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Bible Commentaries
Matthieu 27

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versets 1-66

Ch. 27 v. 1-10 � Les suites de la trahison de Judas

[27:1-2] Ensuite les malheureux sacrificateurs et chefs du peuple livrent leur Messie aux gentils, ainsi que J�sus l�avait annonc� � ses disciples. [27:5] Judas, au d�sespoir, sous la puissance de Satan, se pend, [27:3] apr�s avoir jet� la r�compense de son iniquit� aux pieds des principaux sacrificateurs et des anciens. [27:4] Satan est forc� de rendre t�moignage � l�innocence du Seigneur m�me, par une conscience qu�il a tromp�e. Quelle sc�ne ! [27:6] Puis les sacrificateurs, qui ne se faisaient pas conscience d�acheter � Judas le sang de J�sus, se font un scrupule de mettre l�argent dans le tr�sor du temple, parce qu�il �tait le prix du sang. Il fallait qu�en pr�sence de ce qui se passait alors, l�homme se f�t voir tel qu�il �tait, et montr�t la puissance de Satan sur lui. [27:7] Les sacrificateurs, ayant tenu conseil, ach�tent un cimeti�re pour les �trangers. Ceux-ci �taient � leurs yeux assez profanes pour cela, pourvu qu�eux-m�mes ne fussent pas souill�s par un tel argent. Cependant c��tait le temps de la gr�ce de Dieu pour les �trangers, et du jugement d�Isra�l. [27:8] Du reste, ils �tablissaient ainsi un m�morial perp�tuel de leur propre p�ch� et du sang qui avait �t� r�pandu. Aceldama est tout ce qui reste dans ce monde des circonstances de ce grand sacrifice. Le monde est un champ de sang, mais il parle mieux que le sang d�Abel [(H�b. 12:24)].

[27:9] Il est connu que cette proph�tie se trouve dans le livre de Zacharie (chap. 11:12-13). Le mot � J�r�mie � a pu glisser dans le texte, quand il n�y avait rien que : � par le proph�te �; ou bien, comme d�apr�s l�ordre voulu par les talmudistes, � J�r�mie � �tait le premier dans le livre des proph�tes, on disait probablement � J�r�mie ou l�un des proph�tes � (voy. Matth. 16:14). Mais ce n�est pas ici le lieu de discuter cette question.

Ch. 27 v. 11-26 � J�sus jug� par Pilate

Leur part dans les sc�nes juives cesse ici. [27:11] Le Seigneur se tient maintenant devant Pilate. Ici, la question n�est pas s�il est Fils de Dieu, mais s�il est Roi des Juifs. Quoiqu�il f�t Roi des Juifs, ce n�est que dans le caract�re de Fils de Dieu qu�il permettait aux Juifs de le recevoir. S�ils l�avaient re�u comme Fils de Dieu, il aurait �t� leur Roi. Mais cela ne se pouvait pas : il devait accomplir l�oeuvre de l�expiation. Les Juifs l�ayant rejet� comme Fils de Dieu, le renient maintenant comme leur Roi. Mais les gentils se rendent coupables aussi dans la personne de leur gouverneur en Palestine, pays dont le gouvernement leur avait �t� confi�. Le chef gentil aurait d� r�gner en justice. [27:18] Celui qui repr�sentait ce chef en Jud�e reconna�t la malice des ennemis de Christ; [27:19] sa conscience, alarm�e par le r�ve de sa femme, veut �chapper � l�iniquit� de condamner J�sus. Mais le vrai principe de ce monde, quant � l�exercice actuel du pouvoir, �tait Satan. [27:24] Pilate, en se lavant les mains (vain espoir de se d�charger de sa responsabilit�), [27:26] livre l�innocent � la volont� de ses ennemis, [27:23] tout en disant qu�il ne trouve aucune faute en lui. [27:26] Et il rend aux Juifs un meurtrier s�ditieux � la place du Prince de la vie (v. 11-26). [27:11] Mais c��tait encore sur sa propre confession, et sur elle seulement, qu�on l�avait condamn�; il confessait, devant la cour des gentils, la m�me chose que devant celle des Juifs, c�est-�-dire la v�rit� dans l�une et dans l�autre, et rendant un bon t�moignage � ce qui concernait la v�rit� quant � ceux devant qui il �tait.

Barabbas1, expression de l�esprit de Satan, qui a �t� meurtrier d�s le commencement [(Jean 8:44)], expression de la r�bellion contre l�autorit� que Pilate �tait l� pour maintenir [(Luc 23:19)] � Barabbas �tait aim� des Juifs; et par lui, l�injuste nonchalance du gouverneur, impuissant contre le mal, cherchait � satisfaire la volont� de ce peuple qu�il aurait d� gouverner. [27:25] � Tout le peuple � se rend coupable du sang de J�sus, par ces mots solennels qui restent accomplis jusqu�� aujourd�hui, en attendant que la gr�ce souveraine les enl�ve selon le dessein de Dieu � mots solennels mais terribles : � Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! � (v. 25). Triste et affreuse ignorance que la volont� propre a amen�e sur un peuple qui a refus� la lumi�re !

1 Chose �trange, ce mot signifie fils d�Abba, du p�re, comme si Satan se moquait d�eux par ce nom.

Ch. 27 v. 27-31 � Les moqueries des soldats gentils

Nous voyons, h�las ! je le r�p�te, de quelle mani�re chacun prend sa place devant cette pierre de touche � un Sauveur rejet�. [27:27] Le commun des gentils, les soldats, le font d�risoirement, avec la brutalit� qui leur �tait habituelle comme pa�ens et comme bourreaux; [27:29] les gentils le feront avec joie et adoration, lorsque Celui duquel ils se moquaient sera vraiment le Roi des Juifs en gloire. J�sus supporte tout. C��tait l�heure de sa soumission parfaite � toute la puissance du mal : il fallait que la patience e�t son oeuvre parfaite [(Jac. 1:4)], afin que son ob�issance f�t compl�te de toute mani�re. Il supporte tout sans soulagement, plut�t que de manquer � l�ob�issance � son P�re. Quelle diff�rence entre sa conduite et celle du premier Adam entour� de b�n�dictions !

Ch. 27 v. 32-38 � La crucifixion de J�sus

Chacun, � cette heure solennelle o� tout est mis � l��preuve, doit �tre serviteur du p�ch� ou de la tyrannie de la m�chancet�. [27:32] On force un certain Simon (connu plus tard � ce qu�il para�t parmi les disciples) � porter la croix de J�sus; [27:33] et on m�ne le Seigneur au lieu de son crucifiement. [27:34] L�, il refuse ce qui aurait pu le stup�fier. J�sus ne veut pas �viter la coupe qu�il avait � boire, ni se priver de ses facult�s pour �tre insensible � ce que Dieu voulait qu�il souffr�t (v. 30-38). [27:35] Les proph�ties des Psaumes [(22:18)] s�accomplissent dans sa personne par le moyen de ceux qui pensaient peu � ce qu�ils faisaient. [27:37] En m�me temps, les Juifs r�ussissent ainsi � se faire m�priser au dernier point. Leur Roi est pendu ! Il faut qu�ils en portent l�opprobre malgr� eux. Mais � qui la faute ?

Ch. 27 v. 39-44 � Les souffrances de Christ sur la croix

[27:39, 44] Endurcis et insensibles, les Juifs partagent avec un malfaiteur la triste satisfaction d�insulter le Fils de Dieu, leur Roi, le Messie, et cela � leur propre ruine (v. 39-44), [27:43] et citent, tant l�incr�dulit� est aveugle, d�apr�s leurs propres �critures, comme l�expression de leur pens�e, ce qui est mis dans la bouche des ennemis incr�dules de J�hovah [(Ps. 22:8)]. J�sus l�a bien senti; mais l�angoisse de son �preuve, o� apr�s tout il �tait un t�moin calme et fid�le, l�ab�me de ses souffrances, cachait quelque chose de bien autrement terrible que toute cette malice ou cet abandon de l�homme. Les flots �levaient leur voix sans doute1. La m�chancet� poussait ses vagues les unes apr�s les autres sur Lui; mais l�ab�me qui l�attendait au-dessous d�elles, qui pouvait le sonder ? Son coeur, son �me � vase d�un amour divin � pouvaient seuls descendre plus bas que le fond de cet ab�me ouvert � l�homme par le p�ch�, pour en faire remonter ceux qui y gisaient, apr�s en avoir souffert les angoisses dans son �me m�me. Un coeur qui avait toujours �t� fid�le, �tait abandonn� de Dieu. L�amour am�ne le Seigneur l� o� le p�ch� avait fait descendre l�homme, mais avec une nature capable de l�appr�cier, de sorte que l�abandon f�t senti dans toute sa pl�nitude l� o� il n�y avait ni distance ni s�paration. Nul autre que Celui qui se trouvait dans cette position ne pouvait le sonder ou le sentir.

1 Nous trouvons en Matthieu, sp�cialement rassembl�s, le d�shonneur fait au Seigneur et les insultes qu�on Lui adressait, et dans Marc, l�abandon de Dieu.

Ch. 27 v. 45-50 � Les trois heures de l�expiation et la mort de J�sus � Ps. 22

[27:46] C�est aussi un merveilleux spectacle que de voir le seul homme juste dans ce monde d�clarer � la fin de sa vie qu�il �tait abandonn� de Dieu. Mais c��tait ainsi qu�il le glorifiait, comme aucun autre n�avait pu le faire et l� o� aucun autre que Lui ne le pouvait � fait p�ch� en la pr�sence de Dieu comme tel, sans voile pour le cacher, sans mis�ricorde pour l�en couvrir ou le supporter.

[Ps. 22:4-5] Les p�res, remplis de foi, avaient dans leurs d�tresses fait l�exp�rience de la fid�lit� de Dieu qui r�pondait � l�attente de leur coeur. [Ps. 22:2] Mais J�sus (quant � l��tat de son �me dans ce moment-l�) criait en vain. [Ps. 22:6] � Un ver, et non point un homme � aux yeux des hommes, il devait supporter l�abandon de Dieu en qui il se confiait.

[27:47] Ayant leurs pens�es bien �loign�es des siennes, ceux qui l�entouraient ne comprenaient m�me pas ses paroles, [27:48] mais ils accomplissaient les proph�ties par leur ignorance [(Ps. 69:21)]. [27:50] J�sus rendant t�moignage, par la force de sa voix, que ce n��tait pas le poids de la mort qui l�oppressait, rend l�esprit (v. 45-50).

Ch. 27 v. 51-53 � L�efficace de la mort de Christ

L�acc�s � la pr�sence de Dieu ouvert pour l�homme purifi� de ses p�ch�s

L�efficace de sa mort nous est pr�sent�e dans cet �vangile sous un double aspect. [27:51] D�abord le voile du temple a �t� d�chir� en deux depuis le haut jusqu�en bas (v. 51). Dieu, qui avait toujours �t� cach� derri�re un voile, se d�couvrait compl�tement par le moyen de la mort de J�sus. Le chemin des lieux saints est manifest� � chemin nouveau et vivant que Dieu nous a consacr� � travers le voile (H�br. 10:19-20). Tout le syst�me juda�que, les relations de l�homme avec Dieu sous l�empire de ce syst�me, sa sacrificature, tout tombait avec le d�chirement du voile. Chacun se trouvait en pr�sence de Dieu, sans un voile entre deux. Les sacrificateurs devaient se trouver toujours en cette pr�sence. Mais, par le m�me acte, le p�ch�, qui nous aurait rendu incapables de nous y tenir, �tait enti�rement �t� de devant Dieu pour le croyant. Le Dieu saint et le croyant purifi� de ses p�ch�s sont mis en rapport par la mort de Christ. Quel amour que celui qui avait accompli cette oeuvre !

La puissance de la mort vaincue par la r�surrection

[27:53] Secondement, d�autre part, telle est l�efficace de la mort de J�sus, que lorsque sa r�surrection a rompu les liens qui les retenaient, beaucoup de morts se pr�sentent dans la cit� � t�moins de la puissance de Celui qui, ayant subi la mort, l�avait surmont�e et vaincue, en avait d�truit le pouvoir, et l�avait pris dans ses propres mains. La b�n�diction se trouvait maintenant dans la r�surrection. La pr�sence de Dieu sans voile, et des p�cheurs sans p�ch� devant Lui, prouvent l�efficace des souffrances de Christ.

[27:52] La r�surrection des morts sur lesquels le roi des terreurs n�avait plus de droit, montrait l�efficace de la mort de Christ pour les p�cheurs, et la puissance de sa r�surrection. Le juda�sme est termin� pour ceux qui ont la foi; la puissance de la mort l�est aussi. [27:51] Le voile est d�chir�, [27:52] le s�pulcre rend sa proie (v. 52-53); il est le Seigneur des morts et des vivants1.

1 La gloire de Christ, dans son ascension et comme Seigneur de tous, ne se trouve pas, historiquement, dans le cadre de Matthieu.

Ch. 27 v. 54 � Le t�moignage du centurion gentil � J�sus

Il reste encore un t�moignage particulier de la toute-puissance de la mort de J�sus et de la port�e de cette parole : � Si je suis �lev� de la terre, j�attirerai tous les hommes � moi-m�me � (voy. Jean 12:32). [27:54] Le centurion qui �tait de garde au crucifiement du Seigneur, voyant le tremblement de terre et les choses qui �taient arriv�es, reconna�t, effray�, la gloire de la personne du Sauveur; et, tout �tranger qu�il est � Isra�l, rend le premier t�moignage de la foi parmi les gentils : � Certainement, celui-ci �tait Fils de Dieu � (v. 54).

Ch. 27 v. 55-56 � La pr�sence des femmes qui aimaient J�sus

Mais le r�cit continue. [27:55] De pauvres femmes � auxquelles le d�vouement donne souvent, de la part de Dieu, plus de courage qu�aux hommes dont la position est plus responsable et plus agit�e � se tenaient pr�s de la croix, regardant ce qui arrivait � Celui qu�elles aimaient1 (v. 55-56).

1 La part des femmes dans toute cette histoire est tr�s instructive, sp�cialement pour elles. L�activit� du service public, ce qu�on peut appeler � l��uvre �, appartient naturellement aux hommes, c�est-�-dire tout ce qui tient � ce que l�on nomme g�n�ralement minist�re; bien que les femmes aient part � une activit� tr�s pr�cieuse en particulier. Mais il y a un autre c�t� de la vie chr�tienne qui est plus sp�cialement le leur : c�est le d�vouement personnel et l�affection � Christ. [26:7] C�est une femme qui a oint le Seigneur [26:8] quand les disciples murmuraient; [ Jean 19:25] ce sont des femmes qui �taient � la croix, quand tous, sauf Jean, l�avaient abandonn�; [28:1] ce sont des femmes qui sont venues au s�pulcre [28:8] et ont d� appeler les ap�tres qui s�en �taient retourn�s chez eux; [ Luc 8:3] enfin, ce sont des femmes qui subvenaient aux besoins du Seigneur. Et, en v�rit�, cela va plus loin. Le d�vouement dans le service appartient peut-�tre aux hommes; mais l�instinct d�affection, ce qui entre plus intimement dans la position de Christ, et se trouve ainsi plus imm�diatement en rapport avec ses sentiments, dans une communion plus �troite avec les souffrances de son coeur, cela est la part de la femme : assur�ment, c�est une part heureuse. L�activit� du service pour Christ place l�homme un peu en dehors de cette position, si du moins il n�est pas vigilant. Chaque chose a, du reste, sa place. Je parle de ce qui est caract�ristique; car il y a des femmes qui ont beaucoup servi, et des hommes qui ont beaucoup senti. Notez aussi, ce que je crois avoir fait remarquer, que cet attachement du coeur � J�sus est l��tat dans lequel sont re�ues les communications de la vraie connaissance. [ Luc 7:47] Le premier et plein �vangile est annonc� � la pauvre femme p�cheresse qui lava les pieds du Seigneur; [ Jean 12:7] l�embaumement pour sa mort, � Marie; [ Jean 20:17] notre plus haute position, � Marie de Magdala; [ Jean 13:23-26] la communion que Pierre d�sirait, � Jean, qui �tait dans le sein de J�sus. Et ici, les femmes ont une grande part.

Ch. 27 v. 57-61 � L�ensevelissement de J�sus par Joseph d�Arimath�e

Mais ces femmes n��taient pas seules � remplacer les disciples effray�s. [27:57] D�autres (v. 57-60) � et c�est ce qui arrive souvent � des hommes que le monde a retenus en arri�re, une fois atteints dans la profondeur de leur affection par la question des souffrances de Celui qu�ils aimaient r�ellement (quand le moment est si p�nible que d�autres s�en effrayent) [27:58] enhardis par le rejet de Christ, sentent que le moment est venu de se d�cider et se montrent de courageux confesseurs du Seigneur. Associ�s jusqu�� ce moment avec ceux qui l�ont crucifi�, ils devaient alors accepter cet acte ou se faire conna�tre eux-m�mes. Par la gr�ce, ils se montrent maintenant.

Dieu avait tout pr�par� d�avance. Son Fils devait avoir son tombeau avec le riche [(�s. 53:9)]. [27:58] Joseph d�Arimath�e se pr�sente hardiment devant Pilate pour demander le corps de J�sus. [27:59] Il enveloppe dans un linceul le corps du Seigneur que Pilate lui accorde, [27:60] et le place dans son propre s�pulcre, qui n�avait jamais encore servi � cacher la corruption de l�homme. [27:61] Marie de Magdala et l�autre Marie1 � car elles �taient connues �s�asseyent pr�s du s�pulcre, li�es par tout ce qui restait pour leur foi de Celui qu�elles avaient aim� et suivi avec adoration pendant sa vie (v. 61).

1 C�est-�-dire, la femme de Clopas et la m�re de Jacques et de Joses, de laquelle il est souvent question comme � l�autre Marie �. En Jean 19:25, Marie, femme de Clopas, a �t� prise comme une apposition de la soeur de la m�re de J�sus. Mais c�est une erreur. C�est une autre personne. Il y avait quatre femmes : trois Marie et la soeur de la m�re de J�sus.

Ch. 27 v. 62-66 � L�incr�dulit� des Juifs les rend t�moins de la r�surrection

[27:64] Mais l�incr�dulit� ne croit pas � elle-m�me; et craignant que ce qu�elle nie ne soit vrai, elle se m�fie de tout (v. 62-66). Les principaux sacrificateurs demandent � Pilate que le s�pulcre soit gard�, afin de d�jouer toute tentative que pourraient faire les disciples pour fonder la doctrine de la r�surrection sur l�absence du corps de J�sus du s�pulcre o� il avait �t� d�pos�. [27:65] Pilate leur commande de garder le s�pulcre eux-m�mes; de sorte qu�ils ne font autre chose que de se rendre les t�moins involontaires du fait, et nous assurer de l�accomplissement de ce qu�ils craignaient. Ainsi Isra�l �tait coupable de cet effort de futile r�sistance au t�moignage que J�sus avait rendu � sa propre r�surrection. Les Juifs en rendaient t�moignage contre eux-m�mes. [27:66] Les pr�cautions que Pilate n�aurait peut-�tre pas prises, les sacrificateurs les ont pouss�es au dernier point, de sorte que toute m�prise sur le fait de la r�surrection de J�sus �tait impossible.

La r�surrection de J�sus dans Matthieu

La r�surrection du Sauveur est bri�vement racont�e dans Matthieu. L�objet encore, apr�s la r�surrection, est de lier le minist�re et le service de J�sus � transf�r� maintenant � ses disciples � avec les pauvres du troupeau, avec le r�sidu d�Isra�l. [28:16] Le Seigneur les rassemble encore en Galil�e, o� il les avait constamment enseign�s et o� demeuraient les m�pris�s du peuple, loin de l�orgueil des Juifs. Cela rattachait leur oeuvre � la sienne dans ce qui la caract�risait, particuli�rement en rapport avec le r�sidu d�Isra�l.

J�examinerai ailleurs les d�tails de la r�surrection. Ici, je m�occupe seulement de la port�e de cet �v�nement dans Matthieu.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 27". "Commentaire biblique avancé". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cba/matthew-27.html.
 
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