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Bible Commentaries
Colossiens 8

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

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versets 1-38

Ch. 8 v. 1-9 � Seconde multiplication des pains

J�sus agit en faveur d�Isra�l selon la perfection divine, mais non comme Messie

C�est pourquoi, � ce qu�il me para�t, le second miracle de la multiplication des pains nous est donn�. Le Seigneur agit en faveur d�Isra�l, mais non plus comme administrant le pouvoir messianique au milieu du peuple, ce qui, ainsi que nous l�avons vu, �tait indiqu� par le nombre douze, mais malgr� son rejet par Isra�l, il continue � exercer sa puissance d�une mani�re divine et en dehors de l�homme. [8:5, 8] Le nombre sept1 exprime toujours la perfection surhumaine � ce qui est complet : cela s�applique cependant � ce qui est complet dans la puissance du mal comme du bien, quand elle n�est pas humaine et subordonn�e � Dieu. Ici, elle est divine.

1 On peut remarquer que sept est le nombre primitif le plus �lev�, c�est-�-dire indivisible; douze est le plus divisible qu�il y ait.

Dieu ne se lasse pas de faire du bien � Son peuple

C�est cette intervention de Dieu qui ne se lasse pas et qui, selon sa propre puissance, est le but principal de la r�p�tition du miracle � d�ployer.

Ch. 8 v. 10-21 � �tat des responsables d�Isra�l et du r�sidu

Ch. 8 v. 10-12 � Incr�dulit� des chefs demandant un signe au Seigneur

Apr�s cela, l��tat des chefs d�Isra�l et du r�sidu nous est montr�. [8:11] Les pharisiens demandent un signe; [8:12] mais aucun ne saurait �tre donn� � cette g�n�ration. C��tait tout simplement de l�incr�dulit�, quand il y avait devant eux des preuves abondantes de ce qu�Il �tait; c��taient les choses m�mes qui avaient conduit � la question.

Ch. 8 v. 13-21 � Avertissement sur les faux enseignements pour le r�sidu, qui ne comprend pas

[8:13] Le Seigneur s��loigne d�eux. [8:17-18] Mais l��tat aveugle et peu intelligent du r�sidu se montre aussi (v. 16). [8:15] Le Seigneur avertit les siens d��viter l�esprit et l�enseignement des pharisiens, faux pr�tendants � un saint z�le pour Dieu, et des h�rodiens, serviles sectateurs de l�esprit mondain qui, pour plaire � l�empereur, mettait enti�rement Dieu de c�t�.

La puissance divine n�est pas r�alis�e, par incr�dulit� ou par aveuglement

[8:15] En employant le mot � levain �, [8:16] le Seigneur donne aux disciples l�occasion de manifester leur peu d�intelligence spirituelle. [8:12] Si les Juifs n�apprenaient rien des miracles du Seigneur, mais demandaient encore des signes, [8:21] les disciples eux-m�mes ne r�alisent pas la divine puissance qui se manifestait en eux. C�est cet �tat, je n�en doute point, qui est signal� dans l�aveugle de Bethsa�da (v. 22-26).

Ch. 8 v. 22-33 � Certitude de la foi et manque d�intelligence

Ch. 8 v. 22-31 � Position de J�sus quant au peuple et � Ses disciples, symbolis�s par l�aveugle

[8:23] J�sus le prend par la main et le conduit loin de la ville et de la foule; il emploie pour op�rer1 la gu�rison quelque chose qui �tait de Lui, ce qui poss�dait la vertu de sa propre personne. [8:24] Le premier effet d�peint bien l��tat des disciples. Ils voyaient, sans doute, mais confus�ment, � des hommes �, comme des arbres qui marchaient. [8:25] Mais l�amour du Seigneur ne se fatigue pas de l�incr�dule lenteur de leur intelligence; il agit � leur �gard selon la puissance de sa propre intention et les fait voir clairement. [8:27] Ensuite � loin d�Isra�l � l�incertitude de l�incr�dulit� est rapproch�e de la certitude de la foi (quelque obscure que soit l�intelligence de celle-ci), [8:30] et J�sus, d�fendant � ses disciples de parler de ce qu�ils croyaient certainement (le temps pour convaincre Isra�l des droits de Christ comme Messie �tait pass�), [8:31] annonce ce qui doit Lui arriver pour l�accomplissement des desseins de Dieu en gr�ce, comme Fils de l�homme, � la suite de son rejet par Isra�l2. De sorte que tout est maintenant � sa place, pour ainsi dire. [8:28] Isra�l ne voit pas en J�sus le Messie; [8:30] J�sus ne s�adresse par cons�quent plus au peuple comme tel. [8:29] Ses disciples le reconnaissent comme le Messie, [8:31] et il leur annonce sa mort et sa r�surrection.

1 [8:23] Le crachat, en rapport avec la saintet� des rabbins, �tait fort estim� par les Juifs sous ce rapport; mais ici son efficace se rattachait � la personne de Celui qui l�employait.

2 Nous n�avons rien ici de l��glise, ni des clefs du royaume [(Matt. 16:18-19)]. Elles d�pendent de ce qui n�est pas introduit ici comme partie de la confession de Pierre � le Fils du Dieu vivant [(Matt. 16:16)]. Nous trouvons la gloire du royaume venant en puissance, en contraste avec le Christ rejet�, proph�te-serviteur en Isra�l.

Ch. 8 v. 31-33 � La chair peut encoure gouverner le c�ur, m�me s�il a la foi

Or on peut avoir la vraie foi (et c�est une v�rit� pratique tr�s importante) sans que le c�ur soit form� selon la pleine r�v�lation du Christ, et sans que la chair soit crucifi�e pratiquement en proportion de la mesure de connaissance que l�on a de l�objet de la foi. [8:29] Pierre reconnaissait bien, par l�enseignement de Dieu, que J�sus �tait le Christ; mais il �tait loin d�avoir le c�ur net selon les pens�es de Dieu en Christ. [8:31] Et quand le Seigneur annonce son rejet, son humiliation et sa mort, et cela devant tout le monde, [8:32] la chair de Pierre, froiss�e par l�id�e d�avoir un ma�tre ainsi rejet� et m�pris�, montre son �nergie en osant reprendre le Seigneur lui-m�me (v. 32). [8:33] Cette tentative de Satan de rebuter les disciples par le d�shonneur de la croix, �meut le c�ur du Seigneur. Toute son affection pour ses disciples et la vue de ces pauvres brebis devant lesquelles l�ennemi mettait une pierre d�achoppement, est la cause de la violente r�pr�hension de Pierre comme �tant l�instrument de Satan et parlant de sa part. H�las, pour nous, la raison de l�acte de Pierre �tait simple; ses pens�es �taient aux choses des hommes et non � celles de Dieu; car la croix renferme en elle toute la gloire de Dieu. L�homme pr�f�re la gloire de l�homme, et ainsi Satan le gouverne.

Ch. 8 v. 34-38 � N�cessit� de s�appliquer la mort pour suivre J�sus

[8:34] Le Seigneur appelle le peuple et ses disciples et leur explique clairement que, s�ils veulent le suivre, ils doivent prendre son parti et charger leur croix. [8:35] Car ainsi, en perdant leur vie, ils la sauveraient, [8:36-37] et l��me valait plus que toute autre chose. [8:38] De plus, si quelqu�un avait honte de J�sus et de ses paroles, le Fils de l�homme aurait honte de lui quand il viendrait dans la gloire de son P�re avec les saints anges. Car, quelle que f�t son humiliation, la gloire Lui appartenait. Il place donc cela devant ses principaux disciples pour fortifier leur foi.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 8". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/mark-8.html.
 
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