Ch. 23 v. 1-12 � Les disciples en rapport avec la loi de Dieu dans la nation juive
Ce chapitre montre clairement jusqu�� quel point les disciples sont consid�r�s en rapport avec la nation en tant que peuple juif, quoique le Seigneur juge les conducteurs qui s�duisaient le peuple et d�shonoraient Dieu par leur hypocrisie. [23:1] J�sus dit � la multitude et � ses disciples (v. 2) : [23:2] � Les scribes et les pharisiens se sont assis dans la chaire de Mo�se �. [23:3] Il faut qu�eux �tant ainsi interpr�tes de la loi, on leur ob�isse en tout ce qu�ils disaient selon cette loi, bien que leur propre conduite ne f�t qu�hypocrisie. Ce qui est important ici, c�est la position des disciples, qui est effectivement la m�me que celle de J�sus. Ils sont en rapport avec ce qui est de Dieu dans la nation, c�est-�-dire avec la nation en tant que peuple reconnu de Dieu � par cons�quent avec la loi comme ayant de l�autorit� de la part de Dieu. [23:5-7] En m�me temps le Seigneur juge, et les disciples aussi devaient en pratique juger la marche de la nation, en tant que repr�sent�e publiquement par ses chefs. [23:8-10] Ils devaient soigneusement �viter la marche des scribes et des pharisiens, tout en continuant � faire partie de la nation.
Ch. 23 v. 13-36 � L�accroissement constant de la culpabilit� du peuple contre Dieu
[23:13] Apr�s avoir reproch� � ces pasteurs du peuple leur hypocrisie, [23:31] le Seigneur signale la mani�re par laquelle ils condamnaient eux-m�mes les actes de leurs p�res � [23:29] en b�tissant les s�pulcres des proph�tes que ces p�res avaient tu�s. [23:31] Ils �taient donc les enfants de ceux qui avaient tu� les proph�tes. [23:34] Dieu les mettra � l��preuve en leur envoyant aussi des proph�tes, des justes et des scribes; ils combleront la mesure de leur iniquit� en mettant � mort ces envoy�s et en les pers�cutant � se condamnant ainsi eux-m�mes, de leur propre aveu � [23:35] afin que tout le sang des justes r�pandu depuis le sang d�Abel jusqu�� celui du proph�te Zacharie [23:36] vienne sur cette g�n�ration (v. 35-36). Affreuse somme de culpabilit� que l�homme p�cheur plac� sous la responsabilit�, n�avait fait qu�accumuler toujours depuis le commencement de son inimiti� contre le t�moignage de Dieu; et qui augmentait tous les jours, parce que la conscience s�endurcissait davantage, � mesure qu�elle s�obstinait contre ce t�moignage. La v�rit� �tait d�autant plus en �vidence que ses t�moins avaient souffert. C��tait un �cueil visible � �viter dans la marche du peuple. Mais il pers�v�rait � mal faire, et chaque pas en avant dans cette voie, chaque acte semblable, �tait la preuve d�un endurcissement croissant. Tout s��tait accumul� sur la t�te de cette g�n�ration r�prouv�e.
[23:34] Remarquez ici le caract�re donn� aux ap�tres et aux proph�tes chr�tiens. Ce sont des scribes, des sages, des proph�tes envoy�s aux Juifs � � la nation toujours rebelle. Cela fait ressortir tr�s clairement � quel point de vue ils sont envisag�s dans ce chapitre. M�me les ap�tres sont des � sages �, des � scribes �, envoy�s comme tels aux Juifs.
Ch. 23 v. 37-39 � La position et le jugement de J�rusalem, centre du syst�me juif
[23:37] Mais la nation � J�rusalem, la ville bien-aim�e de Dieu � est coupable et jug�e. Christ, ainsi que nous l�avons vu, depuis la gu�rison de l�aveugle pr�s de J�richo, se pr�sente comme l��ternel, le Roi d�Isra�l. Que de fois il aurait voulu rassembler les enfants de J�rusalem, et ils ne l�ont pas voulu ! (v. 37-39). [23:38] Et maintenant leur maison sera laiss�e d�serte [23:39] jusqu�� ce que, convertis de coeur, ils se servent des expressions du Ps. 118, et saluent par leurs d�sirs l�arriv�e de Celui qui vient au nom de l��ternel, en recherchant la d�livrance de ses mains et en la Lui demandant � en un mot, jusqu�� ce qu�ils disent : Hosanna � Celui qui vient. Ils ne verront plus J�sus jusqu�� ce que, humili�s dans leur coeur, ils proclament b�ni Celui qu�ils attendaient, et qu�ils ont rejet� maintenant � enfin, jusqu�� ce qu�ils y soient pr�par�s de coeur. La paix viendra apr�s, le d�siravant son apparition.
Les trois derniers versets nous pr�sentent assez clairement la position des Juifs ou de J�rusalem comme centre du syst�me juif devant Dieu. [23:37] Depuis longtemps et bien des fois, J�sus, J�hovah le Sauveur, aurait voulu rassembler les enfants de J�rusalem, comme une poule ses poussins sous ses ailes, mais ils ne l�avaient pas voulu. [23:38] Leur maison demeurera abandonn�e et d�serte, mais pas pour toujours. Apr�s avoir tu� les proph�tes et lapid� ceux qui leur avaient �t� envoy�s, les Juifs avaient crucifi� leur Messie, et rejet� et tu� ceux qu�il leur avait envoy�s pour leur annoncer la gr�ce, m�me apr�s son rejet. [23:39] Ils ne le verront donc plus jusqu�� ce qu�ils se repentent et que le d�sir de le voir soit produit dans leur coeur, de sorte qu�ils soient pr�par�s � le b�nir et le b�nissent dans leurs coeurs, et fassent confession de ce d�sir. Le Messie qui allait les quitter ne sera plus vu d�eux jusqu�� ce que la repentance am�ne leur coeur � Lui qu�ils rejetaient dans ce moment-l�. Alors ils le verront. Le Messie venant au nom de l��ternel sera manifest� � son peuple d�Isra�l. C�est l��ternel leur Sauveur qui para�tra, et l�Isra�l qui l�avait rejet� le verra comme tel. Le peuple rentrera ainsi dans la jouissance de ses relations avec Dieu.
Tel est le tableau moral et proph�tique d�Isra�l. Les disciples, en tant que Juifs, �taient consid�r�s comme faisant partie de la nation, bien que s�en d�tachant spirituellement comme r�sidu et rendant t�moignage au milieu d�elle.
Informations bibliographiques bibliography-text="Commentaire sur Matthew 23". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/matthew-23.html.
versets 1-39
Ch. 23 v. 1-12 � Les disciples en rapport avec la loi de Dieu dans la nation juive
Ce chapitre montre clairement jusqu�� quel point les disciples sont consid�r�s en rapport avec la nation en tant que peuple juif, quoique le Seigneur juge les conducteurs qui s�duisaient le peuple et d�shonoraient Dieu par leur hypocrisie. [23:1] J�sus dit � la multitude et � ses disciples (v. 2) : [23:2] � Les scribes et les pharisiens se sont assis dans la chaire de Mo�se �. [23:3] Il faut qu�eux �tant ainsi interpr�tes de la loi, on leur ob�isse en tout ce qu�ils disaient selon cette loi, bien que leur propre conduite ne f�t qu�hypocrisie. Ce qui est important ici, c�est la position des disciples, qui est effectivement la m�me que celle de J�sus. Ils sont en rapport avec ce qui est de Dieu dans la nation, c�est-�-dire avec la nation en tant que peuple reconnu de Dieu � par cons�quent avec la loi comme ayant de l�autorit� de la part de Dieu. [23:5-7] En m�me temps le Seigneur juge, et les disciples aussi devaient en pratique juger la marche de la nation, en tant que repr�sent�e publiquement par ses chefs. [23:8-10] Ils devaient soigneusement �viter la marche des scribes et des pharisiens, tout en continuant � faire partie de la nation.
Ch. 23 v. 13-36 � L�accroissement constant de la culpabilit� du peuple contre Dieu
[23:13] Apr�s avoir reproch� � ces pasteurs du peuple leur hypocrisie, [23:31] le Seigneur signale la mani�re par laquelle ils condamnaient eux-m�mes les actes de leurs p�res � [23:29] en b�tissant les s�pulcres des proph�tes que ces p�res avaient tu�s. [23:31] Ils �taient donc les enfants de ceux qui avaient tu� les proph�tes. [23:34] Dieu les mettra � l��preuve en leur envoyant aussi des proph�tes, des justes et des scribes; ils combleront la mesure de leur iniquit� en mettant � mort ces envoy�s et en les pers�cutant � se condamnant ainsi eux-m�mes, de leur propre aveu � [23:35] afin que tout le sang des justes r�pandu depuis le sang d�Abel jusqu�� celui du proph�te Zacharie [23:36] vienne sur cette g�n�ration (v. 35-36). Affreuse somme de culpabilit� que l�homme p�cheur plac� sous la responsabilit�, n�avait fait qu�accumuler toujours depuis le commencement de son inimiti� contre le t�moignage de Dieu; et qui augmentait tous les jours, parce que la conscience s�endurcissait davantage, � mesure qu�elle s�obstinait contre ce t�moignage. La v�rit� �tait d�autant plus en �vidence que ses t�moins avaient souffert. C��tait un �cueil visible � �viter dans la marche du peuple. Mais il pers�v�rait � mal faire, et chaque pas en avant dans cette voie, chaque acte semblable, �tait la preuve d�un endurcissement croissant. Tout s��tait accumul� sur la t�te de cette g�n�ration r�prouv�e.
[23:34] Remarquez ici le caract�re donn� aux ap�tres et aux proph�tes chr�tiens. Ce sont des scribes, des sages, des proph�tes envoy�s aux Juifs � � la nation toujours rebelle. Cela fait ressortir tr�s clairement � quel point de vue ils sont envisag�s dans ce chapitre. M�me les ap�tres sont des � sages �, des � scribes �, envoy�s comme tels aux Juifs.
Ch. 23 v. 37-39 � La position et le jugement de J�rusalem, centre du syst�me juif
[23:37] Mais la nation � J�rusalem, la ville bien-aim�e de Dieu � est coupable et jug�e. Christ, ainsi que nous l�avons vu, depuis la gu�rison de l�aveugle pr�s de J�richo, se pr�sente comme l��ternel, le Roi d�Isra�l. Que de fois il aurait voulu rassembler les enfants de J�rusalem, et ils ne l�ont pas voulu ! (v. 37-39). [23:38] Et maintenant leur maison sera laiss�e d�serte [23:39] jusqu�� ce que, convertis de coeur, ils se servent des expressions du Ps. 118, et saluent par leurs d�sirs l�arriv�e de Celui qui vient au nom de l��ternel, en recherchant la d�livrance de ses mains et en la Lui demandant � en un mot, jusqu�� ce qu�ils disent : Hosanna � Celui qui vient. Ils ne verront plus J�sus jusqu�� ce que, humili�s dans leur coeur, ils proclament b�ni Celui qu�ils attendaient, et qu�ils ont rejet� maintenant � enfin, jusqu�� ce qu�ils y soient pr�par�s de coeur. La paix viendra , le d�sir son apparition.
Les trois derniers versets nous pr�sentent assez clairement la position des Juifs ou de J�rusalem comme centre du syst�me juif devant Dieu. [23:37] Depuis longtemps et bien des fois, J�sus, J�hovah le Sauveur, aurait voulu rassembler les enfants de J�rusalem, comme une poule ses poussins sous ses ailes, mais ils ne l�avaient pas voulu. [23:38] Leur maison demeurera abandonn�e et d�serte, mais pas pour toujours. Apr�s avoir tu� les proph�tes et lapid� ceux qui leur avaient �t� envoy�s, les Juifs avaient crucifi� leur Messie, et rejet� et tu� ceux qu�il leur avait envoy�s pour leur annoncer la gr�ce, m�me apr�s son rejet. [23:39] Ils ne le verront donc plus jusqu�� ce qu�ils se repentent et que le d�sir de le voir soit produit dans leur coeur, de sorte qu�ils soient pr�par�s � le b�nir et le b�nissent dans leurs coeurs, et fassent confession de ce d�sir. Le Messie qui allait les quitter ne sera plus vu d�eux jusqu�� ce que la repentance am�ne leur coeur � Lui qu�ils rejetaient dans ce moment-l�. Alors ils le Le Messie venant au nom de l��ternel sera manifest� � son peuple d�Isra�l. C�est l��ternel Sauveur qui para�tra, et l�Isra�l qui l�avait rejet� le verra comme tel. Le peuple rentrera ainsi dans la jouissance de ses relations avec Dieu.
Tel est le tableau moral et proph�tique d�Isra�l. Les disciples, en tant que Juifs, �taient consid�r�s comme faisant partie de la nation, bien que s�en d�tachant comme r�sidu et rendant t�moignage au milieu d�elle.