Bible Commentaries
Nombres 13

versets 1-33

Chapitres 13 et 14

Vient ensuite le m�pris du pays d�sirable (chap. 13). J�attirerai ici l�attention du lecteur sur quelques points mentionn�s � ce sujet dans d�autres endroits de la Bible¹.

¹ Voyez Deut. 1:20-23.

Incr�dulit� du peuple au moment d�entrer dans le pays

Manque de foi et cons�quence de l�incr�dulit�

[Deut. 1:20] L��ternel a amen� le peuple jusqu�� la fronti�re de Canaan; [Deut. 1:21] Mo�se lui dit de monter. [Deut. 1:22] Le peuple propose d�envoyer des espions; [Deut. 1:23] Mo�se y donne son consentement. [13:4] Il para�t que Dieu l�a sanctionn�; ils y sont all�s selon la parole de l��ternel. Mais c�est par faiblesse et manque de foi que le peuple en a fait la demande. Il y a bien des choses que Dieu commande et que nous sommes tenus de faire, du moment qu�elles sont l�objet d�un commandement de sa part, car ses voies se manifestent dans leurs r�sultats, et cependant c�est notre manque de foi qui y a donn� lieu. [13:28] La cons�quence en est que le r�sultat confirme abondamment la foi des fid�les, du R�sidu; mais l�infid�lit� moissonne ce qu�elle a sem�. C�est ce qui a lieu ici. D�abord, le rapport que les espions font � Mo�se est dans un bon esprit; [13:29] mais les difficult�s se pr�sentent sur-le-champ, [13:34] et l�incr�dulit� les mesure selon l�homme, et non selon Dieu. [13:32] Ensuite les t�moins puisent leurs paroles dans les sentiments du peuple, et ils expriment un jugement fond� sur son incr�dulit�.

Effets de l�incr�dulit� : plainte et accusation contre Dieu

[13:33] S��tant ainsi compl�tement d�tourn�s du Seigneur et �tant tomb�s, par leur propre incr�dulit�, dans le courant de l�incr�dulit� du peuple, ils renient les convictions qu�ils avaient acquises lorsque la bont� de l��ternel s��tait d�ploy�e � leurs yeux. Ils en viennent � d�clarer que le pays lui-m�me est mauvais, [14:3] et finissent par se justifier en se plaignant de Dieu. Car maintenant ce n�est plus Mo�se qui les a conduits ici, c�est Dieu lui-m�me; ils l�en accusent. [14:10] En outre, ils s�acharnent contre ceux dont le fid�le t�moignage condamne leur incr�dulit�.

Oubli de Dieu et intervention de Celui-ci en jugement

Combien souvent il en arrive ainsi. Les difficult�s qui am�nent au jour l�incr�dulit� du c�ur, conduisent � d�nigrer la position � laquelle Dieu nous a appel�s et dont jadis nous avions go�t� la b�n�diction ! L�oubli de ce qu�est Dieu est cause de tout cela. �tait-il, Lui, r�ellement semblable � une sauterelle, en comparaison des fils d�Hanak [(13:34)] ? Que faisait la hauteur des murs [(13:29)], s�ils tombaient au son d�une trompette [(Jos. 6:20)] ? [14:10] L�-dessus, Dieu lui-m�me intervient. [14:28] Ils vont enfin �tre trait�s selon leur foi; [14:29] ils p�riront dans le d�sert selon leur souhait [(14:2)]; [14:30] les t�moins fid�les [14:31] et les enfants seront seuls introduits dans le pays; [14:33] mais ce ne sera pas sans subir dans leurs marches les cons�quences de l�infid�lit� de la masse du peuple. Toutefois, ils auront en partage d�autres esp�rances et d�autres consolations.

Effets de l�intercession de Mo�se selon la r�v�lation divine

[14:20] L�intercession de Mo�se a pour effet d�obtenir que Dieu �pargne le peuple; [14:21] mais voici sa d�claration : Il sera glorifi� en jugement sur le peuple rebelle qui m�prise les promesses, et la terre sera ainsi remplie de sa gloire (v. 21). [14:18] Mo�se en appelle ici � la r�v�lation du nom de l��ternel, d�apr�s lequel il gouverne le peuple [(Ex. 34:6-7)], et non aux promesses faites aux p�res, [14:21] et la r�ponse qui lui est faite est en rapport avec ce nom. [14:24] Caleb pr�figure le r�sidu fid�le. Josu� n�est pas nomm� (vers. 24), car il repr�sente Christ introduisant le peuple dans la terre de promesse.

Acceptation des cons�quences par le fid�le, et r�bellion du peuple

[Jos. 14:12; 15:14]Apr�s les quarante ans pass�s dans le d�sert, Caleb a d� vaincre tour � tour les m�mes personnes qui avaient jet� l�effroi dans l��me des espions [(13:29)] . Quand, en opposition � l�incr�dulit� des autres, nous sommes appel�s � jouir des effets de la promesse, cela ne nous fait pas �chapper aux difficult�s. [14:39] Enfin, quand on a, comme Isra�l, jug� la folie de l�incr�dulit� et qu�on en voit les cons�quences, [14:40] il ne sert de rien d�entreprendre une �uvre pour chercher � les �viter. [14:42] Dieu n�est pas avec nous, et, [14:44] si nous persistons � monter, [14:45] nous trouverons l�ennemi, tel que notre incr�dulit� nous l�a d�peint.