Ch. 18 v. 1-7 � Position sainte de la sacrificature devant Dieu
Au chap. 18, la position de la sacrificature est clairement d�finie, aussi bien que celle des L�vites. [18:3] Les sacrificateurs seuls s�approchent du sanctuaire; eux seuls sont capables de cette intimit� avec Dieu. [18:1] Mais, en cons�quence de leur position, il y a, comme effet de cette proximit�, des p�ch�s, de l�iniquit�, qu�ils sont appel�s � porter, et qui ne seraient pas remarqu�s chez ceux de dehors. Ce qui ne convient pas � la pr�sence et au sanctuaire de Dieu, ne convient pas � ses sacrificateurs. Ils portent l�iniquit� du sanctuaire. Si le peuple d�sob�issait � la loi, sans doute il �tait puni; mais ce qui souillait le sanctuaire tombait sur Aaron et sur ses fils. Quelle est donc la mesure de saintet� donn�e aux enfants de Dieu, qui seuls sont les vrais sacrificateurs ! [18:6] Le service des L�vites et les L�vites eux-m�mes �taient donn�s en pur don aux sacrificateurs. [18:7] La sacrificature aussi �tait un pur don � Aaron et � ses fils. [18:8, 11] � cause de l�onction, les choses saintes leur �taient donn�es � manger, ce qui �tait un privil�ge sp�cial des sacrificateurs. Il en est de m�me pour nous.
Ch. 18 v. 8-19 � Nourriture des sacrificateurs dans les choses saintes
Christ, nourriture sainte en tout ce qu�Il est, pour les sacrificateurs
[18:9] Ce qu�il y a de pr�cieux sous tous les rapports dans l�offrande de Christ, dans sa vie et dans sa mort; dans ce pain descendu du ciel, contempl� dans sa vie de d�vouement et de gr�ce ici-bas, et dans sa mort pour nous, � tout cela est la nourriture de nos �mes, dans cette communion avec Dieu, dans laquelle nous sommes nous-m�mes gard�s dans notre sacrificature. [18:10] Les sacrificateurs seuls mangeaient les choses saintes, et ils les mangeaient dans un lieu saint. Ce n�est que dans le sentiment de la pr�sence de Dieu et sous l�efficace d�une huile qui n�est jamais plac�e sur la chair, que nous pouvons vraiment r�aliser ce qui est pr�cieux dans l��uvre de Christ.
Go�ter Christ uniquement dans la pr�sence de Dieu
Le vers. 10 du chap. 18 pr�sente quelque chose de tr�s remarquable, car ce qui est dit ici, c�est qu�ils devaient les manger dans le lieu tr�s saint. Il est vrai que l�on peut traduire : � comme des choses tr�s saintes �. Mais si le sens est bien � dans le lieu tr�s saint �, il ne se rapporte qu�� l�antitype, savoir, que c�est dans la pens�e et devant le tr�ne du Dieu souverain lui-m�me, que nous pouvons r�ellement go�ter cette pr�cieuse nourriture. Historiquement les sacrificateurs n�y �taient pas; ils seraient ici cens�s y �tre, �tant dans le sanctuaire de Dieu.
Distinction entre la nourriture des sacrificateurs seuls et celle de toute sa famille]
[18:11] Il y avait des choses qui appartenaient � la famille sacerdotale, mais qui n��taient pas mang�es comme celles du vers. 10 dans le caract�re sacerdotal, telles que des offrandes �lev�es, des offrandes tournoy�es; les filles en mangeaient comme les fils; tous ceux qui �taient nets dans la maison sacerdotale pouvaient y participer. Ainsi, dans les joies des enfants de Dieu, il y en a qui leur appartiennent comme formant une famille. Nous jouissons des b�n�dictions qui nous sont accord�es, et de tout ce qui est offert par l�homme � Dieu. C�est une joie pour l��me. Tout ce que l�Esprit de Christ op�re � la gloire de Dieu, m�me dans ses membres, et encore plus ce qu�il fait en Christ lui-m�me, est la nourriture de l��me des gens de la maison de Dieu et les fortifie. [18:12] Nos �mes ne jouissent-elles pas de ces pr�mices, le meilleur du mo�t et du froment, [18:13] les premiers fruits de cette belle r�colte de Dieu, le produit de sa semence sur le terrain de son �lection ? Oui, nous en jouissons en y pensant. [18:9] Mais les sacrifices pour le p�ch�, pour le d�lit, les g�teaux, tout ce en quoi nous prenons part en esprit dans l��uvre profonde de Christ, ne se mange que dans le caract�re et dans l�esprit du sacrificateur. Il nous faut entrer, selon l�efficace de cette �uvre de Christ, dans l�esprit dans lequel il se pr�sente lui-m�me � la suite de son sacrifice, mus par son amour parfait, en la pr�sence du Tr�s-Haut; il nous faut participer aux sentiments d�amour, de d�vouement, dans la conscience de la saintet� de Dieu; en un mot, il nous faut entrer dans les sentiments avec lesquels Christ se pr�sente comme sacrificateur devant Dieu, afin de lier, par l�amour et l�efficace de son offrande, la saintet� de Dieu � la b�n�diction de celui qui a p�ch�, afin de r�aliser ce qui est pr�cieux en Christ dans cette �uvre, et afin d�y prendre part (car il en est ainsi) en gr�ce. En effet, cela n�a lieu que dans le lieu tr�s saint, dans la pr�sence de Dieu, o� Christ compara�t pour nous [(H�b. 9:24)].
Ch. 18 v. 20-32 � Part des sacrificateurs et des L�vites, selon Dieu
Droits et autorit� particuliers des sacrificateurs
Enfin, soit les joies familiales de la maison de Dieu, soit cette sainte participation en esprit � l��uvre de Christ, tout ce dont nous venons de parler appartient � la sacrificature. [18:28] Les L�vites m�mes devaient reconna�tre, en tout ce que Dieu leur donnait comme �trangers sur la terre de promesse [(18:24)], les droits et l�autorit� des sacrificateurs.
Service des L�vites et des sacrificateurs
Or, si l�on veut distinguer, tous les chr�tiens sont sacrificateurs : les ministres, en tant que ministres, ne sont que des L�vites. [18:23] Leur service consiste � fournir � la joie de la sacrificature et � vaquer au service des saints devant Dieu (il n�est pas question ici de service vis-�-vis du monde, parce que l��conomie juda�que ne le comportait pas). Notre service, � nous, recevra sa r�compense dans le ciel; notre place, comme sacrificateurs, sera la proximit� de Dieu et la joie en Lui.
Saintet� particuli�re dans les privil�ges du sacrificateur
[18:9] Il est �vident que participer en esprit (car on ne peut y participer r�ellement) au sacrifice de Christ pour le p�ch�, [18:10] en en mangeant comme sacrificateur, est une chose tr�s sainte, un privil�ge dont on jouit dans un lieu tr�s saint : tout est sp�cialement saintet� ici.
versets 1-32
Ch. 18 v. 1-7 � Position sainte de la sacrificature devant Dieu
Au chap. 18, la position de la sacrificature est clairement d�finie, aussi bien que celle des L�vites. [18:3] Les sacrificateurs seuls s�approchent du sanctuaire; eux seuls sont capables de cette intimit� avec Dieu. [18:1] Mais, en cons�quence de leur position, il y a, comme effet de cette proximit�, des p�ch�s, de l�iniquit�, qu�ils sont appel�s � porter, et qui ne seraient pas remarqu�s chez ceux de dehors. Ce qui ne convient pas � la pr�sence et au sanctuaire de Dieu, ne convient pas � ses sacrificateurs. Ils portent l�iniquit� du sanctuaire. Si le peuple d�sob�issait � la loi, sans doute il �tait puni; mais ce qui souillait le sanctuaire tombait sur Aaron et sur ses fils. Quelle est donc la mesure de saintet� donn�e aux enfants de Dieu, qui seuls sont les vrais sacrificateurs ! [18:6] Le service des L�vites et les L�vites eux-m�mes �taient donn�s en pur don aux sacrificateurs. [18:7] La sacrificature aussi �tait un pur don � Aaron et � ses fils. [18:8, 11] � cause de l�onction, les choses saintes leur �taient donn�es � manger, ce qui �tait un privil�ge sp�cial des sacrificateurs. Il en est de m�me pour nous.
Ch. 18 v. 8-19 � Nourriture des sacrificateurs dans les choses saintes
Christ, nourriture sainte en tout ce qu�Il est, pour les sacrificateurs
[18:9] Ce qu�il y a de pr�cieux sous tous les rapports dans l�offrande de Christ, dans sa vie et dans sa mort; dans ce pain descendu du ciel, contempl� dans sa vie de d�vouement et de gr�ce ici-bas, et dans sa mort pour nous, � tout cela est la nourriture de nos �mes, dans cette communion avec Dieu, dans laquelle nous sommes nous-m�mes gard�s dans notre sacrificature. [18:10] Les sacrificateurs seuls mangeaient les choses saintes, et ils les mangeaient dans un lieu saint. Ce n�est que dans le sentiment de la pr�sence de Dieu et sous l�efficace d�une huile qui n�est jamais plac�e sur la chair, que nous pouvons vraiment r�aliser ce qui est pr�cieux dans l��uvre de Christ.
Go�ter Christ uniquement dans la pr�sence de Dieu
Le vers. 10 du chap. 18 pr�sente quelque chose de tr�s remarquable, car ce qui est dit ici, c�est qu�ils devaient les manger dans le lieu tr�s saint. Il est vrai que l�on peut traduire : � comme des choses tr�s saintes �. Mais si le sens est bien � dans le lieu tr�s saint �, il ne se rapporte qu�� l�antitype, savoir, que c�est dans la pens�e et devant le tr�ne du Dieu souverain lui-m�me, que nous pouvons r�ellement go�ter cette pr�cieuse nourriture. Historiquement les sacrificateurs n�y �taient pas; ils seraient ici cens�s y �tre, �tant dans le sanctuaire de Dieu.
Distinction entre la nourriture des sacrificateurs seuls et celle de toute sa famille]
[18:11] Il y avait des choses qui appartenaient � la famille sacerdotale, mais qui n��taient pas mang�es comme celles du vers. 10 dans le caract�re sacerdotal, telles que des offrandes �lev�es, des offrandes tournoy�es; les filles en mangeaient comme les fils; tous ceux qui �taient nets dans la maison sacerdotale pouvaient y participer. Ainsi, dans les joies des enfants de Dieu, il y en a qui leur appartiennent comme formant une famille. Nous jouissons des b�n�dictions qui nous sont accord�es, et de tout ce qui est offert par l�homme � Dieu. C�est une joie pour l��me. Tout ce que l�Esprit de Christ op�re � la gloire de Dieu, m�me dans ses membres, et encore plus ce qu�il fait en Christ lui-m�me, est la nourriture de l��me des gens de la maison de Dieu et les fortifie. [18:12] Nos �mes ne jouissent-elles pas de ces pr�mices, le meilleur du mo�t et du froment, [18:13] les premiers fruits de cette belle r�colte de Dieu, le produit de sa semence sur le terrain de son �lection ? Oui, nous en jouissons en y pensant. [18:9] Mais les sacrifices pour le p�ch�, pour le d�lit, les g�teaux, tout ce en quoi nous prenons part en esprit dans l��uvre profonde de Christ, ne se mange que dans le caract�re et dans l�esprit du sacrificateur. Il nous faut entrer, selon l�efficace de cette �uvre de Christ, dans l�esprit dans lequel il se pr�sente lui-m�me � la suite de son sacrifice, mus par son amour parfait, en la pr�sence du Tr�s-Haut; il nous faut participer aux sentiments d�amour, de d�vouement, dans la conscience de la saintet� de Dieu; en un mot, il nous faut entrer dans les sentiments avec lesquels Christ se pr�sente comme sacrificateur devant Dieu, afin de lier, par l�amour et l�efficace de son offrande, la saintet� de Dieu � la b�n�diction de celui qui a p�ch�, afin de r�aliser ce qui est pr�cieux en Christ dans cette �uvre, et afin d�y prendre part (car il en est ainsi) en gr�ce. En effet, cela n�a lieu que dans le lieu tr�s saint, dans la pr�sence de Dieu, o� Christ compara�t pour nous [(H�b. 9:24)].
Ch. 18 v. 20-32 � Part des sacrificateurs et des L�vites, selon Dieu
Droits et autorit� particuliers des sacrificateurs
Enfin, soit les joies familiales de la maison de Dieu, soit cette sainte participation en esprit � l��uvre de Christ, tout ce dont nous venons de parler appartient � la sacrificature. [18:28] Les L�vites m�mes devaient reconna�tre, en tout ce que Dieu leur donnait comme �trangers sur la terre de promesse [(18:24)], les droits et l�autorit� des sacrificateurs.
Service des L�vites et des sacrificateurs
Or, si l�on veut distinguer, tous les chr�tiens sont sacrificateurs : les ministres, en tant que ministres, ne sont que des L�vites. [18:23] Leur service consiste � fournir � la joie de la sacrificature et � vaquer au service des saints devant Dieu (il n�est pas question ici de service vis-�-vis du monde, parce que l��conomie juda�que ne le comportait pas). Notre service, � nous, recevra sa r�compense dans le ciel; notre place, comme sacrificateurs, sera la proximit� de Dieu et la joie en Lui.
Saintet� particuli�re dans les privil�ges du sacrificateur
[18:9] Il est �vident que participer en esprit (car on ne peut y participer r�ellement) au sacrifice de Christ pour le p�ch�, [18:10] en en mangeant comme sacrificateur, est une chose tr�s sainte, un privil�ge dont on jouit dans un lieu tr�s saint : tout est sp�cialement saintet� ici.