Principe du livre de N�h�mie : l�galisme sous la domination gentile
Domination clairement �tablie du roi des nations sur le peuple en Jud�e
Cette position est express�ment formul�e dans le livre de N�h�mie. [11:23] C�est le commandement du roi qui pourvoit � l�entretien des chantres. Un Juif est commissaire du roi pour tout ce qui concernait le peuple (11:23, 24).
Purification du peuple et retour � la loi de Dieu par la fid�lit� de N�h�mie
[12:27] Nous avons d�j� vu que la joie �tait la part du peuple; une joie qui reconnaissait Dieu, car Dieu avait gard� le peuple et l�avait b�ni. [13:10-11] Mais les chefs du peuple �taient aussit�t retomb�s dans l�infid�lit�; [13:4-7] et, pendant l�absence de N�h�mie, les chambres du temple, o� l�on gardait pr�c�demment les offrandes, avaient �t� �vacu�es pour faire place � Tobija, ce subtil et pers�v�rant ennemi du peuple de Dieu. [12:27] Mais, � la d�dicace de la muraille de J�rusalem, la joie du peuple et la fid�lit� de N�h�mie [13:1] le ram�nent � la Parole �crite, et Isra�l se s�pare de nouveau de tout le peuple m�lang� (13:3). [13:8] Tous les effets de Tobija sont jet�s hors de la chambre, et lui-m�me est chass� du temple. [13:19-21] L�observation du sabbat est renforc�e. [13:23] Ceux qui s��taient mari�s avec des femmes �trang�res, [13:24] et dont les enfants parlaient moiti� la langue des �trangers et moiti� celle des Juifs, [13:25] sont plac�s sous la mal�diction et repris avec des ch�timents s�v�res. [13:30] L�ordre et la puret� l�gale sont r�tablis; et cette pens�e principale du livre, quant � l��tat du peuple, termine le r�cit.
Ce que nous avons dit donnera l�id�e du grand principe de ce livre.
�tat du peuple juif, qui durera jusqu�� la venue de Christ]
J�ajouterai encore ici quelques remarques.
Position juive jusqu�� Christ : fid�le � la loi dans le pays, mais soumis aux nations
Le livre de N�h�mie place Isra�l, ou plut�t les Juifs, dans la position o� ils devaient se trouver dans leur pays jusqu�� la venue du Messie; s�par�s des nations, fid�les � l��gard de l�observation de la loi, mais priv�s des privil�ges qui leur avaient appartenu comme peuple de Dieu; plac�s sous le joug des Gentils, capables de rendre � Dieu les choses qui �taient � Dieu, mais priv�s de Sa pr�sence au milieu d�eux, telle qu�ils en avaient joui pr�c�demment dans le temple; tenus finalement de rendre � C�sar les choses qui �taient � C�sar [(Matt. 22:21)]. Quand est venu l�Ange de l�alliance (le Fils de Dieu, qui aurait pu placer la gloire dans le temple en le purifiant), ils ne l�ont pas re�u et ils sont encore sous le poids des cons�quences de cette r�jection. C�est l��tat o� ils se trouvent actuellement, jusqu�� la venue de Christ.
Niveau de la foi de N�h�mie limit� aux promesses divines en gouvernement
C�est l� ce qui donne au livre de N�h�mie son importance. La foi de N�h�mie embrassait les promesses de Dieu qui se rattachaient � son gouvernement, comme elles se trouvent par exemple exprim�es au chapitre 26 du L�vitique. Mais sa foi n�allait pas plus loin (voyez chap. 1). Cette foi �tait b�nie, et elle accomplissait les desseins de Dieu; mais elle laissait Isra�l au point o� il �tait. La formule pr�cieuse : � Sa bont� demeure � toujours �, ne se trouve pas dans ce livre. La foi de N�h�mie ne s��l�ve pas aussi haut. Il est lui-m�me serviteur des Gentils, et il les reconna�t. La confiance en Dieu, exprim�e dans les paroles que nous venons de citer, se rattachait � l�autel et au temple, o� l��ternel �tait tout pour la foi, et o� les Gentils n��taient rien, sinon des ennemis (Esdras 3:4).
Pas d�avenir pour la foi en N�h�mie, Dieu n��tant pas pr�sent dans le temple
Quoiqu�il laisse les Juifs dans un �tat bien meilleur qu�auparavant, par la bonne main de Dieu sur eux pour les b�nir pr�sentement, le livre de N�h�mie n�a pas d�avenir proph�tique, pas d�avenir pour la foi1. Les Juifs sont toujours Lo-Ammi (pas mon peuple) [(Os. 1:9)]. La pr�sence de Dieu assis entre les ch�rubins n�est pas avec eux et ne pouvait y �tre, vu que Dieu avait transport� le tr�ne au milieu des Gentils. Je parle de sa pr�sence dans le temple, dans la demeure de sa gloire. Plac�s ainsi dans la b�n�diction et sous la responsabilit�, la venue du Messie devait mettre tout � l��preuve. Le r�sultat a fait voir une maison vide, balay�e et orn�e, d�o� l�esprit impur �tait sorti [(Matt. 12:43-44)], mais dans laquelle il n�y avait rien. Cet esprit reviendra, avec d�autres esprits plus m�chants que lui-m�me [(Matt. 12:45)]. Ayant rejet� le Christ, ce malheureux peuple recevra l�Antichrist; mais ceci n�a �t� manifest� que par la venue de Christ.
1 Or l� o� il n�y avait pas de foi, mais o� ils s��taient int�rieurement �loign�s de Dieu, leur exactitude l�gale, sans gr�ce dans leur c�ur, devenait de l��troitesse et de l�hypocrisie. L�esprit scrupuleux n�est pas la droiture.
Position d�attente et de b�n�diction du peuple, et lien avec les proph�ties
B�n�diction et promesse de Christ et de la pr�sence de Dieu par Zacharie
En N�h�mie, le peuple est seulement plac�, en attendant, dans cette position de b�n�diction. Les proph�ties de Zacharie et d�Agg�e se rattachent � l��uvre de Zorobabel et non � celle de N�h�mie [(Esdr. 5:1-2)] : � la foi simple qui a dress� l�autel comme moyen de b�n�diction et de s�ret� [(Esdr. 3:2-3)]. L� (Zach. 1:16), l��ternel peut dire qu�il est � revenu � J�rusalem avec mis�ricorde �; mais c�est � apr�s la gloire � qu�Il viendra y demeurer (2:8-13). La proph�tie les encourage par la b�n�diction, et leur promet la venue du Christ et la gloire de la pr�sence de l��ternel pour une �poque encore � venir. Le chapitre 8 de ce m�me proph�te lie ces deux choses pour encourager le peuple � marcher avec droiture; mais, en le lisant, on verra que l�accomplissement est indiqu� tr�s nettement comme ayant lieu � la fin des temps, le rejet du Christ (chap. 9) devenant l�occasion des jugements qui devaient les atteindre, et donnant lieu, d�une mani�re plus �clatante encore, � cette gr�ce souveraine qui emploiera la puissance du Messie rejet�, pour d�livrer son peuple enti�rement ruin� par suite de son iniquit�.
Malachie d�nonce la corruption suivant la b�n�diction retrouv�e, et annonce le jugement
La proph�tie de Malachie, prononc�e plus tard, d�clare et d�nonce la corruption introduite apr�s que, par gr�ce, la b�n�diction avait �t� retrouv�e dans une certaine mesure, puis elle pr�dit la venue de l��ternel en jugement.
M�me l�, Isra�l n�est pas appel� le peuple de Dieu
On peut ajouter aux remarques d�j� faites, que ni en Zacharie, ni en Agg�e, Dieu n�appelle le peuple : Mon peuple. Il est dit, proph�tiquement, que cela aurait lieu dans le temps � venir, aux derniers jours, lorsque le Christ viendrait �tablir Sa gloire. Mais le jugement prononc� en Os�e n�a jamais �t� r�voqu�, et aucune expression qui le contredise n�est jamais employ�e.
N�h�mie montre le r�tablissement du peuple dans le pays pour la manifestation du Messie
Le livre de N�h�mie nous donne donc le r�tablissement partiel et ext�rieur des Juifs dans le pays, sans le tr�ne de Dieu, sans le tr�ne de David, en attendant la manifestation du Messie, et Sa venue pour chercher le fruit de tant de gr�ces; en un mot, leur r�tablissement, afin que cette pr�sentation p�t avoir lieu. C�est le peuple provisoirement dans le pays, de la part de Dieu, mais sous la puissance des Gentils qui poss�dent le tr�ne.
versets 1-31
Chapitres 11 � 13
Principe du livre de N�h�mie : l�galisme sous la domination gentile
Domination clairement �tablie du roi des nations sur le peuple en Jud�e
Cette position est express�ment formul�e dans le livre de N�h�mie. [11:23] C�est le commandement du roi qui pourvoit � l�entretien des chantres. Un Juif est commissaire pour tout ce qui concernait le peuple (11:23, 24).
Purification du peuple et retour � la loi de Dieu par la fid�lit� de N�h�mie
[12:27] Nous avons d�j� vu que la joie �tait la part du peuple; une joie qui reconnaissait Dieu, car Dieu avait gard� le peuple et l�avait b�ni. [13:10-11] Mais les chefs du peuple �taient aussit�t retomb�s dans l�infid�lit�; [13:4-7] et, pendant l�absence de N�h�mie, les chambres du temple, o� l�on gardait pr�c�demment les offrandes, avaient �t� �vacu�es pour faire place � Tobija, ce subtil et pers�v�rant ennemi du peuple de Dieu. [12:27] Mais, � la d�dicace de la muraille de J�rusalem, la joie du peuple et la fid�lit� de N�h�mie [13:1] le ram�nent � la Parole �crite, et Isra�l se s�pare de nouveau de tout le peuple m�lang� (13:3). [13:8] Tous les effets de Tobija sont jet�s hors de la chambre, et lui-m�me est chass� du temple. [13:19-21] L�observation du sabbat est renforc�e. [13:23] Ceux qui s��taient mari�s avec des femmes �trang�res, [13:24] et dont les enfants parlaient moiti� la langue des �trangers et moiti� celle des Juifs, [13:25] sont plac�s sous la mal�diction et repris avec des ch�timents s�v�res. [13:30] L�ordre et la puret� l�gale sont r�tablis; et cette pens�e principale du livre, quant � l��tat du peuple, termine le r�cit.
Ce que nous avons dit donnera l�id�e du grand principe de ce livre.
�tat du peuple juif, qui durera jusqu�� la venue de Christ]
J�ajouterai encore ici quelques remarques.
Position juive jusqu�� Christ : fid�le � la loi dans le pays, mais soumis aux nations
Le livre de N�h�mie place Isra�l, ou plut�t les Juifs, dans la position o� ils devaient se trouver dans leur pays jusqu�� la venue du Messie; s�par�s des nations, fid�les � l��gard de l�observation de la loi, mais priv�s des privil�ges qui leur avaient appartenu comme peuple de Dieu; plac�s sous le joug des Gentils, capables de rendre � Dieu les choses qui �taient � Dieu, mais priv�s de Sa pr�sence au milieu d�eux, telle qu�ils en avaient joui pr�c�demment dans le temple; tenus finalement de rendre � C�sar les choses qui �taient � C�sar [(Matt. 22:21)]. Quand est venu l�Ange de l�alliance (le Fils de Dieu, qui aurait pu placer la gloire dans le temple en le purifiant), ils ne l�ont pas re�u et ils sont encore sous le poids des cons�quences de cette r�jection. C�est l��tat o� ils se trouvent actuellement, jusqu�� la venue de Christ.
Niveau de la foi de N�h�mie limit� aux promesses divines en gouvernement
C�est l� ce qui donne au livre de N�h�mie son importance. La foi de N�h�mie embrassait les promesses de Dieu qui se rattachaient � son gouvernement, comme elles se trouvent par exemple exprim�es au chapitre 26 du L�vitique. Mais sa foi n�allait pas plus loin (voyez chap. 1). Cette foi �tait b�nie, et elle accomplissait les desseins de Dieu; mais elle laissait Isra�l au point o� il �tait. La formule pr�cieuse : � Sa bont� demeure � toujours �, ne se trouve pas dans ce livre. La foi de N�h�mie ne s��l�ve pas aussi haut. Il est lui-m�me serviteur des Gentils, et il les reconna�t. La confiance en Dieu, exprim�e dans les paroles que nous venons de citer, se rattachait � l�autel et au temple, o� l��ternel �tait tout pour la foi, et o� les Gentils n��taient rien, sinon des ennemis (Esdras 3:4).
Pas d�avenir pour la foi en N�h�mie, Dieu n��tant pas pr�sent dans le temple
Quoiqu�il laisse les Juifs dans un �tat bien meilleur qu�auparavant, par la bonne main de Dieu sur eux pour les b�nir pr�sentement, le livre de N�h�mie n�a pas d�avenir proph�tique, pas d�avenir pour la foi1. Les Juifs sont toujours Lo-Ammi (pas mon peuple) [(Os. 1:9)]. La pr�sence de Dieu assis entre les ch�rubins n�est pas avec eux et ne pouvait y �tre, vu que Dieu avait transport� le tr�ne au milieu des Gentils. Je parle de sa pr�sence dans le temple, dans la demeure de sa gloire. Plac�s ainsi dans la b�n�diction et sous la responsabilit�, la venue du Messie devait mettre tout � l��preuve. Le r�sultat a fait voir une maison vide, balay�e et orn�e, d�o� l�esprit impur �tait sorti [(Matt. 12:43-44)], mais dans laquelle il n�y avait rien. Cet esprit reviendra, avec d�autres esprits plus m�chants que lui-m�me [(Matt. 12:45)]. Ayant rejet� le Christ, ce malheureux peuple recevra l�Antichrist; mais ceci n�a �t� manifest� que par la venue de Christ.
1 Or l� o� il n�y avait pas de foi, mais o� ils s��taient int�rieurement �loign�s de Dieu, leur exactitude l�gale, sans gr�ce dans leur c�ur, devenait de l��troitesse et de l�hypocrisie. L�esprit scrupuleux n�est pas la droiture.
Position d�attente et de b�n�diction du peuple, et lien avec les proph�ties
B�n�diction et promesse de Christ et de la pr�sence de Dieu par Zacharie
En N�h�mie, le peuple est seulement plac�, en attendant, dans cette position de b�n�diction. Les proph�ties de Zacharie et d�Agg�e se rattachent � l��uvre de Zorobabel et non � celle de N�h�mie [(Esdr. 5:1-2)] : � la foi simple qui a dress� l�autel comme moyen de b�n�diction et de s�ret� [(Esdr. 3:2-3)]. L� (Zach. 1:16), l��ternel peut dire qu�il est � revenu � J�rusalem avec mis�ricorde �; mais c�est � apr�s la gloire � qu�Il viendra y demeurer (2:8-13). La proph�tie les encourage par la b�n�diction, et leur promet la venue du Christ et la gloire de la pr�sence de l��ternel pour une �poque encore � venir. Le chapitre 8 de ce m�me proph�te lie ces deux choses pour encourager le peuple � marcher avec droiture; mais, en le lisant, on verra que l�accomplissement est indiqu� tr�s nettement comme ayant lieu � la fin des temps, le rejet du Christ (chap. 9) devenant l�occasion des jugements qui devaient les atteindre, et donnant lieu, d�une mani�re plus �clatante encore, � cette gr�ce souveraine qui emploiera la puissance du Messie rejet�, pour d�livrer son peuple enti�rement ruin� par suite de son iniquit�.
Malachie d�nonce la corruption suivant la b�n�diction retrouv�e, et annonce le jugement
La proph�tie de Malachie, prononc�e plus tard, d�clare et d�nonce la corruption introduite apr�s que, par gr�ce, la b�n�diction avait �t� retrouv�e dans une certaine mesure, puis elle pr�dit la venue de l��ternel en jugement.
M�me l�, Isra�l n�est pas appel� le peuple de Dieu
On peut ajouter aux remarques d�j� faites, que ni en Zacharie, ni en Agg�e, Dieu n�appelle le peuple : Mon peuple. Il est dit, proph�tiquement, que cela aurait lieu dans le temps � venir, aux derniers jours, lorsque le Christ viendrait �tablir Sa gloire. Mais le jugement prononc� en Os�e n�a jamais �t� r�voqu�, et aucune expression qui le contredise n�est jamais employ�e.
N�h�mie montre le r�tablissement du peuple dans le pays pour la manifestation du Messie
Le livre de N�h�mie nous donne donc le r�tablissement partiel et ext�rieur des Juifs dans le pays, sans le tr�ne de Dieu, sans le tr�ne de David, en attendant la manifestation du Messie, et Sa venue pour chercher le fruit de tant de gr�ces; en un mot, leur r�tablissement, afin que cette pr�sentation p�t avoir lieu. C�est le peuple provisoirement dans le pays, de la part de Dieu, mais sous la puissance des Gentils qui poss�dent le tr�ne.