Lectionary Calendar
Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!

Bible Commentaries
Matthieu 22

Commentaire biblique avancéCommentaire biblique avancé

Buscar…
Enter query below:

versets 1-46

Ch. 22 v. 1-14 � La parabole des noces du fils du roi

Ch. 22 v. 1-7 � L�invitation rejet�e par les Juifs et leur jugement

Ici, � son tour, la conduite des Juifs � l��gard des invitations de la gr�ce nous est pr�sent�e. [22:2] La parabole est donc une similitude du royaume des cieux. Dieu veut honorer son Fils en c�l�brant ses noces. [22:3] En premier lieu, les Juifs d�j� invit�s sont convi�s au festin des noces. Ils ne veulent pas y venir. Ceci a �t� fait du vivant du Christ. [22:4] Puis, tout �tant pr�par�, Dieu envoie de nouveau des messagers pour les engager � venir. C�est la mission des ap�tres aupr�s de la nation, lorsque l�oeuvre de la r�demption a �t� accomplie. [22:5] Les Juifs m�prisent le message [22:6] ou tuent les messagers1. [22:7] La cons�quence en est que ces m�chants et leur ville sont d�truits (v. 7). C�est le jugement qui est tomb� sur J�rusalem.

1 Le m�pris et la violence sont les deux formes du rejet du t�moignage de Dieu, et du vrai t�moin. Ils ha�ssent l�un et aiment l�autre, ou s�attachent � l�un et m�prisent l�autre.

Ch. 22 v. 8-14 � L�entr�e des gentils et le jugement de ce qui ne convient pas au royaume

[22:9] Sur leur refus d�accepter l�invitation, les malheureux, les gentils, ceux du dehors, sont introduits au festin, [22:10] et la salle des noces est remplie de convi�s. Mais ici une autre chose se pr�sente. Nous avons trouv�, il est vrai, le jugement de J�rusalem dans cette parabole, mais comme elle est une similitude du royaume, elle nous donne aussi le jugement de ce qui est dans le royaume. Il faut ce qui convient � la circonstance. [22:12] Or, pour un festin de noces, il faut une robe de noces. Si Christ doit �tre glorifi�, il faut que tout soit selon sa gloire. On peut entrer ext�rieurement dans le royaume, faire profession de christianisme; [22:13] mais celui qui n�est pas rev�tu de ce qui convient aux noces sera mis dehors. [22:12] C�est de Christ lui-m�me qu�il faut �tre rev�tu. De l�autre c�t� tout est pr�par� � rien n�est demand�. Ce n��tait pas au convi� d�apporter quoi que ce f�t. Le Roi fournissait tout. Mais il faut �tre p�n�tr� de l�esprit de ce qui se fait. Si l�on avait eu la moindre pens�e de ce qui convenait aux noces, on aurait s�rement senti le besoin de para�tre dans une robe de noces; sinon, l�on aurait oubli� l�honneur du Fils du Roi. Le coeur y est �tranger; [22:11] l�homme lui-m�me sera trait� en �tranger par le jugement du Roi, quand il prendra connaissance des convi�s qui sont entr�s.

[22:7] Ainsi aussi la gr�ce a �t� montr�e envers Isra�l, et ce dernier est jug� pour avoir refus� l�invitation du grand Roi aux noces de son Fils. [22:13] Ainsi l�abus de la gr�ce par ceux qui pr�tendent en profiter est jug�. L�entr�e des gentils est annonc�e. Ici se termine l�histoire du jugement d�Isra�l en g�n�ral, ainsi que du caract�re que prendra le royaume.

Ch. 22 v. 15-40 � Questions et jugement des diff�rentes parties du peuple

Ch. 22 v. 15-22 � La question du tribut � C�sar

Apr�s ceci (v. 15 et suiv.), les diverses classes des Juifs se pr�sentent chacune � leur tour. [22:16] D�abord, les pharisiens et les h�rodiens (c�est-�-dire ceux qui favorisaient l�autorit� des Romains et ceux qui y �taient oppos�s) [22:15] cherchent � embarrasser J�sus dans ses paroles. [22:21] Le pr�cieux Sauveur leur r�pond avec cette parfaite sagesse qui se r�v�lait toujours dans tout ce qu�il faisait et disait. [22:18] De leur part, ce n��tait que m�chancet� pure, manifestant une absence totale de conscience. C��tait leur propre p�ch� qui les avait plac�s sous le joug romain, position contraire, en effet, � celle o� aurait d� �tre le peuple de Dieu sur la terre. [22:17] Ainsi, en apparence, Christ a d�, ou se rendre suspect aux autorit�s, ou bien renoncer � la pr�tention d��tre le Messie, et par cons�quent le Lib�rateur. Mais qui est-ce qui avait amen� ce dilemne ? N��tait-il pas le fruit de leurs propres p�ch�s ? [22:20] Le Seigneur leur montre qu�ils avaient accept� eux-m�mes le joug. Le denier en portait l�empreinte : [22:21] qu�ils le rendissent donc � ceux auxquels il appartenait, et qu�ils rendissent aussi � ce qu�ils ne faisaient pas � � Dieu ce qui �tait � Dieu. [22:22] Le Seigneur les laisse sous le joug sous lequel ils �taient forc�s de reconna�tre qu�ils s��taient plac�s. [22:21] Il leur rappelle les droits de Dieu qu�ils avaient oubli�s. Tel d�ailleurs aurait d� �tre l��tat d�Isra�l d�apr�s la puissance remise � N�bucadnetsar comme une � vigne qui s��tendit, mais avait peu de hauteur � [(�z. 17:6)].

Ch. 22 v. 23-33 � Les sadduc�ens et la question de la r�surrection

[22:23] Ce sont, ensuite, les sadduc�ens qui arrivent aupr�s de Lui et qui Lui font des questions sur la r�surrection, pensant en d�montrer l�absurdit�. [22:29] Or, de m�me que l��tat de la nation avait �t� mis en �vidence dans l�entretien de J�sus avec les pharisiens, ainsi l�incr�dulit� des sadduc�ens est expos�e ici. Les sadduc�ens ne pensaient qu�aux choses de ce monde, voulant nier l�existence d�un autre monde. [22:32] Mais, quel que f�t l��tat de d�gradation et d�assujettissement dans lequel �tait tomb� le peuple, le Dieu d�Abraham, d�Isaac et de Jacob ne changeait pas. Les promesses faites aux p�res restaient assur�es, et les p�res �taient vivants pour en jouir plus tard. [22:29] C��taient la parole et la puissance de Dieu qui �taient en question. Le Seigneur les maintient avec puissance et clart�. [22:34] Les sadduc�ens sont r�duits au silence.

Ch. 22 v. 34-40 � L�essence de la loi

[22:35] Les gens de loi, frapp�s de sa r�ponse, font une question (v. 36) qui donne occasion au Seigneur [22:40] d�extraire du contenu de la loi ce qui, aux yeux de Dieu, en est l�essence, pr�sentant ainsi la perfection de la loi, et ce qui � quel que soit le moyen d�y parvenir � fait le bonheur de ceux qui y marchent. La gr�ce seule s��l�ve plus haut.

Ici, leurs questions cessent. Tout est jug�, tout est mis en lumi�re � l��gard de la position du peuple et des sectes d�Isra�l; et le Seigneur a plac� devant eux les pens�es parfaites de Dieu � leur �gard, soit au sujet de l��tat du peuple [(22:21)], des promesses de Dieu [(22:32)] ou de la substance de la loi [(22:40)].

Ch. 22 v. 41-46 � La position de J�sus, Fils de Dieu et Fils de David

[22:42] C��tait � J�sus maintenant de poser une question pour faire ressortir sa position � Lui. [22:45] Il propose aux pharisiens de concilier le titre de Fils de David avec celui de Seigneur qui Lui a �t� donn� par David lui-m�me, [22:44] et cela en rapport avec l�ascension de ce m�me Christ pour si�ger � la droite de Dieu jusqu�� ce que Dieu ait mis tous ses ennemis pour le marchepied de ses pieds et qu�il ait �tabli son tr�ne en Sion. Or, c��tait l� la clef de la position de Christ dans ce moment-l�. [22:46] Incapables de Lui r�pondre, personne n�ose plus Lui faire de question. En effet, si les Juifs avaient pu comprendre ce Ps. 110, ils eussent compris toutes les voies de Dieu � l��gard de son Fils dans le moment o� ils allaient le rejeter. Ceci terminait n�cessairement ces entretiens, en montrant la vraie position de Christ, qui, tout en �tant Fils de David, devait monter en haut pour recevoir le royaume, et, en l�attendant, rester assis � la droite de Dieu, selon les droits de sa glorieuse personne � Seigneur de David, aussi bien que Fils de David.

L��tat des relations des Juifs avec Dieu et la position de J�sus

Il y a une autre chose int�ressante � remarquer ici. Le Seigneur, dans ses entretiens et ses discours aux diverses classes du peuple, constate l��tat des Juifs � l��gard de leurs relations avec Dieu sous tous les rapports, et montre la position qu�il prenait lui-m�me. [21:32] Il fait voir d�abord leur position nationale vis-�-vis de Dieu, comme �tant responsables envers Lui, selon la conscience naturelle et les privil�ges qui leur appartenaient. [21:41] Le r�sultat en sera leur retranchement et leur remplacement par d�autres dans la vigne du Seigneur (chap. 21:23-46). [22:3] Ensuite, le Seigneur expose la condition des Juifs en rapport avec la gr�ce du royaume, [22:9] ainsi que l�introduction des p�cheurs gentils. [22:7] Ici aussi, le r�sultat est le retranchement et la destruction de la ville (*). [22:21] Puis les h�rodiens, les amis des Romains, et les pharisiens, leurs ennemis, pr�tendus amis de Dieu, font ressortir la vraie position des Juifs vis-�-vis de la puissance imp�riale des gentils et vis-�-vis de Dieu. [22:32] Dans son entrevue avec les sadduc�ens, le Seigneur fait voir la certitude des promesses faites aux p�res, et les relations de Dieu avec eux � l��gard de la vie et de la r�surrection. [22:40] Puis il montre aux scribes la vraie port�e de la loi, [22:44] et enfin la position que Lui, le Fils de David, prenait, d�apr�s le Ps. 110; position qui se rattachait � son rejet par les conducteurs de la nation dont il �tait entour�.

1 Depuis le verset 28 du chap. 21, jusqu�� la fin, nous trouvons la responsabilit� de la nation envisag�e comme jouissant de ses anciens privil�ges, selon lesquels elle aurait d� porter du fruit. Ne l�ayant point fait, une autre nation lui est substitu�e. Mais ce n�est point la cause du jugement qui s�ex�cutait contre J�rusalem et doit encore s�exercer d�une mani�re plus terrible, et qui m�me alors accomplissait la destruction de la ville. La mort de J�sus, le dernier de ceux qui avaient �t� envoy�s pour chercher du fruit, am�ne le jugement sur ces meurtriers (Matt. 21:31-41). La destruction de J�rusalem est la cons�quence du refus du t�moignage au royaume, t�moignage envoy� pour les appeler en gr�ce. Il s�agit d�abord du jugement sur les vignerons � les scribes, les principaux sacrificateurs et les chefs du peuple. Le jugement ex�cut� � cause du rejet du t�moignage du royaume, va plus loin (Voyez chap. 22:7). Les uns m�prisent le message, les autres maltraitent les messagers, et la gr�ce �tant ainsi rejet�e, la ville est br�l�e, et ses habitants sont retranch�s (Comp. chap. 23:36, et voyez la proph�tie historique en Luc 21). Cette distinction est maintenue dans chacun des trois �vangiles.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 22". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/matthew-22.html.
 
adsfree-icon
Ads FreeProfile