Bible Commentaries
Colossiens 9

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

versets 1-50

Ch. 9 v. 1-13 � Transfiguration de J�sus sur la montagne

Ch. 9 v. 1-9 � Manifestation de la gloire du royaume

Caract�res de la transfiguration et de son annonce

[Matt. 16:28] Dans l��vangile de Matthieu, nous avons vu la transfiguration annonc�e en termes qui se rapportaient au sujet de cet �vangile : [Matt. 16:27] le Christ rejet� prenant sa position glorieuse de Fils de l�homme. Dans tous les �vangiles, la transfiguration est en rapport avec le moment o� cette transition est clairement mise en �vidence, mais avec un caract�re particulier dans chacun. [9:1] Dans Marc, nous avons vu le service humble et d�vou� de Christ dans la pr�dication du royaume, quelle que f�t la gloire divine qui per��t � travers son humiliation. En cons�quence, la manifestation de la transition � la gloire est annonc�e ici comme la venue du royaume en puissance. Il n�y a rien qui distingue tr�s particuli�rement le r�cit que nous avons ici de celui qui se trouve dans Matthieu, [9:2] si ce n�est que l�isolement de J�sus et de ses trois disciples dans ce moment-l� est plus fortement marqu� au v. 2, et que les faits sont racont�s sans rien ajouter de plus. [9:9] Le Seigneur ensuite leur ordonne de ne dire � personne ce qu�ils avaient vu, jusqu�� ce qu�il f�t ressuscit� d�entre les morts.

Manifestation de la gloire et de la puissance du royaume sur la terre

[9:1] On peut remarquer ici qu�en effet c�est le royaume en puissance qui se manifeste. Ce n�est pas la puissance du Saint Esprit mettant le p�cheur, comme un membre saint du corps, en rapport avec Christ, la T�te, en lui r�v�lant la gloire c�leste de Christ, tel qu�il est � la droite du P�re. Christ est sur la terre. [9:4] Il y est en rapport avec les grands t�moins de l��conomie juda�que (la loi et la proph�tie), mais de t�moins qui Lui c�dent la place enti�rement, tout en participant � la gloire du royaume avec Lui. [9:7] Mais Christ est manifest� en gloire sur la terre : l�homme dans la gloire est reconnu comme Fils de Dieu, ainsi qu�il est connu dans la nu�e. [9:3] C��tait la gloire telle qu�elle sera manifest�e sur la terre, la gloire du royaume, et Dieu est toujours dans la nu�e, quoique y r�v�lant sa gloire. Ce n�est pas encore notre position sans voile; seulement le voile, quant � notre relation avec Dieu, est d�chir� du haut en bas [(15:38)], et nous avons une pleine libert� d�entrer dans les lieux saints par le sang de Christ [(H�b. 10:19)]. Mais c�est un privil�ge spirituel, non une manifestation publique � notre voile quant � cela, notre corps, n�est pas d�chir�; mais celui de Christ, comme droit � l�entr�e, l�a �t�1.

1 L�entr�e dans la nu�e ne fait pas partie de la r�v�lation ici. Nous la trouvons en Luc [(Luc 9:34)]. La nu�e pour Isra�l �tait le lieu o� Dieu habite; c��tait (Matth. 17 [v. 5]) une nu�e lumineuse.

Ch. 9 v. 9 � Gloire �tablie seulement dans la r�surrection, nouvel ordre de choses

[9:9] Mais cette position de gloire ne pouvait �tre prise par le Seigneur, ni le repos glorieux s��tablir, que dans un nouvel ordre de choses; Christ devait ressusciter d�entre les morts pour l��tablir. Ce nouvel ordre de choses ne s�accordait pas avec la pr�sentation de J�sus comme le Christ, tel qu�il �tait alors. Aussi il ordonne � ses disciples de n�annoncer � personne ce qu�ils avaient vu, sinon apr�s sa r�surrection. Ce devait �tre alors une confirmation puissante de la doctrine du royaume en gloire. Cette manifestation de la gloire confirmait la foi des disciples dans ce temps-l� (ainsi que Geths�man� leur enseignait la r�alit� de ses souffrances et de ses combats avec le prince des t�n�bres); et apr�s, lorsque le Christ aurait pris sa position nouvelle, elle demeurerait le sujet et une confirmation de leur t�moignage.

Confirmation de l�annonce du royaume en gloire

On peut voir, en 2 Pierre 1:19, le caract�re de cette manifestation et ses rapports avec le royaume c�leste de gloire dont les proph�tes avaient parl�. Lisez ce passage ainsi : � Nous avons la parole de la proph�tie confirm�e �.

Ch. 9 v. 10-13 � Difficult�s de discernement de la foi des disciples

Ch. 9 v. 10 � Incompr�hension de la r�surrection d�entre les morts par J�sus

Les disciples s��taient arr�t�s sur le seuil de la porte. [8:24] Quoique leurs yeux fussent ouverts, ils voyaient en r�alit� � des hommes comme des arbres qui marchaient �. [9:10] Que voulait dire � ressusciter d�entre les morts � ? se demandaient-ils entre eux (v. 10). La r�surrection leur �tait connue; toute la secte des pharisiens y croyait. Mais cette puissance, qui d�livrait de l��tat o� l�homme et m�me les saints se trouvaient, impliquant aussi que d�autres y �taient encore laiss�s alors que cette puissance s�exer�ait, voil� ce qu�ils ignoraient totalement. Qu�il y e�t une r�surrection en laquelle Dieu ressusciterait tous les morts au dernier jour, ils n�en doutaient pas [(Jean 11:24)]. Mais que le Fils de l�homme f�t la r�surrection et la vie [(Jean 11:25)] � le triomphe absolu du dernier Adam sur la mort, le Fils de Dieu ayant la vie en lui-m�me [(Jean 5:26)], manifest� par sa r�surrection d�entre les morts (d�livrance qui, en son temps, sera aussi accomplie dans les saints), voil� ce � quoi ils n�entendaient rien. Sans doute, ils recevaient les paroles du Seigneur comme v�ritables, comme ayant de l�autorit�; mais ce qu�il voulait leur dire leur restait incompr�hensible.

Ch. 9 v. 11-13 � Difficult�s soulev�es par l�incr�dulit�

L�incr�dulit� veut se justifier en troublant la foi encore faible

Or l�incr�dulit� ne manque pas de trouver des difficult�s pour se justifier � ses propres yeux, qui se refusent � saisir les preuves divines de la v�rit� � difficult�s assez fortes en apparence et qui peuvent troubler l�esprit de ceux qui, par la gr�ce, sont dispos�s � croire, ou qui ont cru, mais sont encore faibles en la foi.

Ch. 9 v. 11 � N�cessit� de la venue d��lie avant la gloire du Messie

[9:11] Les proph�tes avaient dit qu��lie devait venir premi�rement. Les scribes insistaient l�-dessus (v. 11). Frapp�s par la gloire qui confirmait d�une mani�re irr�cusable les pr�tentions de Christ, les disciples Lui parlent de cette difficult�. La conviction que la vue de la gloire apportait � leur esprit, leur fait avouer la difficult� � l��gard de laquelle ils s��taient tus auparavant, n�osant pas la pr�senter. Mais maintenant la preuve est assez forte pour leur donner le courage de regarder la difficult� en face.

Venue d��lie, annonc�e et confirm�e, comme les souffrances du Christ

[9:12] En effet, la Parole parlait de cette venue, et J�sus l�accepte comme la v�rit� m�me. �lie devait venir et restaurer toutes choses. Et il viendra avant la manifestation de la gloire du Fils de l�homme; mais il faut que le Fils de l�homme souffre premi�rement et soit rejet�. Cela aussi �tait �crit, aussi bien que la mission d��lie. [9:13] D�ailleurs, avant cette manifestation de Christ, qui mettait les Juifs � l��preuve quant � leur responsabilit�, Dieu n�avait pas manqu� de fournir � ce peuple un t�moignage selon la puissance et l�esprit d��lie, et ils l�avaient maltrait�, comme ils l�avaient voulu. [9:12] Il �tait �crit que le Fils de l�homme souffrirait avant sa gloire, aussi vraiment qu�il �tait �crit qu��lie viendrait. [9:13] Du reste, comme nous venons de le dire, pour ce qui est du t�moignage aux Juifs, celui qui prenait moralement la place d��lie �tait venu. On l�avait trait�, comme ils allaient traiter le Seigneur. [ Jean 1:21] Ainsi aussi, Jean avait dit qu�il n��tait pas �lie, citant �sa�e 40 [(v. 3)], qui parle du t�moignage; mais il ne cite jamais Malachie 4 [(v. 5)], qui se rapporte � �lie personnellement. Le Seigneur (Matth. 11:10) fait une application de Malachie 3:1; mais Jean cite �sa�e [(Jean 1:23)].

Ch. 9 v. 14-29 � Puissance n�cessaire pour d�livrer de Satan, par la foi

Ch. 9 v. 14-27 � J�sus r�pond en gr�ce � la foi, m�me faible, de Son peuple

Ch. 9 v. 14-19 � Confirmation que J�sus devait quitter cette terre

[9:15] Quand J�sus est descendu de la montagne, la foule se jette sur Lui, �tonn�e � ce qu�il para�t de son absence myst�rieuse loin de ses disciples; elle le salue avec le respect que sa vie tout enti�re lui avait inspir�. Mais ce qui avait eu lieu pendant son absence, ne faisait que confirmer la solennelle v�rit� que J�sus devait s�en aller, cette v�rit� qui venait d��tre mise en �vidence par un plus glorieux t�moignage. [9:18] Le r�sidu m�me, ceux qui croyaient, ne savait pas profiter de la puissance qui se trouvait alors sur la terre. La foi des croyants m�me ne r�alisait pas la pr�sence du Messie, la puissance de l��ternel, le Gu�risseur d�Isra�l. [9:19] � quoi bon donc demeurer encore au milieu du peuple et des disciples ?

Ch. 9 v. 17-24 � Faiblesse de la foi du r�sidu, ressentant tous ses besoins

[9:22] Le pauvre p�re exprime son affliction d�une mani�re touchante, par des paroles qui montrent un c�ur rendu int�gre par le sentiment de ses besoins, mais bien faible dans la foi. [9:18] Il raconte l��tat mis�rable de son enfant; et son c�ur pr�sente un vrai tableau de l��tat du r�sidu, [9:22] de la foi qui avait besoin d��tre support�e � cause de l�incr�dulit� sous laquelle elle �tait ensevelie : Isra�l ne valait pas mieux que le pauvre enfant. Mais la puissance qui pouvait tout �tait l�. Y avait-il de la foi pour profiter de cette puissance ? telle �tait la question. � Si tu peux �, dit le p�re afflig� � J�sus. [9:23] � Si tu peux � (r�pond le Sauveur), s�applique � ta foi; � si tu peux croire, toutes choses sont possibles �. [9:24] Le pauvre p�re, homme vrai de c�ur, confesse avec larmes son propre �tat, et cherche dans la bont� de Christ du secours pour ce qui lui manque.

Ch. 9 v. 23-27 � J�sus agit en gr�ce et en bont� quand la foi regarde � Lui

Ainsi la position d�Isra�l �tait pleinement manifest�e. [9:23] La toute-puissance �tait l� pour le gu�rir, pour le d�livrer de la puissance de Satan. Cela devait se faire par la foi, car l��me devait revenir � Dieu. [9:24] Et la foi existait dans ceux qui, touch�s par le t�moignage de sa puissance et mus par la gr�ce de Dieu, cherchaient en J�sus le rem�de � leurs maux et le fondement de leurs esp�rances. Leur foi �tait faible et vacillante; mais, l� o� il s�en trouvait, J�sus agissait selon la puissance souveraine de sa propre gr�ce, et de la bont� de Dieu qui trouvait sa mesure en elle-m�me. Quelque loin que puisse aller l�incr�dulit� chez ceux qui profitent de la gr�ce d�une dispensation, partout o� il faut r�pondre � un besoin, J�sus le fait quand on regarde � Lui. Et c�est pour nous une grande gr�ce et un grand encouragement.

Ch. 9 v. 28-29 � Communion n�cessaire avec Dieu pour exercer Sa puissance

[9:28] Toutefois, pour que cette puissance f�t exerc�e par l�homme lui-m�me (ce � quoi Dieu l�appelait), [9:29] il fallait que l�homme s�approch�t intimement de Dieu � que celui � qui cette puissance �tait confi�e s�habitu�t � la communion de Dieu, en se retirant de tout ce qui le mettait en rapport avec le monde et la chair.

Principes g�n�raux de la gu�rison du fils d�moniaque

Puissance de Satan sur l�homme, foi faible et chancelante, sentiment du besoin

R�sumons ici les principes de ce r�cit en vue de leur application g�n�rale. [9:17] Le Seigneur qui s�en allait, pour n��tre plus du monde jusqu�� ce qu�il vienne dans la gloire, trouve, en descendant de la montagne de la transfiguration, un cas de la puissance de Satan sur l�homme, sur le peuple juif. L�homme et Isra�l avaient �t� sous cette puissance, � peu de chose pr�s, d�s le commencement de leur existence. [9:22] La foi, qui reconna�t l�intervention de Dieu en Christ et y cherche un abri contre le mal actuel, est faible, chancelante, pr�occup�e du mal dont la vue lui cache dans une grande mesure la puissance qui le domine et qui l��te. [9:24] Mais le sentiment du besoin est assez profond pour que la foi ait recours � cette puissance.

L�incr�dulit� et la chair emp�chent la manifestation de la puissance divine, dont la foi sait profiter

[9:22] C�est l�incr�dulit� qui ne sait pas compter sur la puissance pr�sente, qui met fin aux rapports de Christ avec l�homme. Ce n�est pas la mis�re de celui-ci qui fait cela, car la mis�re de l�homme a amen� J�sus ici-bas. [9:23] Mais la toute-puissance est pr�sente, et il faut seulement la foi pour en profiter. [9:24] Mais si le c�ur, � cause de la puissance de l�ennemi, se tourne vers J�sus, il peut (Dieu merci) pr�senter � J�sus son incr�dulit�, comme toute autre chose. Il y a en Lui l�amour et la puissance pour toute sorte de faiblesse. [9:14] Le peuple se presse en foule attir� par la vue de la puissance de l�ennemi. Le Seigneur peut-il le gu�rir ? Or pourrait-il laisser le t�moignage de la puissance de Satan envahir les c�urs ? Ceci, c�est la curiosit� des hommes dont l�imagination est remplie de l�effet de la puissance de l�ennemi. Mais, quelle que f�t l�incr�dulit� de l�homme, Christ �tait l�, t�moignage d�une puissance qui, en amour pour les hommes, d�truisait les effets de la puissance de l�ennemi. Le peuple se rassemble � [9:25] J�sus le voit et d�un mot chasse l�ennemi. Il agit selon les exigences de sa puissance et les intentions de l�amour de Dieu. Ainsi l�effort de l�ennemi am�ne l�intervention de J�sus que la faiblesse de la foi du p�re tendait � arr�ter. [9:24] N�anmoins, si nous pla�ons toute notre infirmit� comme notre mis�re devant Christ, il r�pond selon la pl�nitude de sa puissance. D�un autre c�t�, si la chair se m�le des id�es de la foi, elle emp�che l�intelligence des voies de Dieu. [9:31] Pendant que Christ voyageait, il expliquait sa mort et l��tat nouveau qu�il prendrait en r�surrection. Pourquoi bl�mait-il le manque d�intelligence qui leur cachait tout cela et remplissait leur esprit d�id�es de gloire terrestre et messianique ? L� se trouve le secret de leur manque d�intelligence. Il l�avait dit clairement; mais, chemin faisant, ils disputaient entre eux pour savoir qui aurait la premi�re place dans le royaume (v. 34). Les pens�es de la chair remplissaient leurs c�urs en ce qui concernait J�sus, [9:7] pr�cis�ment � l�oppos� de ce qui occupait la pens�e de Dieu � son �gard. [9:24] L�infirmit� pr�sent�e � J�sus trouve une r�ponse dans la puissance et dans la gr�ce souveraine; la chair et ses convoitises nous cachent, m�me quand nous pensons � Lui, toute la port�e des pens�es de Dieu. [9:34] C��tait leur propre gloire que les disciples cherchaient dans le royaume; la croix, vrai chemin de la gloire, leur �tait inintelligible.

Ch. 9 v. 30-51 � �tre un disciple de Christ rejet� ici-bas

Ch. 9 v. 30-37 � Il faut s�abaisser comme un enfant pour suivre Christ rejet�

[9:31] Le Seigneur (v. 31 et suiv.) reprend ensuite avec les disciples le grand sujet qui dans ce moment �tait devant Lui, la question qui de toute mani�re devait se d�cider alors. Il devait �tre rejet�; [9:30] et il s�isole de la foule avec ses disciples pour les enseigner sur ce point. [9:32] Mais ceux-ci, pr�occup�s de sa gloire et de ses droits comme Messie, ne comprennent rien � ses discours. Leur foi m�me, telle qu�elle �tait, les aveugle � l��gard de tout ce qui �tait au-del�, parce que, tout en s�attachant justement � la personne de Christ, cette foi � ou plut�t leurs propres c�urs dans lesquels elle se trouvait � rattachait � J�sus l�accomplissement de ce que leur chair d�sirait et cherchait en Lui, pour eux-m�mes. Que le c�ur est rus� ! [9:34] Cela se trahit dans leur dispute pour la pr��minence. Leur foi est trop faible pour supporter les �claircissements qui contrarient leurs id�es (v. 32). Ces id�es se manifestent sans d�guisement au milieu d�eux. [9:35] J�sus les reprend [9:36] et leur pr�sente comme exemple un petit enfant, ainsi qu�il l�avait fait si souvent. [9:35] Celui qui suivait Christ devait avoir un esprit tout � fait contraire � celui du monde � un esprit appartenant � ce qui �tait faible et m�pris� par l�orgueil de ce dernier. [9:37] En recevant un tel petit enfant, on recevait Christ, et en recevant Christ on recevait le P�re. C��tait de choses �ternelles qu�il s�agissait, et l�esprit de l�homme doit d�s lors �tre celui d�un enfant.

Ch. 9 v. 38-49 � Caract�re des disciples du Seigneur dans ce monde

[9:40] Le monde �tait tellement oppos� � Christ que celui qui n��tait pas contre Lui �tait pour Lui1. [9:31] Le Fils de l�homme devait �tre rejet�. Il s�agissait de la foi dans sa personne, et non pas maintenant d�un service individuel pour Lui. [9:38] H�las ! les disciples pensaient encore � eux-m�mes : � Il ne nous suit pas �. Ils devaient partager le rejet de leur ma�tre; [9:41] et si quelqu�un leur donnait � boire une coupe d�eau froide, Dieu s�en souviendrait. [9:43] Quoi que ce soit qui p�t les faire broncher dans leur marche, [9:47] f�t-ce m�me leur �il droit [9:43] ou leur main droite, ils feraient bien de les arracher; car ce n��taient pas les choses d�un Messie sur la terre qui �taient en question, mais celles de l��ternit�. [9:49] Tout sera mis � l��preuve de la parfaite saintet� de Dieu, et cela en jugement, d�une mani�re ou d�une autre. Chacun, bon et mauvais, sera sal� de feu. Si la vie �tait l�, le feu ne consumerait que la chair; car, quand nous sommes jug�s, nous sommes ch�ti�s par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamn�s avec le monde [(1 Cor. 11:32)]. [9:48] Si le jugement atteint les m�chants (et certainement il les atteindra), c�est la condamnation, un feu qui ne s��teint pas. [9:49] Mais pour les justes, il y a aussi une autre chose : ils seront sal�s de sel. La puissance de la sainte gr�ce qui lie l��me � Dieu et la pr�serve int�rieurement du mal, ne manquera pas � ceux qui sont consacr�s � Dieu, dont la vie est une offrande pour Lui.

1 Quelques personnes ont de la difficult� � concilier ces paroles avec ceci : � Ne lui d�fendez pas, celui qui n�est pas avec moi, est contre moi � [(Matt. 12:30)]. Mais les deux s�accordent, quand on voit le point principal; Christ �tait le crit�rium divin de l��tat de l�homme, et cela am�ne les choses � leur r�sultat. Le monde �tait totalement, absolument contre Lui. [9:40] Si un homme n��tait pas contre Lui, il n�y avait pas de milieu, il �tait pour Lui. [Matt. 12:30] Mais, les choses �tant amen�es � leur r�sultat, si un homme n��tait pas pour Lui, cet homme �tait du monde, et, par cons�quent, contre le Seigneur.

Ch. 9 v. 50-51 � Le sel, �nergie de la saintet� dans le croyant

La saintet� s�pare du mal pour Dieu, et doit se trouver dans les chr�tiens

[9:49] Le sel n�est pas la douceur qui pla�t et que la gr�ce produit sans doute, mais cette �nergie divine en nous qui rattache toutes choses � Dieu, et lui consacre le c�ur en le liant � Lui par un sentiment d�obligation et de d�sir, rejetant tout ce qui en soi-m�me Lui est contraire (obligation qui d�coule de la gr�ce, mais qui n�op�re que plus puissamment pour cela). Ainsi, en pratique, c��tait la gr�ce distinctive, l��nergie de la saintet�, qui s�pare de tout mal, mais en mettant � part pour Dieu. [9:50] Le sel �tait une bonne chose : ici l�effet produit dans l��me, l��tat de l��me lui-m�me, est ainsi appel�, aussi bien que la gr�ce qui produit cet �tat. Ainsi ceux qui s�offraient � Dieu �taient mis � part pour Lui; ils �taient le sel de la terre [(Matt. 5:13)]. Or si le sel perd sa saveur, avec quoi le salera-t-on ? Il sert � assaisonner d�autres choses; mais si le sel en a besoin pour lui-m�me, il ne reste plus rien qui puisse le saler. Il en sera de m�me des chr�tiens; si ceux qui sont de Christ ne rendent pas ce t�moignage, o� trouver quelque chose en dehors d�eux qui le leur rende et le produise en eux ? [9:51] Or ce sentiment d�obligation � Dieu qui s�pare du mal, ce jugement de tout mal dans le c�ur doit se trouver en nous-m�mes. Il ne s�agissait pas de juger les autres, mais de se placer devant Dieu, devenant ainsi le sel, l�ayant en soi-m�me. � l��gard des autres, on devait chercher la paix : et c�est la vraie s�paration de tout mal qui nous rend capables de marcher ensemble en paix.

S�paration du mal, pr�s de Dieu, et marche en paix entre fr�res

[9:51] En un mot, les chr�tiens devaient se tenir s�par�s du mal et pr�s de Dieu en eux-m�mes; et marcher avec Dieu �tant en paix entre eux.

Direction de toute la vie chr�tienne

Impossible d�avoir une instruction plus claire, plus importante, plus pr�cieuse. En quelques mots, elle juge, elle dirige toute la vie chr�tienne.

L�homme dans sa vraie relation devant Dieu, et Dieu dans Son caract�re

[9:31] Mais le terme du service du Seigneur approchait. Ayant d�peint dans ces principes les exigences de l��ternit� et le caract�re de la vie chr�tienne, J�sus ram�ne toutes les relations de Dieu avec l�homme � leurs premiers �l�ments, en mettant de c�t� le monde et sa gloire, aussi bien que la gloire juda�que au point de vue de son accomplissement imm�diat, en montrant aussi le chemin de la vie �ternelle qui se trouvait dans la croix et dans la puissance de Dieu qui sauve. Il prend cependant lui-m�me la place d�ob�issance et de service � vraie place de l�homme � au milieu de tout cela : d�un autre c�t�, Dieu lui-m�me �tant introduit dans son caract�re propre de Dieu, dans sa nature et dans ses droits divins, la gloire sp�ciale qui tient aux �conomies, et les relations qui leur sont propres �tant laiss�es de c�t�.

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