de Satan. [3:22] Reconnu Fils de Dieu et scell� du Saint Esprit par le P�re, [3:21] le ciel �tant ouvert sur lui, comme homme, [3:38] il fait remonter pourtant sa g�n�alogie � Adam. [4:1] Descendant d�Adam, sans p�ch�, ainsi que rempli du Saint Esprit ([4:4] comme homme ob�issant, la volont� de Dieu �tant son seul mobile), [4:13] il vainc Satan; [4:15] puis il se met, et cela comme homme, par la puissance du Saint Esprit, � accomplir l�oeuvre que son P�re lui a confi�e dans ce monde. [4:14] Il retourne en Galil�e1 par la vertu de l�Esprit, et sa renomm�e se r�pand dans tout le pays d�alentour (vers. 14).
1 [4:1] Remarquez ici que c�est comme oint de l�Esprit Saint, et conduit par Lui, que J�sus va pour �tre tent�, [4:14] et qu�il revient dans la m�me puissance. Aucun n��tait perdu, et cette puissance se manifestait aussi bien dans le r�sultat, en apparence n�gatif, d�avoir vaincu, qu�ensuite, dans la manifestation miraculeuse de cette puissance envers les hommes.
Ch. 4 v. 16-22 � L�accomplissement en gr�ce des promesses en J�sus
[4:18] C�est dans ce caract�re que J�sus se pr�sente ici : � L�Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu�il m�a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres; il m�a envoy� pour publier aux captifs la d�livrance� et pour publier l�an agr�able du Seigneur � (vers. 18-19). L� il s�arr�te : ce qui suit dans le proph�te et qui a rapport � la d�livrance d�Isra�l par le jugement qui tire vengeance des ennemis du peuple, est omis par le Seigneur. [4:21] Or J�sus n�annonce pas des promesses, mais leur accomplissement en gr�ce par sa propre pr�sence. [4:22] L�Esprit est sur cet homme plein de gr�ce; et le Dieu de gr�ce, en Lui, manifeste sa bont�. [4:21] Le temps de la d�livrance est l�; le vase de la faveur de ce Dieu de gr�ce pour Isra�l se trouve au milieu de ce peuple.
Christ est la parfaite manifestation de la gr�ce envers Isra�l
L�examen de la proph�tie rend ce t�moignage cit� par le Seigneur d�autant plus remarquable, que l�Esprit, ayant d�clar� le p�ch� du peuple et son jugement dans les chapitres qui pr�c�dent [(�s. 58-59)], ne parle que de gr�ce et de b�n�diction envers Isra�l, en introduisant le Christ, l�Oint. Lors m�me que c�est la vengeance qui s�ex�cute, elle est ex�cut�e contre les adversaires du peuple pour le d�livrer : mais ici c�est la gr�ce dans la personne du Christ. [4:18] Cet homme, Fils de Dieu, est plein du Saint Esprit pour annoncer la mis�ricorde d�un Dieu fid�le � ses promesses, [4:19] pour consoler et relever les pauvres en esprit et ceux qui ont le coeur bris� : [4:21] la b�n�diction �tait l� qui se pr�sentait devant leurs yeux. Ils ne peuvent la m�conna�tre; [4:22] mais ils ne voient pas le
et ils disent : � Celui-ci n�est-il pas le fils de Joseph ? � (vers 20-22). Voil� toute l�histoire de Christ : [4:24] il a �t� la parfaite manifestation de la gr�ce au milieu d�Isra�l, son pays et son peuple; et ensuite, il a �t� m�connu : � Aucun proph�te n�est re�u dans son pays � (vers. 24).Ch. 4 v. 25-30 � Isra�l rejette la gr�ce, pour lui comme pour les autres
[4:24] Mais ce rejet du Seigneur donnait lieu � une gr�ce qui franchissait les limites que voulait lui imposer un peuple rebelle : [4:25-26] la femme de Sarepta [4:27] et Naaman lui servaient de t�moins que cette gr�ce d�passait les limites d�Isra�l selon la volont� de Dieu (vers. 25-27). [4:28] Alors la col�re s�empare d�un peuple qui ne veut pas la gr�ce; [4:29] incr�dules et incapables de voir la b�n�diction qui les avait visit�s, ils ne veulent pas qu�elle aille ailleurs. L�orgueil qui les rendait incapables d�appr�cier la gr�ce, ne voulait pas entendre parler de sa communication � d�autres : alors ils veulent d�truire J�sus; [4:30] mais Lui poursuit son chemin. Encore une fois, nous trouvons dans cette sc�ne toute l�histoire de J�sus au milieu du peuple trac�e � l�avance.
Ch. 4 v. 31-44 � Le travail de J�sus en gr�ce parmi le peuple
[4:31] J�sus poursuit son oeuvre; et l�Esprit nous raconte les faits et les gu�risons qui caract�risent son minist�re sous le rapport de l�efficace de la gr�ce et de son extension � d�autres qu�� Isra�l. [4:36] La puissance �tait dans Celui dont la gr�ce �tait rejet�e. [4:34, 41] Il est reconnu par les d�mons s�il ne l�est pas d�Isra�l : [4:35] d�un seul mot il les chasse. Toute la puissance de l�Ennemi, les tristes effets ext�rieurs du p�ch�, disparaissent de devant Lui. [4:40] Il gu�rit les malades; [4:42-43] il gu�rit, puis se retire malgr� les sollicitations des foules [4:37] qui, � cause de l�effet de ses oeuvres, lui rendaient un honneur qu�il ne cherchait point. [4:43] Il s�en va travailler ailleurs dans le t�moignage qui lui avait �t� confi�, car il cherche � accomplir son oeuvre et non � �tre honor�. [4:44] Il pr�che partout au milieu du peuple; il chasse l�Ennemi et la souffrance, et annonce la bont� de Dieu aux pauvres (vers. 31-44).